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ROTH (1800-1888) Selon l’Adressbuch der Deutschen in Paris de 1854 et l’Annuaire général du Commerce et de l’Industrie, almanach des 500.000 adresses, publié par Firmin Didot la même année, le Dr. Roth exerçait alors, boulevard des Capucines, 23. Le Guide Rosenwald 1888, année de son décès, indique le Dr. Roth page 67, recevant rue Clapeyron, 25, de 3 à 4 h. l’après-midi (Paris, Lucien Rosenwald, 2° année). L’année 1829 est mentionnée après le nom, comme il est d’usage, indiquant la soutenance de thèse. Il s’agit sans doute de celle de l’autorisation d’exercer, dans le cadre de la loi du 10 mars 1803, accordée à certains médecins étrangers, puisqu’aucune thèse n’a été soutenue à la faculté de médecine de Paris, sous le nom de Roth, cette année là. Par contre, dans l’Index-catalogue of the Library of the United States Army, 1891, on apprend que Roth David Ludovicus Henricus (1800-…) a soutenu sa thèse à Berlin en 1823, « De scirrho et carcinomate, 31 p., in 8), Berolini, typ. Späthemasis ». En 1832, Roth rédigea une « Instruction sanitaire contre le choléra, offrant le résultat de ses expériences en Hongrie » (Paris, F. Didot frères, seize pages). Un David-Didier Roth figure dans le Dictionnaire universel des Contemporains (G. Vapereau, 5ème édition, Paris, Hachette, 1880) : il semble bien y avoir concordance. « Médecin hongrois, disciple d’Hahnemann, il participa à l’extension thérapeutique de l’homéopathie en France, en traduisant même en français les ouvrages déjà parus dans les langues germaniques ». Lui-même a publié en français de nombreux ouvrages, utilisant le pseudonyme de Beauvais (de Saint-Gratien) : ainsi en fut-il pour les « Effets toxiques et pathogénétiques des médicamens sur l’économie animale dans l’état de santé, recueillis et mis en tableaux synoptiques » (Paris Baillière, 1838). Le Dr. Roth a fait paraître en 1850, à Paris, chez le même éditeur, une « Histoire de la musculation irrésistible, ou de la chorée anormale » (BIU Santé 90960, 230 p.). Ce médecin fut aussi un collectionneur d’œuvres d’art, comme en a témoigné un « Catalogue d’estampes historiques et de portraits relatifs à l’histoire de France…dont la vente aura lieu par suite du décès de M. le docteur Roth, Hôtel Drouot, du vendredi 8 au samedi 16 juin 1888 » (BnF). Enfin, selon Valéry Monier, ce médecin hongrois, homéopathe en renom à Paris, fut également « inventeur de machines à calculer, primées à l’Exposition de 1844 ». Sources consultées : BIU Santé Médecine, Adressbuch der Deutschen in Paris et Annuaire du commerce Firmin Didot (1854), BnF |