Image : [Sommaire] / Les arcs ajourés quittent leur socle d'un jet magnifique l’on ne conteste plus guère la beauté de la tour et son pouvoir attractif est sans doute la pour beaucoup dans la création d'une ville neuve et de jardins grandioses

Image : [Trois grands médecins]

Image : Saint-Louis, l’hôpital destiné primitivement aux pestiférés et aux contagieux. Construit par Claude Vellefaux sur l’ordre de Henri IV qui choisit le plan, il offre, non loin de la très moderne gare de l’est, l’étonnant spectacle de ces édifices Louis XIII

Image : La maquette (Façade principale) du nouvel hôpital Beaujon qui va s’élever dans la plaine de Clichy. Cet immense édifice, malgré les profondes améliorations apportées à l’aménagement et à l’outillage des vieux hôpitaux indique évidemment la vraie voie du progrès

Image : Vu du pont Saint-Louis, un quai de l’ile Saint-Louis. Sur la Seine, cette brume ténue qui imprègne de gris-argent la lumière de Lutèce

Image : A gauche, la pointe de l’ile Saint-Louis et le pont Louis-Philippe. Ci-dessus, le pont du Carrousel, vu du quai du Louvre et ci-contre, le pont Saint-Louis vu du quai de l’hôtel-de-ville. C’est un jeu d’esprit singulièrement émouvant que d’évoquer, à la place de ce fleuve maîtrisé, aux perspectives toutes barrées de ponts, et qui s’illumine, le soir, des feux qu’inventa la science moderne, la libre Seine qu’ont connue les lointains gaulois. Elle coulait alors parmi des marécages entre de vagues rives couvertes de roseaux

Image : Notre-Dame vue de la rue Saint-Séverin. Non loin de ce lieu s’étendait jadis le cimetière Saint-Séverin qu’illustre un souvenir bien médical : pour la première fois y fut tentée, en 1474, l’opération de la pierre sur un condamné à mort auquel fut donné le choix entre la potence et le scalpel. Le patient fit confiance aux chirurgiens, fut guéri et libéré

Image : L'arc de triomphe du Carrousel vu de l’une des salles du musée du Louvre. Dans le musée, le rêve aux mille formes, aux mille nuances, d’artistes de génie, la plus prodigieuse assemblée de rêves qui soit au monde. Au dehors, le jardin le plus calme et peut-être le plus désert de Paris, comme si le passant avait peur d’y déranger sept cents ans d’histoire

Image : Place Vendôme, la colonne de la grande armée, piédestal gigantesque de l’empereur qui la fit élever non moins à sa gloire propre qu’à celle de ses soldats: un monument d’orgueil que certains admirent, auquel d’autres jettent l’anathème ; en tous cas, une pensée digne du formidable conquérant : sur la colonne faite de canons conquis, les faits d’armes sont gravés en spirale d'airain

Image : Un coin du Luxembourg, le noble jardin qui invite aux pensers calmement ordonnés

Image : [L’intelligence à Paris]

Image : La place de l'étoile vue du haut de l’arc de triomphe, observatoire qui permet l’étonnant spectacle de l'ordre imposé au mouvement de Paris. Il semble que par les douze avenues, la place aspire et refoule simultanément les files de véhicules, qui, un moment, empruntent sa large piste circulaire. Giration, pulsation affectant un rapide troupeau mécanique au milieu duquel se risquent de rares piétons, avec un air d'intrus

Image : L'arc de triomphe de l’étoile, comme la colonne Vendôme érigé en l’honneur de la grande-armée, mais dont la construction fut liée à l’incertaine fortune des armes. Commencée après la victoire d’Austerlitz et avant celle d’Iéna, elle fut arrêtée en 1814 et ne reprit qu’en 1825, sous Charles X, pour s’achever sous Louis-Philippe. La majesté de l’arc est certaine : il est orné avec splendeur et il est, surtout, le bien du soldat inconnu

Image : [La ville nuance]

Image : A gauche, la silhouette voilée de la tour Eiffel, prise du pont de Grenelle: toujours cette atmosphère délicate qui fait de Paris, selon le mot exquis et vrai d'Abel Bonnard « la ville-nuance, la perle ou l’opale ». Quatre fils d’acier luisant pénètrent au coeur de la capitale, antennes en contact avec la grande mer occidentale. Ici, le mur de l'école militaire, formant un coté de l’avenue Duquesne: un quartier de larges avenues plantées d’arbres, aérées et lumineuses

