Matthioli
p. 609
Bouillon I |
Matthioli
p. 609
Bouillon II |
Matthioli
p. 609
Bouillon III |
|
|
|
Matthioli
p. 609
Bouillon sauvage |
Matthioli
p. 610
Autre bouillon |
Matthioli
p. 610
Bouillon lychnite |
|
|
|
|
Les Anciens désignaient par le mot phlomos différentes espèces de molènes
(Verbascum L.). Matthioli en donne plusieurs dessins parmi lesquels on peut
reconnaître Verbascum thapsus L. ("Bouillon I") et différentes
sous-espèces de celui-ci ("Bouillon II" , "Bouillon III", "Bouillon
sauvage"), Verbascum sinuatum L. ou Verbascum pulveruletum
Vill. ("Autre bouillon"), Verbascum lychnitis L. ("Bouillon lychnite"). Dioscoride (M.M. IV, 103) en distingue plusieurs
espèces, dont un blanc, un noir, une espèce sauvage et trois autres sur lesquelles
il ne donne aucune précision si ce n'est que l'une d'entre elles était également
appelée luchnitis ou thruallis. Dioscoride leur reconnaît d'être efficaces
pour soigner les diarrhées, les fractures, les spasmes, les contusions (thlasma),
les toux, les maux de dents, les gonflements (oidêma), les inflammations
oculaires, les plaies gangreneuses, les blessures, les piqûres de scorpions et aussi
pour teindre les cheveux en blond. Dioscoride précise que l'espèce sauvage est bonne
pour soigner les brûlures.
|