À Charles Spon, le 24 décembre 1649

Note [4]

François Véron (Paris 1578-Charenton 6 décembre 1649), entré dans la Compagnie de Jésus en 1595, avait enseigné la philosophie et les humanités. En 1606, il professait la théologie morale à Rouen ; il s’adonna ensuite à la prédication et devint l’un des plus célèbres adversaires des réformés. Il avait quitté la Compagnie en 1620 pour prendre la cure catholique de Charenton (v. note [18], lettre 146). Des lettres patentes du 19 mars 1622 lui accordèrent l’autorisation de prêcher sur les places publiques et de disputer avec tous sans obstacle. Comme Guy Patin, le P. Labbe, qui pouvait le bien savoir, dit qu’il mourut non pas à Charenton, mais à la maison professe de Paris. Le Clergé français, reconnaissant de ses efforts, lui avait alloué une pension de 600 livres et avait payé l’impression de ses ouvrages (G.D.U. xixe s. et Sommervogel).

Trois titres donnent une modeste idée de sa très copieuse production :


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 24 décembre 1649, note 4.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0210&cln=4

(Consulté le 17/05/2024)

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