Image : Le palais du Trocadéro et le pont d’Iéna, celui-ci oeuvre napoléonienne, celui-là construit pour l'exposition de 1878. Entre les deux, de forts beaux jardins, d'une harmonie parfaite et qu’orne un clair escalier d’eau. En 1878, la hauteur sur laquelle s’élève le palais était un lieu désert entre Chaillot et Passy

Image : La fontaine de la place du Chatelet. Lodi les pyramides, marengo !... La colonne, encore napoléonienne, s'entoure de glorieux bracelets et quatre nymphes l’enchainent doucement

Image : [Les nymphes de Paris]

Image : A gauche, la fontaine des innocents, dite aussi fontaine de Jean Goujon. Construite en 1549 (par Pierre Lescot, croit-on), elle doit son plus grand charme aux bas-reliefs de Jean Goujon. Un aimable square remplace aujourd’hui, en cet endroit, le charnier des saints-innocents qui, en pleine renaissance, offrait encore son macabre spectacle au populaire de la rue Saint-Denis toute voisine, sans parvenir à l’attrister, au dire des chroniqueurs. Ici, à droite, les plantureuses sirènes de la place de la concorde, qui ne sont pas sans attraits

Image : [Les nymphes de Paris]

Image : A gauche, la fontaine du marché Saint - Germain, dont la grâce un peu sévère mérite une attentive curiosité. Ce quartier de Paris fut, à partir du XVe siècle, et pendant trois cents ans, animé par la foire Saint-Germain, ou se pressaient écoliers et seigneurs, marchands et bateleurs. Ici, l’envers de la fontaine Médicis

Image : Ce n'est pas tout à fait la délicieuse "Célimène 1931" d'André Maurois, cette parisienne pourrait être Arténice, la "femme aimable et sage" de la Bruyère. Ses yeux ne paraissent point aiguisés à scruter la côte de la bourse, mais tout comme Célimène, elle "s'habille à ravir, elle se compose, comme Clitandre un poème ; elle se veut très simple, et parfaite... "

Image : [Le Mont Martre]

Image : Un escalier à Montmartre, à l'heure ou le soleil achève de coucher les ombres de ces marches dont l’escalade nocturne permet de découvrir un spectacle très merveilleux et, ici, la maison de Mimi Pinson, aujourd’hui disparue, et qui, au sommet de la butte, se faisait humble, à l’ombre du Sacré-Coeur

Image : la terrasse d’un café de Montparnasse. Une réunion de purs français et d’étrangers plus ou moins amis, de vrais et de faux artistes, d’écrivains authentiques et d’incertains gens de lettres, d’aventuriers et de policiers, de femmes classées et d’inclassables, parmi de simples et braves gens sans histoire

Image : [Paname]

Image : A gauche, une maison de Belleville, à la nudité de caserne civile, austère comme le travail éternellement quotidien qui permet de briller au “beau Paris tout neuf” — mais la ville de luxe a elle aussi son labeur. Ce mur n’a pas d’autre ornement qu’un pot de fleurs : humble appel à la joie de vivre. Ici, quelque part dans Paname, un hôtel qui est peut-être un repaire, ou peut-être l’abri d’honnêtes petites gens

Image : La rue de Venise, rue de brocanteurs nombreuses sont dans ce quartier de l’hôtel de ville et des halles les petites rues étroites aux étroits petits négoces. Les souvenirs du vieux Paris abondent dans les venelles comme d’ailleurs dans les voies plus larges et plus ouvertes à la vie moderne, Quincampoix, Brise-Miche, St-Martin…

Image : Dans le quartier Montparnasse, un musicien des rues, un pauvre violoniste qui rêva peut-être autrefois de gloire et de fortune et qui n'espère plus guère qu'une manne de nickel ou de cuivre. Dans le quartier du temple, un “ bal "ou s’étirent plaintivement les sons de l’accordéon, rythmant les danses des « Compaings »

Image : Le quai des libraires devant l’institut, avec ses boites funestes à l’amour-propre de maint littérateur qui souvent y retrouve son “chef-d’oeuvre” non coupé. Anatole France dut exercer la sa malice. Le quai du Louvre et ses miséreux - ou ses philosophes-sous la miséricorde du soleil. Sous le pont Saint-Michel, le retour du bateau-Lavoir

