Nom | Entrez des mots ou débuts de mots. L'ordre est indifférent, de même que les caractères accentués ou non. Tous les termes sont tronqués implicitement. |
---|---|
Dates | Choisissez l'année exacte, ou des intervalles (1750...1760 = entre 1750 et 1760), ou combinez les deux pour trouver les personnes ayant vécu telle année : année de naissance <1750 et année de décès >1750 donne toutes les personnes vivantes en 1750. |
"Où trouver le dossier administratif d'un professeur ou d'un étudiant ?".
Département Histoire de la santé.
Merci de nous signaler toute erreur ou omission.
|
★ |
[Savoyards] Né à Seyssel (ville partagée entre les deux rives du Rhône et les deux départements, Ain et Haute-Savoie, canton de Saint-Julien en Genevois), Joseph-Hélène Lacombe est venu à Paris étudier la médecine : il soutint sa thèse à la faculté pour l’obtention du doctorat le 8 mars 1830, à propos d’un « Essai sur l’autorité considérée dans son application aux sciences médicales » (BIU santé, Paris, 1830, n°43, 24 p.). Le jury était présidé par le professeur Clarion, entouré de ses collègues Guilbert, Marjolin, Fouquier et des Drs. Martin-Solon et Sandras, Agrégés. Le professeur Landré-Beauvais était doyen. A la veille d’exercer, le jeune médecin a eu conscience « d’embrasser une responsabilité redoutable, craignant d’être livré à notre sens propre, ou de nous laisser égarer par quelque faux système, craignant de subir l’impulsion de notre siècle…nous devons chercher une règle à notre pratique médicale. L’autorité seule peut nous la fournir… ». A l’aide d’une observation faite à La Charité, dans le service du professeur Chomel, le Dr. J-H Lacombe a illustré la nécessité d’un principe d’autorité historique ou traditionnelle. Plutôt que d’employer plusieurs termes pour désigner un ensemble de symptômes, il faut se mettre d’accord sur un seul : choisir un unique terme pour nommer une affection connue sous des noms variés, fièvre adynamique, fièvre grave, fièvre putride. Ce dernier qualificatif « peut définir bien des causes physiques ou morales ». Il en va de même en thérapeutique. Cet effort à faire nécessite une clarification nécessaire pour se faire comprendre du malade : telle est « l’autorité » préconisée par le Dr. Joseph-Hélène Lacombe. D’après l’Annuaire du département de l’Ain, année 1844 (Gallica), il exerçait à Bourg-en-Bresse. Il est mort d’apoplexie en 1851, (Mémoires et documents de la S.S.H.A tome XXVII, 2ème série, Chambéry, Ménard, 1888). Son fils Anthelme Lacombe a soutenu sa thèse à la faculté de médecine de Paris le 5 août 1868 à propos du « Traitement de la fièvre typhoïde » (BIU santé, Paris, 1868, n°227). Il fut membre des Associations médicales de Savoie et de l’Ain. |