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Né le 25 février 1866 à Calymnos (île d’Archipel Ottoman, à l’époque), en mer Egée, près de la côte turque, N-T Olympitis commença les études de médecine à Montpellier et les acheva à la faculté de Paris. Il y soutint sa thèse pour l’obtention du doctorat le 17 juillet 1890, à propos de « la tuberculose de la muqueuse nasale (formes primitives et secondaires) » (BIU santé, Paris, 1890, n°274, 76 p.). Le jury fut présidé par le professeur Proust, entouré de son collègue le professeur Ball et des Drs. Netter et Nélaton, Agrégés. Le professeur Brouardel était doyen. L’impétrant a dédié son étude à son « cousin le Dr. Thémistocle Olympitis ». Ce dernier a soutenu sa thèse à la faculté de Montpellier le 24 décembre 1889, décrivant « les rapports de l’adénopathie tuberculeuse de l’aisselle avec la tuberculose pleuro-pulmonaire » (BIU santé, Mtp, 1889). Le jeune docteur Nicolas Olympitis, a colligé 36 observations, qui ont permis de confirmer l’existence de la tuberculose de la muqueuse nasale, même si elle est rare. La forme secondaire « à caractère ulcéreux…s’observe à la période avancée de la tuberculose pulmonaire, siégeant presque toujours sur la cloison cartilagineuse ». La forme primitive revêt l’aspect de « tumeurs polypoïdes ». Elle est curable, mais non sans risques d’infection secondaire en raison des rapports anatomiques et physiologiques avec le poumon et les méninges. L’intérêt de cette thèse a été souligné en 1890 dans l’ « Annuaire des diplômés » (Gallica, Meyan Paul, Paris, 1891). De même les résultats de ce travail ont été mentionnés dans le « Traité de chirurgie » de Reclus, Quenu et Broca (Gallica, Paris, Masson, 1897, t 1). Il est très probable que le Dr. Nicolas Olympitis soit retourné exercer la médecine en Grèce, le lieu n’ayant toutefois pas été retrouvé. |
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