Gustave Trouvé et l'art dentaire
 
 

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Gustave Trouvé

 

Il y a quelques années l’ASPAD fut contactée au sujet d’un endoscope buccal que nous exposions dans une rubrique de notre site internet : le polyscope de Trouvé. Un historien passionné, d’origine britannique vivant en région bordelaise, essayait d’avoir de la documentation et des photos du polyscope de Trouvé dont les historiens médicaux avaient quelques renseignements assez succins. Kevin DESMOND, notre historien des sciences menait une recherche sur un inventeur de génie : Gustave TROUVÉ, qu’il nous fit découvrir et adopter avec sympathie et admiration ainsi qu’à d’autres collectionneurs médicaux. Puis en 2012 Kevin Desmond fit paraitre son livre remarquable : « A la recherche de Trouvé. La quête d’un génie français oublié ». La quasi-totalité des informations de cet exposé sont extraites de cette biographie très complète, seule une orientation vers l’Art Dentaire a permis quelques compléments iconographiques provenant des collections de l’ASPAD.

Gustave TROUVÉ (1839-1902)

Gustave Pierre TROUVÉ est né le deux janvier 1839 à La Haye Descartes, en Indre-et-Loire, à trois cents kilomètres de Paris, dans une famille de petite bourgeoisie aisée. Dès son jeune âge Gustave manifeste de nettes dispositions pour le dessin et les mathématiques. En 1850 c’est le collège à Chinon et 1855

L’Ecole Impériale d’Arts et Métiers d’Anger avec sa quatrième année sur Paris. En 1859 Gustave obtient un premier emploi chez un horloger parisien.

A cette époque en 1860 c’est encore la traction animale qui domine. Premiers trains à vapeur Paris Orléans Rouen Lille. Transports par bateaux à vapeur sur la Seine, quelques montgolfières. Les rues sont faiblement éclairées au gaz et les bâtiments éclairés au gaz et aux bougies. L’électricité reste un sujet de laboratoire et c’est l’âge des piles électriques. Avec Gaston Planté on connait les vrais débuts des batteries et accumulateurs. C’est aussi le premier brevet de Trouvé pour une pile électrique lilliputienne, portative, pile cylindrique étanche zinc charbon, pour éclairage et animation de bijoux. D’ailleurs toute sa vie Trouvé se plaira à produire des parures animées électriquement pour la vie nocturne ou les spectacles.

En 1866 le belge Georges Leclanché invente une pile au carbonate de cuivre, ressemblant beaucoup à une de celles de Trouvé, qui n’a pas les qualités commerciales de Leclanché pour créer une usine pour fabrication de piles sèches : de plus la pile Leclanché rentrera dans l’histoire.

Trouvé en 1866, peut être sous l’influence du Dr Onimus, comme certains autres fabricants, produit une trousse médicale d’induction électrique, un appareil de faradisation. C’est un petit coffret en acajou équipé d’une petite pile à sulfate et d’une bobine d’induction pour production d’un courant induit permettant d’avoir au choix une action excitatrice électrique sur les muscles ou sur les nerfs. Ce coffret contient aussi des réophores excitateurs et des poignées de contact.

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Coffret de faradisation galvanique par Trouvé et ses accessoires.

 

C’est aussi en 1866 que Trouvé s’installe au 6 rue Thérèse, près du Palais Royal à Paris. Il est inscrit comme « Mécanicien à façon, appareils électriques ». Il enregistre sa marque : « G. Trouvé ; j’ai trouvé : heúrēka ! ». Sa marque sera gravée sur pratiquement tous les instruments qu’il va concevoir et fabriquer.

En 1867 le monde de l’électricité de Trouvé est alors celui de la miniaturisation avec ses bobines d’induction, ses électro-aimants, ses interrupteurs, ses piles, ses systèmes de bijoux éclairants. Sur la demande du professeur Gavarret, en 1869, il conçoit et construit un dispositif pour repérages des projectiles dans les plaies. En 1870 il imagine et construit un oiseau mécanique, une petite machine volante animée par un moteur à vapeur et air comprimé : l’Ornithoptère qui vole mais pas dans des conditions encore exploitables. C’est sans doute la première maquette d’un plus lourd que l’air à avoir décollé et volé : un ancêtre des drones ! En novembre de la même année c’est la démonstration d’un système de télégraphie militaire avec 1000 m de câble, accepté et commandé à 120 exemplaires.

