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Le mythe Parmentier

Les hommages de ses contemporains

La Botanique mise à la portée de tout le monde par Nicolas-François Regnault (1746-1810), botaniste français.
BIU Santé Pharmacie. Cote : RES 33
(Tous droits réservés)

 

 

Georges Cuvier (1769-1832)
BIU Santé Médecine. Cote : CIPB 1390
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Avare de compliments, le père de la paléontologie n’a pas caché son admiration pour les travaux de cet aîné qu’il côtoyait aux séances de l’Institut.

Georges Cuvier (1769-1832)

Nicolas-François Regnault

« Les recherches de cet Académicien méritent d'être applaudies et surtout d'être imitées. Est-il un homme qui voit avec indifférence ceux qui s'occupent ainsi du premier besoin de tous les hommes ? [...] Nous ne les [philosophes et citoyens] choquerons point en disant que la pomme de terre est peut-être le seul avantage dont les Européens soient redevables à la découverte de l'Amérique. » (in : La botanique mise à la portée de tout le monde, ou Collection des plantes d'usage dans la médecine, dans les aliments et dans les arts, 3 vol.,1774)

Le gastronome français, ou l’Art de bien vivre, par Alexandre-Balthazar-Laurent Grimod de La Reynière (1758-1838)
BIU Santé Médecine. Cote : 62218
(Tous droits réservés)
Le fondateur de la gastronomie française critique souvent les recettes de Parmentier, mais il apprécie le savant apothicaire.

Grimod de La Reynière

« Nous en appelons [...] surtout à M. Parmentier, qu'on peut regarder comme l'Homère, le Virgile et le Cicéron des pommes de terre ; son éloquence sera beaucoup mieux employée à cette défense qu'à la propagation du sirop de raisin, qui malgré tout le bien qu'il en dit, n'est et ne sera jamais qu'une détestable drogue... » (in : Almanach des gourmands, 7e année, 1810, p.103)

Georges Cuvier

« Une longue et continuelle habitude de s'occuper du bien des hommes avait fini par s'empreindre jusque dans son air extérieur ; on aurait cru voir en lui la bonté personnifiée. Une taille élevée et restée droite jusqu'à ses derniers jours, une figure pleine d'aménité, un regard à la fois noble et doux, de beaux cheveux blancs comme la neige, semblaient faire de ce respectable vieillard l'image de la bonté et de la vertu. Sa physionomie plaisait surtout par ce sentiment de bonheur né du bien qu'il avait fait. » (in : Eloge historique de Parmentier, lu à l'Institut le 9 janvier 1815)