À N. de Villedon, le 20 juillet 1658, note 4.
Note [4]

Ce propos laborieux, malaisé à suivre et à traduire, semble vouloir établir que l’humeur (la sérosité inflammatoire) qui s’accumule dans la plèvre provient du sang (ce qui n’est pas faux), et qu’on peut l’empêcher de s’y collecter à l’aide de la saignée préventive, pratiquée au moment opportun ; ce qui revient à traiter la pleurésie avant que l’épanchement ne se soit constitué, dès les premières douleurs (point de côté) qui l’annoncent souvent.

La ponction pleurale (paracentèse du thorax, v. note [15], lettre 15) reste le meilleur moyen d’évacuer un épanchement pleural établi ; Guy Patin la connaissait, mais s’est ici curieusement abstenu de la recommander.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À N. de Villedon, le 20 juillet 1658, note 4.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1135&cln=4

(Consulté le 30/04/2024)

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