« Ce colloque permettra de faire le point sur les défis auxquels sont confrontés les dispositifs de ressources documentaires, par des regards croisés de spécialistes (documentation, internet, pédagogie) et de porteurs de dispositifs dans le champ de la santé publique en France et à l’étranger. »
Il reste également une place pour la formation PubMed niveau 1 qui aura lieu demain, jeudi 24 octobre, de 16h30 à 19h.
Nouveau dans PubMed cette semaine
À propos de PubMed, n’oubliez pas les deux nouveautés annoncées hier par la National Library of Medicine :
– Le tri par pertinence des résultats, en test depuis plusieurs semaines, est désormais effectif. Cette fonction est proposée en haut à droite de votre page de résultats :
– Autre nouveauté, en test : PubMed Commons, qui permet de publier des commentaires sous le résumé d’un article particulier. Pour ce faire, il faut posséder un compte MyNCBI et avoir demandé à participer au test :
La BIU Santé vient de mettre en ligne une série de 46 photographies d’industries pharmaceutiques. Vues du ciel, de la rue ou de l’intérieur des bâtiments, ces photographies montrent des laboratoires, parfois disparus, des machines et des procédés de fabrication. Elles sont consultables sur la banque d’images et de portraits en cliquant ici.
Les sociétés représentées sont les suivantes : Laboratoires Lamatte et Boinot, Établissements Février-Decoisy et Champion, Laboratoires Choay, Société du traitement des Quinquinas, une usine de Nativelle, Laboratoires de l’Hépatrol, une usine de fermentation de Roussel, Laboratoires Debat, Établissement des produits chimiques Poulenc frères, usine de SPECIA, la Pharmacie centrale de France, Laboratoires Dausse, Laboratoires Adrian et Établissements C. David-Rabot.
Cet ensemble conséquent fut utilisé par M. le Professeur Maurice-Marie Janot, de la faculté de Pharmacie de Paris, à l’occasion d’une conférence donnée à la maison de la Chimie, le lundi 18 décembre 1951. Elle lui servit aussi à illustrer son enseignement de pharmacie galénique et son travail sur l’histoire de cette branche de l’art pharmaceutique.
Ces photographies se présentent sous la forme de plaques de verre. Certaines possèdent une légende ; d’autres pas. Pour ces dernières la BIU Santé a sollicité l’aide de M. André Frogerais et de Mme Josette Fournier, membres de la société d’histoire de la Pharmacie et du club d’histoire de la Chimie.
Ces plaques font partie du fonds Maurice-Marie Janot, qui comprend aussi des documents d’archives et des manuscrits non encore inventoriés. Ce fonds a été confié à la bibliothèque en 2009 par M. Jacques Poisson, membre honoraire de l’Académie nationale de pharmacie. Les plaques de verre ont été retrouvées par Mme Naïma Zerrouk, enseignante à la faculté des sciences pharmaceutiques et biologiques de Paris, et responsable du master de cosmétologie.
Cette mise en ligne est l’occasion pour la bibliothèque de valoriser ses collections sur l’histoire de l’industrie pharmaceutique française. Parmi les fonds documentaires qui méritent d’être signalés, citons un ensemble de 4.000 brochures de laboratoires pharmaceutiques. Les laboratoires Adrian, Choay, Dausse, Debat, Nativelle, Roussel, SPECIA ont entre autres contribué à l’alimentation de ce fonds en cours de signalement.
En attendant la version en ligne, la version papier de la Pharmacopée européenne 8.0, pour 2014, est désormais disponible au pôle Pharmacie (4, avenue de l’Observatoire).
Vous pourrez la demander au bureau d’accueil à la cote P 50138, elle est pour le moment exclue du prêt.
Auteur: Service européen de la qualité du médicament, Conseil de l'Europe. Direction européenne de la qualité du médicament & soins de santé, Conseil de l'Europe.
