008. ANAGALLIS

Mattioli
p. 363
Mouron masle
Mattioli
p. 363
Mouron femelle
   

   

Ce mot désigne un mouron dont les Grecs distinguaient une espèce mâle aux fleurs rouges (Anagallis arvensis L.) (Mattioli, "Mouron masle"), et une espèce femelle aux fleurs bleues (Arvensis foemina Miller) (Mattioli, "Mouron femelle") mais les propriétés de la plante entière et de son jus sont comparables. Dioscoride (M.M. II, 178) indique qu'elles sont bonnes pour soigner les blessures, les gonflements (oidêma), les ulcères rongeants (nomê), extraire les échardes et les épines (skolops), purger la tête des phlegmes, traiter les maux de dents, les taches blanches de la cornée (argema), la diminution de l'acuité visuelle (ambluôpia), les morsures de vipères, les affections hépatiques et rénales, l'hydropisie ou encore le prolapsus (proptôsis) de l'anus. Sur ce dernier point toutefois, Dioscoride signale que l'espèce femelle le réduit alors que l'espèce mâle le fait davantage ressortir.