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[Savoyard] Né le 31 octobre 1829 à Chambéry, Gaspard Dénarié a fait ses études de médecine à la faculté de Turin, où il a soutenu sa thèse pour l’obtention du doctorat le 27 juillet 1853, à propos d’un « Essai sur l’âge de retour chez l’homme » (BIU santé, Guilland Louis, Les savoyards de divers états, les médecins, Chambéry, Ménard, 1888, en ligne). Il revint exercer sa profession dans sa ville natale, où il épousa Mademoiselle Reymond, héritière des Charmettes, villa habitée autrefois par Madame de Warens et Jean-jacques Rousseau. Partisan enthousiaste du rattachement à la France, il écrivit de nombreux articles en faveur de l’annexion dans le Courrier des Alpes, que dirigeait son beau-père. Parmi ses publications, il faut citer « De l’établissement d’un bain d’eau courante à Chambéry » (BIU santé, Chambéry, Chatelain, 1883, 46735 (10), 26p.). Dans l’intérêt de la population, il préconisait un établissement d’utilité publique, proposant l’achat d’un terrain, où seraient bâtis des piscines, avec cabines, des petits bâtiments, avec embauche de personnel et même des abonnements pour les collèges, les lycées et la garnison. Le Dr. Dénarié alliait ainsi l’agrément et l’hygiène indispensable, mais défectueuse à l’époque. Membre de l’Académie de Savoie, il publia un Guide des Charmettes et des biographies. Hector Laracine, avocat, en fit les éloges dans son Mémoire, intitulé « le rattachement de la Savoie à la France de 1860 », (1860, la Savoie choisit son destin, SSHA, l’Histoire en Savoie, n°18, 2009) : «… jeune médecin, habile dans sa profession, orateur à ses heures, écrivain distingué, plein d’humour. Il se donnait tout entier à ses amis, à ses malades, aux causes justes et patriotiques… ». Le Dr. G. Dénarié mourut à Chambéry le 31 octobre 1888. Un de ses enfants, Antoine (1861-1927), ancien Interne des hôpitaux de Lyon, soutint sa thèse pour le doctorat à la faculté de cette ville le 12 décembre 1888, à propos « Des paralysies dans la rougeole » (BIU santé, Lyon, 1888, n°448, 98p.). Selon L. Guilland, d’autres Dénarié ont exercé la médecine en Savoie : Alphonse, de Pérignier, près de Thonon les Bains, a soutenu sa thèse de médecine à la faculté de Paris le 8 juillet 1869, présentant des « Considérations sur la paralysie intestinale » (BIU santé, Paris, 1869, n°36, 62p.). Il faut citer aussi Claude-Marie Dénarié, diplômé à Turin, praticien à Morillon et Amédée Dénarié, de Chambéry, diplômé à Lyon en 1883, major à l’internat de cette faculté. Leurs liens de parenté éventuelle restent incertains. |