L. 282.  >
À Charles Spon,
le 5 mars 1652

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 5 mars 1652

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(Consulté le 19/04/2024)

 

Monsieur, [a][1]

Ce vendredi 2d de février. Je vous envoyai ma dernière le mardi 30e de janvier, laquelle était de quatre grandes pages, avec une autre d’une page, et des vers latins sur la bibliothèque du Mazarin [2][3][4] et une lettre pour M. Falconet. Depuis ce temps-là, je vous dirai que je suis obligé de vous détromper d’une fausseté qui est en ma dernière : Montauron, [5] roi des partisans, n’est point mort, mais bien un nommé Montaurin, [6] qui avait autrefois été maître des requêtes, autrement dit Rocher-Portail, homme fort riche de Bretagne. [1] Nouvelles ne sont point encore arrivées que le Mazarin soit encore dans Poitiers, [7] mais il en est bien près puisqu’il était à Loches [8] il y a plus de huit jours. [2] M. du Coudray de Géniers, [9] conseiller de la Cour (qui s’était sauvé lorsque M. Bitault [10] son compagnon fut arrêté par les cavaliers du maréchal d’Hocquincourt [11] qui conduisait le Mazarin), est enfin arrivé à Paris et est en sa maison en bonne santé. [3] On continue toujours de vendre la Bibliothèque mazarine, [12] on dit qu’il y en a déjà la moitié de partie à plusieurs particuliers qui l’ont achetée. M. de Saumaise [13] n’est point encore à Leyde. [14] Sa maladie l’a arrêté au deçà de Hambourg, [15] c’est sa goutte [16] qui lui est fort ordinaire. Les troisième et quatrième tomes des Mémoires, lettres et instructions de M. Duplessis-Mornay [17] ont été imprimés à Amsterdam [18] et sont ici arrivés. Ce sont deux gros volumes in‑4o que l’on estime 15 livres ; ad populum phaleras[4][19] c’est trop cher, il faut attendre qu’ils soient meilleur marché ; peut-être que ceux de Rouen ou de Genève, les imprimeront in‑fo.

Un de nos compagnons nommé M. Claude Germain [20] fait ici imprimer un livre contre l’Antimoine[21] qui ne peut être achevé devant deux mois. L’affaire du jeune Chartier [22][23][24] n’est point encore jugée. Il fuit tant qu’il peut et ne jouit de rien tandis qu’il est chassé de la Compagnie, dont il a grande douleur. Son rang était venu de disputer le 11e du mois passé, je l’empêchai d’être mis sur la thèse [25] quamdiu litigabit adversus Facultatem, pro nullo reputabitur[5] Il a voulu nous chicaner encore sur cet article, mais c’est en vain, il ne fait que s’empêtrer et s’embarrasser davantage, et dépenser de l’argent. Il est porté de Guénault l’aîné, [26] et n’y fait que dépenser son crédit et son temps en attendant que l’affaire se juge à fond, [6] ce que tous deux empêchent de tout leur pouvoir.

Ce 9e de février. Le Mazarin a été reçu en grande joie à Poitiers et après y avoir séjourné quelques jours, ils en sont sortis et sont allés à Saumur. [27] M. de Bitault, [28] conseiller de la Cour que le Mazarin tenait prisonnier, a été mis en liberté et est ici attendu. [7] Gardez-vous bien de vous fier à la médisance du peuple qui dit des choses horribles contre l’honneur de la reine : [29] ce que l’on en dit ne peut pas être vrai car le jour que le Mazarin arriva dans Poitiers, elle avait communié dans les carmélites ; [30] le peuple s’est toujours laissé emporter à la détraction et à la calomnie, même contre les meilleurs princes. Ce n’est pas que le Mazarin mérite louange d’être revenu, ni même la reine de l’avoir fait revenir, puisque nous voilà bien avant dans une guerre civile qui s’en va embraser toute la France, Et fuit ante Helenam mulier teterrima belli causa ; [8][31] mais c’est que ces horribles et extrêmes médisances contre l’honneur d’une femme dévote me déplaisent. [9] La vente de la bibliothèque est achevée. [10] M. Naudé [32] a pris tous les livres de médecine pour 3 500 livres. Les libraires ont acheté une bonne moitié de ces livres qu’ils ont étalés à la foire de Saint-Germain, [33] il y en avait grand nombre qui n’étaient point trop bons. J’ai vu ici un livre in‑fo nouvellement imprimé à Amsterdam, intitulé Pauli Zacchiæ Medici Romani Quæstiones medico-legales[34] que l’on veut vendre 16 livres en blanc ; il a autrefois été imprimé à Rome en sept parties, in‑4o qui ont été revues et augmentées par l’auteur ; et outre plus, deux parties y ont été nouvellement ajoutées, savoir la huitième et la neuvième. Ce livre est curieux et peut-être bon, mais il est trop cher à ce commencement ; quand nous aurons un peu attendu, il ramendera, comme font tous les livres de Hollande. [11] Le prince de Condé [35] étant allé en Périgord, ses troupes y furent attaquées par M. de Sauvebeuf [36] qui est un des lieutenants du comte d’Harcourt ; [37] mais ce Sauvebeuf a bien eu de la peine à s’y sauver lui-même, il y a perdu 600 hommes et 300 chevaux. [12] Le Conseil est à Tours [38] et M. de Châteauneuf [39] pareillement.

