010. ANCHOUSA

Mattioli
p. 542
Orcanette I
Mattioli
p. 542
Orcanette II
Mattioli
p. 542
Orcanette III
   

   

   

Ce mot désignait plusieurs plantes, en particulier différentes espèces d'orcanettes (Alcanna tinctoria Tauch.) et de vipérines (Echium L.). Les dessins de Mattioli ne permettent pas de les distinguer nettement les unes des autres ("Orcanette I", "Orcanette II", "Orcanette III"). Dioscoride (M.M. IV, 23) en cite trois : les feuilles et surtout la racine de la première, qui est astringente, sont bonnes pour soigner les brûlures, les plaies anciennes ulcérées (palaion helkos), l'érysipèle, les dartres blanches (alphos), les peaux squameuses (lepra), les ictères, les affections des reins et celles de la rate ainsi que pour arrêter les flux de ventre et faire sortir le fœtus. Dioscoride note que la deuxième espèce d'anchusa convient pour traiter ceux qui ont été mordus par une bête sauvage ou un serpent, la racine de la troisième pour expulser les vers plats (plateia helmins).