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Encefalotomia nuova universale [suivi de: ] Lettere del signor Carlo Bonnet... all'autore relative all'encefalotomia

Torino : Presso Giammichele Briolo. 1780

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Céline Cherici
Chercheur rattaché au laboratoire SPHERE
celine.cherici@live.fr
30/05/2011

L'Encefalotomia nuova universale se présente en deux parties : la première partie porte sur les modes de dissection les plus utiles pour bien mettre à jour les structures cérébrales ; tandis que la seconde partie porte sur les différentes parties du cerveau en général. Le traité se termine sur des extraits de la correspondance scientifique entre Charles Bonnet et Vincenzo Malacarne entamée en 1778. Ce traité devait initialement avoir comme troisième partie le traité parut en 1776 :Nuova esposizione della vera struttura del cerveletto umano (1). Nous n'avons pourtant pas retrouvé cette configuration excepté dans les épreuves d'une nouvelle édition de l'encefalotomie conservée au sein de la bibliothèque Pinali de la Faculté de médecine de Padoue (2). Ce projet de réédition est postérieur à 1793 puisque Malacarne fait plusieurs allusions au décès de son ami Ch.Bonnet qui meurt cette année là.

Ainsi, des recherches sur les tissus et les différentes substances qui composent l'organe cérébral sont menées de façon systématique dès 1776. En 1780, l’Encefalotomia nuova universale explore en détails la morphologie de l'ensemble de cet organe, étudié et décrit à la façon d’un paysage.

Ainsi à propos du corps calleux :

« La superficie du corps calleux de couleur beaucoup plus jaune que tout le centre ovale est large en avant d’un demi pouce ; s’approche à l’arrière du pouce, et est longitudinalement divisée au milieu par une ligne souvent élevée, d’où il semble que de très nombreuses fibres médullaires se jettent à l’arrière de façon oblique, et alternativement des deux cotés : cette ligne est le raphé du corps calleux, qui au lieu d’être élevé dans d’autres cerveaux représente un sillon longitudinal, duquel montent sur les cotés avec la même obliquité les fibres alternées vers l’occiput. Cette différence est due à l’artère calleuse, qui soit est seule, et occupe dans son trajet vers l’arrière le centre du corps calleux, et laisse son impression sur le raphé ; soit est double, et court alors sur les flancs du raphé, et il semble qu’elle y laisse dans chaque partie un sillon : mais en étant le plus souvent flexible et sinueuse, alors on n’y voit aucun vrai sillon. » (3)

Malacarne décrit non seulement les différentes régions du cerveau et du cervelet en termes de couleurs, de formes et de substances mais également selon des critères chiffrés. Ces derniers indiquent souvent la position topographique (4) d'une partie du cerveau par rapport aux parties qui l'entourent en en donnant la taille, la longueur, etc. Ces données ont une volonté universelle : à partir des dissections de cerveaux particuliers, Malacarne infère des chiffres qui puissent représenter la plupart des organes cérébraux ayant eu un développement normal. C'est pourquoi, il parle d'encéphalotomie universelle. Il s'agit dans ce traité de trouver la meilleure façon de disséquer tous les cerveaux humains tout en se dirigeant dans ses reliefs et ses vallées. Ce texte est destiné aux chirurgiens comme aux anatomistes.

De plus, le travail effectué sur les connexions des différentes pièces cérébrales entre elles ouvre sur les liens structures-fonctions qui vont être établis sur l’ensemble de cet organe. Selon Malacarne, les parties du cerveau forment un tout organique et fonctionnel. Ce postulat fonde une physiologie à partir de la récurrence de ces liaisons sur lesquelles repose une cohérence des organes et des substances entre eux. Ainsi les délimitations anatomiques des parties et de ce qui les relie doivent être précises : « Et elle n’est pas la seule portion avec laquelle la partie postérieure, et le corps du corps calleux ont une connexion avec les jambes du cerveau, et avec la colonne centrale de ce dernier, c’est pourquoi le pied d’hippocampe est continu avec les appendices bombycines, par flanc interne desquelles s’élargit, vers le centre, au-dessus par la corne des ventricules qui été abordée, un pan de substance médullaire blanc, auquel on donne dans les deux ventricules le nom de corps frangés, après qu’elle soit arrivée à l’endroit où les cornes descendantes communiquent avec les ventricules mêmes, dont elle forment une partie aussi essentielle qui se courbe en avant et se continue par son pan fixe avec la substance médullaire, qui forme la face inférieure ou interne du corps calleux, alors qu’avec le pan libre et fluant, elle s’appuie sur les thalamus des nerfs optiques desquels la partie interne postérieure du pavement des ventricules est faite. » (5)

