Plaidoyer pour la pomme de terre

Les Sablons

Des vols de tubercules au Champ des Sablons

La légende, encore elle, prétend que Parmentier avait eu l’idée de faire surveiller le champ des Sablons par des gardes, pendant la journée seulement, pour que, la nuit venue, la population intriguée puisse dérober les précieux tubercules. Il y avait bien des gardes-françaises le jour, mais les soldats surveillaient l’ensemble du champ de manœuvre comme on le fait pour tout terrain militaire. Quant aux vols, ils désespéraient Parmentier, conscient que ces tubercules immatures ne contribueraient pas à la notoriété de cette racine.

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Ce Traité sur la culture et les usages de la pomme de terre, de la patate et du topinambour, publié en 1789 a fait l’objet d’une traduction allemande.

Si elle ne porte pas rapidement ses fruits, l'expérience des Sablons a quand même réussi, à en juger par les demandes de tubercules qui arrivent au siège de la Société d'Agriculture. L'année suivante, elle sera renouvelée aux Sablons sur trente-sept arpents tandis que pour prévenir toute « dégénération », des semis seront faits sur dix-sept arpents dans la plaine de Grenelle.

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Parmentier donne des pommes de terre à planter à un paysan. Groupe sculpté figurant au pied de la statue en bronze du savant-apothicaire à Montdidier.

De la récolte des pommes de terre aux Sablons

Fac-simile d'une lettre adressée par Parmentier à monsieur Le Monnier, professeur de Botanique au Jardin du roi et Médecin ordinaire de Sa majesté, à propos de la récolte des pommes de terre à Charenton et dans la plaine des Sablons (1786).
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De la récolte des pommes
de terre aux Sablons