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1932-1933. - Paris, 1932-1933.
Cote : 112580.
Exemplaire numérisé : BIU Santé (Paris)
Nombre de réponses : 843 page précédente 501-750 page précédente
44 Discophilie, par Émile Vuillermoz
Image : [Discophilie par Émile Vuillermoz], Photo Régis-Lebrun
45 Le théâtre à Paris, par Henri Delorière
Image : M. Sokoloff qui joue avec puissance le clochard-magistrat. M. Pierre Blanchard dans Franzi, composition très émouvante et vraie; Mlle Sylvie dans Anna, création également de premier ordre
47 Invitation. Entre amis
Image : Est-ce Attila ? Non Verlaine qui promène sa jambe de laine sous les pilotis de broussais
[Sans numérotation]
Image : La plaine d’Artois vue de la colline de Notre-Dame-de Lorette, d’héroïque mémoire. Le champ de repos conseille au monde entier la paix, et, d’abord, celle qui devrait, entre d'anciens frères d’armes, demeurer à jamais sacrée
10 Nord -nord - Ouest, par Pierre Mac - Orlan
Image : Scène agricole par un crépuscule d’Artois, fort pays ou le laboureur et l'ouvrier ont tôt effacé d’incroyables ravages. Au-dessous, l’un des crassiers des mines de noeux, dans le Pas-de-Calais ou la terre tut meurtrie, dévastée, jusque dans ses entrailles. Page 11, paysage entre Hazebrouck et Dunkerque. C’est la riche plaine flamande — Cultures et pâtures — coupée de lignes d'arbres
12 Nord -nord - Ouest, par Pierre Mac - Orlan
Image : Page 12, la grande place d’Arras, dont les maisons flamandes, détruites par les bombardements, ont été reconstruites sous leur aspect exact d'autrefois. De même, le célèbre hôtel de ville, représenté ci-contre, est, avec ses arcades gothiques, le faste de son ornementation, son beffroi de 75 mètres de haut, la reconstitution scrupuleuse de l’édifice du XVIe siècle, dont il ne restait guère en 1918. Au-dessous, les mines de Béthune
14 Nord -nord - Ouest, par Pierre Mac - Orlan
Image : La mer à Dunkerque, la mer du nord, gris d’argent sous le soleil, gris de plomb sous les brumes qui, si souvent, voilèrent les levers d’ancre de Jean Bart armé en course. Page 15, l’un des bassins du port de Dunkerque. Ce havre marchand et de pèche, qui reçoit comme un coeur les artères de nombreux canaux et ouvre vers l’infini des mers une grande porte d’échanges, n’est pas le moindre attrait d’une ville ancienne et restée vive
16 Nord -nord - Ouest, par Pierre Mac - Orlan
Image : Souvent, dans les plaines du nord, le canal accompagne la route. Il en est le frère paisible, philosophe, dirait-on, tant le contraste est frappant entre un chemin d’eau qui prend tout son temps, le long des peupliers, et une voie enfiévrée de vitesses éperdues. — Un moulin près de Cassel, l’un des rares survivants de cette assemblée, jadis nombreuse, qui appelait à grand bras les génies de l’air à moudre le pain des hommes
[Sans numérotation] Nord -nord - Ouest, par Pierre Mac - Orlan
Image : Les régions du nord de la France ont un renom de monotonie certainement injustifié. Les champs admirablement cultivés, les grasses prairies d'élevage coupées de rideaux de beaux arbres, les installations minières y portent le témoignage varié de richesses profondes. Beaucoup de villes, au demeurant offrent les plus réels attraits. Bergues est une des plus charmantes et des plus belles par ses maisons flamandes, ses remparts et le magnifique beffroi du XVIe, que l'on voit dans cette page
21 Ceux du rail, par René de Laromiguière. Au vent de la mer / À table
Image : En page 20, la vieille maison du XVIIe siècle, a Saint-Pol-sur-Mer. Ici, une ronde chantée à laquelle prennent part les assistantes, ingénieuses et gaies animatrices des jeux. L’on voit aussi, à Saint-Pol, des monitrices de dix ans diriger les gestes, rythmés sur une chanson, de charmants petits groupes aux bras graciles. Elles sont élues par leurs camarades
22 Ceux du rail, par René de Laromiguière. À table / La grande allégresse / Bâtisseurs de villes
Image : Les fillettes en tablier de toile bise, avant de se rendre au réfectoire, procèdent à l’indispensable lavage des mains. Outre ses deux piscines, la colonie de vacances de Saint - Pol - sur - Mer possède de nombreux locaux d’ablutions, en particulier des bains - douches très modernes et de l’aspect le plus coquet. L’hydrothérapie tient une grande place dans les disciplines d’hygiène que l’on inculque ici aux enfants
