Fermeture du 1er mai

La BIU Santé sera fermée le jeudi 1er mai, jour férié.

Mais elle sera ouverte normalement le vendredi 2 et le samedi 3 mai (pas de pont pour nous).

L’occasion de délaisser l’atmosphère studieuse de nos salles pour aller en forêt compléter vos herbiers (si le temps est clément).

Vous aurez peut-être la chance de ramasser quelques brins du fameux muguet – dans le cas contraire, vous pourrez toujours en trouver des spécimens dans notre banque d’images et portraits, accessible de partout, même par mauvais temps :

Extrait de Dodoens, Histoire des plantes, 1557. Cote 7764.

L’occasion de (re)découvrir nos services en ligne, disponibles 7 jours sur 7 et 24h/24 :

Pour les historiens, en accès libre : la bibliothèque numérique Medic@, la Banque d’images et de portraits, et pourquoi pas une petite visite du côté des expositions virtuelles.

Pour les lecteurs de Paris Descartes, les bases de données en médecine ou en pharmacie, les revues électroniques et les livres électroniques en médecine ou en pharmacie.

Un chercheur à l’honneur : André Frogerais

André Frogerais, pharmacien, membre de la Société d’histoire de la pharmacie, et lecteur régulier depuis 2011 à la BIU Santé, a accepté de répondre à nos questions.

Quelle fut votre expérience à
la faculté de pharmacie en tant qu’étudiant ?
Je suis entré à la faculté de pharmacie en 1966 ; cinq années plus tard, j’étais diplômé. A l’époque, le lycée avait un côté très scolaire, on peut même dire que son organisation relevait du militaire. Quand je suis arrivé à la faculté de pharmacie, j’ai découvert un autre monde : c’était la liberté. J’ai immédiatement adoré le quartier Latin et l’ambiance de la faculté. Nous admirions beaucoup nos professeurs. Les amphis étaient surpeuplés, mais quand le professeur arrivait, il n’y avait plus un bruit. Je garde un très bon souvenir de mes études : l’éclectisme des matières enseignées, la qualité des enseignants, mes camarades. C’était une belle période, oui.

Continuer la lecture de « Un chercheur à l’honneur : André Frogerais »

Lundi de Pâques férié

Attention, la bibliothèque sera fermée le lundi 21 avril 2014 (lundi de Pâques, jour férié).

Elle sera ouverte normalement le samedi 19 avril, de 9h à 20h.

Une petite pause pour vous adonner aux saines joies de la chasse aux œufs, avant de vous replonger dès mardi dans vos études.

1528. Trépidante chasse aux œufs devant la faculté.

L’occasion de (re)découvrir nos services en ligne, disponibles 7 jours sur 7 et 24h/24 :

Pour les historiens, en accès libre : la bibliothèque numérique Medic@, la Banque d’images et de portraits, et pourquoi pas une petite visite du côté des expositions virtuelles.

Pour les lecteurs de Paris Descartes, les bases de données en médecine ou en pharmacie, les revues électroniques et les livres électroniques en médecine ou en pharmacie.

L’Open Access en première ligne

Comme vous l’avez peut-être déjà constaté, les pages d’accueil de la BIU Santé connaissent quelques changements.

À côté de nos ressources habituelles (PubMed, Cochrane, EMC…) figurent désormais des sites proposant des documents en libre accès. Sont ainsi mis en avant PubMed Central, le Directory of Open Access Books (DOAB) ainsi qu’un certain nombre de bases de données gratuites.

Une nouvelle page présente en outre un ensemble de liens qui vous permettront de trouver des articles et documents en libre accès : BASE Lab (Bielefeld Academic Search Engine), DOAJ (Directory of Open Access Journals), HAL et HAL Descartes (Hyper Articles en Ligne), OpenDOAR (Directory of Open Access Repositories)

Ces liens vous orientent vers d’autres sources d’information que les revues payantes classiques, que la bibliothèque n’est plus en mesure de proposer en raison des contraintes budgétaires de 2014 – à noter également la générosité de certains de nos partenaires qui continuent de nous envoyer leurs publications.

