016. ARNOGLÔSSON

Matthioli
p. 301
Plantain moyen
Matthioli
p. 301
Plantain grand
Matthioli
p. 301
Plantain long
Bulliard
Tome IV - Pl. 363
plantain pucier
   

   

   

   

Dioscoride (M.M. II, 126) distingue deux espèces d'arnoglôsson, un petit (Plantago lanceolata L.) et un grand (Plantago major L.), aux propriétés comparables, bien que celles du grand lui semblent plus efficaces. Matthioli en dénombre trois ("Plantain moyen", "Plantain grand", "Plantain long"). Dioscoride indique que le plantain est dessicatif et astringent. Il est bon pour soigner l'éléphantiasis, les écoulements (rheumatokon), les plaies ulcérées (helkos) qui suppurent, arrêter les hémorragies, traiter les ulcères rongeants (noma), les ulcères charbonneux (anthrax), les ulcères serpentins (herpes), les pustules douloureuses la nuit (epinuktis), les plaies ulcérées anciennes, irrégulières et celles dites "de Chiron", les fistules (kolpos), les morsures de chiens, les plaies dues à une brûlure causée par le feu (purikautos), les gonflements enflammés (phlegmonê), les inflammations des parotides, les tumeurs à l'aine (phugethlon), les écrouelles (choiras), les fistules lacrymales (aigilôps), la dysenterie, les flux de ventre (koiliakos ), la leucophlegmasie, l'épilepsie, l'asthme, les ulcères rongeants (nomê) dans la bouche, l'érysipèle, les fistules (surigx), les otalgies, les ophtalmies, les gencives qui saignent, les crachements de sang, la phtisie (phthisis), les suffocations et les écoulements de la matrice, les odontalgies, les plaies ulcérées des reins et de la vessie, les fièvres tierces et quartes.