Aujourd’hui, 14e de février, M. Du Prat [40] m’est venu voir céans et m’a apporté un livre pour vous faire tenir, c’est un petit in‑fo grec, Galien de Usu partium[13][41] Il servira à faire un paquet pour vous envoyer en y ajoutant le livre de M. Germain contre l’antimoine qui sera achevé dans un mois. Ce matin, lundi 19e de février, un bruit a couru que la ville d’Angers [42] s’était rendue au roi ; [43] mais deux heures après, il a été convaincu de faux et combien que les fauteurs du Mazarin aient tâché de le publier par tout Paris, néanmoins on ne le croit point, tant il y a peu d’apparence de le croire ; au contraire, on dit ici que le peuple de Tours a menacé les fourriers du roi qui voulaient y marquer les logis si le Mazarin y venait, et qu’ils en sont sortis sans rien faire. [14] Il y a ici un maître des requêtes nommé M. Gaulmin, [15][44] savant homme mais ennemi du Parlement, grand mazarin et fort incommodé en ses affaires, qui, pensant flatter le cardinal Mazarin qu’il voit revenu à la cour, a fait des vers sur le débris de la bibliothèque, dont voici la copie que je vous envoie afin que vous puissiez en juger.

De bibliotheca cardinalis Mazarini,
senatusconsulto Parisiensi hastæ subiecta.

Iuliades toto libros dum colligit orbe,
Et vocat Aonias ad sua tecta Deas :
Tecta, Deas, libros, infami Curia lege
Vendidit, in medio prostituitque foro :
Hoc sceleris pretium, sævi commercia pacti,
Diraque promissas auctio monstrat opes :
Nec mirare nefas, emptus probat empta Senatus,
Vendidit hic libros, vendere iura solet
[16]

On dit que Montauban [45] a pris le parti du prince de Condé, [17] que Verdun [46] en a fait de même et que M. de Longueville [47] fait lever des troupes en Normandie pour le même parti.

À l’approche des troupes du roi près d’Angers, il y eut des coups tirés, le deuxième fils du maréchal d’Hocquincourt, [48] qui était là venu avec son père dans l’espérance d’entrer dans la ville, y fut tué, et le fils du maréchal de Grancey [49] blessé d’un coup de mousquet, dont il est mort depuis. [18][50] Voilà deux pères récompensés du mauvais service qu’ils ont rendu à la France d’y avoir ramené ce tyran de Sicile. On a ici parlé de la disgrâce du P. Paulin, [51] jésuite confesseur du roi, qu’il avait été chassé de la cour pour avoir parlé contre le retour du Mazarin, et qu’en sa place on avait mis un théatin ; [52][53] mais cela est faux : quand le jésuite aurait agi si imprudemment qu’il eût mérité d’être chassé, à peine le Mazarin aurait-il osé l’entreprendre, de la peur qu’il aurait eue d’irriter cette forte et noire machine qui étend ses bras jusqu’à la Chine ; [54] et même en ce cas-là, on n’y aurait pas mis un moine nouveau tel que sont ces théatins, qui sont gens sans crédit et encore gueux[19] On dit aussi que la reine a demandé à la duchesse d’Aiguillon [55] qu’elle eût à remettre entre les mains du roi Le Havre-de-Grâce, [56] ce qu’elle a refusé tout à plat. Si la reine tenait cette place, elle ne manquerait point d’y mettre son Mazarin afin qu’il fût là en toute assurance contre les atteintes et les embûches de ses ennemis, principalement tandis que le pape [57] d’aujourd’hui vivra, quo vivo numquam audebit Romam repetere[20] On s’en va ici imprimer un volume in‑fo d’Ambassades de feu M. le maréchal de Bassompierre, [58] contenant les trois qu’il a faites en sa vie, Angleterre, Espagne et Suisse. Le Socrate chrétien de Balzac [59] est achevé, in‑8o[21] On a fait un tableau à Poitiers que l’on a jeté dans la rue quelques jours avant que le roi en sortît, le Mazarin y était tout étendu, les quatre parlements de Paris, Toulouse, [60] Bordeaux et Rouen, [61] lui tiraient chacun un membre, et une femme encore belle, sed annosa, trahebat penem longuissimum[22]

