Bourse de thèse sur l’histoire du cancer au XXe s.

L’université du Maine propose une bourse de thèse sur l’histoire du cancer au XXe s. :

Université du Maine

Appel à candidature

Recrutement d’un doctorant pour une thèse sur l’histoire du cancer

Histoire contemporaine / Allocation de thèse de la Région Pays de la Loire

Intitulé de la thèse : Histoire institutionnelle, sociale et culturelle de la lutte contre le cancer en Pays de la Loire (1920-1960).

Établissement d’enseignement supérieur où sera inscrit le doctorant : Université du Maine, Le Mans, France.

École doctorale : ED 496 SCE (Sociétés, cultures, échanges).

Laboratoire où s’effectuera la thèse : CERHIO, Centre de recherches historiques de l’Ouest (UMR  6258), site du Mans.

Directrice de la thèse : Nathalie Richard (professeur d’histoire contemporaine, université du Maine)  ; co-encadrant : Hervé Guillemain (maître de conférences en histoire contemporaine, université du Maine).

Début de la thèse : septembre 2013.

Durée de la thèse : trois ans.

Financement : 92 000 € sur trois ans.

Description du sujet :

La thèse portera sur l’histoire de la lutte contre le cancer au XXe siècle et s’appuiera notamment sur les fonds d’archives des Centre anticancéreux de Nantes et d’Angers. À une analyse à l’échelle régionale, elle est susceptible d’associer une étude à l’échelle nationale et/ou internationale des acteurs et des dispositifs de la lutte contre le cancer. Les archives disponibles permettent d’envisager et de croiser plusieurs approches : une histoire des politiques publiques et des prises de décisions en matière d’équipements sanitaires, une histoire des modes de prévention (centres régionaux, associations, actions de sensibilisation, lutte contre l’exercice illégal de la médecine), une histoire de l’économie sanitaire (approvisionnement en radium, équipement des centres), une histoire de la médicalisation d’un champ (construction de la spécialité médicale, rôle des médecins généralistes), une histoire du point de vue du patient (accès au soin, parcours de soins, représentations de la maladie).

Le doctorant travaillera en étroite collaboration avec les enseignants chercheurs de l’Université du Maine (Le Mans, France) autour de la thématique de l’histoire des sciences et sera associé aux projets en cours de définition dans le cadre de l’axe « Sciences humaines et sociales » du Cancéropôle du Grand Ouest.

Profil du candidat :

Le candidat devra être titulaire d’un Master 2 ou équivalent en histoire, en sciences humaines et sociales (sociologie, anthropologie), en lettres ou en sciences biomédicales. Il devra manifester un intérêt pour les approches historiennes et maîtriser la méthodologie de travail sur les sources du XXe siècle.

Une maîtrise de l’anglais est souhaitée pour les candidats francophones. Une bonne maîtrise du français (lu et parlé) est indispensable pour les candidats non francophones.

Les candidatures (lettre de motivation, curriculum vitae détaillé, notes obtenues en Master 1 et 2) sont à envoyer à l’adresse suivante : nathalie.richard@univ-lemans.fr

Date limite d’envoi des dossiers : 5 juillet 2013.

Entretiens avec le jury, semaine du 8 au 12 juillet 2013.

Pour télécharger le dossier complet, cliquez ici.

Mise en ligne du Progrès médical

Le Progrès médical : journal de médecine, de chirurgie et de pharmacie est désormais en ligne dans Medic@. Plus de 86 000 pages couvrant la période 1873-1943 sont interrogeables par mots clés dans les tables des matières, dans le sous-ensemble des périodiques ou dans le formulaire de recherche général de Medic@ (avec plus de 4 000 illustrations et 800 portraits). Les deux volumes, correspondant aux années 1944 et 1945, complèteront cet ensemble en 2014 et en 2015.

Cette numérisation a en partie été réalisée grâce au prêt à la BIU Santé d’une quinzaine de volumes par la bibliothèque de l’Académie nationale de médecine et la bibliothèque Charcot de l’UPMC.

