La littérature médicale en français de 1500 à 1600

Evelyne Berriot-Salvadore
Université de Montpellier III - UMR 5186
Institut de Recherche sur la Renaissance,l’âge Classique et les Lumières (IRCL)
evelyne.berriot@univ-montp3.fr 

  1. Liste des ouvrages numérisés

Novembre 2010

Voir aussi dans Medica, le dossier
Ambroise Paré
et le dossier Littérature médicale en français de 1601 à 1700.

Le latin reste la langue de savoir jusqu’à l’époque des Lumières, et la langue qui a transmis les textes majeurs de l’histoire de la médecine, d’André Vésale à William Harvey (1). Néanmoins, le paysage de l’édition change à partir des années 1530 avec les premières traductions en français de Galien ou d’Hippocrate qui accompagnent l’essor des publications médicales en général. En un siècle, le vernaculaire conquiert de nouveaux espaces, par le nombre des éditions et des lieux d’impression ou de diffusion, par la diversité des textes et enfin par le public visé. Les dédicaces, les préfaces, les poèmes d’hommage placés au seuil du livre permettent de retracer ces évolutions (2). Les traductions et les ouvrages écrits directement en vernaculaire veulent répondre à un souci de santé publique mais aussi à un besoin institutionnel : il s’agit de défendre le prestige de la Faculté et de l’art contre les erreurs de tous les praticiens ignorants. Barbiers, chirurgiens, apothicaires, sages-femmes doivent recevoir une formation qui les distingue de tous les empiriques. En une dizaine d’années se constitue ainsi une sorte de bibliothèque minimale pour les barbiers et chirurgiens de robe courte : la Pratique de Jean de Vigo, traduite par Nicolas Godin ; la Chirurgie de Guy de Chauliac, nouvellement traduite par Jean Canappe, et La chirurgie de Paul d’Égine, traduite par Pierre Tolet ; mais encore les livres de Galien qui leur sont indispensables, comme La méthode thérapeutique, Du mouvement des muscles, ou De l’Anatomie des os ; enfin l’anatomie avec Mondino de Luzzi dans la traduction de Richard Roussat, et les Tables anatomiques de Vassé dans la version de Canappe. Les apothicaires se voient proposer de même, dans le contexte lyonnais de la querelle entre galénistes et arabistes, l’épitomé de Symphorien Champier, tandis que les sages-femmes disposent du traité d’Euchaire Rodion. Dans la médecine prophylactique ou thérapeutique, deux espaces sont traditionnellement ouverts au vernaculaire. D’abord les livres de recettes, comme celui d’André Le Fournier, ou les Regimes de santé qui peuvent s’inscrire dans une tradition charitable : l’Entretenement de vie de Jean Goevrot, répondant à la demande d’une dame soucieuse de soulager les pauvres malades qui la sollicitent (3), se rattache par là à cette catégorie, dont se réclame encore Claude Valgelas lorsqu’il offre sa traduction de Jérôme de Monteux à Louise d’Ansezune (4). L’autre domaine où les publications en français sont largement majoritaires est celui des maladies contagieuses : les livres sur la peste, publiés dans un contexte d’épidémie, qu’ils soient écrits par des médecins – en majorité –, par des chirurgiens ou des apothicaires, indiquent, à un public bien souvent dépourvu de l’aide des médecins, les précautions à prendre. (5)

À partir des années 40 cependant, le champ du vernaculaire s’élargit, franchissant les bornes de la seule pratique. Si la Fabrica de Vésale reste latine, Jacques Grévin en traduit l’Epitome, et Charles Estienne donne une édition française de sa Dissection des parties du corps humain. La chirurgie, outre les nouvelles traductions de Paul d’Egine, de Guy de Chauliac, de Nicolas Godin, de Jacques Houllier, de Jean Tagault, de Paracelse, de Jean Fernel, s’enrichit des traités de grands praticiens de langue française comme Thierry de Héry, Pierre Franco et Ambroise Paré surtout qui, de 1545 à 1585, contruit la première grande somme de chirurgie française. Les publications reflètent aussi les exigences d’une chirurgie « rationnelle », avec les traités de Flesselles, de Fierabras, d’Eusèbe ou de L’Alemant, vulgarisant les principes de la théorie médicale et ses méthodes de raisonnement. (6)