Salle des séances de l’Académie nationale de médecine
Anaphylaxie, sérothérapie, physiologie, chaleur animale, suc gastrique et digestion, fermentation lactique, lactose, contraction musculaire, méthode graphique, sensibilité, addition latente optique, mémoire organique, physiologie botanique, etc. Ces quelques mots et expressions dessinent le portrait d’un physiologiste d’exception, Charles Richet, honoré du prix Nobel de physiologie et de médecine en 1913 pour sa découverte de l’anaphylaxie.
Pourtant, en parallèle de son activité de chercheur, Charles Richet s’est voulu écrivain, constructeur aéronautique, militant pacifiste, etc., résumant à lui seul de nombreuses contradictions de son temps. Véritable pionnier de l’aviation et père spirituel de Louis Breguet, il est également écrivain et auteur de fables, romans, poèmes et drames à l’antique. Quoique adepte du spiritisme, érigeant la science métapsychique en véritable science, ses travaux de physiologie n’en portent pas moins la marque d’un esprit positiviste et imprégné de rigueur. Eugéniste convaincu, favorable à la « sélection humaine » – pour reprendre le titre d’un de ses ouvrages -, il combat cependant l’antisémitisme. Son pacifisme militant ne l’empêche pas, non plus, d’anticiper l’appel en 1870 et, de nouveau pendant la Première Guerre mondiale, de partir de son propre chef en Italie afin de la rallier à une cause qu’il estime fondée en droit.
Cent ans après l’attribution du prix Nobel de physiologie et de médecine à Charles Richet, il est grand temps de faire le point sur cette figure scientifique fascinante de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, homme et savant aux multiples facettes. C’est la raison de la tenue du colloqueCharles Richet et son temps, sous le patronage de l’Académie des sciences et de l’Académie nationale de médecine, pour lequel nous avons convié aussi bien des médecins que des chercheurs en histoire, littérature ou sciences sociales. Nous espérons que ce dialogue de spécialistes de différents domaines s’avèrera fructueux et fera émerger, au-delà de la figure même de Charles Richet et d’un angle d’approche monographique, l’extraordinaire intrication des intérêts, des actions et des passions tels qu’ils pouvaient s’incarner dans le Paris savant de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle.
Medic@ offre 12.500 documents en texte intégral (plus de 3 millions de pages) et la banque d’images et de portraits150.000 illustrations. Jusqu’à présent, la réutilisation de ces ressources n’était autorisée que pour un usage privé. Vous deviez nous demander l’autorisation de les reprendre pour une publication (papier ou en ligne) et nous vous faisions parfois payer une redevance d’utilisation.
Dorénavant, les documents du domaine public des institutions citées peuvent être exploités gratuitement, y compris dans le cadre d’un usage commercial, sous la seule condition de mentionner leur provenance. Vous n’avez donc plus à nous demander de permission pour réutiliser les documents accompagnés de l’icône licence ouverte (ci-contre).
Pourquoi ?
La question des droits d’exploitation des numérisations de documents tombés dans le domaine public a fait et fait encore l’objet d’un débat âpre et complexe.
D’une part, la loi dispose que lorsqu’un document est tombé dans le domaine public (dans beaucoup de cas 70 ans après la mort de l’auteur), il n’y a plus à demander ni à payer une autorisation pour le réutiliser.
D’autre part, la numérisation de ces documents coûte cher, les budgets sont limités, et les institutions sont fermement invitées par leurs tutelles à trouver des sources de financement. L’usage existe en outre de longue date de contrôler et de vendre les reproductions issues des collections publiques. Du point de vue de l’intérêt public, le tout gratuit, fréquent sur Internet, n’est d’ailleurs pas du tout une évidence : une institution qui tire des revenus de la vente de ses images peut les réinvestir pour produire un meilleur service (acquérir des objets, les entretenir, les mettre à disposition dans de bonnes conditions, etc.), ce qui est un bénéfice commun.
