073. MALACHÊ ou MOLOCHÊ

Matthioli
p. 291
Mauve
Matthioli
p. 291
Mauve grande
Matthioli
p. 292
Autre Mau. grande
Matthioli
p. 292
Mauve IIII
   

   

   

   

Le mot malachê désigne différentes espèces de mauve (Malva L.) dont Matthioli donne plusieurs dessins. L'un ("Mauve") représente probablement la "petite mauve" (Malva neglecta Wallr.) ou la "mauve à petites fleurs" (Malva parviflora L.), l'autre ("Mauve grande") qui fait penser à la guimauve (Althaea officinalis L.) (cf. supra 6) est une mauve de grande taille ou peut-être une lavatère (Lavatera cretica L.) ; les autres ("Autre Mau grande", "Mauve IIII") évoquent différentes espèces de mauves sauvages ou de lavatères, difficiles à identifier avec précision. Dioscoride (M.M. II, 118) indique que cette plante est mauvaise pour l'estomac mais bonne pour les intestins et la vessie. Elle convient pour soigner les fistules lacrymales (aigilops), les piqûres de guêpes et d'abeilles, les squames (achôr), les éruptions cutanées qui font penser au son (pituron), les plaies dues aux brûlures (purikaustos), l'érysipèle et aussi comme émollient pour la matrice. Il recommande de l'utiliser pour calmer les douleurs intestinales, celles de la matrice, de l'anus et de la vessie, traiter les empoisonnements, notamment ceux dûs à l'aconit ainsi que les piqûres des araignées phalanges ; il note enfin qu'elle est galactogène et provoque des vomissements.

Bulliard
Tome II - Pl. 161
mauve à feuilles rondes
 Bulliard
Tome III - Pl. 225
mauve sauvage