L’ampleur du corpus traduit ou écrit en vernaculaire est aussi à la mesure de l’élargissement d’un lectorat qui ne cherche plus seulement dans la littérature médicale des « recettes » ou des « secrets » mais aussi une connaissance du corps et des lois de la nature. Les dédicaces retracent cette évolution. Dans la première moitié du siècle, les traducteurs ou les auteurs s’adressent plus volontiers à un confrère renommé, à un médecin dont la position universitaire peut servir de caution à l’entreprise vulgarisatrice, ou bien directement aux lecteurs chirurgiens qui en sont les destinataires privilégiés. Jean Canappe, traduisant Galien, s’adresse, en latin, à Guillaume Rondelet pour l’appeler à encourager les traductions (7), noble tâche à la fois scientifique, culturelle et patriotique, tout comme Tolet adresse sa traduction de Paul d’Égine à son professeur de l’Université de Montpellier, Jean Schyron (8). Lorsque se multiplient les publications en vernaculaire, celles-ci cherchent plus nettement protection et légitimité hors du champ académique. Le dédicataire, puissant seigneur, peut être sollicité comme protecteur « des lettres » ou mécène pour un texte utile à la chose publique ; il peut être choisi aussi pour ses prérogatives ou fonctions particulières : Ambroise Paré, Julien Le Paulmier, Laurent Joubert offrent leurs traités sur les plaies d’arquebuses à de grands capitaines ou chefs d’armée (9), tandis que Simon de Vallambert adresse son traité de chirurgie au duc de Savoie, grand capitaine qui connaît l’utilité de la chirurgie dans la guerre (10). Les dédicaces à de grands seigneurs laïcs ou ecclésiastiques, à de grandes dames, mettent aussi en avant le changement de statut de la littérature médicale en vernaculaire : non plus seulement « manuels » pour les praticiens indoctes mais littérature répondant à la curiosité d’un plus vaste public. Jean de Starach offre son Traité des viandes au Baron de Sainct Plancard, parce qu’il connaît son intérêt pour la médecine (11) ; Jacques Dalechamps dédie une de ses traductions de Galien à une noble demoiselle, Jacqueline de Montbel, dont il se plaît à rappeler l’intérêt pour l’anatomie (12) ; Ambroise Paré ou André Du Laurens écrivent des « Discours » comme prolongement à une discussion scientifique, l’un avec Christophe des Ursins, l’autre avec la duchesse d’Uzès (13) ; quant à Laurent Joubert ou à Jean de La Fargue, ils adressent à Marguerite de Valois leurs traités en soulignant sa grande curiosité pour les sciences (14). Les imprimeurs-libraires jouent un rôle majeur dans ces évolutions. À Lyon, Etienne Dolet, Jean de Tournes, Guillaume Rouillé, savent répondre avec opportunité aux besoins internes des professions médicales, en lançant les traductions de Canappe ou de Tolet, en proposant des collections de textes, en s’engageant personnellement dans la promotion de cette littérature vernaculaire (15). À Paris, si nul libraire ne semble conduire une politique comparable, Arnoul Langelier sait jouer de l’effet collection en publiant la même année, le traité de Thierry de Héry et celui de Paré, avec une page de titre semblable, richement ornée (16). La présentation des œuvres attestent tout autant l’évolution du marché et celle du statut de ces textes médicaux en vernaculaire : à partir des années 1560, et particulièrement avec les deux traités de Paré, l’Anatomie et La méthode curative, le seuil des ouvrages s’enrichit (17) ; le portrait de l’auteur ou du traducteur, les poèmes d’hommage, en français, en latin ou en grec, font entrer de plein droit la chirurgie ou médecine en français dans la république des lettres. Un mouvement qui s’illustre également avec les tentatives de poésie médicale d’un Gérard François ou d’un Bretonnayau (18).

