600 Intérêts professionnels / Traitement pratique de la dislocation du carpe / Mémento clinique
Image : Fig. 1. (collection personnelle). En 1, radio de face d'un poignet normal. Noter comme les trois os carpiens principaux - semi-lunaire (S. L.), scaphoïde (Sc), grand os (G. O.) - forment un groupe homogène et combien ils s'articulent harmonieusement entre eux et avec le radius. Après un traumatisme du poignet, c'est sur ce bloc principal radio-carpien que doit se concentrer toute l'attention du clinicien. En 2 et 3 le bloc est disloqué, les rapports articulaires sont troublés. Les images des osselets empiètent les unes sur les autres. On se rend très bien compte de quelque chose d'anormal. La vue de profil va permettre de préciser la nature et la gravité des lésions (voir. fig. 2)
602 Traitement pratique de la dislocation du carpe. Traitement / Conclusions [H. Colleu] / La vie syndicale
Image : Fig. 4. Le patient a été endormi à fond. Son bras est placé sur une petite table voisine, matelassée d'un drap replié, le poignet débordant bien l'extrémité de la table. Le chirurgien fixe solidement l'avant-bras, et, de son pouce libre, il agit sans violence sur la saillie lunaire. Avec son autre main, il va exercer les tractions nécessaires associées à l'hyperextension / Fig. 5. Après avoir fait encore plus d'hyperextension qu'il n'est figuré sur le dessin précédent, on ramène la main en flexion palmaire (sans cesser de tirer et en maintenant le semi-lunaire avec le pouce). Si l'hyperextension a été suffisante pour permettre d'engager la corne du lunaire sur la nuque de grand os (voir fig. 3, n° 5), les osselets reprennent, dans ce mouvement de flexion, leur place respective : la luxation est réduite