23 Ceux du rail, par René de Laromiguière. Bâtisseurs de villes / A la place des marais… / Chiffres
Image : Quelques petites convives du réfectoire de Saint-Pol. Les jeux, les exercices physiques, les bains ont donné à ces fillettes un merveilleux appétit. Il y est pourvu par une chère abondante et soigneusement préparée dans des cuisines d’une extrême netteté. Dans un détail se retrouve encore l’esprit de famille des cheminots : beaucoup envoient à Saint-Pol les légumes de leurs potagers cultivés dans les cités jardins
24 Ceux du rail, par René de Laromiguière. Chiffres / Solidarité
Image : L’heure du bain, à la mer ou dans la piscine, est le grand moment de la journée. C’est alors que l'on discerne le mieux ce que vaut la vigilance qui s’exerce à Saint-Pol. Elle y est assez subtile, assez aimante surtout, pour ne gêner en rien l’amour de la liberté que déchaîne chez les enfants le seul mot de « vacances». Et rien pourtant ne lui échappe. Les jeux utiles restent des jeux et l’émulation y a son rôle
27 Ceux du rail, par René de Laromiguière. Un parc de plaisance / L’enfant-roi
Image : A gauche, la place principale de Lille délivrance, ornée au centre d'un vase de sèvres monumental que dessina le grand architecte Patout pour l'exposition des arts décoratifs. Cette oeuvre d'art et la cité-jardin sont dignes l'une de l'autre. — La salle de réunion, de près de 600 places, est souvent trop petite pour les fêtes qu’y organisent les cheminots. — Ici, un bébé dodu, mais assez craintif, subit avant la consultation l’épreuve de la pesée
28 Ceux du rail, par René de Laromiguière. L’enfant-roi / Poupons / L’art de se débrouiller
Image : Jeunes apprentis dans l’un des ateliers de débrouillage, celui de la menuiserie. Ils y apprennent la belle fierté de se faire des doigts adroits, de tirer de la matière brute des formes précises, de créer des objets utiles ou d’agrément, voire d’exposition. Une armoire, au fond de l’atelier, contient de petits chefs-d’oeuvre d'ébénisterie qui furent exécutés par de tels élèves
29 Ceux du rail, par René de Laromiguière. L’art de se débrouiller / Cordons bleus et cousettes
Image : Une fois par semaine, l'école ménagère ouvre son cours de cuisine à quatre fillettes de la cité. Là, elles s’initient, sous une direction bienveillante, a l’art de calculer des menus et de préparer des aliments sains et succulents : art subtil, et, aussi, ruse de bonne guerre, car — c’est bien connu — une table appétissante contribue pour beaucoup à retenir l’homme à la maison
30 Ceux du rail, par René de Laromiguière. Cordons bleus et cousettes / Entre eux
Image : Le cours de lessive à l'école ménagère. Les gentilles lavandières se livrent sans déplaisir à ces travaux qui les préparent à être d’accomplies gouvernantes des armoires, de vraies femmes de foyer. Dans l'autre page, les fillettes du cours de couture, tantôt silencieuses, minutieusement appliquées, tantôt bruissantes de rires, de bavardages, de toute leur jeunesse d’autant plus gaie qu’elle se sent mieux guidée, protégée, aimée
32 Ombres de chiens, par Colette
Image : [Ombres de chiens]
33 Ombres de chiens, par Colette
Image : A gauche, un bouledogue. Nous aimerions ces petits molosses, même si la prédilection de Colette ne les désignait pas à notre sympathie. Ils ont une forme adaptée à leur fonction qui est d'être forts et de tenir bon, mais peut-être, se croient- ils laids, ces nigauds, songeant à des levrettes : ce qui expliquerait leur air bourru et notre amitié attendrie. — Ci-dessous, un griffon vendéen, intelligente broussaille
34 Ombres de chiens, par Colette
Image : Un lévrier russe, sorte d’aristocrate mélancolique : il ne peut plus être héraldique, il n’est plus que sportif. — Un qui se moque du blason et des élégances d’ancien régime, c’est le terrier à poil dur, pas commode, la dent prompte, mais vaillant, énergique, sûr de lui : un ambitieux pas bête du tout, qui a su se mettre à la mode, et mieux, un type qui donne l’impression que l’avenir lui appartient
35 Ombres de chiens, par Colette
Image : Chien de meute, qui connait le suprême enthousiasme lorsqu’il galope et aboie en choeur sur la piste d’un gibier d’avance accablé par le nombre. Contrairement au chien d’arrêt, il prélève sa dime sur la proie abattue — avec la permission du maitre sympathique malgré tout ! D’ailleurs, comment échapper à la contagion de tant d’amour flatteur qui, depuis toujours, voue le chien à l’homme ?