La question d’une littérature médicale en français se pose alors à la fois dans un contexte institutionnel et culturel. Les premières traductions françaises des médecins grecs, sont contemporaines de l’Édit de Villers-Cotterêts (1539) et de tous les combats autour de l’illustration de la langue nationale. Pierre Tolet justifie sa traduction de Paul d’Égine en arguant d’une sollicitation des compagnons chirurgiens mais aussi des auteurs antiques déjà traduits en vernaculaire tant en France qu’en Italie ou en Espagne (19). Comme toutes les autres traductions, celles qui rendent accessible la matière médicale sont profitables au progrès des sciences mais elles répondent aussi directement aux besoins de la santé publique : c’est ce que souligne le privilège royal accordé à Hervé Fayard pour sa traduction Des simples de Galien (20). Les traducteurs ou les auteurs d’ouvrages médicaux puisent dans des argumentaires déjà bien éprouvés dans les « premiers combats pour la langue française » (21) mais ils doivent aussi justifier la divulgation des savoirs médicaux, face à ceux qui, comme André Du Breil, voient dans la multiplication des cours et des livres en français une des causes de la décadence de la médecine (22). L’élargissement du corpus en vernaculaire pose la question dans des termes nouveaux : il ne s’agit plus de présenter, comme un palliatif à l’ignorance des chirurgiens ou des apothicaires, les connaissances nécessaires à leur pratique, mais d’affirmer la pleine légitimité d’une médecine en français. Si Jean Canappe, en 1539, explique qu’il n’a traduit, de La Méthode thérapeutique de Galien, que les livres directement utiles aux chirurgiens (23), s’il leur destine encore sa traduction de l’Anatomie des os ou celle Des simples, une génération plus tard, Jacques Dalechamps, traduisant aussi Galien à l’intention des chirurgiens de Lyon, aborde dans une perspective historique la question de la divulgation du savoir : nécessaire et légitime aux temps archaïques de la transmission orale, le « secret » de la doctrine devient obstacle à l’époque moderne où il faut restituer et transmettre les connaissances des Anciens pour les faire fructifier encore (24). La littérature médicale en français n’est plus seulement une concession à l’ignorance, elle devient la médiation d’un savoir qui appartient à tous ceux qui veulent mieux connaître ce corps, « étui » de l’âme comme l’écrit l’éditeur de Léonard Fuchs (25). Elle devient aussi le signe manifeste d’une évolution de la pensée scientifique lorsqu’elle s’accompagne, comme chez A. Paré, d’une réflexion sur l’efficacité pratique du discours médical.

Au reste, estant François, et sçachant bien que peu de livres de la Chirurgie composez par les Grecs, Latins, et Arabes, sont à present traduits en nostre langue, qui fait que d'une infinité de Chirurgiens, la plus part n'apprend ceste science qu'en son vulgaire, l'oyant par les Docteurs Medecins, traicter et interpreter en François, dont nous voyons pour un Chirurgien Latin, qu'il s'en trouve mille François et plus, bien exerçans la Chirurgie : Je n'ay voulu aussi l'escrire en autre langage que le vulgaire de nostre nation, ne voulant estre de ces curieux, et par trop supersticieux, qui veulent cabaliser les arts, et les serrer sous les loix de quelque langue particuliere, entant que j'ay apprins que les sciences sont composees des choses, non de paroles, et que les sciences sont de l'essence : les paroles, pour exprimer et signifier. Et ainsi chasque langue est propre à traicter les arts, et à les donner à entendre. Ce que Celse nous a bien monstré quand il a dict, que les maladies ne sont point guaries par paroles, ains par les remedes que deuement on y applique (26).

Si les partisans d’une médecine en vernaculaire reprennent, à l’envi, cette pensée de Celse, ils n’ignorent pas cependant les obstacles auxquels se heurte l’invention d’un discours scientifique en langue vernaculaire. Les préfaces font écho à la fois à une position théorique, qui s’affirme dès lors que l’on traduit les anciens – la capacité de la langue française à transmettre les connaissances scientifiques – mais elles expriment aussi les difficultés ou les hésitations dans la constitution d’une nomenclature médicale française (27). Le traducteur du Traicté familier des noms décrit une situation de bilinguisme (28), expliquant, en grande partie, les choix qui s’affirment dans la deuxième moitié du siècle, d’un vocabulaire savant calqué sur le latin ou le grec (29) ou de la synonymie qui assure le lien non seulement entre deux terminologies étrangères l’une à l’autre mais aussi entre deux formes de pensée (30) : l’une plus spéculative, l’autre résolument tournée vers la pratique. Enfin par leur réflexion sur la langue médicale, par leur réflexion sur la divulgation des savoirs, médecins et chirurgiens donnent aux traités en vernaculaire un nouveau statut, exemplairement illustré par Laurent Joubert ou par Ambroise Paré.

