Dans l’ordre alphabétique, classées par :
Manuscrits de la correspondance et des autres écrits de Guy Patin
Archives de l’Institut d’Histoire de l’Académie russe des sciences à Saint-Pétersbourg, Section de l’Europe occidentale :une lettre de Guy Patin à Christiaen Utenbogard, datée du 21 août 1656 ; étant donné son histoire exceptionnelle, je l’ai honorée d’une annexe propre, intitulée Une lettre inédite de Guy Patin venue de Russie. Elle illustre en effet à elle seule les vertus d’une publication électronique évolutive, grâce à la puissance de la Toile mondiale.
M. Guy Cobolet, directeur de la BIU Santé, a repéré la vente d’une autre lettre autographe de Guy Patin (à Paul Ferry, le 26 mai 1645) chez Christie’s à Londres le 3 juillet 2007 au prix de 1 560 £ (environ 1 970 €).
Éditions imprimées et numériques de la correspondance et des autres écrits de Guy Patin
Une liste complète des éditions des Lettres de Guy Patin est fournie à la fin de la Préface de la première édition des Lettres (1683) et ses auteurs
Douze des 29 lettres de Guy Patin à Thomas Bartholin, dont le ms BIU Santé no 2007 conserve les brouillons, ont été imprimées dans quatre centuries épistolaires (en trois recueils) :
- Thomæ Bartholini Epistolarum medicinalium à Doctis vel ad Doctos scriptarum, Centuria i. et ii. Cum indicibus necessariis [Première et deuxième centuries de lettres médicales de Thomas Bartholin, écrites par des savants ou à des savants. Avec les index nécessaires] (Copenhague, Matthias Godicchenius, 1663, in‑8o ; lettres datées de 1639 à 1660) ;
Thomæ Bartholini Epistolarum medicinalium Centuria iii. Historiis Medicis aliisque ad rem Medicam spectantibus plena [Troisième centurie des lettres médicales de Thomas Bartholin. Emplie d’observations médicales et d’autres choses concernant la médecine] (Copenhague, Matthias Godicchenius, 1667, in‑12 ; lettre datées de 1659 à 1662) ;
Thomæ Bartholini Epistolarum medicinalium Centuria iv. Variis Observationibus curiosis et utilibus referta [Quatrième centurie des lettres médicales de Thomas Bartholin. Emplie de diverses observations curieuses et utiles] (Copenhague, Matthias Godicchenius, 1667, in‑12 ; réédition à La Haye, Pierre Gosse, 1740, in‑8o ; lettre datées de 1662 à 1664).
En tout, ces quatre centuries contiennent quinze lettres de Patin à Bartholin et cinq de Bartholin à Patin. Toutes se trouvent dans la présente édition.
- Ioh. Beverovicii Exercitatio in Hippocratis aphorismum de Calculo ad N.V. Claudium Salmasium equitem et Cons. Regium. Accedunt ejusdem argumenti Doctorum Epistolæ [Essai de Jan van Beverwijk sur l’aphorisme d’Hippocrate à propos du calcul urinaire, contre le noble homme Claude de Saumaise, chevalier conseiller du roi. S’y ajoutent des lettres de docteurs sur le même sujet] (Leyde, Elsevier, 1641, in‑12), avec une lettre de Guy Patin, datée du 19 juillet 1640, et la réponse de Beverwijk le 30 du même mois ;
Joh. Beverovicii Epistolicæ quæstiones, cum doctorum responsis. Accedit ejusdem, nec non Erasmi, Cardani, Melanchtonis, Medicinæ Encomium [Questions épistolaires de Jan van Beverwijk, avec les réponses de savants hommes. Avec l’Éloge de la médecine qu’a écrit l’auteur, et aussi ceux d’Érasme, de Cardan et de Melanchthon] (Rotterdam, Arnold Leers, 1644, in‑8o), avec une lettre de Patin à Beverwijk, datée du 13 mars 1644.
La Saignée réformée, ses abus, son mauvais et trop fréquent usage, corrigé par quantité de raisons naturelles, et d’autorités d’Hippocrate et de Galien. Dédié à Mr. de Langlée, par Mre J. Bineteau, conseiller et médecin ordinaire du roi (La Flèche, Gervais Laboe, et Paris, Jean Hesnault, 1656, in‑8o), contenant trois lettres françaises : celle de Guy Patin (30 septembre 1651) à Julien Bineteau et les deux réponses qu’il lui a adressées (1er et 8 octobre suivants).