De la même façon, les cavités et les espaces cérébraux sont ouverts et étudiés afin d’obtenir un schéma de leur organisation interne :

« A deux pouces de distance de l’extrémité antérieure des ventricules latéraux s’ouvre une cavité sur leur coté extérieur, qui se prolonge dans la substance médullaire des lobes médians obliquement vers le bas et vers l’avant à la façon d’un arc avec la convexité vers les côtés du crâne justement comme le font les cornes des moutons, c’est pourquoi entre la pointe de chacune de ces cornes et l’extrémité antérieure des ventricules desquels elle descend, il y a un isthme perpendiculaire haut de plus d’un pouce. Il a été donné par les Anciens le nom bizarre de corne d’Ammon à ces cavités descendantes, et les modernes les connaissent sous celui de cornes descendantes des ventricules latéraux du cerveau» (6)

Quand on parle de schéma, il faut préciser que Malacarne emploie toujours la forme discursive et ne fait pas faire de planches anatomiques à partir de ses observations. Le corpus anatomique est utilisé dans son œuvre comme un outil pédagogique qui doit faire l'objet d'une certaine méfiance quant à son contenu. L'auteur amène fréquemment des corrections aux traités anatomiques les plus classiques.

Le cerveau est donc un objet de savoir universel en soi pourtant soumis aux variations anatomiques individuels ainsi qu'aux processus morbides dont les formes anatomiques constantes doivent être cherchées au-delà du chaos apparent. La recherche d’éléments constants représente une grande partie de l’Encefalotomia nuova universale :

« Même dans les cerveaux les plus secs, j’ai toujours trouvé les ventricules latéraux et les parois divisés par de nombreuses éminences, membranes et vaisseaux, le soupirail qui y guide de la base et de la partie postérieure du crâne ne manquant jamais, il ne faut pas croire que le travail de l’anatomiste ait la moindre partie dans leur formation. Ils ne sont pas toujours symétriques, puisque où le plexus choroïde est déformé par des tubercules, des sarcomes, des hydatides, le ventricule ou au moins une de ses cornes est dilatée proportionnellement. » (7)

A l’opposé du vocabulaire latin érudit, souvent employé dans les sciences du vivant, l'auteur préconise des termes indiquant les structures morphologiques. Seulement fixés d’après l’observation, ils doivent « coller » à la réalité anatomique.

« Ces deux colonnes qui sont unies ensemble ont été jusqu’à présent appelées par moi colonnes médullaires centrales du cerveau, étant considérées comme divisées par les anatomistes, elles sont appelées par quelques-uns jambes, par d’autres cuisses du cerveau, par d’autres bras, ou jambes, ou cuisses de la moelle allongée, d’autres finalement les distinguent avec le nom de pédoncules du cerveau, et sont enclins à soupçonner que le célèbre Pourfour du Petit dans sa première lettre les appelle corps divisés médians, entendant parler pour les premiers des corps striés, et pour les inférieurs, de la protubérance annulaire. Puis, en les considérant comme des portions de la moelle allongée, je leur donne celui de jambes du cerveau. » (8)

Ainsi, Malacarne choisi d'appeler ces deux colonnes jambes du cerveau relativement au caractère vertical de la partie concernée. Ceci est un exemple de sa recherche d'un vocabulaire morphologique.

L’attention de l’anatomiste doit également se fixer longuement sur le trajet des fibres à travers la matière cérébrale. En plus de l’observer en coupes, le cours et la continuité des fibres entre elles sont suivis minutieusement. Cette cohérence assure celle des différentes parties de l’organe cérébral. Le cerveau n’est pas seulement tranché, il est également déroulé :

« La substance interne des thalamus est un gros noyau cendré, dans certains endroits sombre, dans d’autres brun où l’on voit rarement des stries de moelle vraiment blanche quelle que soit la façon dont on le coupe ; tout y est confus, souple, à la suite : mais en en grattant la partie postérieure inférieure la plus basse on rencontre de nombreuses fibres blanches verticales vers le centre, et les plus superficielles sont convergentes ; les latérales en sont beaucoup plus obliques, et plus grosses vers l’avant et en bas où elles sont encore plus importantes et plus nombreuses, mais elles s’évanouissent elles aussi quand nous en examinons la partie, qui est au niveau des fesses. » (9)

C’est à partir de l’identification des tissus et de la continuité des nerfs que la connexion et la communication des éléments cérébraux entre eux sont assurées.