Nous remercions la Bibliothèque de l'Académie Nationale de Médecine, la Bibliothèque Universitaire de Médecine de Montpellier, la Bibliothèque Nationale de France, la Bibliothèque Mazarine, la Bibliothèque Sainte-Geneviève, la Bibliothèque Municipale de Lyon, la Bibliothèque Municipale de Poitiers, la Bibliothèque municipale de Niort, la Bibliothèque municipale de Lille, de nous avoir aimablement autorisé à présenter dans Medica des ouvrages provenant de leurs collections. Grâce à cette collaboration, le dossier sera encore enrichi en 2011.

Bibliographie

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Notes

1 [1] Voir Roger Chartier et Pietro Corsi (s. la dir. de), Sciences et langues en Europe, Centre Alexandre Koyré, 1996 ; Emmanuel Bury (éd.), Tous vos gens à latin. Le latin, langue savante, langue mondaine (XIVe-XVIIe siècles), Genève, Droz, 2005.
2

[1] Voir les notices dans la liste des livres numérisés.

3 [1] Lentretenement de vie, summairement compose par maistre Jehan Goevrot docteur en medecine, et medecin du treschrestien Roy Françoys premier de ce nom, Lyon, Thibaud Payen, c. 1530, f. A1v. [BIUM 352 204]
4

[1] Conservation de santé et prolongation de la vie, Lyon, Jean de Tournes, 1559, A noble et puissante Damoiselle, Madamoiselle Louyse Dansezune, f. A2r-A4r.  [éd. Paris, G. Chaudiere, 1572, BIUM 39226]

5 [1] Voir Joël Coste, Représentation et comportements en temps d’épidémie dans la littérature imprimée de peste (1490-1725). Contribution à l’histoire culturelle de la peste en France à l’époque moderne, Paris, Honoré Champion, 2007.
6

[1] Philippe de Flesselles, Introductoire de Chirurgie rationele, Paris, V. Gaulterot, 1547 [BNF Td 70 1] ; Hervé Fierabras, Methode briefve et facile pour aisement parvenir à la vraye intelligence de la chirurgie (e.o. 1550), Paris, N. Bonfons, 1583 [BIUM 72039] ; Adrien L’Alemant, Dialectique en françois pour les Barbiers et Chirurgiens, Paris, T. Richard, 1553. Jean Eusebe, La Philosophie rationale…pour les chirurgiens françois, Lyon, J. Saugrain, 1566.

7 [1] Du mouvement des muscles, Livres deux. Autheur Galien, Lyon, E. Dolet, 1541, f. A2r-A4v. [BIUM 76863 (2)]
8 [1] La chirurgie de Paulus Aegineta, Lyon, E. Dolet, 1540, p. 3-11. [BIUM 30867]
9

[1] En 1545, Paré dédie La Methode de traicter les playes faictes par hacquebutes [BIUM 35186] à René de Rohan qu’il a servi dans la campagne du Piémont ; Le Paumier, en 1569, présente son Traicté de la nature et curation des playes de Pistolle [BIUM 35192] au Lieutenant général, en Normandie, J. de Matignon ; Joubert, en 1570, offre son Traicté des arcbusades [BIUM 33445 (2)] au frère du roi, Henri d’Anjou, alors Lieutenant général du royaume.

10 [1] S. de Vallambert, De la conduite du fait de chirurgie, Paris, M. de Vascosan, 1558, f. 2v-3r. [ANM D. 5908]
11 [1] Le livre de C. Galen traictant des viandes qui engendrent bon et mauvais suc, mis en François pour Monsieur le Baron de sainct Plancard, Capitaine de Galeres, Paris, Vincent Sertenas, 1553, f. ã2r-ã5r. [BIUM 39464]
12 [1] De l’usage des parties du corps humain, Livres XVII. Escripts par Claude Galien, et traduicts fidellement du Grec en François, Lyon, Guillaume Rouillé, 1566, f. a2r-a5v. [BIUM 35178 (1)]
13 [1] A. Paré, Discours d’Ambroise Paré, conseiller et premier Chirurgien du Roy, à sçavoir, de la mumie, de la licorne, des venins, et de la peste, Paris, Gabriel Buon, 1582, f. ã2r-ê2r  [BIUM 6290] ; A. Du Laurens, Discours de la conservation de la veue : des maladies melancholiques : des catarrhes : et de la vieillesse, Paris, Jamet Mettayer, 1597, f. ã2r- ã6v.  [BIUM 33505]
14 [1] L. Joubert, Erreurs populaires au fait de la medecine et regime de santé, Bordeaux, S. Millanges, 1578, f. ã2r-e1v  [BIUM 71708] ; J. de La Fargue, La composition du corps humain, et description de toutes ses parties, Lyon, Jean Huguetan, 1580, p. 3-10. [cote ANM D941]
15 [1] Voir N. Zemon-Davis, « Le Monde de l’imprimerie humaniste : Lyon », dans Histoire de l’édition française, s. la dir. De H.-J. Martin et R. Chartier, tome I Le livre conquérant, Paris, Promodis, 1982, p. 267.
16

