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Le Picard au grand cœur

Prisonnier des Allemands

Pendant une tournée d'inspection aux avant-postes, Parmentier est capturé par une patrouille ennemie. Il connaîtra cinq mésaventures semblables ! Mais l'armée a tant besoin de son jeune apothicaire qu'il est systématiquement l'enjeu d'un échange de prisonniers.
Halte, soldats ou nous faisons feu !
Planche extraite de : « Et Parmentier nous donna la patate ».
Science & Vie Junior, n° 274, Juillet, 2012.
Avec l’aimable autorisation de : Emmanuel Deslouis (scénariste) et Loïc Derrien (illustrateur).
(Tous droits réservés)

Halte, soldats ou nous faisons feu !

Jour après jour, on lui sert le même plat
Planche extraite de : « Et Parmentier nous donna la patate ».
Science & Vie Junior, n° 274, Juillet, 2012.
Avec l’aimable autorisation de : Emmanuel Deslouis (scénariste) et Loïc Derrien (illustrateur)
(Tous droits réservés)
Hélas, lors de sa dernière équipée, aucune négociation n'a lieu car les rumeurs de paix se précisent... Le malheureux Antoine-Augustin croupit ainsi plus de deux semaines dans un cachot avec, pour seule distraction, les repas qui se composent invariablement d'une bouillie de pommes de terre. Aussi curieux que pragmatique, Parmentier met à profit cette désagréable situation en analysant le comportement de son organisme à cette mixture, habituellement réservée aux cochons dans le royaume de France. Au fil des jours, il note ses réactions : sa santé ne subit aucune altération, il ne perd pas de forces et ne ressent pas la moindre fatigue. Il en déduit que les pommes de terre possèdent des qualités nutritives.

Jour après jour, on lui
sert le même plat

Le lendemain, dans la boutique de l’apothicaire Meyer
Planche extraite de : « Et Parmentier nous donna la patate ».
Science & Vie Junior, n° 274, Juillet, 2012.
Avec l’aimable autorisation de : Emmanuel Deslouis (scénariste) et Loïc Derrien (illustrateur)
(Tous droits réservés)
Durant son séjour chez l’apothicaire Meyer, Parmentier a le temps d’approfondir ses connaissances en chimie alimentaire et de confier ses préoccupations à son hôte. Meyer aurait aimé poursuivre cette complicité scientifique en faisant du jeune Picard son successeur… et son gendre ! En vain. « Je dois rentrer, réfute Parmentier. Je n’ai encore rien accompli pour ma patrie ». Et il s’empresse de regagner la France sitôt la paix signée, le 10 février 1763.
Peu après, le prisonnier de guerre est envoyé en liberté conditionnelle chez Johann-Friedrich Meyer, un apothicaire renommé de Francfort, où il poursuivra ses expériences sur la pomme de terre.

Le lendemain
dans la boutique de
l’apothicaire Meyer...