36 Ombres de chiens, par Colette
Image : [Ombres de chiens]
38 A propos de Bonnard, par F. Vallon
Image : [A propos de Bonnard]
39 A propos de Bonnard, par F. Vallon
Image : Le port, le beau port, entrevu dans l’Hiatus des maisons avec, désuets comme des caravelles, ses bateaux d’une autre époque ; le petit café, deviné à gauche, avec son ombre intime et bleue. Couvé par un soleil maternel, tout est calme, tout est chaud, murs, toiles, voiles et la mer. Et puis ce réalisme délicat, ce bonheur discret que savoure cette enfant : c’est tout Bonnard, qui dit Bonnard dit bonheur
41 Le taureau de Pompon
Image : [Le taureau de Pompon]
42 Jean - Louis Faure, par O. Béliard
Image : Jean - Louis Faure
47 Le théâtre à Paris, par Henri Delorière
Image : Mme Vera Sergine Mme Lucienne Bogaert M. Louis Jouvet
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Image : Nous avons complété nos Laboratoires d’opothérapie et d’antivirus thérapie par un Laboratoire de physiologie
[Sans numérotation]
Image : Ces coupes histologiques de foie montrent, bien que le grossissement soit inférieur à celui obtenu avec le microscope, que l’absorption massive de Pancrinol n’a pas provoqué de lésion, et qu’il n’apparaît aucune différence entre le lobule hépatique de l’animal témoin (à gauche) et celui de l’animal traité / L’examen de ces deux pulpes de rate ne révèle aucune différence entre elles — celle de gauche provient du cobaye témoin, l’autre du cobaye en expérience
[Sans numérotation]
Image : Cette expérience de recherche de la présence de folliculine et de principes actifs dans l’Inogyl montre la congestion obtenue avec ce produit sur les organes génitaux du jeune rat : augmentation légère des testicules et hypertrophie considérable des vésicules séminales en forme de crosse / Cette deuxième expérience est pratiquée sur un rat femelle impubère. Elle montre que l’Inogyl a provoqué l’augmentation et la foliation des ovaires, ainsi qu’une hypertrophie des cornes utérines qui présentent normalement chez la femelle impubère un volume infiniment plus réduit
9 Sommaire / Champagne
Image : Un vignoble aux environs de Boursault, dans le canton de Dormans, de lentes années ont recouvert de pampres les plaines et les coteaux qu’une journée de bataille avait parfois suffi à changer en désolées étendues chaotiques
10 Les lieux saints de la Champagne, par André Thérive
Image : [Les lieux saints de la Champagne] / Deux vues de la Marne près de Damery, cette commune qui fut presque anéantie pendant la grande guerre. La rivière est douce, tranquille, modeste. C’est la sage épouse d’un terroir lui-même sans autre ambition que de porter de beaux fruits. Elle ne chercha pas à devenir illustre. Elle l’est, pourtant, à jamais, et la légende ne pourra rien ajouter à son histoire. — Une route crayeuse, vers Gratreuil, semble porter encore la trace des charrois guerriers
12 Les lieux saints de la Champagne, par André Thérive
Image : Ci-dessous, le mont Cornillet, jadis planté de sapins et dont les bombardements firent une sorte de tempête aux vagues aujourd’hui figées, et nues comme la mer. Cette hauteur, qui forme avec ses voisin es le massif de Moron Villiers, fut l’un des lieux les plus meurtriers des batailles de Champagne. En double page, aspect général des collines qui bordent la vallée de la Marne dans la région de Dormans. — À droite, Notre-Dame-de-Lépine / [Les lieux saints de la Champagne]
14 Les lieux saints de la Champagne, par André Thérive
Image : [Les lieux saints de la Champagne]
15 Les lieux saints de la Champagne, par André Thérive
Image : Page 14, une rue de Châlons-sur-Marne, l'ancien « catalaunum » près duquel les hordes d’Attila furent défaites en 451 par les francs, les romains et les visigoths maintenant ville quiète agrémentée de promenades ombragées — et riche de son très important commerce de vins de champagne. — Ici, à droite, tour de l'église d'Hautvillers, du XIIe siècle. Cette église fit partie au XVIIIe d’une abbaye Bénédictine / A gauche, l'église neuve de Cernay-en-Dormois, petit village de cette « région dévastée » ou tant d’autres noms : Souain, Tahure, la ferme de Navarin, Suippes, les Hurlus, Massiges, Ville-sur-Tourbe... évoquent d’atroces combats pour la conquête ou la défense d’une butte, d’un bout de vallée ou d’un noeud de routes. Ce sont la de ces lieux saints de la Champagne, ou André Thérive conseille des pèlerinages successifs