[1] Ambroise Paré, La maniere de traicter les playes faictes tant par hacquebutes, que par fleches, Paris, Arnoul L’Angelier, 1552 [BIUM 35183 (2)] Thierry de Héry, La methode curatoire de la maladie Venerienne, Paris, Matthieu David et Arnoul L’angelier, 1552. [BIUM 35183 (1)]

17

[1] La Methode Curative des Playes et Fracture de la teste humaine, Paris, Jehan Le Royer, 1561 [BIUM 35198 et 72176] ; Anatomie universelle du Corps humain, Paris, Jehan Le Royer, 1561 [BIUM 82949].

18 [1] Gérard François, Les trois premiers livres de la santé par M.G.F.P., Paris, J. Richer, 1583 ; René Bretonnayau, La generation de l’homme et le temple de l’Ame, Paris, Abel L’Angelier, 1583 [BIUM 6195].
19 [1] La chirurgie de Paulus Aegineta. Nouvellement traduicte de Grec en Françoys, Lyon, Estienne Dolet, 1540, A Monsieur Squironis, p. 4. [BIUM 30867]
20 [1] Galen sur la faculté des simples medicamens, Limoges, Guilhaume de la Noalhe, 1548, f. A2r-A3r.  [BIUM 33285]
21 [1] Voir Premiers combats pour la langue française, Introduction, choix et notes de Claude Longeon, Le livre de poche classique, 1989 ; et Kozluk, Magdalena, L’Esculape et son art à la Renaissance. Etude sur le discours préfaciel dans les ouvrages français de médecine 1528-1628, Thèse de Doctorat de l’Université de Tours et de l’Université de Lodz, 2006, en particulier, p. 127-159.
22 [1] La police de l’art et science de medecine, contenant la refutation des erreurs, et insignes abus, qui s’y commettent pour le jourdhuy, Paris, Leon Cavellat, 1580, p. 118 [BIUM 39421].
23 [1] Le Tresiesme Livre de la Therapeutique, Lyon, Guillaume de Guelques, 1539, p. 103-104 [ANM D612 (3)].
24 [1] Administrations anatomiques de Claude Galien, Lyon, Benoist Rigaud, 1572, f. *2r-*4r.  [BIUM 88406]. Voir Guylaine Pineau, Des secrets de l’art au silence éloquent : les stratégies discursives dans les Œuvres d’Ambroise Paré, Thèse de doctorat, Paris-Sorbonne, 2005, « L’importance du secret », p. 117-120.
25 [1] Methode ou Brieve introduction pour parvenir à la congnoissance de la vraye et solide medecine, composee par M. Leonard Fuchs et traduite en François par maistre Guillaume Paradin, Lyon, J. de Tournes, 1552, Au Lecteur, f. A5r-A6v.
26 [1] A. Paré, Œuvres, Gabriel Buon, 1585, Au Lecteur, f. e3r.
27 [1] La chirurgie de Paulus Aegineta, Lyon, E. Dolet, 1540, p. 3-11. Cote 30867. S. Colin, L’ordre et regime qu’on doit garder et tenir en la cure des Fievres, Poitiers, Enguilbert de Marnef, 1558, f. ã 2r-ã 6r . [ANM 41127 (2)]
28 [1] Traicté familier des noms Grecz, Latins et Arabicques ou vulgaires, avec les definitions de toutes les maladies qui surviennent superficiellement au corps humain, tres utile à tous medecins et chyrurgiens, extraict du septiesme livre des epistres de maistre Jehan Manard Paris, J. Langlois, 1555, f. A2v-A3r.
29

[1] Anciens et renommés aucteurs de la medecine et chirurgie, Lyon, Guillaume Rouillé, Le traducteur au Lecteur, f. †5r à †7r. [BIUM 30951]

30

[1] J. Grévin, Les portraits anatomiques de toutes les parties du corps humain, Paris, André Wechel, 1569, f. *2r-*4v. [BIUM 303]