Référence découverte grâce aux patientes recherches de Marie-France Claerebout, talentueuse relectrice de notre édition. Paul Delaunay a réédité ces trois lettres dans ses Vieux médecins sarthois (Paris, Honoré Champion, 1906, in‑8o), Une polémique de Guy Patin. – Les idées de Maître Jean Bineteau (pages 188‑200).
Clarorum virorum Epistolæ centum ineditæ de vario eruditionis genere, ex museo Johannis Brant G.F. ad V. Cl. I.G. Grævium [Cent lettres inédites d’hommes illustres sur diverses sortes d’érudition, extraites du cabinet de Johannes Brant G.F. (Gerardi filii, fils de Gerardus) pour l’illustre Johannes Georgius Grævius (Graef)] (Amsterdam, Sebastianus Petsoldus, 1702, in‑12) contiennent 13 lettres de Guy Patin à Christiaen Utenbogard, médecin d’Utrecht, datées de janvier 1651 à février 1669, dont les quatre qui sont écrites en français sont reproduites à leur place chronologique dans le présent recueil.
Lettres choisies de feu M. Guy Patin, docteur en médecine de la Faculté de Paris, et professeur au Collège royal. Dans lesquelles sont contenues plusieurs particularités historiques, sur la vie et la mort des savants de ce siècle, sur leurs écrits, et plusieurs autres choses curieuses depuis l’an 1645 jusqu’en 1672. Augmentées de plus de trois cents lettres dans cette dernière édition, et divisées en trois volumes (La Haye, Henri van Bulderen, 1715, 3 volumes in‑12 ; 5e édition du 2e recueil paru pour la première fois en 1691) : 547 lettres presque toutes adressées à Charles Spon et André Falconet, rangées par ordre chronologique, à l’état brut, c’est-à-dire sans annotations, ni table, ni index ; en tête du tome i, on trouve une courte Préface, et l’Avis au lecteur, attribué à Vigneul-Marville.
C’est l’édition qui m’a initié à la Correspondance de Patin, à la fin de l’an 2000.
Sylloges epistolarum a viris illustribus scriptarum tomi quinque, collecti et digesti per Petrum Burmannum [Recueil de lettres choisies, écrites par des hommes illustres, rassemblées et éditées par Pieter Burman (philologue hollandais, 1668-1741) en cinq tomes ] : Tomus v, quo Nicolai Heinsii et virorum eruditorum, in Suecia, Germania, Belgio, Italia, et Gallia epistolæ mutuæ et Nic. Heinsii ad Christinam Augustam Reginam Sueciæ continentur… [Tome v contenant les lettres qu’ont échangées Nicolaas Heinsius et de savants hommes de Suède, d’Allemagne, de Flandre, d’Italie et de France, et que Nicolaas Heinsius a adressées à l’auguste reine Christine de Suède…] (Leyde, Samuel Luchtmans, 1727, in‑4o), où se trouvent trois lettres de Guy Patin à Heinsius, dont l’Universiteit Leiden Bibliotheken conserve les originaux..
Quelques lettres inédites de Guy Patin, 1651-1661. Publiées par M. Achille Chéreau, bibliothécaire de la Faculté de médecine de Paris, membre de l’Académie de médecine, etc. (Paris, Louis Leclerc, 1877, in‑8o, extrait de l’Union médicale, 1876, où elles ont été publiées sous forme de Feuilleton en 12 épisodes) : 33 lettres principalement adressées à Huguess ii de Salins (à tort prénommé Jean-Baptiste par A.C.), dans leur ordre chronologique, avec malheureusement de larges et nombreuses amputations (pour manque d’intérêt, selon A.C.) ; malgré des inexactitudes, l’Avant-propos et les notes contiennent d’utiles renseignements, mais la modestie y fait parfois défaut.
Rolandi Maresii Epistolarum philologicarum libri duo, cum aliquot amicorum ad eum epistolis.[Deux livres d’Épîtres philologiques de Roland Desmarets de Saint-Sorlin, avec des lettres que quelques-uns de ses amis lui ont écrites] (Paris, Edmundus Martinus, 1655, in‑8o de 491 pages) : trois lettres latines reçues par Patin (no 10, no 11 et no 12).