Ces recherches sur les substances cérébrales visent à les différencier afin d’ordonner le milieu interne du cerveau. Au fur et à mesure que sont identifiées et isolées les pièces le composant, les tissus qui les forment sont également déterminés. D’une part, il est décomposé en ses différentes parties ou unités ; d’autre part, il est analysé d’après les différentes substances qui s’y trouvent. Ce dernier point est intéressant : leur délimitation organique n’est pas systématiquement similaire à celle des pièces dont sont formés le cervelet, les méninges et le cerveau. Une substance identique peut participer à la formation de plusieurs organes.

Les recherches concernant les substances cérébrales sont marquées par un changement d’échelle et vont de l’organe dans son ensemble aux tissus et unités le composant :

« La substance (des corps olivères) est différente de celle des parties voisines, comme en est différente la forme, et la consistance : ils sont vraiment olivères, avec les extrémités obstruées que ce soit la supérieure vers le pont ou l’inférieure vers la moelle épinière : on peut aisément les retirer de la cavité où ils se trouvent, en les libérant seulement de la minuscule lame médullaire, qui en couvre avec l’épithélium la face antérieure : finalement l’intérieur en est très dur, de couleur jaune tendant vers l’orange, il est tenace dans sa forme, et friable. » (10)

Ainsi, le cerveau est considéré comme résultant de la formation d’un ensemble de substances qu’il est indispensable d’identifier et de différencier les unes par rapport aux autres. Des principes généraux peuvent alors être extraits afin de permettre la formation d’un schéma complet du cerveau :

« Ces deux substances à l’intérieur de l'organe cérébral sont dans de nombreuses parties profondément entremêlées. En tranchant les hémisphères d’un demi pouce parallèlement le long du sillon longitudinal même jusqu’au niveau du corps calleux on voit deux étoiles médullaires formées par cinq ou six rayons blancs peu symétriques ainsi qu’une étoile antérieure plus petite ; étoiles, qui sont d’autant plus élégantes qu’elles sont proches du sillon où est faite la coupe. Si plus vers la tempe, on fait une coupe longitudinale verticale, on découvre ici deux grandes noix médullaires entourées par beaucoup moins de matière corticale. Elles s’amenuisent beaucoup au milieu et en haut mais si la coupe se prolonge jusqu’au fond des fosses médianes inférieures du crâne, ici en bas, la matière médullaire est plus abondante et compense le défaut qu’il y a plus haut.» (11)

En plus du travail sur la différenciation de ces substances, ces études portent également leur continuité d’une partie à l’autre en faveur de l’unité et du fonctionnement harmonieux du cerveau dans le cadre d’une pensée imprégnée d'anatomophysiologie.

« D’autres mélanges constants, mais de moindre relief s’observent dans ce viscère, comme dans les éminences olivères, dans les appendices bombycines, dans les éperons, dans les papilles médullaires, dans les jambes du cerveau, dans les thalamus des nerfs optiques, dans le pont, ( …) desquels en examinant les parties où ils se trouvent, nous donnerons les informations convenables, et à propos de la surface il n’y a rien sauf le corps calleux, la moelle allongée, les jambes du cerveau, les bras du cervelet, et le pont qui ne soit pas couvert de substance cendrée. » (12)

C’est à partir de l’hypothèse de cette continuité que la théorie des systèmes et leur sympathie mutuelle sera décrite par Malacarne en 1798.

Ces recherches autour de la composition de l’organe cérébral possèdent plusieurs enjeux :

  • Une fois que les substances cérébrales ont été classées, décrites et circonscrites, l’anatomiste est en mesure de les rechercher et de les identifier à chaque dissection, quelque soit l’état, normal ou pathologique, du cerveau. Sa composition n’est donc pas soumise au désordre, les mêmes tissus y étant vus de façon systématique. Malacarne procède ainsi à une rationalisation de la matière cérébrale.

