Mattioli
p. 511
Guimauve I |
Mattioli
p. 511
Guimauve II |
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Mattioli
p. 511
Guimauve sauvage |
Bulliard
Tome IV - Pl. 373
guimauve officinale |
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L'althaia est le nom donné par les Grecs à la guimauve (Althaea officinalis L.); les Romains la désignaient par les mots pastinaca ou moloche agria. On la considérait dans l'Antiquité, comme une mauve sauvage.
Mattioli accompagne son commentaire de plusieurs dessins correspondant à différentes espèces de Malvacées qui se distinguent les unes des autres par la forme de leurs feuilles ("Guimauve I", "Guimauve II", "Guimauve sauvage"). Dioscoride (M.M. III,146) prête à l'althaia de nombreuses propriétés. Selon Dioscoride, elle est bonne pour soigner les blessures (trauma), les inflammations des parotides, les écrouelles (choiras), les abcès, les seins anormalement enflés, les inflammations de l'anus, les meurtrissures (thlasma), les gonflements de l'estomac (emphusêma), les tensions des nerfs, les inflammations et les obstructions (musis) de la matrice ainsi que pour
faire venir les lochies, traiter la dysurie, les calculs, la sciatique, les tremblements, les fractures, les maux de dents, les dartres blanches (alphos), la dysenterie, les crachements de sang, la diarrhée, les piqûres des abeilles et des petits animaux, les morsures et les brûlures du feu. On croyait également qu'elle éloignait les animaux venimeux..
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