Caricature du docteur Bourneville
Bourneville, Désiré Magloire (1840-1909). Cote : CIPB1413.

L’apparition en 1873 du Progrès médical est une nouveauté et un événement. Annoncé comme un journal vivant et actif, il entend se consacrer à la science médicale et à l’hygiène, mais aussi aux actualités sociales, à la défense des réformes du monde médical et des intérêts professionnels. Pendant les trente-cinq premières années de son existence, il demeure dominé  par la figure de son fondateur Désiré-Magloire Bourneville. Celui-ci bénéficie à la fois de l’appui de son maître Charcot, dont il publie toutes les leçons et conférences, et de la collaboration « de toute la jeunesse médicale studieuse de l’époque », au sein de laquelle de futurs grands noms font au journal leur apprentissage d’anatomistes, de cliniciens ou de thérapeutes. On peut ainsi citer Déjerine, qui occupera la chaire de clinique des maladies du systèmes nerveux ; Landouzy, qui écrit sur la rage et la pleurésie, tandis que Charles Richet, futur prix Nobel, publie sur les acides du suc gastrique et qu’Édouard Brissaud, qui comptera parmi les fondateurs de la Revue de neurologie, recueille les leçons de Charcot.

À côté de la publication des leçons des maîtres, revues de sujets, travaux originaux et comptes rendus des sociétés savantes, Le Progrès médical analyse la presse et les nouveaux ouvrages médicaux. Au lendemain de la guerre de 1870 une attention particulière est portée aux innovations et aux travaux étrangers.

La revue offre surtout à travers son « Bulletin » une tribune aux combats menés par Bourneville en faveur des projets de réforme dont il est l’initiateur, liés à l’enseignement médical, à l’assistance publique et aux hôpitaux. Dans un climat de luttes politiques parfois violentes, il préconise notamment la création de services d’accouchements, la professionnalisation du métier d’infirmière et la laïcisation des hôpitaux.

Une autre innovation réside dans la publication à chaque rentrée universitaire du « Numéro des étudiants », imité du « Number of students » du Lancet, qui rencontre un grand succès et dont la formule sera reprise par de nombreux autres journaux. Ces numéros de l’étudiant constituent une sorte de guide de l’étudiant en médecine, et dressent un panorama vivant, année après année, du monde médical académique parisien

Après le départ de Bourneville en 1907, le Progrès médical adopte un ton moins polémique, dans un contexte de concurrence accrue qui se traduit par la multiplication de nouveaux titres. La revue connaît des remaniements dans sa forme, avec une séparation des articles de fond et des articles « accessoires » (formulaires, variétés, nouvelles, reportages), mais conserve sa ligne de défense des praticiens et du progrès en matière d’hygiène, d’assistance, d’enseignement médical et de médecine publique. Pendant les deux conflits mondiaux elle se transforme en journal d’information médico-militaire. Enfin en 1924 un supplément mensuel abondamment illustré est créé, consacré aux rapports entre médecine, art et histoire.

Stéphanie Charreaux

Lundi de Pentecôte férié : bibliothèque fermée, escrime sous bois

Attention, la bibliothèque sera fermée le lundi 20 mai 2013 (lundi de Pentecôte, jour férié).

Elle sera ouverte normalement le samedi 18 mai, de 9h à 20h.

L’occasion de vous donner des nouvelles que vous n’attendiez plus, à savoir des héros de Pierre de Coubertin dans L’éducation des adolescents au XXe siècle.

Après le lundi de Pâques et sa folle excursion automobile, que diriez-vous de croiser le fer « sous bois«  dans les environs de Viroflay ? Il vous en coûtera 12 francs-or, soit environ 35 €.

Lundi de PentecôteOuvrage disponible au téléchargement gratuit dans notre bibliothèque numérique Medic@, parmi plus de 77 000 autres documents.

