Images révélées : Poitiers à l’épreuve de la photographie

poitiersPlus que quelques jours pour visiter à Poitiers l’exposition «Images révélées : Poitiers à l’épreuve de la photographie (1839-1914)».

Elle « présente un panorama exceptionnel de la création photographique à Poitiers, depuis les débuts du daguerréotype dans les années 1840, jusqu’aux expositions artistiques du début du XXe siècle qui virent l’explosion des pratiques amateurs. La scénographie privilégie épreuves et tirages d’époque, pour la plupart inédits ».

Deux documents de la BIU Santé ont été prêtés à cette occasion :

L’exposition fermera ses portes le 17 janvier 2016.

Art et pratiques photographiques au musée Sainte-Croix
Diffusion et usages de la photographie à la Médiathèque François-Mitterrand

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Site officiel de l’exposition

Musée Sainte-Croix, 3, bis rue Jean-Jaurès
Poitiers, Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes
8600
FR

Nouvelle base de données LiSSa, en français

On l’attendait depuis plus d’un an, l’équipe du CISMeF vient de lancer officiellement une nouvelle base de données bibliographique médicale en langue française.

Le projet BDBfr donne ainsi naissance à LiSSa, pour LIttérature Scientifique en SAnté.

lissa_400-300x101« Cette base de données comprend aujourd’hui plus de 800 000 références issues de PubMed mais aussi de 72 journaux scientifiques qui n’y figurent pas et de 53 qui y figurent de façon incomplète. Si l’on considère uniquement les années supérieures à 2000, la moitié du contenu de LiSSa est inédite. Plus de 80 000 résumés en français sont également proposés.
La liste des périodiques apparaissant dans LiSSa est disponible à cette adresse http://www.lissa.fr/rep/revues. »

La base LiSSa, gratuite, est principalement destinée aux professionnels de santé. Elle propose des références de contenus gratuits ou payants, provenant de supports papier ou numérique (revues, encyclopédies, ouvrages…).

Ce projet, issu d’un travail considérable, s’étoffera encore dans les mois qui viennent.

À suivre !

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FAQ détaillant le projet

Retours sur le MoocSciNum

Comme nous vous l’annoncions en août 2015, la BIU Santé a participé aux contenus du Mooc « Numérique et recherche en santé et sciences du vivant », proposé par le Centre Virchow-Villermé avec le soutien de l’université Sorbonne Paris Cité (USPC).

La bibliothèque est notamment intervenue pour la partie concernant Zotero (Alexandre Boutet, du service Formation). Vous découvrirez également une interview de Claire Nguyen et Catherine Weill sur les enjeux de la documentation en ligne.

Pas besoin de s’être inscrit au Mooc pour avoir accès à ces vidéos. Elles sont désormais librement accessibles via la chaîne YouTube dédiéevous les retrouverez également ci-dessous.

Merci au Centre Virchow-Villermé pour cette heureuse initiative.

Les poètes et la publicité (journée d’études, 15 et 16/1)

Les vendredi 15 et samedi 16 janvier 2016 auront lieu deux journées d’études sur le thème :

Les Poètes et la publicité (19e-20e siècles)

poetes

« Ces journées seront consacrées à la relation entre poésie et publicité, de la modernité post-baudelairienne à la fin du 20e siècle. S’y retrouveront des chercheurs spécialistes de la période considérée et des doctorants. Une table ronde est prévue pour dialoguer avec les graphistes, poètes et concepteurs rédacteurs invités. »

Journées organisées par l’ANR, LITTéPUB et l’équipe Thalim-Écritures de la modernité.
Direction scientifique : Marie-Paule Berranger, Laurence Guellec.
Avec la collaboration d’Alexia Vidalenche.

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Le site de l’UMR 7172 avec le programme détaillé.

Debut: 01/15/2016
Fin: 01/16/2016
Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, Salle Las Vargnas Centre Censier 13 rue de Santeuil
Paris, Île-de-France
75013
FR

Le teint de Phrynè (colloque 14 et 15/1)

Les 14 et 15 janvier 2016 se tiendra le colloque international «Le teint de Phrynè, Thérapeutique et cosmétique dans l’Antiquité».

Jean-Leon_Gerome_Phryne_devant_l_Areopage_1861« Dans l’Antiquité gréco-romaine, Phrynè est si célèbre pour sa beauté qu’elle inspire les plus grands artistes – sculpteurs, peintres, poètes ou orateurs. Pourtant, cette riche courtisane devrait son surnom de « Crapaud » à son teint jaunâtre.