  • A partir de l’étude de ces substances, le lien entre le dossier clinique du malade et leur disposition peut être fait afin de différencier ce qui relève de l’évolution naturelle ou de l’altération. C’est dans ce cadre de recherche médicale que le couple structure-fonction sera le plus opératoire. Cette corrélation entre la forme des structures cérébrales et le développement de ses fonctions permet de passer de l’étude anatomique à la physiologie.

  • Le travail d’anatomie topographique de l’organe cérébral est aux fondements de la description d’un nouvel espace où chaque relation entre les organes assure une fonction.

    Le passage de l’anatomie à la physiologie cérébrale est énoncé dans une note manuscrite ajoutée par Malacarne à son projet de réédition de l’Encefalotomia nuova universale (13). L’enjeu de fonder une encéphalotomie universelle est donc double : d’une part, il s’agit d’édifier un discours médical sur un organe à la matière modulable et apparemment incohérente ; d’autre part, il faut en établir une description rationnelle et significative afin d’en déchiffrer le fonctionnement.

    «Mais grâce à ces observations, on parvient à la connaissance des liens naturels, multiples, et disposés avec une économie admirable, dont les parties supérieures de l'organe cérébral sont reliées mutuellement entre elles, les droites avec les gauches, les antérieures avec les postérieures inférieures, et les autres avec les raphés. Ceci sert surtout à maintenir l’intégrité des fonctions extrêmement importantes de ce viscère nonobstant la lésion de quelques-unes de ses parties et a tenir en vigueur la sympathie altérée, il est tellement difficile de le démontrer que je dois le conjecturer. » (14)

    Cette conception est dirigée par l’idée selon laquelle la structure indique un modèle de fonctionnement. En l’occurrence, le modèle décrit ici est régulé par des principes d’harmonie, d’équilibre et de d’ordre des organes dont dépend la fonction. Les termes d’intégrité et de sympathie modèlent la description des mécanismes cérébraux à partir de l’examen anatomotopographique de la communication de ces parties entre elles. Rappelons les nombreuses expériences pratiquées par Malacarne d’insufflation d’air et de substances plus ou moins liquides dans le cerveau pour rendre visibles ces liens. Ce schéma de la physiologie cérébrale est pensé par analogie aux principes régulateurs de l’organisme.

    Au niveau de l’activité du cerveau, ces relations sont invisibles tant que la dissection en abolie automatiquement l’expression. C’est pourquoi elles sont déduites du schéma universel extrait de la répétition de ces introspections et des études cliniques. L’idée de régulation interne qui est en germes dans cette description des relations entre organes est le résultat de réflexions conjecturales ouvrant sur un vaste champ de recherches et d’expériences.

    Entre 1780 et les ajouts manuscrits intégrés au texte de l’Encefalotomia nuova universale, la réflexion anatomophysiologique de Malacarne s’est affinée.

    Ainsi, l’activité sympathique, réciproque et harmonieuse est pensée à partir de la connexion et de la communication entre les parties des encéphales. L’idée d’un système cérébral homogène dont l’activité dépend de deux lois essentielles est développée. Ces deux lois sont la perfection des structures et son degré de composition. Ces deux critères anatomiques sont la condition d’expression des facultés par les organes :

    « L’usage de la voûte est extrêmement étendu ainsi que les considérations relatives à la sympathie à laquelle il peut donner lieu. En étant dépendante du corps calleux par les bords du soupirail, elle est connectée avec ce dernier par la paroi transparente avec la partie antérieure des corps striés par les petites colonnes, avec les thalamus des nerfs optiques par les papilles médullaires, par la bande oblique qui traverse par les parois du ventricule de la colonne médullaire centrale, et avec le tronc des nerfs olfactifs par les fils qui en dérivent, et de nouveau avec les corps striés, avec les thalamus des nerfs optiques, avec la substance médullaire postérieure de l'organe cérébral avec les pieds d’hippocampe, et avec la substance médullaire antérieure du viscère même par les rubans et les corps frangés. On en comprend l’importance des offices surtout pour tout ce qui concerne les parties antérieures et postérieures, hautes et basses de chaque hémisphère en particulier. Les observations anatomiques et pathologiques pourront un jour nous éclairer à cet égard : pour l’heure il nous est seulement permis de conjecturer que les impressions qui se font par elle sur la partie inférieure de ses dépendances se transmettent librement avec rapidité aux supérieures et aux latérales d’un des hémisphères et vice versa. » (15)

    La dernière partie de cette citation met en relief la dimension programmatique des observations médicales anatomopathologiques employées pour objectiver et énoncer une nouvelle lecture physiologique de l’Homme.

