089. PERISTERÊON

Matthioli
p. 568
Vervene
Bulliard
Tome III - Pl. 215
verveine officinale
   

   

Le mot peristereôn désigne plusieurs plantes. Dioscoride en distingue deux (M.M. IV, 59-60). La première est vraisemblablement une espèce du genre Lycopus L. à laquelle Dioscoride reconnaît des propriétés pour calmer les douleurs de la matrice, soigner l'érysipèle et les putréfactions (sêpedôn), souder et cicatriser les plaies anciennes. La seconde qui était également désignée par l'expression hiera botanê, la "plante sacrée", est une verveine (probablement Verbena officinalis L.) (Matthioli, "Vervene"). Selon Dioscoride, elle est bonne pour soigner les morsures de serpents, la jaunisse, les gonflements (oidêma) chroniques, les gonflements enflammés (phlegmonê), les plaies ulcérées sordides (rhuparon helkos), les croûtes (eschara) sur les amygdales, les ulcères rongeants (nomê) dans la bouche, les fièvres tierces et quartes.