Image : [Visages et paysages populaires de Paris]

Image : L’un des aspects les plus caractéristiques de Mon-Martre : une marchande de quatre saisons, place des abbesses. Bd Haussmann, bonneterie en plein vent

Image : Un « clochard » sur un pont, l’une de ces épaves qui n’attendent plus rien que du hasard. Au bord de la Seine, une cardeuse de matelas. Un quai est son atelier

Image : Les jardinets de Gentilly, dans le fossé des fortifications. La, des ouvriers, des artisans cultivent pieusement, le mot n’est pas de trop pour qui les a vus à l’ouvrage, quelques légumes, voire des fleurs: appoint pour la ménagère et pour l’ornement du logis, mais surtout, dérisoirement trompée, nostalgie des champs

Image : Le canal Saint-Martin, sorte d’arrière-port de la Seine, entre le fleuve et la villette, tantôt souterrain, tantôt à ciel ouvert. En plein Paris populeux et fiévreux, les calmes péniches évoquent les longs voyages à travers les plaines de France, par les canaux tranquilles et plats; l’apostrophe cordiale des mariniers qui se croisent et la petite aventure du passage de l'écluse

Image : Aux confins des quartiers de la violette et de la chapelle, au centre d’un noeud de voies ferrées et encastré dans le mur d'enceinte d’une usine à gaz, le dernier calvaire de Paris. Dans la ville, toute une ville de durs métiers, ou le grand geste du Christ émeut

Image : Sous le bureau, à droite, un poêle à accumulation. (MM. Besniée frères, architectes)

Image : Un des six filtres presses utilisés dans la fabrication du Pancrinol et de l’Inorénol. Du poids de 40. 000 kgs, cet appareil permet de séparer du tourteau le liquide extractif

Image : Batterie de sécheuses rendant les tourteaux de Pancrinol et d’Inorénol utilisables pour l’alimentation du bétail. La vente de ce sous-produit est un des facteurs qui permettent de vendre bon marché nos spécialités opothérapiques

Image : Un des trois appareils employés pour la concentration sous vide, à basse température, du Pancrinol et de l’Inorénol

Image : La pureté de nos matières premières, la perfection et la puissance de notre outillage, l’excellence de notre technique et la compétence de nos techniciens nous permettent de fabriquer en grande quantité des produits d’une activité constante et irréprochable offrant au Praticien toutes les garanties, et au malade les prix les plus bas

Image : Le Professeur Marcel Labbé, ce maître éminent, « le maitre du diabète », ainsi que l’appellent le Dr de Marconnay et la renommée, est officier de la légion d’honneur, membre de l’académie de médecine, médecin de l’hôpital de la pitié et Professeur de clinique médicale à la faculté

Image : [Thermalisme et tourisme]

Image : A mon éminent ami le Dr Chauveau, sénateur et président du Conseil général de la Côte-d’Or / En double page, vue prise de Concoeur, hameau voisin de la Côte de Nuits-Saint-Georges, justement illustre par ses crus de Corgoloin, Comblanchien, Prissey, Prémeaux, Vosne, Romanée, Vougeot, Chambolle- Musigny, Morey, Gevrey-Chambertin, Brochon, Flagey, Fixin... Ci-dessous, la campagne près de Sombernon, sur la route de Dijon à Avallon, dans une région pittoresque où des ruines du XIIIe siècle contribuent à attirer le touriste

Image : A Auxerre, un quai de la rive gauche vu du pont de la Tournelle. Outre les belles perspectives ouvertes par l’Yonne à travers la ville, de remarquables monuments, tels que la cathédrale, l’église Saint-Germain, donnent à Auxerre un vif attrait

Image : La cure près d'Arcy-Sur-Cure, traverse un très beau paysage. Les " grottes d'Arcy " ajoutent au vif agrément de cette partie de la vallée. Elles ouvrent dans les rochers qui bordent la rive gauche leurs galeries ornées de secrétions calcaires

Image : Une vieille ferme sur l’Oze, à la sortie du hameau des Laumes. Elle est robuste, ramassée, solidement plantée dans la vieille terre qu’illustra, tout près de cet endroit, la résistance de Vercingétorix «qui se rendit seulement pour épargner à ses soldats survivants les tortures et le massacre». Dans l’autre page, une vue panoramique prise de Sombernon, vers l'ouest

