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Le mythe Parmentier

Les hommages de ses contemporains

CHP-CNOP
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Parmentier : « Mes recherches n’ont d’autre but que le progrès de l’art et le bien général. La nourriture du peuple est ma sollicitude, mon vœu, c’est d’en améliorer la qualité et d’en diminuer le prix. »
Benjamin Franklin (1706-1790)
CHP-CNOP. Cote : INV 1967 1.2104
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Las de tous ces brillants esprits parisiens qui le flattent plus qu’ils ne l’écoutent, Benjamin Franklin apprécie la vivacité et la passion de Parmentier toujours prêt à partager ses innovations.

Benjamin Franklin
(1706-1790)

Le marquis d'Aguesseau

« C'est l'homme de tous les siècles, comme de tous les pays ».

Voltaire

« Vous avez rendu à la France un grand service en lui prouvant qu'elle peut tripler et quadrupler les substances nécessaires à l'alimentation de ses nombreuses populations. Le vulgaire fait grand cas de ces brigands illustres qui désolent le monde et il les décore du titre de héros. Croyez-moi, Monsieur, une gloire comme la vôtre est bien supérieure à celle de ces dévastateurs. Leur gloire est sanglante et entourée de ruines, la vôtre est pure et mérite l'ovation de tous ceux qui aiment l'humanité. » (in : Parmentier ou la dignité de la pomme de terre, d'Ernest Kahane, p 76.)

Benjamin Franklin

« Le meilleur homme du monde, joignant à une multitude de connaissances utiles beaucoup de feu et de vivacité, et qui, sans aucun doute, entendait tous les détails de la boulangerie mieux que personne. » (1784) (in : Parmentier ou la dignité de la pomme de terre, d'Ernest Kahane, p 86.)

Arthur Young

« Cet auteur joint à une multitude de connaissances utiles beaucoup de ce feu et de cette vivacité pour lesquels sa nation est si célèbre et que je n'ai pas remarqués aussi souvent que je m'y serais attendu. » (in : Voyage en France, t. Ier, p. 62.)

Voltaire (1694-1778)
BIU Santé Médecine. Cote : CIPB1295
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Voltaire qui avait traité la pomme de terre « d’amusement public », revient sur son jugement grâce à Parmentier.

Voltaire (1694-1778)

Arthur Young
(1741-1820)
Collection privée.
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En l’honneur de sa visite à Paris, Parmentier a fait planter aux Sablons un carré de navets, racines chères à l’agronome anglais. En découvrant la plantation, Young s’est écrié « Quel malheur pour les cultivateurs philosophes que Dieu ait créé le chiendent ! »

Arthur Young
(1741-1820)