17 Propos superflus sur le Champagne, par Curnonsky
Image : Quelques souches du vignoble d’Ay, l’un des plus fameux de la Champagne et qui par chacun de ses 865 hectares vaut une petite fortune. — La statue, à Épernay, de dom Pérignon, ce moine Bénédictin (1638-1716) qui le premier, par un procédé de son invention, fit mousser le vin de Champagne. Les vignerons de la« rivière de Marne», de la «cote d’Épernay», de la «cote d’Avize» et de la «montagne de Reims» qui sont les principaux crus du département, devaient bien un monument à ce bienfaiteur authentique
18 Propos superflus sur le Champagne, par Curnonsky
Image : Ci-dessous, les vignes de Hautvillers, au nord d’Épernay. — Page 19, une assemblée de ces bouteilles qui, depuis leur remplissage jusqu'à leur expédition, demandent une infinité de précautions, d’attentions, de soins minutieux, pour bien garder dans leur verre le plus joli sortilège
20 Propos superflus sur le Champagne, par Curnonsky
Image : [Propos superflus sur le Champagne]
[Sans numérotation] Plaidoyer en faveur de l'anthropophagie, par Titaÿna
Image : [Plaidoyer en faveur de l'anthropophagie]
26 Plaidoyer en faveur de l'anthropophagie, par Titaÿna
Image : Les troncs d’arbres évidés, ornés de portraits d’ancêtres, sont des tam-tams qui entourent, généralement au nombre de sept, la table des sacrifices. Chacun rend deux sons : mâle et femelle, qui par une double et simultanée percussion, en forment un troisième. — Page 27, type de cannibale néo-hébridais. C’est, corps qui ignore sa beauté, un jeune guerrier, au chef orné d’insignes religieux
29 Les villages lacustres à Paris, par Jeanne Ramel - Cals
Image : Ce n'est pas une péniche c'est un « house-boat », une maison-bateau, sans coque. À l'arrière, un grand studio, bien éclairé — et si calme cite au travail, même en vacances. Sous la planche ou s'accoude une agréable silhouette est cachée la machinerie cett
30 Les villages lacustres à Paris, par Jeanne Ramel - Cals
Image : A la Proue, un adorable petit salon muni de radiateurs, d'une cheminée de manoir anglais et de tapis de Chiraz. Ci-dessous, Mme Ramel-Cals, le spirituel écrivain (et illustrateur) d'« amour en Province», de « la fidèle bergère », de « conseils aux amoureux »... Page 31, une volière entre deux glaces qui séparent le studio de la salle à manger : colibris, perruches bleues, veuves à collier d’or... tout un petit éden en promenade
31 Les villages lacustres à Paris, par Jeanne Ramel - Cals
Image : [Les villages lacustres à Paris]
32 Georges Pomiès danseur français, par Fernand Divoire
Image : [Georges Pomiès danseur français]
33 Georges Pomiès danseur français, par Fernand Divoire
Image : [Georges Pomiès danseur français]
34 Paul Verlaine et F.- A. Cazals, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Quel étrange regard il a sous la livrée de l’A. P. ! Un regard d’enfant puni : il songe à ses hôpitaux, à ses prisons, à sa misère. Il interroge son siècle : « Qu’as – tu fait de moi ? » Puis, c’est un vif dessin à l’envers d’une lettre. « Bonhomme pas de chance » est malade, pour de bon. Massary joue du bistouri. Vous ignorerez toujours ce que dit Verlaine, car on l’a – Hélas ! – Éludé. Le pronostic de Chauffard est sombre. Enfin voici « Verlaine au Voltaire »
43 Grandir, par René de Laromiguière. L’U. S. M / Culte et Culture / Les Enfants du Métro
Image : Dans le grand gymnase couvert de la Croix de Berny, des fillettes apprennent ce beau secret de santé que recèle la gymnastique rythmique, notamment dans ses exercices respiratoires. C'est ainsi que l'on grandit, au moins physiquement, une race : la preuve en est faite depuis longtemps dans les pays scandinaves. En plein air, une phase décisive de basket - ball, qui passionne visiblement ces enfants