Lettres choisies de feu Monsieur Guy Patin, docteur en médecine de la Faculté de Paris, et professeur au Collège de France. Dans lesquelles sont contenues, plusieurs particularités historiques sur la vie et la mort des savants de ce siècle, sur leurs écrits, et sur plusieurs choses curieuses, depuis l’an 1645 jusqu’en 1672 (Francfort [Genève], Jean-Louis Du Four, in‑12 de 522 pages), éditées par Jacob Spon et Charles Patin (v. note [152] des Déboires de Carolus pour le détail du contenu).
Lettres inédites des docteurs Belin, de Troyes, à Guy Patin par le docteur A. Finot (Histoire des sciences médicales, 1978, volume 12 : 301-310) : transcription commentée des lettres de Claude ii Belin à Guy Patin, contenues dans le ms BIU Santé no 2007 (v. supra) ; avec un doute sur leur authenticité (« Il est fort probable que les six lettres du fonds Peyrilhe ne sont pas celles que reçut Patin, mais de simples copies, ou même des brouillons »), que je ne partage pas.
Petri Gassendi, Diniensis Ecclesiæ præpositi, et in Academia Parisiensi Matheseos Regii Professoris, Opera omnia in sex tomos divisa… [Œuvres complètes de Pierre Gassendi, prévôt de l’église de Digne, et professeur royal en mathématiques de l’Université de Paris, divisées en six tomes…] (Lyon, 1658, v. note [19], lettre 442), dont le tome vi contient une lettre latine de Guy Patin adressée à l’auteur (dont il fut l’ami et l’un des médecins).
Les Lettres de Guy Patin à Charles Spon, janvier 1649-février 1655. Étude et édition critique par Laure Jestaz (Paris, Honoré Champion, 2006, 2 volumes) : 145 lettres, dans l’ordre chronologique, éditées avec le plus grand soin, précédées d’une Étude critique sur Guy Patin et son époque (362 pages), enrichies de très nombreuses annotations érudites, et suivies d’un Dictionnaire biographique, d’une Bibliographie et de quatre Indices (index des livres cités dans la correspondance ; index des libraires, imprimeurs, relieurs et correcteurs d’imprimerie ; index des médecins ; index général). En tous points remarquable, cet ouvrage est la réimpression de l’Édition critique des lettres de Guy Patin à Charles Spon (1649-1655), thèse présentée par Laure Jestaz, archiviste paléographe, pour l’obtention du doctorat ès lettres, sous la direction de M. Jacques Prévot, professeur de littérature française (Université Paris x Nanterre, 2002, 5 volumes A4).
J’aurais rêvé de préparer cette édition avec Mme Jestaz, tant nous nous serions complétés l’un l’autre, mais j’y suis venu trop tard.
Reineri Neuhusii I.C. Epistolarum Familiarum Centuriæ quatuor, novæ [Quatre nouvelles centuries (numérotées de vi à ix) d’Épîtres familières de Reiner von Neuhaus, jurisconsulte] (Amsterdam, Jansson-Waesberg, 1678, in‑8o).
Traité de la conservation de santé par un bon régime et légitime usage des choses requises pour bien et sainement vivre. Seconde édition augmentée de moitié (Paris, Jean Jost, 1632, in‑12) : seul livre imprimé entièrement et sûrement attribuable à Guy Patin, signataire de la dédicace latine à Charles Guillemeau.
Question cardinale à disputer aux Écoles de médecine, jeudi matin, 2d d’avril, sous la présidence de Me Charles Guillemeau, docteur en médecine de la Faculté de Paris. La Méthode d’Hippocrate est-elle la plus certaine, la plus sûre et la plus excellente de toutes à guérir les maladies ? Avec des observations sur quelques points les plus notables (Paris, Nicolas Boisset, 1648, in‑4o) : 11 observations de Patin et Guillemeau sur les us et abus des apothicaires.
Guy Patin, avec 74 portraits ou documents (Paris, G. Steinheil, 1911, in‑fo) : choix par Pierre Pic de courts mais nombreux extraits des lettres de Guy Patin rangés par thèmes : i. Médisances et calomnies professionnelles ; ii. Guerre de l’antimoine ; iii. Drogues diverses décriées, eaux minérales ; iv. Thérapeutique personnelle de Patin ; v. Documents d’ordre médical ; vi. Superstitions, les jésuites, le jansénisme ; vii. Documents historiques ; viii. Maximes, traits d’esprit. Ces extraits sont précédés par une longue Introduction et suivis par la transcription des 19 lettres de Charles Spon à Patin, tirées du ms BIU Santé no 2007 ; le tout très richement illustré. C’est la seule des éditions consultées où l’auteur ne succombe pas aux charmes de Patin, pour en faire, au contraire, une critique extrêmement virulente, mais bien argumentée et souvent juste (v. les extraits de son Introduction dans les Avis critiques).
