067. LAPATHON

Dioscoride (M.M. II, 114) en distingue quatre espèces: la première est appelée oxulapathon, la seconde est une espèce sauvage, la troisième une espèce cultivée; quant à la dernière, elle est désignée par le mot oxalis. Ce sont différentes espèces du genre Rumex L. ( Matthioli, "Oxylapathum", "Ozeille", "Ozeille petite", "Hippolapathum", "Hippolap. sauvage"). Dioscoride note que le lapathon relâche le ventre et qu'il est bon pour soigner certaines tumeurs (melikêris), la dysenterie, les affections intestinales, les embarras gastriques, les piqûres de scorpion (et les insensibiliser si l'on en a absorbé de façon préventive), les peaux squameuses (lepra), les dermatoses ayant l'aspect du lichen (leichên), les ongles écailleux, calmer les démangeaisons et les maux de dents ; il convient aussi pour soigner les écrouelles (choiras), les inflammations des parotides, la jaunisse, les calculs urinaires, arrêter les écoulements des femmes, mais il consume la rate.

Matthioli
p. 288
Oxylapathum
Matthioli
p. 288
Ozeille
Matthioli
p. 289
Ozeille petite
Matthioli
p. 289
Hippolapathum
Matthioli
p. 289
Hippolap. sauvage