    La correspondance entre Charles Bonnet et Vincenzo Malacarne débute en 1778 dans un contexte où les débats sur l’âme, les recherches anatomiques pour en trouver le siège et la nature organique ou spirituelle de l’Homme possèdent des enjeux médico-philosophiques primordiaux. Prendre en charge médicalement les troubles du cerveau, ayant des conséquences tant sur le corps que sur l’esprit, signifie attribuer une position organique de l'âme dans la matière cérébrale. Malacarne en s’entretenant avec Charles Bonnet rentre dans ces débats et tente de montrer l’interdépendance de l’organicité du cerveau et de l’intellect.

    La totalité de cette correspondance est conservée au sein du Fonds Bonnet à la Bibliothèque Publique et Universitaire de Genève (16).

    (1) Vincenzo Malacarne: Nuova esposizione della vera struttura del cerveletto umano, Torino, G. Briolo, 1776.

    (2) Encefalotomia nuova universale, (insertion du traité de 1776, Nuova esposizione della vera struttura del cerveletto umano), épreuves d'une nouvelle édition [1ere éd.: Torino, 1780], côte Ducceschi XX d 15 (Biblioteca "V.Pinali"-Sez. Antica, Facoltà di Medicina e Chirurgia degli studi di Padova).

    (3) Idem : Encefalotomia nuova universale, Torino, 1780, p 24/25, partie 2.

    (4) A partir de 1794, il est considéré comme le fondateur de l’anatomie topographique grâce au traité Ricordi d’anatomia traumatica pubblicati ad uso dei giovani chirurghi militari di terra et di marina. Ce texte montre la nécessité dans les pratiques chirurgicales de cartes destinées aux chirurgiens anatomistes et préconise l’utilisation systématique des connaissances topographiques. Cette méthode de localisation externe des parties internes du corps humain est élaborée entre 1776 et 1794 autour des parties de l'organe cérébral. Cette branche de la morphologie humaine appelée anatomie topographique sera largement développée au 19ième siècle. Malacarrne, Vincenzo : Ricordi d’anatomia traumatica pubblicati ad uso dei giovani chirurghi militari di terra et di marina, Venise, G.A. Pezzana, 1794.

    (5) Idem : Encefalotomia nuova universale, Torino, 1780, p 27, partie 2.

    (6) Idem : idem, p 33, partie 2.

    (7) Idem : idem, p 34, partie 2

    (8) Idem: idem, p 61/62, partie 2.

    (9) Idem : idem, p 62/63, partie 2.

    (10) Idem : Nuova esposizione della vera struttura del cerveletto umano, Torino, G. Briolo, 1776, p 86, art XV.

    (11) Idem : Encefalotomia nuova universale, Torino, 1780, p 13, partie 2.

    (12) Idem : idem, p 17, partie 2.

    (13) Idem : Encefalotomia nuova universale, (insertion du traité de 1776, Nuova esposizione della vera struttura del cerveletto umano), réédition [1ere éd.: Torino, 1780], Torino, G. Briolo, 1790, côte Ducceschi XX d 15 (Biblioteca "V.Pinali"-Sez. Antica, Facoltà di Medicina e Chirurgia degli studi di Padova).

    (14) Idem : idem, partie 2, ajout manuscrit, ch 2, « Il corpo calloso».

    (15) Idem : idem, part 2, art 4, ajout manuscrit, « Utilità della volta a tre pilastri ».

    (16) Liste faite d’après les lettres conservées dans le fond Charles Bonnet, Fonds Bonnet, Bibliothèque Publique et Universitaire de Genève, Références de Malacarne vers Bonnet : MS BO 34 f-172-195 ; MS BO 39 f-154-163 ; MS BO 40 f-23-40 ; MS BO 36 ; références de Bonnet vers Malacarne : 38, 47, 57, 65, 79, 111, 114, 116 ; 180-181, 193-194, 217, 226, 228-229, 241 ; MS BO 76, lettre f 359.