prothèse oculo-nasale
L'intervention chirurgicale ne parvient pas à corriger la destruction de la région sous-orbitaire du blessé. Le port d'une prothèse
s'avère utile afin de dissimuler les cicatrices laissées par l'opération. Le masque métallique est fixé et maintenu sur le visage à l'aide d'une paire de lunettes.
Mais il ne faut pas s'illusionner sur ce type d'artifice. En effet, la coloration de la prothèse, différente de celles des tissus
voisins, déterminait une ligne de démarcation qui demeurait facilement perceptible, même à distance. Le poids et la rigidité de ces prothèses gênaient
considérablement le mutilés dans ces gestes quotidiens. Surtout elles l'obligeaient à un
"bricolage" particulièrement humiliant. La lassitude explique en partie que la
plupart des mutilés ont refusé de porter leurs prothèses, préférant l'exhibition de la mutilation ou la dissimulation par un simple bandage. La difficulté pour le
défiguré consistait à trouver la manière la plus acceptable et la moins difficile de se présenter en public.
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Du même type,
la prothèse
oculo-nasale
réalisée en aluminium
et peinte.
Elle provient d'une
"gueule cassée" britannique
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