Ce 25e de février. J’ai vu aujourd’hui lettre, laquelle nous apprend que M. de Vendôme [62] lève des troupes en Bretagne pour le parti du duc d’Orléans [63] et que M. de La Meilleraye [64] a refusé la conduite de l’armée pour assiéger Angers, qu’il est malcontent du Mazarin et qu’on ne sait point de quel parti il est, et qu’il y a apparence qu’il prendra celui des princes afin de conserver ses charges et son bien qui est très grand, on dit qu’il passe 25 millions. La duchesse d’Aiguillon fait ce qu’elle peut pour s’attacher au duc d’Orléans contre la reine, afin que Le Havre-de-Grâce lui demeure et que ledit duc lui aide à faire sa paix avec le prince de Condé avec lequel elle est fort mal dès la fin de l’an 1649. [23] On dit ici que le comte Du Dognon [65] est alentour de La Rochelle [66] avec grande quantité de vaisseaux et que ladite ville est si fort pressée qu’elle ne peut manquer d’être prise si on ne leur envoie du secours. Mais d’où viendrait ce secours ? ni la reine, ni le comte d’Harcourt ne sont point en état de cela, ils n’ont presque rien au prix de ce qu’il faudrait pour chasser de là tant de vaisseaux et une armée navale qui menace puissamment cette ville-là, en laquelle on a poignardé un pauvre capitaine qui y tenait pour le prince de Condé contre le parti du Mazarin ; si bien qu’ils sont à la veille de s’en repentir. [24]

Je viens de voir lettres du 22e de février, lesquelles nous apprennent que toute la cour est fort empêchée à Saumur, qu’ils n’ont point d’argent et qu’ils ne savent où aller ; que l’on a envoyé quérir le surintendant des finances [67] pour trouver de l’argent à quelque prix que ce soit. [25] Les uns disent que c’est pour délivrer 200 000 écus à M. de Rohan [68] et qu’en ce cas-là, il rendra Angers (mais cela est faux) ; c’est plutôt pour trouver de l’argent pour payer quelques montres à l’armée du comte d’Harcourt quæ alias defectionem minatur[26] et d’où sont déjà sortis quatre régiments de cavalerie qui ont pris le parti du prince de Condé. Les troupes que M. de Nemours [69] était allé quérir à Stenay [70] et en Flandres [71] sont entrées dans le royaume, elles ont passé devers Saint-Quentin, [72] devers Compiègne, [73] près de Beauvais ; [74] delà sont venues à Mantes [75] où elles doivent passer la Seine puis entrer dans le pays chartrain ; et après, aller joindre les 5 000 hommes qui sont en ces quartiers, qui font l’armée de M. le duc d’Orléans commandée par M. le duc de Beaufort [76] et le baron de Sirot, [77] qui est un des plus excellents capitaines de l’Europe ; c’est celui qui gagna la bataille de Rocroi [78] l’an 1643, trois jours après la mort du feu roi. [27]

On commence ici l’impression du Sidonius Apollinaris [79][80] in‑4o avec les notes du P. Sirmond, [81] jésuite, la première édition était in‑8o[28] On commence aussi en deux tomes in‑fo le recueil de toutes les œuvres de M. de La Mothe Le Vayer. [29][82] On commence pareillement un recueil d’opuscules anatomiques de M. Riolan, [83] lequel sera divisé en deux parties, où seront : Addenda ad Encheiridium anatomicum et pathologicum[30] divers traités de Circulatione Sanguinis qui seront des réponses à Harvæus, [84][85][86] à M. Gassendi, [87] à Highmorus, [88] médecin anglais, à M. Bartholin [89] notre ami, à Marquardus Slegelius, [90] médecin de Hambourg, [31] et autres. Mais à propos de livres, quand est-ce que M. Rigaud [91] veut commencer l’impression des trois traités de feu M. Hofmann ? [92] ne vous en a-t-il point parlé ? avez-vous pris garde à ce chapitre, où il déchire Fernel ? [93] je vous prie de vous en souvenir. [32]

M. Riolan ajoutera aussi à ce que dessus un traité de Transposito situ hepatis et lienis [94] qui se trouva ici au corps d’un voleur l’an 1650, au mois de novembre, avec une réponse au traité de ce jeune médecin de Dieppe [95] nommé Pecquet. [33][96][97][98]

Le roi de Danemark [99] a loué pour plusieurs années le revenu de son détroit du Sund [100] sur la mer Baltique aux Hollandais, moyennant grande somme. [34][101] Les Anglais se voyant obligés par ce traité de baisser la voile et de rendre hommage aux Hollandais, [35] sont entrés en querelle avec eux et delà s’en vont en guerre. On dit que toutes les villes de Hollande offrent déjà une grande contribution d’argent, avec plusieurs vaisseaux, pour cette guerre contre les Anglais, dans laquelle ils s’embarquent très volontiers. Vous diriez qu’ils s’ennuient déjà de la paix qu’ils n’ont pourtant que depuis trois ans.