Probablement fin 1872, début 1873, peut être ayant eu connaissance du stomatoscope de Jules Bruck de Breslau (1868), Trouvé revient aussi à l’électrologie médicale. Il conçoit, construit et met au point un nouvel appareillage : « Le polyscope ». C’est un dispositif destiné à l’éclairage pour l’inspection des cavités naturelles au speculum : bouche, pharynx, gorge, arrière gorge, œsophage, vagin, rectum, nez. C’est le premier endoscope électrique. Il est basé sur le principe de la résistance des différents métaux aux courants électriques avec production de chaleur, c’est le principe du thermocautère. Il est destiné à l’éclairage et repérage des pathologies mais aussi à la cautérisation, au traitement de ces pathologies.

La source de lumière est produite par un fil fin de platine aplati en son milieu de manière à former un petit disque à incandescence très lumineux lorsque passe le courant, entouré d’un mini réflecteur de protection. C’est une mini lampe à incandescence sans ampoule protectrice, bien avant la première ampoule électrique à filament de Thomas Edison de 1879. Associés à ce polyscope différents accessoires opératoires sont proposés. Trouvé a tout de suite intégré avec cet appareillage la pile électrique secondaire performante de son ami Gaston Planté qui emmagasinait l’électricité dynamique. Pour disposer d’un courant constant on y joignait de préférence une batterie de quatre éléments Trouvé-Callaud équipée de régulateurs et d’un galvanomètre à deux circuits.

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Polyscope de Trouvé
et une pile.

Pile de quatre éléments Trouvé-Callaud avec ses régulateurs et son double galvanomètre pour alimentation du polyscope.

Accessoires
d’éclairage.

 
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Accessoires de
cautérisation
du polyscope
Accessoires
prolongateurs
d’éclairage
 

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Le polyscope et ses accessoires d’éclairage dans son coffret, modèle produit postérieurement à 1878 par l’atelier de Trouvé (ivoire, ébène, laiton doré, émail sur cuivre). Les bâtonnets sont destinés à la manipulation des très fins filaments de platine au milieu desquels on peut apercevoir une mini lentille qui par incandescence produira une forte lumière protégée par les petites paraboles réflectrices.

 

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Mini accessoires pour fines cautérisations sur manche du polyscope.

 

Trouvé se fait remarquer par son nouveau polyscope lors de l’exposition internationale de Vienne en 1873 et reçoit la médaille du Progrès de l’Empereur François Joseph au Prater. Le musée d’endoscopie de Vienne expose toujours un historique polyscope de Trouvé. Pour prouver l’innocuité de son appareil Trouvé ira jusqu’à placer un polyscope à l’intérieur du tube digestif d’un poisson pour le tendre lumineux dans son aquarium ! Trouvé modifie et améliore son polyscope et accessoires que la profession dentaire adopte. En 1877 la revue « Les mondes » fait le point sur l’étendue des capacités du polyscope :

  • Polyscope très fin pour cautérisation des cils, c’est l’épilation électrique.
  • Réflecteur de bouche pour les dentistes : un stomatoscope.
  • Instrument forme bec pour ouverture abcès dentaires.
  • Réflecteur avec miroir pour examen rhino pharyngés.
  • Ampoule en verre de protection du fil de platine.
  • Manche de cautère à anse coupante, sécateur galvanique, avec prolongateur grande taille.
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Manche de cautère à anse coupante par Charrière des années 1860 (ivoire, ébène, laiton doré, acier.
 