Continuer la lecture de « Lundi de Pentecôte férié : bibliothèque fermée, escrime sous bois »

Conférence : histoire de la crémation

Suite du cycle de conférences en histoire de la médecine et de la santé publique (du XVIIIe au XXe siècles) à la faculté de médecine Paris Descartes.

La prochaine conférence aura lieu le jeudi 16 mai 2013, de 18h à 20h (au 15, rue de l’École-de-Médecine, attention aux accès perturbés par les travaux !) :

« Religion, idéologie et hygiène : la pratique de la crémation en France et en Italie (XIXe-XXe siècle) »

Par Serenella Nonnis-Vigilante, maître de conférences en Histoire contemporaine à l’université Paris-XIII, professeur associé à l’EHESS de Paris dans le Master 2 Européen « Santé, Population, Politiques sociales ».

Le four crématoire du Père-Lachaise. Cote : CISB0104.

Ces conférences-débats s’adressent aux professionnels de santé, universitaires, étudiants, curieux… et se veulent un temps de rencontres et d’échanges entre les participants et les chercheurs en sciences humaines et en médecine spécialistes de l’histoire de ces questions.

Au 15, rue de l’École-de-Médecine (côté Cordeliers), 75005 Paris, amphithéâtre Portier, 2e étage (ascenseur pour les personnes à mobilité réduite).

Métros Cluny-La Sorbonne, Saint-Michel, Odéon.

Retrouvez le programme complet des conférences en cliquant sur ce lien.

Continuer la lecture de « Conférence : histoire de la crémation »

Fermeture des 8 et 9 mai

Ils viennent d’apprendre la nouvelle :
La BIU Santé sera fermée les mercredi 8 et jeudi 9 mai, jours fériés.
La salle Fialon du pôle Pharmacie sera fermée toute la semaine du 6 au 11 mai 2013.
Le pôle Médecine et la salle Dorveaux seront ouverts les 6, 7, 10 et 11 mai 2013.

Manifestation des étudiants en médecine. Cote : CISA 758 (circa 1909).

Mais deux jours de fermeture, ce sont deux jours pour redécouvrir les services distants de la bibliothèque.

Pour les historiens, en accès libre : la bibliothèque numérique Medic@, la Banque d’images et de portraits, et pourquoi pas une petite visite du côté des expositions virtuelles.

Pour les lecteurs de Paris Descartes, les bases de données en médecine ou en pharmacie, les revues électroniques et les livres électroniques en médecine ou en pharmacie.

Conférence : Histoire du service de santé aux armées pendant la Première Guerre mondiale

Suite du cycle de conférences en histoire de la médecine et de la santé publique (du XVIIIe au XXe siècles) à la faculté de médecine Paris Descartes.

La cinquième conférence aura lieu le jeudi 4 avril 2013, de 18h à 20h.

(au 15, rue de l’École-de-Médecine, attention aux accès perturbés par les travaux !)

« Histoire du service de Santé aux armées pendant la Première Guerre mondiale »

Par le docteur Jean-Jacques Ferrandis, docteur en médecine des armées au Val-de-Grâce – ancien président de la SFHM, écrit en partenariat avec le professeur de médecine Alain Larcan ancien président de l’Académie nationale de médecine.

Ces conférences-débats s’adressent aux professionnels de santé, universitaires, étudiants, curieux… et se veulent un temps de rencontres et d’échanges entre les participants et les chercheurs en sciences humaines et en médecine spécialistes de l’histoire de ces questions.

Au 15, rue de l’École-de-Médecine (côté Cordeliers), 75005 Paris, amphithéâtre Portier, 2e étage (ascenseur pour les personnes à mobilité réduite).

Métros Cluny-La Sorbonne, Saint-Michel, Odéon.

Pour plus de renseignements, contactez Isabelle Cavé.

Retrouvez le programme complet des conférences en cliquant sur ce lien.

Continuer la lecture de « Conférence : Histoire du service de santé aux armées pendant la Première Guerre mondiale »