L’émission Le Magazine de la santé, diffusée sur France 5, a réalisé un reportage sur trois lieux emblématiques de la faculté des sciences pharmaceutiques et biologiques : le musée de matière médicale François-Tillequin, la salle des actes et la BIU Santé pôle pharmacie.
– La salle Landouzy (pôle médecine-odontologie) sera fermée vendredi à partir de 18h (au lieu de 20h) et samedi 14 septembre toute la journée. La grande salle de lecture restera ouverte ces deux jours comme à l’accoutumée ;
– Le service d’histoire de la santé (pôle médecine) fermera vendredi à 16h (au lieu de 18h30).
Nous vous prions de nous excuser pour la gêne occasionnée – qui nous permettra de mieux vous recevoir pour les visites exceptionnelles du samedi 14 septembre.
Dans le cadre des journées européennes du Patrimoine, l’université Paris Descartes et la BIU Santé vous proposent…
Au pôle médecine-odontologie (12, rue de l’École-de-Médecine)
Samedi 14 septembre, visites guidées gratuites toutes les heures de 10h à 12h et de 14h à 17h – Inscription sur place le jour même à partir de 9h30.
Deux parcours au choix :
– « Richesses de la bibliothèque interuniversitaire de Santé » : 20 mn de visite de la grande salle de lecture (photo ci-contre) et 30 mn de présentation d’ouvrages rares en salle Landouzy (groupe de 20 pers. max.) ;
– « Architecture et patrimoine de l’université » : découverte de la façade, du péristyle, de la cour d’honneur, du grand amphithéâtre, de la galerie Saint-Germain, de la salle du conseil etc. (50 mn environ – groupe de 30 pers. max.)
–les manuscrits de Guy Patin : la bibliothèque va publier l’édition critique de l’intégralité de sa correspondance, réalisée par le professeur Capron – une mine pour l’histoire de la médecine au XVIIe siècle. En attendant, vous pouvez retrouver ici le manuscrit n°2007, fraîchement numérisé la semaine dernière.
Au pôle pharmacie-biologie-cosmétologie (4, avenue de l’Observatoire)
Visite gratuite commentée du patrimoine immobilier de la faculté, ainsi qu’un hommage à Antoine-Augustin Parmentier.
Samedi 14 septembre : 13 h, 15 h et 17h / Dimanche 15 septembre : 13 h et 15 h (visites accessibles aux personnes malentendantes oralisantes). Chaque visite dure environ 2 h., groupes limités à 25-30 pers. Inscription sur place le matin à l’accueil de la faculté.
Plus d’informations sur le site internet de la faculté de pharmacie.
Cette année le pôle pharmacie participe à cet événement en prêtant plusieurs documents à la Société d’histoire de la pharmacie qui organise, en salle des Actes, une exposition consacrée à Antoine-Augustin Parmentier.
Par ailleurs, le Musée François-Tillequin et la BIU Santé s’associent pour proposer une visite consacrée à « Parmentier et la matière médicale ». Quatre stations ont été prévues, autour du chocolat, de l’ergot de seigle, de la cantharide et de l’opium.
Enfin, dimanche 15 septembre, la BIU Santé et l’association Bleu comme une orange, accueillent un petit groupe de personnes malentendantes pour un parcours illustré autour des traités de matière médicale.
L’éditeur Thieme nous fait bénéficier jusqu’au 30 septembre 2013 d’un test de la base Pharmaceutical Substances (en local à partir des postes de la BIU Santé).
Pharmaceutical Substances est conçu pour être un guide de référence complet pour chaque composé pharmaceutique d’importance. Il fournit un recueil de quelque 2500 ingrédients pharmaceutiques actifs d’intérêt pour les industries chimiques et pharmaceutiques.
À partir de ce lundi, l’ensemble de la BIU Santé retrouve ses horaires d’ouverture habituels (du lundi au samedi, de 9h à 20h).
Pour mémoire la réserve du service d’histoire de la santé (12, rue de l’École-de-Médecine) est ouverte du lundi au vendredi de 13h à 18h30. Quant à la salle annexe Fialon (4, avenue de l’Observatoire) elle reste encore fermée pour deux semaines (elle rouvre le lundi 16 septembre à 9h).
À noter que les travaux de la rue de l’École-de-Médecine sont enfin terminés, avec des trottoirs agrandis : plus besoin de bottes ou de naviguer entre les engins de chantier pour vous rendre au pôle médecine-odontologie.
En conséquence, les bus 63, 86 et 87 s’arrêtent à nouveau devant l’entrée de l’université.
Attention néanmoins, la rue Hautefeuille demeure inaccessible.
Ce petit livre de 191 pages a été édité en 2010 par les Presses universitaires de Grenoble. Il avait reçu le prix des Assises du journalisme dans la catégorie chercheur.
Dominique Marchetti, sociologue au CNRS, s’y intéresse à la façon dont les questions de santé sont traitées en France dans les médias généralistes.
Son enquête met en lumière les enjeux scientifiques, économiques, politiques et journalistiques qui gravitent autour de ces questions. Cette étude permet de comprendre comment ces sujets, à l’audience autrefois limitée à un cercle professionnel, ont peu à peu colonisé et fait évoluer l’information « grand public », au travers notamment de différents scandales sanitaires.
L’auteur montre comment la croissance extraordinaire des connaissances médicales depuis le début des années 1950 a été accompagnée par la diffusion plus large dans les médias d’une information de santé devenue progressivement plus exigeante, plus indépendante et plus critique à l’égard des pouvoirs médicaux et politiques.
Vous pouvez emprunterce livre au pôle pharmacie (302.23 MAR, présentoir nouveautés de la salle Dorveaux) ou le consulter sur place au pôle médecine en salle d’actualité (cote WA 30 MAR).
Vous pouvez écouter l’interview de Dominique Marchetti du 4 janvier 2011 dans l’émission « Médialogues » de la Radio Suisse Romande en cliquant ici.
Que sont les « titres et travaux scientifiques » ? C’est ce que nous appellerions aujourd’hui des curriculum vitae. La BIU Santé possède une importante collection de ces documents rares. S’y côtoient plusieurs générations de savants, dans la démarche de quémander une place (on ne sait d’ailleurs pas toujours laquelle, loin de là). Beaucoup sont bien sûr des médecins, mais pas tous, au hasard de la constitution du fonds.
On trouve donc désormais dans Medic@2.333 « titres et travaux », datant de 1832 à 1930, comptant entre 1 et… 539 pages ! Pour un total de 131.000 pages en tout. La numérisation est exhaustive pour cette période et pour cette cote : nous envisageons de compléter ultérieurement cet ensemble en exploitant le reste de notre collection.
Physiquement, cela va de l’ouvrage soigneusement imprimé et illustré au manuscrit sommaire et péniblement écrit, en passant par diverses formes de reprographie de plus ou moins bonne qualité. Un bon nombre de ces pièces (au moins 165) est dédicacé par l’auteur à quelque maître ou professeur honorable – ou utile à sa carrière.
Ces documents, dont l’intérêt est reconnu de longue date, fournissent aux chercheurs des informations souvent uniques sur la carrière de leurs auteurs.
Autre intérêt pour les chercheurs : ils présentent un point de vue (certes très intéressé !) de ces médecins ou de ces savants sur la cohérence de leur propre parcours, à un moment donné de leur vie académique.