La BIU Santé réaffirme ainsi son attachement au libre accès à la connaissance – pour mémoire, la bibliothèque avait déjà adopté en octobre dernier la licence Etalab pour les documents qu’elle a numérisés (textes et images).

 

James Bond 24 : bons baisers de la BIU Santé

Une scène du prochain James Bond tournée à la BIU Santé

Après la Bibliothèque Sainte-Geneviève, choisie par Martin Scorsese pour une scène de son film Hugo Cabret (2011), c’est au tour d’une autre bibliothèque parisienne, la BIU Santé, d’être choisie comme lieu de tournage par des producteurs de Hollywood. Et ce n’est rien moins que le plus célèbre agent secret de sa gracieuse majesté que notre établissement a eu l’honneur d’accueillir il y a quelques jours, pour le tournage d’une scène du prochain épisode de la série, Another way to kill – si c’est bien là le titre définitif qui sera retenu (James Bond 24).

M. Cobolet, directeur de la BIU Santé, a reçu dimanche 30 mars (dans le plus grand secret) Sam Mendes, le réalisateur, Daniel Craig, l’interprète de James Bond, ainsi que toute l’équipe technique pour la réalisation d’une scène dans la salle de lecture du pôle Médecine. La séquence filmée consiste en une entrevue tournant en affrontement psychologique entre James Bond et son pire ennemi, Blofeld, enfin de retour dans la série sous les traits de l’acteur Benedict Cumberbatch. Le règlement de la bibliothèque, qui n’autorise d’ordinaire pas les animaux dans la salle de lecture, a été exceptionnellement assoupli afin que le comédien britannique puisse tenir dans ses bras un chat angora blanc.

Seule photo autorisée : le chat de Blofeld trônant devant les fichiers papier de la bibliothèque.

Le réalisateur Sam Mendes a remercié M. Cobolet pour son accueil et s’est déclaré très satisfait du décor et de la lumière, qu’il a jugés en parfaite adéquation avec l’intensité voulue pour cette scène. Il a retrouvé dès le lendemain son équipe, ainsi que le reste du casting, Ralph Fiennes (M), Naomie Harris (Moneypenny), Ben Wishaw (Q) et Penelope Cruz (la nouvelle James Bond girl), pour d’autres séquences tournées à Paris. On parle notamment d’une importante scène d’action ayant pour cadre l’esplanade des Invalides.

James Bond 24e du nom sortira au Royaume-Uni le 23 octobre 2015.

Danse avec les Pompoms ! L’association qui fait bouger la fac

 

Marion,  étudiante en  4e année de pharmacie, est l’actuelle présidente des POMPOMS, l’une des plus jeunes associations étudiantes de la faculté des sciences pharmaceutiques et biologiques de Paris. À l’occasion d’un clip vidéo tourné dans l’une des salles de la bibliothèque, la jeune Présidente a accepté de répondre à quelques-unes de nos questions.

Pouvez-vous me dire un mot sur votre association ?

L’association a été créée en juillet 2013. Il existait bien auparavant un groupe de « pompoms girls ». Mais ce groupe a rapidement été dissout. Sous la forme associative, c’est la toute première association de ce type à la faculté. Au niveau national, en revanche, ce type d’association est assez répandu, notamment dans les filières de Santé. À l’Université Paris Descartes, il existe les Pompoms Médecine, les Pompoms Dentaire et les Pompoms Sages-femmes. Il ne manquait donc plus que les Pompoms Pharmacie. Il existe d’ailleurs une association similaire à Châtenay-Malabry, l’autre faculté de pharmacie en Île-de-France.

Quelles sont les objectifs de cette association ?

Tout d’abord, il s’agit de suivre et de supporter les associations sportives locales. Nous suivons les équipes de rugby et de football américain, les « Snakes », de l’Université Paris Descartes. Tous les jeudis après-midi, on est avec eux sur les terrains. C’est ainsi que l’on croise les autres associations de pompoms universitaires. La plupart d’entre elles, d’ailleurs, ne se disent pas « Pompoms », mais « Cheerleaders » !
Ensuite, il s’agit de participer aux événements organisés à la fac, en coordination avec les autres associations étudiantes. On produit ainsi des spectacles qui permettent de mettre en valeur ce que l’on fait, tout en proposant une animation parmi d’autres. On ne s’attendait pas à participer à autant d’événements depuis la création de l’association.