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Manche de Cautère à anse coupante avec ses prolongateurs. Fabriqué par Trouvé au 6 rue Thérése, donc avant 1878, probablement en 1876. Ebène, ivoire, acier, laiton doré, platine. Exceptionnel manche à double réglage d’adaptation de tension de l’anse de coupe en fonction de l’intensité et de la résistance des éléments à enlever. Interrupteur à deux positions de déclanchement. Malgré son volume cet instrument bien équilibré se manipule aisément avec réglages précis et fiables. Instrument remarquablement étudié et finition haute coutellerie.
 
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Manche utilisé comme porte-accessoire de cautérisation.
 

En 1879 Trouvé déposera un brevet d’une version améliorée de son polyscope avec adjonction de prismes réfléchissants et grossissants éclairant à angle droit.

En 1877 le docteur Nicolas Joseph Onimus passionné d’électrologie médicale fait paraitre son « Guide pratique d’électrothérapie » avec plus de dix ans de recherche. Trouvé lui construira quelques appareils expérimentaux et prototypes (muscle artificiel, robotique etc…).

Lors de l’exposition universelle de Paris de 1878, dans la section Médecine, Trouvé expose soixante-dix instruments et appareillages d’électrothérapie ! Il reçoit une médaille d’or de l’exposition. C’est une exposition importante : Paris est la ville des lumières. Trouvé apporte des améliorations à la nouvelle invention du téléphone (1876) d’Alexander Graham Bell, par l’adjonction de membranes vibrantes complémentaires.

Le premier juillet 1878 Gustave Trouvé transfère son atelier au 14 rue Vivienne, au premier étage de la Galerie Vivienne, galerie alors très passante près de la bourse à Paris. Inventeur célibataire il vivra et résidera dans son atelier jusqu’à la fin de sa vie. En 1879 il travaille sur les sonneries et commutateurs téléphoniques par simple décrochage et raccrochage du combiné. Il fallait y penser.

En 1881 Trouvé participe à l’équipement d’un vélocipède tricycle de 160 kg avec deux moteurs électriques. Sur la Seine démonstration avec plein succès de la motorisation électrique d’un canot de 5.50m avec trois passagers, moteur électrique à hélice alimenté par deux batteries de piles au bichromate de potassium de six éléments chacune. C’est la première fois qu’un bateau est réellement propulsé efficacement par l’électricité. Vient aussi l’idée du moteur hors-bord démontable : Trouvé invente le concept d’un gouvernail contenant une hélice et son moteur, dont l’ensemble est amovible et que l’on peut facilement retirer et remettre sur le canot.

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Canot électrique hors-bord de Trouvé 1881
 

En 1881 au Palais de l’Industrie de Paris, se tient l’Exposition Internationale de l’Electricité : Gustave Trouvé y présente ses nombreuses inventions et productions : navigation avec canot électrique, motorisation du dirigeable de Tissandier (gonflé à l’hydrogène avec des pièces en métal léger et rare : l’aluminium), motorisation de machine à coudre, 8 ans avant Singer, et sur le stand 551 toute une production d’électrologie médicale. Trouvé y reçoit la médaille d’argent du jury, mais surtout la visite personnelle de A.G.Bell qui vient s’entretenir avec lui et le féliciter. Cette même année qu’ il est décoré de la Légion d’Honneur par son grand ami et parrain Gaston Planté.

En août 1883 présentation à l’Académie de Médecine du photophore de Hélot-Trouvé, résultat d’une collaboration avec le Dr Hélot, chirurgien à Rouen. Peut être partiellement inspirés d’un petit éclairage au gazogène de Robert avec optique fabriqué par Collin vers 1870, Ils conçoivent et produisent un petit éclairage électrique porté sur le front de l’opérateur avec optique de focalisation relié à une pile Trouvé. L’idée est géniale, c’est notre lampe frontale adoptée par tout le corps médical et de nombreux autres utilisateurs, la concurrence du brevet sera très difficile. Devant le succès un photophore sur pied est même rapidement disponible. En 1884 on reparle de Trouvé pour une production d’effets lumineux spéciaux notamment lors des spectacles des Folies-Bergères et de l’Empire Theater de Londres.

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Petit éclairage au gazogène par vers 1870 qui a peut-être inspiré Trouvé. Article dans l’art Dentaire de Préterre pour la
promotion du photophore de Hélot-Trouvé.
 