Image : [En Bourgogne]

Image : A Dijon, la place d’armes, prise du haut de la tour de la terrasse. Au premier plan, la grille de la cour d'honneur de « l’ancien palais des ducs de Bourgogne. Plus tard, après l’annexion du duché à la France, palais des états, maintenant l’hôtel de ville digne de cette grande cité». L'hémicycle de la place d’armes, tout mesure et harmonie, avec ses arcades surmontées d'une balustrade de pierre, a été créé en 1686 sur les plans de Noinville

Image : Vue générale de Dijon — la ville des églises, la ville capitale de la Bourgogne, comme “ son histoire le prouve ” et “ ses monuments l’attestent ” — prise du haut de la tour de la terrasse. Au tout premier plan et en biais, la rue de la liberté bordée de maisons du XVIIIe siècle. Au fond, de gauche à droite, les tours de Saint-Jean, de Saint-Philibert et de la cathédrale Saint-Bénigne

Image : En haut de la page, Notre-Dame, pur spécimen de l’art bourguignon du XIIIe siècle. Les deux étages d’arcatures de la façade sont ornés d’une triple rangée de personnages et d’animaux grotesques. La tour d’angle porte à son sommet une horloge et est surmontée du ’’ jacquemart ” à trois personnages que Philippe-le-Hardi ravit aux trésors de Courtrai. En bas de page, la cathédrale Saint-Bénigne, de pur style ogival bourguignon et dont les orgues sont célèbres

Image : L'église Saint-Michel, commencée en 1499, mais dont toute la façade est de la renaissance et offre le spécimen le plus complet de ce style dans le domaine de l’architecture religieuse en France. Au-dessus de la porte centrale, une exquise lanterne elle-même surmontée d’un lanternon. Les deux tours carrées à quatre étages portent des ornements classiques. Au-dessus, deux lanternes octogonales. C’est” le chef d’oeuvre de calme harmonie, du à l’architecte et sculpteur Hugues Sambin”

Image : Hôtel Dieu de Beaune 1414

Image : A gauche, la cour d'honneur de l’Hôtel-Dieu de Beaune, d'une atmosphère si paisible en son architecture du XVe siècle. Sitôt la porte franchie, on est comme transporté en plein moyen-âge. La ''délicieuse impression " qu'a notée Georges Lecomte s’accentue encore lorsqu'on examine le détail de cette pure merveille gothique. Ici, le ‘‘grand toit" et la soeur pharmacienne

Image : A l’Hôtel-Dieu de Beaune, la salle Saint-Louis (du XVIIe siècle), remarquable par sa cheminée Louis XIV, son Christ en bois peint (du XVe siècle) et une belle fontaine de marbre / En double page, la grande salle ou “chambre des povres”, dont les vingt-huit lits sont réserves aux femmes convalescentes. L’une d’elles, douillettement installée, charme par la lecture ses longs loisirs

Image : Un vignoble à Nuits - Saint - Georges, c'est la grâce à une exposition particulièrement heureuse, que le soleil se plaît à mûrir un raisin entre tous fameux et fait monter de la terre aux baies peu à peu dorées des sucs mystérieusement racés, aux arômes divers

Image : Une cave, à Nuits-Saint-Georges. Après les soins infinis apportés à la vigne, il faut encore que chaque petite prison de verre, aux lueurs de joyau, soit l’objet d’attentions minutieuses. En page 31 une vigne illustre à Vosne-Romanée, l'une de celles qui produisent ’’ les grands premiers crus de la Cote de Nuits ", de réputation mondiale

Image : [La gloire de Dijon]

Image : Un vigneron étudie son vin, d’une bouche plus encore savante que gourmande. C’est l’opération sérieuse du créateur qui entend être sévère pour son oeuvre. Les pluies de 1931 ont été néfastes : de nombreux propriétaires bourguignons, par un scrupule d’artistes, déclarent ne point vouloir “signer ’’ leurs vins de cette année…

Image : Colette, fille du sol de Bourgogne aux sèves des plus rares, goute d'un vin de son terroir. La grande, la profonde artiste de lettres, l'auteur des "Claudine”, des " dialogues de bêtes ", de « naissance du jour », de "sido” parait là aussi attentive, de sens et d’esprit, que si elle interrogeait et pénétrait l’âme d’un paysage d’une bête amie ou de deux amants

