002. AEIZÔON

Matthioli
p. 598
Joubarbe grande
Matthioli
p. 598
Joubarbe arborée I
Matthioli
p. 598
Joubarbe arborée II
   

   

   

Matthioli
p. 599
Joubarbe petite
Matthioli
p. 599
Joubarbe petite II
   

   

Dioscoride en distingue trois espèces, une de grande taille que l'on identifie généralement à la grande joubarbe (Sempervivum arboreum L. = Aeonium arboretum (L) Webb & Berth ), une autre plus petite qui pourrait être la joubarbe des toits (Sempervivum tectorum L) ou l'une des nombreuses espèces d'orpin (Sedum L.) tout comme la troisième espèce. Dioscoride (M M IV 88, 89 et 90) reconnaît aux deux premières des propriétés rafraîchissantes et astringentes et recommande d'utiliser leurs feuilles et leur suc. Selon lui, elles sont efficaces pour soigner l'érysipèle, les ulcères serpentins (herpes), les ulcères rongeants (nomê), les plaies dues à une brûlure causée par le feu (purikautos), la goutte, les céphalées, les diarrhées, les piqûres des araignées phalanges, la dysenterie, les ophtalmies; il ajoute que la plante est également bonne pour expulser les vers ronds (stroggulê helmins) et arrêter les écoulements féminins. On croyait aussi qu'elle protégeait les maisons de la foudre. Quant à la troisième espèce, Dioscoride note qu'elle est échauffante, âcre, ulcérative et qu'elle est bonne pour faire disparaître les écrouelles (choiras). Les dessins de Matthioli représentent la première et la deuxième espèce de Dioscoride ("Joubarbe grande", "Joubarbe arborée I", "Joubarbe arborée II" ainsi que différentes espèces de Sedum ("Joubarbe petite", "Joubarbe petite II").

Bulliard
Tome I - Pl. 11
orpin glauque
 
Bulliard
Tome I - Pl. 32
orpin brûlant
 
Bulliard
Tome II - Pl. 179
orpin à feuilles cylindriques
Bulliard
Tome III - Pl. 249
orpin reprise