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Photophore avec sa version sur pied.
Doc. Science Museum Londres avec leur très aimable autorisation.
Effets spéciaux pour spectacles avec bijoux électriques.
 

1887 est marqué par l’apparition de l’Auxanoscope électrique. C’est un projecteur électrique inspiré du photophore, équipé d’une lampe à incandescence exceptionnelle de 70 watts avec réflecteur parabolique et lentilles focales. C’est la première lanterne magique compacte électrique pour projection de dessins, photographies, modèles d’écran, coupes de corps opaques. Ce concept de projection d’image nous semble bien commun, mais avec l’électricité c’était une réelle nouveauté et ce sera une révolution pour la communication et l’enseignement. Un second modèle plus puissant sortira plus tard.

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Deux modèles de l’auxanoscope
avec leurs puissantes lampes.
 

Le 24 avril 1888 lors d’une séance de la Société d’Odontologie de Paris consacrée aux applications de l’électricité à l’Art Dentaire, Gustave Trouvé y occupe une place centrale. Il présente tout d’abord une nouvelle pile au bichromate de potassium avec six éléments dans un coffret de transport en ébonite de trois kilos, pour 50 francs : pile remarquablement fiable et économique. En 1888, pour l’électrothérapie, la fourniture d’une électricité par un moyen simple, propre, fiable avec un courant constant sans variation, transportable, facilement déactivable et réactivable, est impérative. Trouvé a bien compris cette obligation.

Trouvé montre un petit moteur électrique de 2,5 kg, réversible pour un tour à fraiser, pour 200 francs, sa pile étant suffisante pour une heure de marche. Il présente surtout l’’électro-fraise à partir d’un petit moteur Siemens de 90gr, de petit volume, avec une puissance de travail de 2kg/mètre. L’axe du moteur se prolonge par une tige qui porte le support de la fraise. Le tout pesant 150gr, tient facilement dans la main et se manie comme un crayon, sa pile offrant deux heures d’autonomie à l’électro-fraise. Comme le moteur de Green, l’électro-fraise n’aura pas la puissance suffisante pour être efficace en bouche, mais incontestablement l’idée du micro-moteur pour fraiser est là, son application réelle ne surviendra qu’un siècle plus tard vers 1980 avec les micro-tours dentaires.

Trouvé présente naturellement son célèbre photophore de Hélot-Trouvé, comme le polyscope, bien appréciés par la profession dentaire. Il n’oublie pas l’auxanoscope électrique : appareillage de base, toujours bien actuel, pour toutes communications et pédagogies. Trouvé tiendra un stand très fréquenté au premier Congrès Dentaire International de Paris en décembre 1889.

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Moteur électrique de Trouvé de 2,5 kg pour tour à fraiser.

L’électro-fraise de Trouvé avec un moteur Siemens compact en version ronde et l’autre en forme cubique. Dans l’Art Dentaire de Préterre promotion pour l’éclairage endo-buccal d’un concurrent Bueminck en 1889.
 

En 1893 Trouvé fait paraitre un volumineux ouvrage, de 788 pages, destiné au monde médical pour le bon usage de ses inventions avec 273 figures gravées par Trouvé Bienfait : « Manuel d’électrologie médicale » à Paris, chez O.Douin.

En 1895 Trouvé va s’intéresser au nouveau gaz acétylène qui fournit une lumière ultra blanche, brillante, très éclairante et de plus économique. Il va notamment améliorer considérablement les lampes à acétylène par un système qui temporise et maitrise l’attaque du carbure par l’eau.

Au cours des années 1897-1900, le Dr François Victor Foveau de Courmelles écrit un traité sur « La radiothérapie médicale » et il a déjà commencé à collaborer avec Trouvé sur le développement d’appareils électriques pour la thérapie par la lumière. En décembre 1900 Trouvé présente ses innovations photothérapiques à l’Académie de Sciences : lumière rouge, lumière froide, lumière intense, lumière violette. Trouvé conçoit et réalise avec Foveau de nombreuses lampes thérapeutiques avec des sources interchangeables. Grâce aux appareillages de Trouvé les résultats de Foveau de Courmelles démontrent que les radiations lumineuses judicieusement employées peuvent rentrer dans la pratique thérapeutique.