Vous comptez combien de membres à ce jour ?

Aujourd’hui, on peut dire qu’il y a 22 membres actifs, pour une trentaine de membres au total. Cela permet de faire tourner les équipes. Les filles choisissent les évènements auxquelles elles veulent ou peuvent participer. En général, toutes les équipes sont facilement constituées ; on n’a encore jamais eu à annuler un événement. Cela permet aussi d’être en accord avec notre charte qui insiste sur les notions de présence, de rigueur et de ponctualité.
À vrai dire, il n’était pas bien difficile de recruter en pharmacie,  car dans cette filière, il y a une très large majorité de filles.

Comment êtes-vous globalement perçues à la faculté ?

Bien dans l’ensemble. On a une page Facebook qui rassemble plus de 500 membres. Nos chorégraphies sont généralement appréciées. Il faut dire qu’on a beaucoup progressé depuis le début. Cela n’a d’ailleurs pas échappé au Doyen qui nous l’a dit lors de notre dernière apparition.
Après, on n’échappe pas aux critiques. Dans la majorité des cas, les critiques sont positives, constructives pour nous. Elles nous permettent d’avancer, de progresser. On essaie, en permanence, de s’améliorer. C’est vrai qu’il y a une certaine concurrence. Il faut que nous soyons à la hauteur des autres Pompoms. On s’inspire de ce qu’elles font ; on adapte nos spectacles. On évolue.

Les études de pharmacie sont particulièrement exigeantes et les événements particulièrement nombreux au niveau local. Comment concilier les études et la vie associative ?

Les répétitions sont établies à raison de deux entraînements par semaine, dans la mesure du possible. Un entraînement fixe est prévu le vendredi, pour apprendre les chorégraphies. Ensuite, des entraînements sont prévus pour les équipes qui participent à des évènements précis. C’est l’occasion pour nous de parfaire tout ce qui est de l’ordre du placement, des transitions, etc. Et puis, chacune d’entre nous peut aussi réviser un peu à domicile, en fonction de ses possibilités.
Ce projet s’inscrit dans une logique sportive. L’entraînement et la chorégraphie en sont le résultat. De plus, la créativité pour l’élaboration des enchaînements, fait appel aux compétences de chacune. Chacun des projets nous permet de confronter des avis divergents.
C’est du travail. Mais on arrive à concilier ce travail et avec celui qui nous est demandé dans le cadre de nos études. C’est aussi pourquoi il n’y a pas d’étudiante de première année. En revanche, il y a des filles de 2e, 3e, 4e et même de 5e année.
Maintenant les étudiantes nous connaissent. Le recrutement se fait naturellement.

Quel est votre meilleur souvenir de show ?

Pour ma part, c’est notre double participation au Téléthon, et au Festival Huma. Ce qui est bien avec ce type d’événement, c’est qu’il dure plusieurs jours. Le spectacle est monté dans le hall d’honneur de la fac. Il y a beaucoup de monde ; les spectateurs sont attentifs. Et puis, on est nombreuses à danser.

Et votre prochain spectacle important … ?

C’est la « Course aux talents ».  Un événement organisé par l’Université. Comme l’année dernière, on nous a confié l’ouverture du gala. On n’est certes hors compétition, mais on participe pleinement à ce bel évènement. C’est un spectacle intéressant pour nous ; ça se passe en amphi, devant 800 personnes, en présence du Président de l’Université.  Il y a une vraie mise en scène, un vrai spectacle.

Pour finir, pouvez-vous me dire quel est votre rapport à la bibliothèque ?

Pour avoir travaillé en Première année aux « Saints-Pères », je peux vous dire que j’apprécie tout particulièrement le cadre. Cette bibliothèque est très jolie. J’avoue que cette année j’y passe beaucoup moins de temps que les deux années précédentes. Mais je vais devoir vite y revenir pour les révisions.

Philippe Galanopoulos

Des éditeurs soutiennent la BIU Santé

Comme vous le savez déjà, la BIU Santé a dû interrompre cette année tous ses abonnements à des revues imprimées.

Pour mémoire, vous pouvez consulter ici les raisons de cette situation inédite dans l’histoire de la bibliothèque.