Notre décision d’ouvrir désormais l’usage de ces données s’appuie sur plusieurs raisons :
– L’exigence d’une autorisation préalable à la réutilisation est une gêne pour les usagers et en contradiction avec les nouvelles pratiques du web social. Elle est d’ailleurs malaisée à faire respecter et ajoute une certaine injustice (les plus respectueux des usagers étaient pénalisés par rapport aux autres) ;
– Les bénéfices que nous tirions des redevances d’utilisation ont toujours été modestes, alors que leur prélèvement occasionne des frais notables (facturation, etc.) ;
– L’autorisation préalable limite la valorisation des collections ; nous attendons au contraire d’un usage ouvert une plus grande visibilité de nos fonds, et la recherche de cette visibilité est en conformité avec nos missions ;
– Il est possible d’ailleurs que cette visibilité accrue des collections conduise les usagers à commander plus de reproductions, qui resteront payantes (demande d’images nouvelles, ou numérisations à la demande : EOD), ce qui limiterait le manque à gagner pour les établissements. À noter que pour des raisons d’espace de stockage et de bande passante, nous ne pouvons pas mettre en ligne les scans originaux en haute définition. La fourniture de ces fichiers, eux aussi sous licence ouverte, demeurera un service payant dans la plupart des cas.
Comment mentionner la provenance ?
La seule condition à la réutilisation est la mention de « paternité », car la provenance d’un document constitue souvent une partie de sa valeur. Nous vous invitons à indiquer pour ce faire l’institution où ils sont conservés : BIU Santé, musée de l’AP-HP, musée de l’ENVA ou musée de Matière médicale (voir la notice du document).
Un autre moyen prévu pour mentionner la provenance est de créer un lien entre l’image réutilisée et la notice du document (en utilisant de préférence l’adresse permanente que vous trouverez dans la notice, ou au bas de chaque page de Medic@). C’est un bon moyen que nous vous recommandons : en créant un lien, vous permettez à ceux qui consulteront l’image de retrouver toutes les informations qui concernent le document, et vous nous aidez aussi à faire connaître nos services et nos collections.
Aidez-nous à conserver, à numériser et à rendre disponibles les collections.
Les dons en argent peuvent bénéficier de réductions fiscales : pensez-y, notamment si vous utilisez nos ressources dans un but commercial.
Tous les documents ne sont pas sous licence ouverte
Ne soyez pas étonnés si des mentions de copyright demeurent encore quelque temps sur certaines de nos images : l’enlèvement de ces filigranes disgracieux ne pourra se faire en un jour, malgré nos efforts.
De plus, environ 500 documents de Medic@ et 12.000 illustrations de la banque d’images ne sont pas sous licence ouverte. Cela recouvre :
– Des documents qui n’appartiennent pas au domaine public et que leurs ayants droit ont placé en accès gratuit, mais pour un usage personnel seulement ;
– Des documents mis en ligne par des partenaires de la BIU Santé qui n’ont pas souhaité placer leurs documents sous licence ouverte ;
– Une très petite quantité d’images sur lesquelles leurs photographes ont des droits de propriété intellectuelle.
Les documents concernés sont identifiés par l’icône ci-dessous :
Medic@ signale également l’existence de 75.000 documents d’autres bibliothèques numériques, qui ont leurs propres règles : référez-vous à leurs pages d’aide pour savoir quels sont vos droits.
Vous préparez une thèse ou un mémoire, et vous avez du mal à commencer vos recherches ? Trop (ou pas assez !) de résultats dans PubMed ? Votre bibliographie vous pose des soucis ? Questions techniques pour utiliser Zotero ou une base de données particulière ?
La BIU Santé vous propose un nouveau service pour vous aider dans vos recherches bibliographiques.
En cliquant sur ce lien (ou depuis nos pages d’accueil, voir ci-contre), il est désormais possible de prendre rendez-vous avec un(e) bibliothécaire, qui pourra vous conseiller et vous guider dans votre recherche de documentation.
Ces rendez-vous n’ont pas pour objet d’assurer une formation individuelle à l’usage d’un logiciel ou d’une banque de données pour lesquelles des formations collectives sont proposées à la BIU Santé. Voyez pour cela la rubrique « s’inscrire à une formation » qui vous permet de consulter la liste des ressources concernées, les contenus des cours, le calendrier et de vous inscrire en ligne aux formations.
