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Porte Sainte |
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L’ouverture de la Porte sainte, toujours
murée en temps normal, faisait partie de la cérémonie traditionnelle du jubilé.
Elle avait lieu la veille de Noël. Le pape en personne ouvrait la porte de
Saint-Pierre en frappant symboliquement trois fois avec un marteau en or et
en argent contre l’ouvrage en maçonnerie la camouflant. Ensuite, des ouvriers
démolissaient le mur. De la même façon, les portes de Ste-Marie-Majeure, St-Paul-hors-les-Murs
et St-Jean-de-Latran étaient ouvertes par des cardinaux. La porte de Saint-Pierre
était à nouveau murée le 6 janvier, celle des autres basiliques le 5. Le pape
bénissait le matériel qui servait à construire le mur et posait lui-même les
trois premières briques. |
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Rome, Saint Pierre |
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La
basilique de Saint-Pierre constitue le plus vaste des sanctuaires chrétiens.
La première basilique fut construite de 324 à 350 environ par l’empereur Constantin,
à l’emplacement où avait été déposé Pierre, choisi par le Christ pour être
le chef des apôtres et la base de l’Eglise. Cette première construction menaçant
de tomber en ruine après mille ans d’existence, le projet d’un nouvel édifice
vit le jour sous le pontificat de Nicolas V mais fut abandonné à sa mort en
1455. Durant une cinquantaine d’années, les papes se contentèrent de faire
consolider la basilique. Il faut attendre le pontificat de Jules II pour que
le projet de construction soit repris, selon les plans de l’architecte Bramante.
A la mort de celui-ci, les architectes se disputèrent longuement pour savoir
s’il fallait continuer selon le même plan ou non. En 1547, Michel-Ange, nommé
architecte en chef de tous les travaux au Vatican trancha en faveur du plan
en croix grecque de Bramante et poursuivit l’œuvre de son prédécesseur. Giacomo
della Porta et Domenico Fontana achevèrent la coupole. Mais en 1606, Paul
V opta définitivement pour le plan en croix latine, apte aux grandes cérémonies
et aux prédications. Dans les années 1630, le Bernin acheva la basilique dans
un style baroque. Au total, la construction de la basilique a duré plus de
120 ans et aura occupé 20 papes et 10 architectes. |
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Rome, Panthéon |
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A
l’origine, le Panthéon était un temple dédié à tous les dieux, édifié par
l’empereur Agrippa en 27 av. J.-C. et orienté vers le Sud. Au IIe
siècle ap. J.-C., Hadrien le fit reconstruire et lui donna son orientation
actuelle, vers le Nord. De même que les autres lieux de culte païens, il fut
fermé au IVe siècle par les premiers empereurs chrétiens. Saccagé
par les Barbares en 410, il fut finalement sauvé de la destruction par le
pape Boniface IV qui, en 608, le reçut en cadeau de la part de l’empereur
de Byzance Phocas. Il fut alors transformé en église sous le nom de Ste-Marie
« ad martyres ». Au milieu du IVe siècle, à l’occasion de la visite
de l’empereur romain d’orient Constance II, le Panthéon fut dépouillé de ses
tuiles de bronze. Bien plus tard, Urbain VII fit enlever les clous et les
plaques de bronze qui revêtaient les poutres de la toiture du porche qui servirent
à façonner le baldaquin de St-Pierre. |
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Canova (Antonio) |
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Antonio Canova (1757-1822) fit son
apprentissage à Venise et s'installa à Rome à partir de 1781. Il subit l'influence
des théories néo-classiques de Winckelmann et de Mengs. Il réalisa les monuments
funéraires des papes Clément XIV (1784-1787) et Clément XII. Devenu le maître
du néo-classicisme en sculpture, il acquit une autorité comparable à celle
de David en peinture. Invité à Paris, en 1802, il exécuta le buste de Napoléon
(1803) et la statue colossale de Napoléon tenant la Victoire (1811). Il imita
la sculpture antique dans ses portraits de contemporains comme celui de Pauline
Borghèse (Rome). Il est aussi l'auteur de L'Amour et Psyché (Louvre).
Voir
Thais,
1200 ans de sculpture italienne : Canova |
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