Des collections de périodiques, complètes depuis l’origine, parfois uniques, ont ainsi été arrêtées brutalement début 2014. Jean Deleuze, rédacteur en chef de la Revue du Praticien, avait accepté le mois dernier de fournir gracieusement à la bibliothèque un exemplaire de chaque nouveau numéro de cette année.

Outre les donateurs réguliers qui alimentent les collections de la bibliothèque depuis toujours, d’autres éditeurs ont décidé de soutenir à leur tour la BIU Santé, en envoyant les numéros en cours de leurs revues (liste en cours de constitution, d’autres propositions continuant de nous parvenir) :

APIDPM – Santé tropicale, pour les revues Médecine d’Afrique Noire et Odonto-stomatologie tropicale ;

The British Editorial Society of Bone & Joint Surgery pour la revue The Bone and Joint Journal dont l’accès en ligne (sur place uniquement) est maintenu jusqu’à fin décembre ;

Comité international de médecine militaire pour la Revue Internationale des Services de Santé des Forces ;

– La Confédération nationale des syndicats dentaires pour la revue Le Chirurgien dentiste de France ;

Direction européenne de la qualité du médicament & des soins de santé pour l’accès à la Pharmacopée européenne ;

Edimark pour la revue La lettre du neurologue ;

Éditions CdP pour la revue Implant : Chirurgie Prothèse ;

Éditions NecPlus pour les revues Année psychologique et Enfance ;

EDP Sciences pour les revues Biologie Aujourd’hui, Médecine Bucccale Chirurgie Buccale, Movement & Sport Sciences – Science & Motricité, Orthodontie Française, Perspectives psychiatriques, Médecine/science ;

Elsevier qui maintient l’ouverture d’Embase jusqu’à fin mars ;

Espace ID pour la revue I.D. L’information dentaire ;

Fédération hospitalière de France pour la revue Techniques hospitalières ;

Global Media Santé pour les revues Concours médical, Panorama du médecin,La revue du praticien, La revue du praticien Médecine générale ;

– Le Groupe Profession Santé pour les revues Le médecin généraliste, Le quotidien du médecin, Le quotidien du pharmacien.

Informa pour l’accès à l’ensemble de leurs revues jusqu’à fin mars ;

JBH Santé pour la revue Réflexions rhumatologiques ;

Karger, qui propose de garder l’accès ouvert à la collection complète de revues en ligne  jusqu’à la fin du mois de juin ;

Les Études Hospitalières pour les titres Revue de droit médical et d’identification appliqués à l’odontologie et Revue Droit et Santé ;

La Ligue française contre l’épilepsie pour la revue Les cahiers d’épilespieS ;

Mary Ann Liebert Publishers pour l’accès à l’ensemble de leurs revues jusqu’à fin juin ;

Masson pour les revues Archives des maladies professionnelles et de l’environnement, Éthique et santé, Journal de thérapie comportementale et cognitive, Journal de traumatologie du sport, Journal des maladies vasculaires, Journal of Neuroradiology – Journal de neuroradiologie, Motricité cérébrale, Neuro-chirurgie, Revue des maladies respiratoires & Revue des maladies respiratoires. Actualités ;

Médecins du Monde et Boris Martin pour la version imprimée de la revue Humanitaire, disponible également en ligne ;

Nature Publishing Group pour les revues Nature et Nature Reviews Drug Discovery dont les accès ont été rouverts jusqu’à fin mai ;

Société chimique de France pour L’actualité chimique ;

Société française d’éditions médicales pour La revue des SAMU – médecine d’urgence ;

Société française d’ethnopharmacologie pour Ethnopharmacologia ;

Wiley pour l’envoi de toutes leurs revues en format papier.

La BIU Santé remercie chaleureusement ces professionnels pour leur générosité. Elle permettra de faire en sorte que les numéros de l’année 2014 figurent bien dans nos collections, comme les années antérieures. En espérant que cette situation n’est que temporaire et que la bibliothèque pourra se réabonner au plus vite et à nouveau jouer un rôle actif dans la chaîne de l’édition française.

