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Né à Lüne, dans la région de Lüneburg le 18 Septembre 1808. Il fit d’abord des études de droit, de 1826 à 1829, à Göttingen et Heidelberg. Il devint docteur en droit le 11 Novembre 1829 à Göttingen, sa thèse portant : "De praesumptione doli mali in factis illicitis ". Il fut même privat-dozent à Pâques 1830. Il quitta Göttingen en Janvier 1831 à la suite des émeutes, auxquelles il participa avec cinq autres. Il se rendit d’abord à Strasbourg, puis vint à Paris, vivant de travaux de traduction. Börne a noté dans son "Personen und Adressenverzeichnis : bedürftig" (dans le besoin). Il fit partie de la ligue des bannis (der Bund der Geächteten) : en 1835, il prit la suite de Jacob Venedey en tant que rédacteur du périodique "der Geächtete". Un peu plus tard, il renonça à la vie politique. Il fit des études de médecine et soutint une thèse de doctorat à la faculté de Paris le 21 Janvier 1837, "sur les affections nerveuses de l’estomac et du tube intestinal " (BIU Santé Médecine, Paris, 1837, n°19, 19p.). Des précisions y sont apportées : Charles-Guillaume-Theodore Schuster était de Rehbourg (Hanovre) et déjà docteur de la faculté de Göttingen, comme l’on savait (mais en droit). Cette seconde thèse fut dédiée à Mr Roche, docteur en médecine, secrétaire de l’Académie. Membre de la Société médicale allemande de Paris en 1844 et honoraire résidant à Paris en 1865, il en fut secrétaire en 1846. En Novembre 1845, il devint membre du Congrès médical, chargé de faire des propositions pour la réforme des professions de santé. L'Adressbuch der Deutschen in Paris de 1854 indique un Schuster, sans prénom, médecin, exerçant 3 rue Laffite : il s'agit du même, d’autant que l’Almanach général de Médecine et Pharmacie de 1859 l’indique à la même adresse, recevant de 1 à 5h. Il a publié en 1845 à Paris "Ein neues und vollständiges Wörterbuch der deutschen und französischen Sprache ", la partie française revue par H. Ad. Regnier, professeur de réthorique au collège royal Charlemagne à Paris : il y est indiqué que Schuster était docteur en droit et en médecine. Ce dictionnaire de 1014 pages pour le tome allemand-français, en comporte un second français-allemand ; il fut approuvé par le haut Collège royal français des Universités (BIU Santé Médecine 46298) Sources consultées : DBI Microfiches, Adressbuch der Deutschen in Paris von 1854, Annuaire général du commerce et de l’industrie de 1854, Firmin Didot et BIU Santé Médecine |
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