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Botaniste et zoologiste, né le 14 Février 1776 à Reichenberg bei Erbach/ Odenwald, ce fils d’un administrateur de biens mourut le 16 Mars 1858 à Breslau. Il était le frère de Theodor Friedrich Ludwig Nees von Esenbeck (1787-1837), botaniste et pharmacologiste. De 1795 à 1799, il fit à Iéna des études de sciences naturelles et de médecine. Il les acheva à Giessen en 1800. Après quelques années de pratique médicale, il se consacra à des recherches tant en sciences qu’en philosophie. Il collectionna aussi oiseaux et insectes, gardant contact avec des chercheurs de la nature, des philosophes et des poètes. Il rencontra Goethe, avec lequel il maintint une relation épistolaire. En 1816, il devint membre de l'Académie Leopoldino Carolina, dont il fut le président jusqu'à sa mort en 1858. En 1817, il fut appelé à occuper la chaire de Botanique d'Erlangen, tout en étant directeur du Jardin botanique. En 1818 il accepta à Bonn la chaire de Botanique et Histoire Naturelle qui se créait ; il accepta la même charge à l'Université de Breslau en 1830. En 1852, il perdit son poste sans pension, à cause d'une implication dans les groupements socialistes : il dut vendre sa bibliothèque et son herbier. Il resta cependant président de la Leopoldino Carolina. Ce fut un partisan de la philosophie de la nature et du mesmérisme. En 1848, il fut un des fondateurs de l'association des travailleurs, tout en étant député catholique à Breslau. En 1849, il fut chassé de Berlin à cause de "tendances sociales dangereuses". Il a publié notamment (dbe) : Das Leben der Ehe in der vernünftigen Menschheit und ihr Verhältnis zum Staat und zur Kirche, 1845 Handbuch der Botanik, 2 tomes, Bonn, 1820-21 Vergangenheit und Zukunft der Kaiserlichen Leopoldnisch- Carolinischen Akademie der Naturforscher, Breslau, 1851. En 1865, il est indiqué Premier Président Honoraire de la Société médicale allemande à Paris (dès 1844). Sources consultées : DBE |