Image : Sur l'emplacement de l’ancienne chartreuse de Champmol, près de Dijon, deux des six faces du puits de Moise, monument sculpté par Sluter entre 1395 et 1406. Au-dessus des prophètes, des anges charmants ouvrent leurs ailes

Image : [François Rude]

Image : A gauche, le "mercure" de Rude, tout élégance et légèreté. Ici, le fragment essentiel du “départ des volontaires en 1792 ” (arc de triomphe de l’étoile) au sujet duquel Fernand Vallon écrit: “le lyrisme de Rude est fonction de celui de Napoléon. Sans lui, il n'eut été qu’un bon sculpteur. C’est à lui qu’il doit sa marseillaise... ’’ Comme, sans doute, Victor Hugo doit nombre de ses essors à l'épopée napoléonienne

Image : « Jeanne d’Arc écoutant ses voix. » malgré l’armure posée à son coté, ce n'est pas la guerrière. C’est, par son costume comme par sa simplesse, la paysanne fruste, mais aussi la sainte au visage émacié, soumise aux ordres d’en haut et qui parait pressentir la tragédie

Image : Elie Faure

Image : [Danses d'Asie et d'Afrique]

Image : Dessins de luis de la Rocha

Image : [Discophilie]

Image : De haut en bas, Berthe d’Yd dans Marietta Machiavel, ou elle est charmante et intelligemment « Naturelle ». Henry Roger, élégant, cynique et très grand seigneur dans Borgia, et Louis Gauthier, très sobre et très vrai dans Machiavel, signalons, aussi, entre autres mérites d’une bonne troupe, le talent de diction de Paul Castam (Tacite) la cocasserie de Fabert

Image : Contrôle permanent de la qualité des produits dans les laboratoires de chimie, de physiologie, de bactériologie

Image : [Le théâtre à Paris]

Image : [Avant de lancer une spécialité nouvelle]

Image : Le Docteur Pierre Mauriac Professeur de clinique médicale à la faculté de médecine de Bordeaux. « Il appartient à cette catégorie de médecins et de chirurgiens qui, tout en accomplissant leur carrière professionnelle… Réalisent une oeuvre parallèle, philosophique et littéraire, qui les montre comme des penseurs de leur science… »

Image : Au coucher du soleil, des mats. En double page, le quartier voisin des quais, pris du haut de la tour Saint-Michel; le grand pont sur le fleuve énorme, sur “ cette eau épaisse de la Garonne ou l’Azur ne se reflète pas un aspect du port qui “ a été conçu à une époque d’harmonie, de mesure, ou marins et architectes avaient le sens des proportions justes (François Mauriac)

Image : « Le vent », un des macarons qui ornent la façade de la Bourse. Page 15, « le chef-d’oeuvre de Gabriel, la Bourse » qui « apparait, à l’extrémité du cours du chapeau-rouge, se détachant sur le fleuve fumeux, plein de voiles et de mats, pareille à ces architectures qui, dans les toiles du Lorrain, sont dorées par le soleil déclinant sur la mer. »... « Cette bourse pourrait s’élever au bord d’une mer paisible, mais on ne l’imagine pas bravant les humeurs sombres de l’atlantique »

Image : [Le port de Bordeaux]

Image : [Le port de Bordeaux]

Image : A gauche, la plage et l’église Sainte-Croix, vieux quartier ou les ancêtres maternels de François Mauriac avaient leur industrie. « De Brienne aux Docks, dit avec émotion le grand écrivain, chacun des clochers qui dominent l’arc immense et gris des maisons, fixe un moment de ma vie. »Ci-dessus, les nobles flèches de la cathédrale St-André, à laquelle est attenante la tour Pey-Berland

Image : A droite, la fontaine de la place de la Bourse. Ci-dessous, la grosse cloche. (L'aspect général de l’édifice rappelle un peu celui de la grosse horloge de Rouen). Encore un lieu plein de souvenirs pour l'écrivain : « un beffroi construit par les anglais, la grosse cloche, vit à ses pieds les magasins ou un autre grand-père, parti de rien, s'enrichit à l'enseigne du magot »

Image : « Au centre même du port, les colonnes rostrales s'élèvent, marquant l’entrée des quinconces... Les sifflets des manèges, les orgues de barbarie rassuraient le collégien Casanier que j’étais et leur tapage recouvrait les sirènes des bateaux en partance... Depuis les chevaux de bois.., Je voyais une grande voile grise glisser sur un fond de banlieue et d’usines. »