C’est sous le patronage de cette figure paradoxale de la beauté naturelle que se tiendra le colloque international intitulé « Le teint de Phrynè. Thérapeutique et cosmétique dans l’Antiquité » […] ce colloque transdisciplinaire réunira des archéologues, des historiens, des philologues et des chimistes. »

Cette manifestation se tiendra à la maison de la Recherche (salle D 035 – 28, rue Serpente 75006 Paris).

Le programme détaillé est consultable ici.

Elle est organisée par Muriel Labonnelie (UMR LAMS – Université de Bourgogne) et Véronique Boudon-Millot (UMR Orient et Méditerranée – Université Paris-Sorbonne), dans le cadre du programme Polyre, soutenu par Sorbonne Universités

Inscription gratuite : muriel.labonnelie [at] gmail.com

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Détails sur le site de l’UMR 8167 Orient & Méditerranée

Détails sur le site de l’UMR LAMS

Maison de la Recherche (salle D 035) 28, rue Serpente
Paris, Île-de-France
75006
FR

Mise en ligne du Libellus de Dentibus d’Eustache

Après La Fabrique de Vésale et autres textes et la Correspondance française de Guy Patin, un nouveau projet s’ajoute à la rubrique des éditions critiques de la BIU Santé : le Libellus de Dentibus de Bartolomeo Eustache.

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Portrait de Bartolomeo Eustache, extrait de Brambilla, Storia delle Scoperte Fisico Medico-Anatomico-Chirurgiche…, 1780-1782 (Cote BIU Santé 6758)

Bartolomeo Eustache (vers 1510 – 1574), anatomiste italien, a marqué l’âge d’or de l’anatomie au XVIe siècle, comme Vésale, Fallope, Colombo, ou Fabrizio d’Aquapendente. Il a décrit de nombreux organes, dont les reins, le système veineux, l’organe de l’ouïe. Il a laissé son nom à un canal de l’oreille moyenne, la trompe d’Eustache. Et il s’est, donc, intéressé aux dents. Publié en 1563, ce « petit livre sur les dents », premier ouvrage d’anatomie entièrement consacré à ce sujet, se concentre sur l’étude de la dentition humaine sous tous ses aspects (embryologie, anatomie, pathologie, etc.). La précision de ses observations, parfois inédites, et la finesse de ses déductions font du Libellus de dentibus un ouvrage majeur dans l’histoire de l’odontologie. Bien qu’admirateur de Galien, Eustache n’hésite pas à remettre en question les connaissances des auteurs antiques ; il critique aussi, avec plus ou moins de sévérité, les théories de ses contemporains, notamment celles d’André Vésale envers lequel il a semble-t-il nourri une rancœur toute particulière.

La reconnaissance complète de l’importance d’Eustache a été tardive : son œuvre aujourd’hui la plus connue est restée occultée dans l’entourage de Pietro Matteo Pini, son disciple et héritier scientifique pendant plus d’un siècle, et ne fut retrouvée et publiée par Lancisi que bien longtemps après sa mort : il s’agit des Tables anatomiques gravées, qui ne furent publiées qu’en 1714. Quant à l’œuvre odontologique, appropriée par Hémard et maladroitement retransmise, elle restera incomprise jusqu’aux découvertes de John Hunter qui en démontreront la pertinence et la précocité scientifique (Anatomy of the human teeth, 1771).

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Eustache procédant à une dissection, détail du frontispice des Tabulae Anatomicae, 1717 (Cote BIU Santé 1938)

C’est la première fois que ce texte fondamental de l’odontologie est publié et traduit en français, grâce au travail de Micheline Ruel-Kellermann et de Marie-Rolande Leyrat-Cornuejols.
Les éditrices ont travaillé à partir de la première édition du Libellus de dentibus (Venise, 1563). Elles ont joint au texte les annotations de Pietro Matteo Pini, disciple et héritier scientifique d’Eustache, publiées en annexe du volume. Ces notes sont, pour beaucoup, des références aux autorités antiques (Aristote, Galien, Hippocrate, etc.) que cite Eustache, et que son disciple a clairement identifiées. L’index a aussi été traduit par Micheline Ruel-Kellermann : Pini y reprend, classés par ordre alphabétique, les grands thèmes abordés dans le Libellus par son maître, avec un renvoi vers le ou les passages concernés. Une introduction accompagne ce travail d’édition.