44 Grandir, par René de Laromiguière. Les Enfants du Métro / Les propos du conducteur
Image : Se muscler, s’assouplir, vivifier sa circulation, apprendre surtout à respirer, voilà le but visé — et atteint, grâce à la compétence et au dévouement des moniteurs et monitrices. Et il est recommandé aux garçonnets de compter à pleine voix, à pleins poumons, les mouvements
45 Discophilie
Image : [Discophilie]
46 Le Théâtre à Paris, par Henri Delorière
Image : de haut en bas, Ferréol et Simone et Charles Dullin dans Trygée
[Sans numérotation]
Image : Dans nos usines de Garches nous avons fait un effort sans précédent pour assurer au Pancrinol, par la qualité des organes employés, les perfectionnements d’un outillage puissant et la compétence de techniciens éprouvés, une préparation parfaite qui donne toute satisfaction au malade et au médecin
9 L'idéalisme américain M. John D. Rockefeller Junior, par Fortunat Strowski
Image : Voici le portrait d'un ami de la France, dont l'effort philanthropique suscite à juste titre l’admiration universelle ; puis un article de M. Eugène Marsan sur le " Centre Rockefeller " de New-York ; enfin, le récit d'une récente visite du Dr Vallon à la Faculté de Lyon qui est l'un des témoignages de l'affection portée à la Science par M. Rockefeller. Nous avons pensé que ce portrait et ces aperçus d'une oeuvre étonnante de grandeur et de bienfaisance devaient spécialement intéresser nos lecteurs
11 La maison française À New-York et le centre Rockefeller merveille du monde, par Eugène Marsan
Image : Devant les hautes tours et les immenses palais du « centre Rockefeller», cité nouvelle organisée dans la cité, à New-York, la maison française et celle de l'empire anglais. D’une heureuse élégance, limitées à sept étages. Et absolument pareilles, jusque dans les verdures classiquement ordonnées de leurs faites jumeaux, elles évoquent ensemble, en regard des buildings, les formes et l'esprit de notre ancienne Europe
12 La maison française À New-York et le centre Rockefeller merveille du monde, par Eugène Marsan
Image : Le« centre» vu dans son ensemble, avec ses façades principales en regard de la cinquième avenue. Cette belle maquette rend compte très fidèlement de l'harmonie et toutefois de l'extrême diversité des édifices. Elle met aussi en évidence le merveilleux équilibre des masses, raison profonde d’un tel air de grandeur. — Le plan général imite les dispositions traditionnelles d’une église entre le porche et l'abside
13 La maison française À New-York et le centre Rockefeller merveille du monde, par Eugène Marsan
Image : Ces deux aspects du building qui étage ses soixante-dix paliers sur deux cent cinquante mètres, au milieu du centre Rockefeller, justifient que le nom de tours soit donné à ces constructions. Dans ce long prisme majestueux, trois grands effets sont déduits de la verticale : l’un, d’ascension et de jet; l’autre, de projection du plan dans l’étendue ; et enfin, le troisième, de décoration, pour animer et varier les profils
15 La maison française À New-York et le centre Rockefeller merveille du monde, par Eugène Marsan
Image : A droite, sur les chantiers du« centre », les grues géantes qui manient, comme des enfants au berceau, les poutres d'acier destinées à la vertigineuse charpente des gratte-ciel. — Ci-dessous, pour un immense théâtre, dans l’un des palais, l’étonnant réseau de métal qui allait supporter l’énorme voute de la scène
16 La maison française À New-York et le centre Rockefeller merveille du monde, par Eugène Marsan
Image : Dans la forêt des tours, entre les gratte-ciel de tous les styles, les beaux édifices en construction du « centre» composent, pour la première fois à New-York, un ensemble urbain soumis à l’unité. — En gros plan de l’autre côté de la page, le faite, à vol d'avion, d’un palais : l’un des faites que la guirlande d’un jardin suspendu viendra parachever. À la hauteur d’un seizième étage, une fontaine y jouera. Sur l’écran de la pierre, les plantes, les fleurs et tous les charmes de l’eau