Les consilia de Guy Patin, édition et commentaire, Collection de thèses et mémoires en histoire de la médecine (Asclépiades), BIU Santé, 2015 ; mémoire de master 2 de recherche en histoire que le Dr Anne-Sophie Pimpaud a rédigé sous la direction du Pr Joël Coste et soutenu le 12 octobre 2010 à l’École pratique des hautes études : transcription, traduction et commentaire de 20 des 21 consultations et mémorandums contenus dans le ms BIU Santé no 2007
Libertins du xviie siècle (Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, tome ii, 2004, pages 405-538) : choix de 35 lettres (1634-1661, rangées par ordre de date) adressées à Claude ii Belin (20), Charles Spon (14), et Huguess ii de Salins (1), éditées, présentées et annotées par Jacques Prévot, avec la collaboration de Laure Jestaz ; seule édition où le latin a été traduit.
Lettres de Gui Patin. Nouvelle édition augmentée de lettres inédites, précédée d’une notice biographique, accompagnée de remarques scientifiques, historiques, philosophiques et littéraires, par J.‑H. Reveillé-Parise, docteur en médecine, chevalier de la Légion d’honneur, membre de l’Académie royale de médecine, etc., avec un portrait et le fac-similé de l’écriture de Gui Patin (Paris, J.‑B. Baillière, 1846, 3 tomes in‑8o ; disponibles sur Gallica, tome 1, tome 2, tome 3) : édition la plus fournie (836 lettres à tous les correspondants de Patin, à l’exception des de Salins), mais aussi la plus critiquée, pour ses fréquentes erreurs de transcription, ses larges caviardages des lettres manuscrites à Charles Spon, et la futilité désarmante de ses notes (v. note [b] des Avis critiques) ; on trouve à la fin une longue Table alphabétique des personnages et des principaux faits mentionnés dans cet ouvrage, mais elle est incomplète et peu commode ; les lettres sont rangées dans l’ordre chronologique, séparément pour chacun de leurs destinataires, les trois Belin, Charles Spon, puis André Falconet.
Entre les mains d’un lecteur averti et circonspect, malgré tout le mal qu’on en a dit, l’édition de Joseph-Henri Reveillé-Parise (Nevers 1782-Paris 1852) est d’une valeur irremplaçable, car elle contient des lettres qu’on ne trouve pas ailleurs, et elle transcrit des passages devenus aujourd’hui illisibles sur les manuscrits conservés à la BnF.
Georgii Richteri JC. eiusque familiarium, Epistolæ selectiores, ad viros nobillissimos clarissimosque datæ et redditæ. Accedunt i. Richteri Vita. ii. Orationes duæ, De Arcanis aulæ Iustinianeæ, De Poëtarum raritate, eiusque caussa. iii. Mantissæ sex, quarum prima epistolas continet Casp. Hofmanni ad varios ; secunda variorum ad Hofmannum ; tertia Andr. Dinneri IC. ad varios ; quarta variorum ad Dinnerum ; quinta variorum ad varios ; sexta denique iudicia septem. iv. Spicilegium epistolarum illustrium. Opus, quæsitis ac responsis theologicis, iuridicis, politicis, medicis, philosophicis, historicis, geographicis, philologicis, criticis refertissimum ; in quo eminent et elucent eæ quæ a Græcis, Italis, Gallis, Anglis, Belgis, aliisque missæ fuerunt. Cum indicibus auctorum, rerum, verborum, copiosissimis [Lettres choisies de Georg Richter (v. note [2], lettre 734), jurisconsulte, et de ses familiers échangées avec les hommes les plus nobles et les plus éclairés. S’y ajoutent : i. La vie de Richter ; ii. Deux discours Des Secrets de la cour justinienne, et De la Rareté des poètes et de sa cause ; iii. Six suppléments dont le premier contient des lettres de Caspar Hofmann à divers correspondants ; le second, celles de diverses personnes à Hofmann ; le troisième, celles d’André Dinner, jurisconsulte, à divers correspondants ; le quatrième, celles de diverses personnes à Dinner ; le cinquième, celles de divers personnages à divers correspondants ; le sixième enfin, sept jugements ; iv. Un florilège de lettres célèbres. Ouvrage tout rempli de questions et de réponses théologiques, juridiques, politiques, médicales, philosophiques, historiques, géographiques, philologiques, critiques ; où dominent et brillent les choses que les Grecs, les Italiens, les Anglais, les Belges et d’autres ont omises. Avec de très riches index des auteurs, des choses et des mots] (Nuremberg, Michael Endter, 1662, in‑4o). Ce recueil contient la seule lettre qu’on connaisse de la correspondance entre Caspar Hofmann et Guy Patin, écrite vers 1645).