Sur le modèle de ce qui a été développé pour La Fabrique de Vésale et autres textes, les textes de la traduction et de la transcription ont fait l’objet d’un premier traitement en TEI (Text encoding Initiative) ; puis, ils ont été intégrés dans une base de données FileMaker Pro associée à Lasso pour l’affichage dans une interface de consultation.

Cette interface présente dans différentes fenêtres les images numériques du Libellus, la transcription et la traduction du texte. L’écran peut par ailleurs être divisé en deux, pour mettre en regard deux parties ou deux versions du texte.
Les notes de Pini, ajoutées à la fin du volume dans l’édition originale, ont été replacées dans le texte d’Eustache pour faciliter leur consultation, et des appels de notes ont été ajoutés. L’index fait l’objet d’un chapitre à-part.
Pour plus de détails, voir le mode d’emploi de l’interface.

L’édition du Libellus de dentibus et les textes d’accompagnement sont placés sous licence Creatives Commons (BY-NC : pas d’utilisation commerciale) par ses auteurs.

Claire Ménard

Calendrier des formations 2016

Le nouveau calendrier des formations est en ligne !

Le calendrier des formations proposées pour le premier semestre 2016 est en ligne sur le site de la BIU Santé.

Vous pouvez le consulter et vous inscrire en cliquant ici.

FormationLes formations sont gratuites et s’adressent aux lecteurs inscrits à la bibliothèque, ainsi qu’à tous les professionnels de santé et étudiants en médecine, odontologie et sciences paramédicales, à partir de la troisième année d’étude.

Attention, les formations du pôle Pharmacie (en vert) sont réservées aux étudiants de 5e et 6e années préparant leur thèse d’exercice de pharmacie.

L’inscription aux séances se fait directement en ligne pour les lecteurs inscrits et par courriel à l’adresse suivante pour ceux qui ne le sont pas encore.

Des formations mensuelles sont proposées pour maîtriser PubMed, la base de référence en médecine, et Zotero, un logiciel de gestion de références bibliographiques qui deviendra vite indispensable à la rédaction de votre thèse et de vos articles.

Une séance est également programmée pour faire le point sur le concept d’Evidence-Based Medicine (EBM) et pour apprendre à manipuler les bases d’EBM, dont la plus populaire d’entre elles, la Cochrane Library.

Nous avons le plaisir de proposer à nouveau la formation à la base Embase, annulée précédemment en raison du désabonnement à cette ressource. Embase est un complément indispensable à PubMed par sa couverture des revues européennes et des domaines de la pharmacologie et de la toxicologie.

De nouvelles formations seront annoncées au cours de l’année sur ce blog : restez connectés et suivez-nous sur les réseaux sociaux pour être tenu au courant.

Nous espérons vous retrouver nombreux dans nos formations !

Alexandre Boutet, Benjamin Macé et Françoise Zentz

Raison, sentiments et binge drinking : le MeSH 2016

Comme chaque année, la NLM (National Library of Medicine) a mis à jour le MeSH (Medical Subject Headings), la liste de mots-clés qui permet d’interroger la base PubMed de façon fine et pertinente.

Le MeSH, kézako ?

Le MeSH est ce qu’on appelle un vocabulaire contrôlé (ou thésaurus), c’est-à-dire une liste de mots-clés normalisés et hiérarchisés, utilisés pour décrire le contenu des documents, dans notre cas les articles référencés dans PubMed.

Le MeSH comprend environ 27 000 termes qui couvrent l’ensemble du savoir biomédical. Concrètement, lors de la parution du numéro d’une revue indexée dans PubMed, les bibliothécaires de la NLM, aidés par des médecins spécialistes du domaine, attribuent à chaque référence une dizaine de mots-clés pour décrire le contenu de l’article. Ces mêmes mots-clés, employés par l’utilisateur de PubMed, permettent de cibler les documents correspondant à un sujet de recherche.

L’emploi du MeSH est donc indispensable pour ne pas crouler sous le nombre de références et obtenir une liste de résultats pertinente et exploitable dans PubMed.