Pour mémoire, la BIU Santé est CADIST (centre d’acquisition et de diffusion de l’information scientifique) pour la médecine, l’odontologie et la cosmétologie. Elle a donc pour mission de posséder une collection de référence au niveau national pour ces disciplines.

Des fleurs et des hommes : le jardin botanique rouvre ses portes

Avec le printemps, les jardins botaniques reprennent des couleurs.

Le jardin botanique de la Faculté des sciences pharmaceutiques et biologiques de Paris rouvre justement ses portes au public dès cette semaine. Le jardinier propose une visite guidée sur rendez-vous le jeudi de 14h à 16h.

Cliché Olivier Thomas

Pour mieux préparer votre visite, rendez-vous sur le site Internet la Faculté des sciences pharmaceutiques et biologiques.

Cliché Olivier Thomas

 

 

L’académicien Léon Guignard (1852-1938), dont le buste domine le jardin botanique, a publié plusieurs éditions de son Guide de l’étudiant au jardin botanique de 1890 à sa mort, disponibles à la BIU Santé Pharmacie. La description méticuleuse des familles de plantes, que le futur pharmacien pouvait y observer, était accompagnée d’un plan.

 

 

 

 

 

Quelques références bibliographiques pour accompagner votre visite du jardin :

– Le livre du centenaire de l’École supérieure de pharmacie contient un article sur le jardin botanique et des illustrations : Guignard, Léon, Dorveaux, Paul, Centenaire de l’École supérieure de pharmacie de l’Université de Paris, 1803-1903, Paris : A. Joanin et cie, 1904 [BIU Santé Pharmacie cote 6465]. Disponible sur Medic@.

– Guignard, Léon, Le jardin botanique de la Faculté de pharmacie, Toulouse : Marqueste, 1922. 3e édition. [BIU Santé Pharmacie cote 37740] Disponible en ligne dans la bibliothèque numérique Medic@

– Chaigneau, Marcel, « Du jardin des apothicaires à la pépinière du Luxembourg », in Dillemann, Georges (dir.), La faculté de pharmacie de Paris : 1882-1982, Saint-Cloud, Cormarco, 1982, pp. 11-16 [BIU Santé Pharmacie cote 119735 ; Médecine cote 260797]

– Bournique, C.-P., Guide du jardin botanique de la Faculté de pharmacie de Paris, Paris, Laboratoire de botanique de la Faculté de pharmacie, 1986 [BIU Santé Pharmacie cote 116517 et 116518]

– Loiseau, Agnès, Le jardin botanique de la Faculté de pharmacie de Paris : origines historiques et aménagements récents, Thèse de doctorat, Paris 5, 1986 [BIU Santé Pharmacie cote TPHA 2810]

Association des jardins botaniques de France et des pays francophones, Guide des jardins botaniques de France et des pays francophones, Paris, Le Carrousel, Belin, 2000 [BIU Santé Pharmacie Fonds Histoire cote 580.734 4 JBF]

– Allain, Yves-Marie, Une histoire des jardins botaniques : entre science et art paysager, Versailles, Éd. Quae, 2012 [BIU Santé Pharmacie Fonds Histoire cote 580.730 9 ALL]

N’oubliez pas non plus la série documentaire sur l’herbier du Muséum national d’histoire naturelle dont nous vous parlions en novembre 2013 !

Jeremy Schreiber, avec la participation d’Alain Delaforge & Philippe Galanopoulos

Health librarians and the changing information landscape

Health and Bioscience Libraries – Satellite Meeting 2014 – Call for papers

En marge du prochain congrès de l’IFLA (Fédération Internationale des Associations de bibliothécaires et des Bibliothèques) qui aura lieu à Lyon du 16 au 22 août 2014 (voir notre récent billet), s’organisent traditionnellement plusieurs conférences satellites.

L’une d’entre elles concerne principalement les bibliothécaires médicaux. Mise en place par la section Health and Biosciences Libraries, elle aura lieu le 15 août 2014 à Villeurbanne (Bibliothèque Universitaire Science – Université Claude-Bernard Lyon. Domaine de la Doua 20, avenue Gaston Berger).

Un appel à communication accompagne cette annonce, sur le thème : «Health librarians and the changing information landscape».

