À Charles Spon, le 16 novembre 1643, note 10.
Note [10]

« puisqu’il convient à l’homme de bien de ménager sa réputation, qu’il ne doit négliger à aucun prix » (pensée inspirée de saint Augustin, v. note [38], lettre 514).

Il s’agit de l’épître dédicatoire de la Medicina pauperum… de Johann Prevost (v. note [11], lettre 81). Le privilège est daté du 17 août 1643 ; il n’y a pas d’achevé d’imprimer. L’épître (non datée) de Pierre Ravaud, Tuæ claritud. studiosissimus cultor [Adorateur très assidu de votre distinction] est adressée clarissimo viro D. Guidoni Patino, doctori medico Parisiensi, longe florentissimo, ac plurimum honorando [à Guy Patin, très brillant docteur en médecine de Paris, de loin le plus étincelant et le plus honorable]. Le libraire y remercie nommément Charles Spon de lui avoir fait connaître un médecin aussi éminent que Patin. L’abus des superlatifs louangeurs semblait mettre Patin mal à l’aise, mais il se résignait à n’avoir pas eu son mot à dire.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 16 novembre 1643, note 10.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0097&cln=10

(Consulté le 16/04/2024)

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