Image : [Le port de Bordeaux]

Image : A gauche, le cours du pavé des Chartrons qui dresse les belles façades de ses maisons Louis XVI (demeures de l'aristocratie) entre la place des quinconces et le cours du jardin public, non loin de la Garonne. Ici la statue de Montesquieu. Elle rappelle que l'illustre auteur de l'esprit des lois naquit en Guyenne (au château de la Brède) et fut président à Mortier au parlement de Bordeaux

Image : Un charretier sur le quai de Bacalan. « Parfois, collégiens, nous longions les quais en promenade... Les hangars corrects qui s’y révèlent aujourd'hui et qui empêchent de voir la rivière, n’existaient pas encore: barriques, caisses, ballots, tout s’entassait en vrac sur les pavés poisseux... »Page 23, au-dessus d'un pylône du transbordeur inachevé, une huilerie que la verve bordelaise a surnommé Notre-Dame-Des-Cacahuettes

Image : [Le port de Bordeaux]

Image : Chateau-Yquem

Image : [Bernard Naudin]

Image : « La soupe », Pointe sèche, fait un frontispice puissant. Son ampleur sculpturale évoque Michel-Ange et Daumier. Sa griffe fait penser a celle de Rembrandt. Et voici l’écolière. Armée de la révérence du maitre à danser, elle a pour remettre « Le petit cachet » au maitre de musique des grâces innocentes. Lui, Rameau, le neveu, cynique et famélique, s’efforce à la dignité, tend un bras raccourci mais sourit à l’écu. Or ce dessin vif et fin, Diderot l’eut signé des deux mains

Image : Une chandelle, La lune que démasque un nuage, une lanterne dans le vent, voila le luminaire, source de ces lueurs brusques et soudes, qui extraient de l’ombre un masque d’angoisse. A force d’avoir voulu conserver au drame sa nudité puissante, Naudin a désincarné son «  Scarabée d’or ». Il a fait de ses héros de merveilleux schémas de la terreur et du désir

Image : Baie du vieux moulin par Jean Duroeulx / Rue st- Etienne - du - Mont par Vincent Templier

Image : Vue de Massevaux par Kolb

Image : Buste du Docteur Baudoin par Joël et Jean Martel

Image : [Clemenceau aux Champs-Elysées]

Image : Les travaux de construction du nouveau pont sur l’Hudson. Page 35, un quai du port de New-York. L’on nous saura peut-être gré de conseiller, après la lecture du bel article d’aujourd’hui, une nouvelle lecture de « l’âme américaine » parue dans notre n° 5. « Quand toutes les énergies créatrices d’un peuple sont engagées dans une action de cette envergure-là, il est impossible qu'elle ne porte pas... le souffle de l’esprit »

Image : [Premier regard sur l'Amérique]

Image : Dans l’ile de Manhattan (cité de New-York). Prise dans un bloc de maçonnerie, l'extrémité de l'un des faisceaux de câbles qui soutiennent l’immense tablier du nouveau pont sur l’Hudson. À la vue de ce béton géométrique qui est comme l’image concrète de la rigueur des calculs, et de ces câbles tendus jusqu’à la rigidité, ou encore de cet outillage (page 37) destiné à manier les fardeaux d’acier, il faut bien songer à des symboles de puissance…

Image : [Premier regard sur l'Amérique]

Image : [Premier regard sur l'Amérique]

Image : A gauche, l’un des ascenseurs qui ont servi à la construction du pont. Partout, la machine supplée à la faiblesse dérisoire des muscles. Ici, le pont dans son ensemble. Long de 3. 500 pieds entre ses deux tours de soutènement, il unit, par son tablier suspendu à 200 pieds au-dessus du fleuve, New-York (178e et 179e avenues) à New-Jersey. Cette oeuvre grandiose, commencée il y a quatre ans 1/2, a coûté 60 millions de dollars

Image : Léon Daudet

Image : [Discophilie]

Image : De haut en bas Mme Rachel Berendt et M. Roger Karl ; Une belle attitude de Mme Rachel Berendt ; M. Fainsilber

Image : Le clown aux projecteurs, par Marc la Marche

Image : [La production d'eau chaude]