L’épigramme de François Maynard (Mainard, Ménard ou Meinard ; Toulouse 1582-Aurillac, ville de Haute-Auvergne, actuelle préfecture du Cantal 1646) contre Richelieu n’est pas dans l’article que le Moréri lui a consacré. Les rédacteurs de L’Esprit de Guy Patin l’ont prise (et transcrite avec maintes coquilles que j’ai corrigées) à la page 204 des Œuvres de Maynard (Paris, Augustin Courbé, 1646, in‑4o de 384 pages).
V. notes :
- [34], lettre 293, pour le Cocyte (défiguré en Creyte dans le Faux Patiniana) ;
- [47] du Borboniana 10 manuscrit pour la défaite de Pavie (1525) qui valut un an d’emprisonnement au roi François ier (avec qui Maynard prétendait dialoguer dans son poème) ;
- [4], lettre latine 456, pour Marguerite de Valois (la « reine Margot », morte en 1615), première épouse de Henri iv ;
- [14], lettre 748, pour le poète Philippe Des Portes, abbé de Tiron, mort en 1606 ;
- [23] du Borboniana 10 manuscrit, pour le poète Mathurin Régnier, mort en 1613 ;
- [7], lettre 834, pour le poète François Malherbe, mort en 1628 ;
- [19], lettre 34, pour le pape Urbain viii (Maffeo Barberini, 1623-1644), dont Maynard avait fait la connaissance quand « l’an 1634, il alla à Rome où il s’attacha à M. de Noailles, ambassadeur pour le roi » (Moréri), et [14], notule {a}, du Borboniana 1 manuscrit, pour ses Poemata (Paris, 1620).
Maynard mourut quatre ans après Richelieu, mais je n’ai pas vu dans ses Œuvres les « vers [peut-être anonymes] qu’il fit contre lui sous la régence de la reine Anne d’Autriche » (Moréri).