Les troupes sont enfin par delà Mantes où elles ont passé la rivière de Seine ; mais voici d’autres nouvelles contraires : on nous baille pour chose certaine que le duc de Rohan voyant que le secours ne lui pouvait pas venir assez à temps et qu’il n’était point en assurance avec la bourgeoisie d’Angers, a traité avec le roi et lui a rendu la ville par composition, à la charge que le roi et son armée n’entreraient point dans ladite ville et autres articles favorables. [36] Maintenant, on dit que le roi revient de deçà avec son armée, tête baissée contre les gens de M. de Beaufort et de M. de Nemours ; et puis après, qu’il sera ici alentour de Paris avec toute son armée pour nous harasser jusqu’à ce que le Mazarin soit bien rétabli ; et alors, peut-être que la reine sera contente. Les princes soulevés contre ce bonnet rouge ont maintenant à aviser à leurs moyens d’opposition pour empêcher ce progrès. M. le Prince, qui est en Guyenne, [102] ne demeurera point les bras croisés, non plus que dix ou douze mille hommes qui sont de deçà pour le duc d’Orléans ; pour auxquels résister, on dit que la reine fait venir de deçà toutes les garnisons des villes de Champagne et de Picardie pour achever de tout manger. Je suis bien certain qu’elle ne peut point tirer grand secours des garnisons de ces villes où il n’y a presque rien. M. de La Ferté-Senneterre [103] a quelques bonnes troupes, mais il en a très fort besoin pour la conservation de la Lorraine [104] dont il est gouverneur ; car autrement, le duc Charles [105] ne manquerait pas de s’en rendre le maître. [37] M. le Prince a défait le marquis de Saint-Luc [106] près de Miradoux [107] en Guyenne ; il y a eu 2 000 hommes tant de tués que de prisonniers. Le prince de Condé est dorénavant le maître en toute la Guyenne par le moyen de cette défaite. [38] Le duc de Saint-Simon, [108] gouverneur de Blaye, [109] est malcontent de la cour faute qu’on ne lui a envoyé de l’argent. On dit qu’il a traité avec M. le Prince qui achète sa place de Blaye 200 000 écus. [39] Le comte d’Harcourt a demandé son congé, et toutes ses troupes malcontentes pour de l’argent.

Le roi est prêt de sortir de Saumur. Delà, il viendra à Tours et à Amboise, [110] Chinon [111] et Blois, [40][112] puis après à Chartres ; [113] mais d’autant que les troupes du duc d’Orléans sont de ce côté-là, il lui faut plus de forces qu’il n’en a pour en approcher ; aussi n’y peut-il être devant un mois en çà[41] Le Grand Conseil, qui fut ici mandé pour suivre la cour dès janvier, a donné un arrêt de main levée pour la jouissance du revenu des bénéfices du cardinal Mazarin ; [42] et ont député huit de leur troupe pour aller saluer ce ministre rappelé ; < ce > qui s’en va être cause de nouvelles guerres en France si Dieu n’y met la main. Il s’est fait donner la qualité de généralissime des armées du roi, et < dit > qu’il veut porter l’affaire à l’extrémité d’une bataille : ne voilà pas un grand capitaine fort porté au bien de l’État ? Si l’on en vient jusque-là, on y pourrait tuer 10 000 hommes sans qu’il perdît rien. Peut-être que Dieu aura pitié de la France et qu’il y mettra la main. Quand ce rouge faquin voudrait donner bataille, à moins que d’y être lui-même en personne, peut-être qu’elle ne se donnerait point ; joint que nous pouvons encore espérer, qu’il se pourra trouver à la cour quelques gens de bien qui redresseront par leur prudence le malheureux train de nos affaires qui sont en si mauvais état par la faveur de ce ministre italien, qui coûte si cher à la France. Mais faute de matière et de nouvelles, enfin il est temps de vous quitter ; et après vous avoir dit que vous me donnerez de vos lettres quand il vous plaira, je vous proteste que je suis et serai toute ma vie, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur,

Guy Patin.

De Paris, ce mardi 5e de mars 1652.


Rédaction : guido.patin@gmail.com — Édition : info-hist@biusante.parisdescartes.fr
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