Les éditions Wolters Kluwer France viennent de publier la 4ème édition refondue et entièrement réactualisée de la collection «Le Moniteur de l’Internat».
Cette somme considérable, en 4 volumes et plus de 4.400 pages, passe en revue les connaissances essentielles pour l’ensemble des disciplines de la biologie médicale et de la pharmacie.
Très attendue, cette nouvelle édition remplace la 3ème édition (4.100 pages) qui datait de 2007.
C’est l’ouvrage indispensable pour tous les étudiants qui préparent le concours de l’internat en pharmacie, dont il couvre tout le vaste programme (voir aussi ce lien des CNCI pour des informations plus précises). Mais c’est aussi devenu un outil de référence et de formation continue pour les pharmaciens et les biologistes.
Sous la direction du Dr Michel Vaubourdolle, biologiste des hôpitaux (Paris, AP-HP, CHU Saint-Antoine), et d’un comité éditorial de six spécialistes, plus de 230 universitaires et praticiens de toutes les régions de France ont mis en commun leurs efforts pour livrer ce panorama complet en 206 chapitres denses, accompagnés chacun d’une bibliographie.
L’ouvrage est préfacé par le Pr Dominique Porquet, doyen de la faculté de pharmacie de Paris 11-Châtenay-Malabry (qui fournit un contingent notable d’auteurs) et président de la conférence des Doyens des facultés de pharmacie de France.
Les étudiants en pharmacie (et en médecine) de l’université Paris Descartes retrouveront aussi, parmi les auteurs, plusieurs noms qui leur sont familiers, enseignants-chercheurs de l’UFR des Sciences pharmaceutiques et biologiques, notamment, et de ses laboratoires : E. Bourgogne, J.-M. Warnet, P. Lefebvre, M.-C. Menet, É. Pasmant, B. Parfait, D. Vidaud, M. Vidaud, L. Cynober, J.-P. de Bandt, Ch. Aussel, J.-L. Beaudeux, P. Gaussem, M. Aiach, V. Siguret, N. Kapel, S. Houze, J.-C. Chaumeil,…
La collection « Le Moniteur de l’Internat » 2013 est disponible dès à présent à la BIU Santé au pôle pharmacie-biologie-cosmétologie, en quatre exemplaires, dont 3 exemplaires empruntables de chaque tome, à demander au bureau d’accueil de la Salle Dorveaux.
En cliquant sur les illustrations vous pourrez visualiser la table des matières complète de chacun des tomes. Pas d’index malheureusement, ni de photographies en couleurs (présence cependant de nombreux schémas et tableaux), mais tous les items de la table des matières, ainsi que les auteurs, peuvent être retrouvés en interrogeant le catalogue en ligne de la BIU Santé (index «Tous les mots» ou «Mots-clés»). Bonne dégustation à tous…
N.B. : Les Éditions Wolters Kluwer envisagent une version en ligne des 4 volumes. Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant si ce projet se concrétise.
La prochaine « Rencontre d’Hippocrate » aura lieu le mardi 8 octobre 2013, sur le thème « Humanisme et médecine » :
Conférence prononcée par M. Christian HERVÉ, professeur à l’université Paris Descartes et président de la SFFEM, société française et francophone d’Éthique médicale, avec les participations de :
• M. Denis SAFRAN, professeur laïque ;
• M. M. Sadek BELOUCIF, professeur Islam ;
• M. Antoine GUGGENHEIM, professeur bernardin.
La conférence aura lieu dans l’amphithéâtre Richet (15, rue de l’École-de-Médecine, site des Cordeliers, 2e étage) de 18h à 20h30. Elle sera filmée puis mise en ligne à l’adresse suivante.
L’accès à ces rencontres est libre et ne nécessite pas d’inscription.
Retrouvez le programme 2013-2014 et les vidéos des sessions précédentes en cliquant sur ce lien.