Lettres et discours de M. de Sorbière sur diverses matières curieuses (Paris, François Clousier, 1660, in‑4o) : recueil dont on a extrait deux lettres de Samuel Sorbière à Guy Patin (bien qu’on n’ait trouvé aucune lettre réciproque en français), parce que leur contenu présente un grand intérêt documentaire et littéraire, et une curieuse lettre où Sorbière explique la circulation du sang au cardinal Mazarin.
Lettres de Gui Patin, 1630-1672. Nouvelle édition collationnée sur les manuscrits autographes, publiée avec l’addition des lettres inédites, la restauration des textes retranchés ou altérés, et des notes biographiques, bibliographiques et historiques, par le Dr Paul Triaire, correspondant de l’Académie de médecine, lauréat de l’Institut ; tome premier (Paris, Honoré Champion, 1907, in‑8o) : édition complète, fidèle et méticuleuse des 171 premières lettres connues de Guy Patin à tous ses correspondants, présentées dans l’ordre chronologique, d’avril 1630 à mars 1649 ; à l’Avant-propos et aux excellentes notes, s’ajoute, en fin de volume, une Table des matières résumant le contenu de chaque lettre. La mort de Paul Triaire (1842-1912, v. notes [a] et [14] de son Avant-propos) nous a malheureusement privés de la suite de son remarquable travail, à la recherche de la plus exacte authenticité.
Une liste complète des précédentes éditions des Lettres de Guy Patin figure à la fin Préface de la première édition des Lettres (1683) et ses auteurs.
Principales autres sources citées
Collections manuscrites
AN MC, Archives nationales, Minutier central, liasses :Sources imprimées et électroniques
Les notes de notre édition citent quelque 5 800 ouvrages. La liste qui suit ne recense que les références auxquelles j’ai souvent recouru.
Académie : Dictionnaire de l’Académie française (4e édition, 1762), Grand Atelier historique de la langue française, CD-rom, Redon, Marsanne, 2002. Le site du Dictionnaire de l’Académie française fournit une fort commode version en ligne des neuf versions existantes.Le doyen Baron conclut sa préface en expliquant la genèse de son livre :Utinam hæc pauca, quæ de Historia Facultatis Medicinæ Parisiensis, hoc exiguo volumine prælibantur, ad majora audendum Collegas aliquot clarissimos exstimularet ! Plurimæ extant operis conficiendi materies et copiæ, quas inter eminet Collectio à M. Thoma Bernardo Bertrand, Collega eruditissimo, undequaque conquisita, ex omnibus omnino Authoribus exscripta, pluribusque Medicorum Parisiensium vitis adornata. Has ut divitias, quarum hæres est et possessor ejus filius, Collega itidem clarissimus, M. Bernardus Nicolaus Bertrand, Orbi erudito largiatur valde optandum est. Sunt et opes aliæ, de quibus ipse etiam particeps fuit M. Bertrand ; nempe, commentarii ad Facultatis Historiam pertinentes, a M. Joanne Baptista Alliot de Mussay conscripti. Tum excerpta e commentariis Facultatis, a M. Guidone Patin olim exarata, quæ a Patre, illustrissimo quondam Collega et antiquo Facultatis Decano, accepit et retinet meritissimus Collega noster, M. Stephanus Ludovicus Geoffroy. Interea non profecto omittenda sunt Historica monumenta, quæ a M. Fabiano Perreau, et a M. Urbano Leaulté, celeberrimis quondam Medicis Parisiensibus, in musæum M. Urbani de Vandenesse, Collegæ eruditissimi, ex avi et proavi musæis translata sunt : tum et ea quæ possidet M. Joannes-Baptista Ludovicus Chomel, Rerum Medicarum Facultatis nostræ scrutator assiduus. Qui quidem omnes Collegæ clarissimi commentarios suos, quotiescumque opus fuit, nobiscum humanissime communicaverunt. [Ce petit volume survole quelques enseignements sur l’histoire de la Faculté de médicine de Paris, puisse-t-il inciter de très brillants collègues à oser en faire plus ! Un grand nombre de ressources et de matériaux ont servi à construire cet ouvrage, parmi lesquels