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[Savoyard] Né le 12 mai 1798 à Cluses, dans « l’ancien département du Léman, Savoie », Royaume de Piémont-Sardaigne, Jean-Claude Simond a fait ses études de médecine à la faculté de Paris. Il a présenté et soutenu sa thèse pour l’obtention du doctorat le 22 août 1835, énonçant des « Propositions sur l’art de guérir » (BIU santé, Paris, 1835, n°301, 15 p.). Le professeur Rostan présida le jury, entouré de ses collègues Marjolin, Alibert, Adelon et des Drs. Guérard et Royer-Collard, Agrégés. Le professeur Orfila était doyen. L’impétrant a énoncé notamment :
- « Lorsqu’une pneumonie succède à une fièvre intermittente et que les saignées échouent, c’est au sulfate de quinine qu’il faut recourir »
- « Dire si l’on aura à combattre la rougeole ou la scarlatine avant l’apparition de l’éruption et pendant les prodromes, n’est pas toujours facile… »
- « Le sulfate de quinine doit être employé de préférence à tout autre fébrifuge dans celles qui sont dites pernicieuses ».
- « L’amputation du col de l’utérus, jusqu’à son insertion utérine, n’empêche pas la gestation d’arriver jusqu’à son terme. J’ai entendu M. Lisfranc citer dans ses leçons cliniques plusieurs cas à l’appui de cette assertion ».
Les Archives Nationales (BB 4/628) ont permis de savoir que Jean-Claude Simond, médecin, avait été naturalisé français le 28 juillet 1852, confirmant la fiche de P. Moulinier qui précise son exercice en Seine et Oise, département qui entourait celui de la Seine avec la ville de Paris. L’Annuaire médical et pharmaceutique de la France, du Dr. Félix Roubaud (BIU santé, années 1859 et 1860, 90484) a confirmé que le Dr. Simond, thèse en 1835, exerçait à Magny, arrondissement de Mantes, Seine et Oise.
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Cursus scolaire Informations complémentaires Cette fiche est extraite du corpus des étudiants étrangers. |