Vous avez jusqu’au 25 avril pour envoyer vos propositions de textes à cette adresse : bgalvin@hrb.ie

Plus d’informations en cliquant sur ce lien.

Continuer la lecture de « Health librarians and the changing information landscape »

L’âge d’or de la publicité pharmaceutique ? À propos d’une acquisition récente

La BIU Santé vient de faire l’acquisition d’un ensemble de plus de 500 publicités pharmaceutiques qui seront très prochainement consultables au Pôle pharmacie-biologie-cosmétologie.

Rassemblés par le docteur René Burgun (1913-1965), médecin à la clinique dermatologique des hôpitaux civils de Strasbourg, dont il fut le directeur de 1945 à 1959, ces encarts et buvards publicitaires forment un ensemble tout à fait remarquable. Le soin apporté au collage et à la mise en page des publicités a favorisé la bonne conservation de cette collection qui couvre les années 1935-1950.

Outre les informations qu’elles apportent sur les indications et la posologie des médicaments, ces publicités sont une source iconographique de premier intérêt. Elles témoignent de la créativité des agences publicitaires de l’époque, ainsi que de la maîtrise technique d’imprimeurs et de typographes, à l’instar de Draeger, qui parviennent à imprimer sur des supports particulièrement exigeants (comme les papiers buvards, les papiers argentés, les papiers dorés, les papiers transparents). De même, le travail de façonnage est admirable. On ne peut que saluer l’art de ces façonniers capables  de créer des formes de découpe surprenantes, de concevoir des publicités à système et de produire un travail de gaufrage varié.

Il faut aussi souligner le talent des illustrateurs dont les noms sont aujourd’hui largement oubliés, mais qui ont su faire preuve d’une inventivité renouvelée. Pour la plupart, ces noms ne sont-ils pas d’ailleurs que de simples masques, des pseudonymes pour des artistes en devenir ou à double vie ? Qui furent André Giroux, René Le Texier, Francis Prompt, Jean Droit, Michel Hava ou René Letourneur ? Entre anonymes et pseudonymes, une signature mérite une attention toute particulière : celle de Vasarely, artiste considéré aujourd’hui comme le père de l’art optique.

Cette collection ravira donc les historiens de la pharmacie et du médicament. Elle pourra également servir de modèle à des étudiants en arts graphiques, ou à des professionnels du marketing et de la conception publicitaire.
Le fonds René Burgun vient compléter le don récent d’une cinquantaine de publicités pharmaceutiques de la Bibliothèque historique de la ville de Paris. Ces deux acquisitions enrichissent plus globalement les collections modernes et anciennes de la BIU Santé dans ce domaine. Signalons qu’un ensemble de réclames et prospectus médicaux et pharmaceutiques a déjà été mis en ligne dans Medic@.

Bibliographie sélective :
Le Courrier graphique. Revue des arts graphiques et des industries qui s’y rattachent. Numéro spécial : « La publicité pharmaceutique ». Paris, n° 15, mais 1938. [Cote BIU Santé Pharmacie : RES 120275]

Pub et pilules. Histoires et communication du médicament, par F. Ghozland et H. Dabernat. Textes écrits en collaboration avec Jean-Claude Dousset. Préface de Georges Dillemann. Toulouse : éditions Milan, 1988. [Cote BIU Santé Pharmacie : 105713 ; cote BIU Santé Médecine : 261887]

À votre santé : histoire de la publicité pharmaceutique et médicale, par Bruno Ulmer, Thomas Plaichinger, Charles Advenier. Paris : Ed. Syros Alternatives, 1988. [Cote BIU Santé Pharmacie : 625 ; cote BIU Santé Médecine : 262894 et HM Mag.SPE Pharm 54]

La publicité pharmaceutique à travers la presse familiale de 1900 à 1990, par Lionel Branchu et Catherine Grit, avec une préface de Frédéric Ocqueteau. La Roche-sur-Yon / L. Branchu, 1992 [Cote BIU Santé Pharmacie : 105827]

La santé s’affiche, par Marine Robert-Sterkendries, avec la collaboration et une introduction de Pierre Julien. Bruxelles : Therabel Group, 2003. [Cote BIU Santé Pharmacie : RES 105932]

Philippe Galanopoulos