domine le recueil de notre très érudit collègue, M. Thomas-Bernard Bertrand (1682-1751, v. supra Vie de G.P.), dont il a rassemblé de toutes parts les éléments, entièrement extraits de tous les auteurs, et qu’il a paré des vies de nombreux médecins de Paris. Son fils, notre tout aussi brillant collègue, M. Bernard-Nicolas Bertrand (1715-1780), est l’héritier et le détenteur de toutes ces richesses, et il est fort à souhaiter qu’il les communique généreusement au monde savant. Il se trouve aussi quantité d’autres contributions, auxquelles a participé M. Bertrand en personne : les commentaires concernant l’histoire de la Faculté que M. Jean-Baptiste Alliot de Mussay (vers 1695-1730) a transcrits, extraits des Commentaires de la Faculté, que M. Guy Patin avait jadis mis au jour ; notre collègue émérite, M. Étienne-Louis Geoffroy (1725-1810), les conserve, les ayant reçus de son père (Étienne-François Geoffroy, 1672-1731), jadis notre illustrissime collègue et ancien doyen de la Faculté (1726-1728) ; sans omettre les mémoires historiques que MM. Fabien Perreau (mort en 1671, v. note [6], lettre 1004) et Urbain Leaulté (docteur régent en 1686, doyen par intérim de juillet à novembre 1740), jadis très célèbres médecins de Paris, ont transportés des cabinets de leur grand-père et de leur arrière-grand-père dans celui de notre très érudit collègue M. Urbain de Vandenesse (docteur régent en 1742, mort en 1753, collaborateur médical de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert) ; ni ceux que possède M. Jean-Baptiste-Louis Chomel (doyen de 1754 à sa mort en 1756), insatiable explorateur des affaires médicales de notre Faculté. Chaque fois que nécessaire, quantité de très brillants collègues nous ont aussi très aimablement communiqué leurs commentaires].
« J’appelle < à la fin de 1657 > ce recueil Historiettes, parce que ce ne sont que petits mémoires qui n’ont aucune liaison les uns avec les autres. J’y observe seulement en quelque sorte la suite du temps, pour ne point faire de confusion. Mon dessein est d’écrire tout ce que j’ai appris et que j’apprendrai d’agréable et de digne d’être remarqué, et je prétends dire le bien et le mal sans dissimuler la vérité, et sans me servir de ce qu’on trouve dans les historiettes et les mémoires imprimés. Je le fais d’autant plus librement que je sais bien que ce ne sont pas choses à mettre en lumière, quoique peut-être elles ne laissassent par d’être utiles. Je donne cela à mes amis qui m’en pressent il y a longtemps. »
Principales ressources Internet
Depuis le début de mon travail sur la Correspondance complète et autres écrits de Guy Patin, en janvier 2001, la Toile n’a cessé de croire et de s’enrichir formidablement. Les recherches onomastiques, historiques, géographiques et bibliographiques s’en trouvent considérablement accélérées et facilitées. En particulier, avec un peu de savoir faire, de patience et de familiarité élémentaire avec le latin, il est exceptionnel de ne pas trouver la reproduction en ligne d’un ouvrage que mentionne la notre édition : Internet donne ainsi sans grande peine accès aux sources imprimées, voire manuscrites, avec de sidérantes surprises, telles ce livre de Caspar Hofmann que Guy Patin a annoté de sa propre plume (v. note [3], lettre latine 351). Comme celle que je viens de citer, nos notes fourmillent de liens qui renvoient directement aux images des originaux. Notre équipe éditoriale et les messages que nous recevons des lecteurs les enrichissent constamment. Depuis 2018, après avoir assidûment fréquenté les bibliothèques parisiennes, je confesse que je n’en ai plus que très rarement franchi le seuil pour y consulter un ouvrage : Internet m’a procuré à domicile presque tous ceux dont j’ai eu besoin ; ils ont pourtant été très nombreux et beaucoup sont fort rares.