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Photothérapie d’une zone enflammée après extraction dentaire.

Appareil de Trouvé pour photothérapie avec projecteur de lumière refroidie hydrauliquement.
 

En juillet 1902, travaillant sur un radiateur chimique pour traitements de lupus, Trouvé s’entame avec une scie le pouce et l’index. Lui qui n’a jamais été malade fait une infection qui vire en phlegmon puis en congestion pulmonaire et en congestion cérébrale. Il meurt le 27 juillet d’une forte fièvre, d’une septicémie, à l’hôpital St Louis de Paris.

Gustave TROUVÉ, le Thomas EDISON français

Devant l’inventivité et les résultats fantastiques de Gustave Trouvé on pense de suite à Thomas Edison. En effet on connait assez bien la vie et les découvertes d’Edison car c’était un remarquable commerçant et communiquant, ce que Gustave Trouvé n’a jamais vraiment cherché à être. Manifestement cet esprit génial et avant-gardiste, ce visionnaire était d’une grande modestie. Certains diront que c’est un grand défaut de ne pas avoir eu plus d’ambition avec de telles capacités d’innover. Trouvé s’est intéressé à beaucoup de domaines, c’était un esprit scientifique du 19eme siècle. S’est-il trop dispersé ? Loin de nous la moindre idée de vouloir le juger. Nous constatons simplement. Chacun agit en fonction de son tempérament, chacun sa vie.

Les praticiens de l’Art Dentaire ont apprécié plus spécialement son polyscope, son cautère à anse prolongeable, son photophore, son coffret de faradisation. Ses productions étaient d’une remarquable qualité de finition, le soin du détail. Il ne devait pas manquer grand-chose pour réaliser une électro-fraise efficace si bien déjà conceptualisée. Plus globalement son apport à l’électrothérapie médicale du 19ème a été vraiment très important.

Un très grand merci à l’historien des sciences Kevin Desmond de nous avoir fait connaitre ce Grand Homme. Merci de nous avoir permis de le citer, d’utiliser ses nombreuses images pour cet exposé. Félicitations pour le combat qu’il mène depuis de nombreuses années pour la reconnaissance de ce génial innovateur qu’était Gustave Trouvé.

INAUGURATION D’UNE PLAQUE MÉMORIALE PAR LA VILLE DE PARIS LE SAMEDI 15 OCTOBRE 2016

En 1878 Gustave Trouvé transféra son atelier au 14 rue Vivienne, galerie alors très passante près de la Bourse à Paris. Inventeur célibataire il vivra et résidera dans son atelier jusqu’à la fin de sa vie.

Sur l’instigation de certaines associations et plus particulièrement de l’historien scientifique Kevin Desmond, le samedi 15 octobre 2016 le Maire de Paris a dévoilé une plaque à la Mémoire de Gustave Trouvé en la Galerie Vivienne. En présence d'une assistance très nombreuse ce fut un juste honneur rendu par la France, par Paris et par toute la communauté scientifique à cet homme exceptionnel.

ICONOGRAPHIE

Toutes les images de gravures proviennent de la biographie de Trouvé par Kevin Desmond, avec sa très spontanée et aimable autorisation. La photo couleur du photophore avec autorisation et nos remerciements au Science Museum London. Le reste des photos fait partie de la documentation de l’ASPAD.

BIBLIOGRAPHIE

Nous nous limiterons à deux livres incontournables :

TROUVÉ Gustave
Manuel d’électrologie médicale
O.Douin à Paris, 1893. 788 pages et 273 figures

DESMOND Kevin
A la recherche de Trouvé
La quête d’un génie français oublié.
Editions Pleine page, 2012. 208 pages

Site www.gustave-trouve-eureka.com

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Biographie de Gustave Trouvé par Kevin Desmond.

 
 
     

 

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