À Charles Spon, le 8 mars 1644
Note [3]
« Pour les papules faisant éruption tantôt sur le mode critique, tantôt sur le mode symptomatique, j’ai la même opinion que vous. Je compte certes une mauvaise alimentation parmi les causes de la variole, mais sans exclure l’air lui-même ; je le considère pourtant comme de bien moindre importance. » (il n’a pas semblé utile de conserver les points de suspension mis entre dum et pravum dans les précédentes éditions de cette lettre dont le manuscrit n’a pas été conservé).
S’agissant de variole, papule n’est pas à prendre ici dans le sens moderne de « petite élevure de la peau, solide, ne contenant ni pus, ni sérosité, et se terminant par desquamation » (Littré DLF), mais dans celui de pustule (vésicule contenant du pus).