Un langage évolutif

Le savoir médical évolue et l’on ne s’étonnera pas que la NLM, afin de prendre en compte les nouvelles découvertes (nouveau virus, par exemple) ou les nouvelles techniques, se charge de mettre à jour le thésaurus chaque année. Ainsi les descripteurs Acquired Immunodeficiency Syndrome (le sida) et Severe acute respiratory syndrome (le SRAS) ont été ajoutés à la liste respectivement en 1983 et 2003. La cigarette électronique (Electronic Cigarettes) a, elle, fait son apparition l’an dernier, preuve de l’augmentation significative de la production d’articles médicaux sur le sujet.

Les nouveautés 2016

Parmi les nouveautés 2016, on trouve bien sûr de nombreux termes médicaux comme Human Embryonic Stem Cells (cellules souches de l’embryon humain) ou encore… Emtricitabine, Tenofovir Disoproxil Fumarate Drug Combination (par exemple) !

Binge Drinking : un fléau pas si nouveau ?
Binge Drinking : un fléau pas si nouveau ?

Mais on note aussi que le MeSH est en phase avec l’actualité et les évolutions de la société avec des descripteurs relatifs au végétalisme (Vegans et Diet, Vegan), au binge drinking (Alcohol Drinking in College et Underage Drinking), aux questions de genre (Gender Dysphoria) – en relation avec la parution récente du DSM-5 -, aux migrants (Undocumented Immigrants) et aux données personnelles (Personnally Identifiable Information). Le smartphone se voit aussi consacré par le thésaurus, même si, comme dans le cas de la cigarette électronique, c’est l’augmentation du nombre d’articles scientifiques sur le sujet qui explique ce couronnement.

Les bibliothèques et la documentation ne sont pas oubliées, avec l’apparition d’un mot-clé Open Access Publishing (publication en open access), un des enjeux majeurs de la publication scientifique aujourd’hui, mais aussi l’ajout de la notion de bibliothèques spécialisées (Libraries, Special).

De manière plus anecdotique, l’huile d’olive (Olive Oil) fait son entrée dans le thesaurus (avant son inscription au patrimoine immatériel de l’UNESCO ?) ainsi que raison (Self Control) et sentiments (Optimism, Pessimism). Le MeSH peut être aussi fleur bleu (Romanticism), métaphysique (Origin of life) et fraye même avec le paranormal (Spirit Possesssion) !

Précisons que les traductions françaises proposées ici ne sont qu’indicatives. En France, c’est l’Inserm qui, à la suite d’une convention avec la NLM, a la responsabilité de la traduction française du MeSH et en propose la consultation sur son site. L’équipe du CISMeF du CHU de Rouen propose également un outil terminologique (HeTOP), qui permet, à partir d’un terme français, de trouver le descripteur MeSH correspondant, en français et en anglais.

Apprendre à utiliser le MeSH

Si vous souhaitez vous familiariser avec le MeSH, la BIU Santé organise régulièrement des formations à PubMed (environ une par mois) consacrées à la maîtrise du MeSH et à son utilisation dans PubMed. Vous pouvez aussi consulter notre tutoriel disponible en ligne sur le site de la BIU Santé.

Et n’oubliez pas les vidéos tutorielles sur la chaîne DocToBib.

Benjamin Macé

Salle Landouzy fermée lundi à 16h

Attention, lundi 14 décembre 2015, la salle Landouzy (au pôle médecine-odontologie) sera fermée de 16h à 20h. Certaines ressources imprimées en odontologie seront donc inaccessibles pendant quelques heures.

La grande salle sera ouverte comme à l’accoutumée, vous pourrez donc venir travailler au 12, rue de l’École-de-Médecine.

Nous vous prions de nous excuser pour la gêne occasionnée.

Salle Landouzy

Matériaux pour l’histoire de la radiologie

Depuis deux ans, des hasards heureux ont enrichi la BIU Santé de documents pour l’histoire de la radiologie.

Rappelons ce que nous devons à la générosité de Mme Marie-José Pallardy :

Il nous a fallu quelques temps pour faire le travail qui permet, aujourd’hui, la mise en ligne de la collection de cartes postales : elle est aujourd’hui disponible en ligne à cette adresse.

Dans le même temps, et au départ pour d’autres raisons, la BIU Santé s’est rapprochée du Centre Antoine-Béclère, et a conclu avec lui un partenariat pour valoriser le patrimoine du Centre.

Un seul auteur, ingénieur passionné, M. Alfred Gadeceau, nous permet de mettre à la disposition du public deux inventaires qu’il a réalisés, et qui représentent tous les deux un travail considérable :

On voit que la radiologie, décidément, attire la générosité.

Jean-François Vincent