18 La maison française À New-York et le centre Rockefeller merveille du monde, par Eugène Marsan
Image : Ci-dessus, le building le plus haut du centre Rockefeller ; la plus haute tour, aujourd’hui entièrement achevée ; et déjà les autres édifices montent autour d'elle, — qui sera en quelque sorte le quartier général des ondes : du cinéma, de la radio, et demain de la télévision. — À droite, ce profil audacieux, dont l’oeil se plait à considérer l’escarpement, est celui du palais presque terminé qui contient l'un des deux théâtres... Tournez la page et entrez dans la salle
21 La maison française À New-York et le centre Rockefeller merveille du monde, par Eugène Marsan
Image : Le théâtre « music-hall » du centre Rockefeller, pour plus de six mille spectateurs. — À gauche, la salle, sous les arcs qui en ménagent l’acoustique et l’ornent à la fois ; et la scène, dont nous avons tout à l’heure admiré la charpente. — Ci-dessus, l’un des couloirs, avec sa décoration moderne sans outrance, l’escalier du fond conduisant au grand foyer. — À droite, un coin de ce grand foyer, devant la peinture murale, sous les flots de la lumière
23 La faculté de médecine de Lyon, par le Docteur Fernand Vallon
Image : En page gauche, vue générale de la nouvelle faculté de Lyon, ou fut ménagée une « anastomose » entre la faculté proprement dite, l'hôpital et l’école des infirmières. Cette ruche a sciences « se compose de cellules de 6 mètres sur 4 ou sur 8, 12, 16, etc. Tous les quatre mètres, passe l’axe d’une fenêtre et une gaine de canalisation, en sorte qu’a peu de frais, les locaux sont transformables... » — Ci-contre, l’amphi de médecine légale
24 La faculté de médecine de Lyon, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Après nous avoir énuméré ses titres et ses fonctions, le Professeur Jean Lépine nous avait confié : « je suis une manière de dictateur». Et, parlant de son oeuvre, il avait ajouté : « ces sortes de réalisations sont aisées à qui peut tout centraliser ». Mais nous ne laisserons pas ce merveilleux organisateur diminuer ainsi son mérite. Qu’il daigne trouver ici l’hommage qui lui est du. Il nous plait qu’il paraisse parmi sa belle faculté dont voici une des gloires: « l'atelier» de dissection
31 Les Médecins que j'ai connus, par André Thérive
Image : Paysans ariégeois a la fenaison. Leur pré est souvent en pente abrupte. Une machine ne saurait s’y mouvoir. Reste le fil tranchant de la faux qui tinte sous L’affutage, et les bras robustes, et le coeur a l’ouvrage et la bonne humeur. Avec cela, l’on couche beaucoup d’herbe odorante au flanc d’une montagne, en une journée de soleil.—Aux environs d’Ax-les-Thermes, le village de Lordat s’accroche a un rocher que couronnent les ruines grandioses du château de Lordat (XIIIe et Xve Siècles), à 940 mètres d’altitude.
32 Les Médecins que j'ai connus, par André Thérive
Image : [Les Médecins que j'ai connus]
[Sans numérotation] Les Médecins que j'ai connus, par André Thérive
Image : Page 32, vue de Rimont, l’un de ces petits bourgs ariégeois qui n'appartiennent plus à la plaine et ne sont pas encore tout à fait montagnards. Au bord de la rue ou coule la lumière, le retrait d’une maison a vigne vierge forme une placette d’ombre ou des boeufs placides et dociles attendent, seulement gardés par l’aiguillon posé contre leur joug. Cela suffit à composer un charme. — Ici, un clocher étrangement byzantin. — Au-dessous, les tours du château de Foix
34 Les Médecins que j'ai connus, par André Thérive
Image : A gauche, pâturage aux abords du col de Marmare ou passe la route d’Ax-les-Thermes à Quillan. Ici, quelques champs de la montagne Ariégeoise : leur pente est si forte qu'elle n’admet que les transports à dos d’homme. Rien ne peut mieux évoquer l’incroyable énergie d'une race paysanne que ces cultures montant à l'assaut des sommets, tant qu’il reste sur le roc la moindre épaisseur de terre
36 Les Médecins que j'ai connus, par André Thérive
Image : Maint Torrent, comme l'Ariège, « charrie des paillettes d’or et des truites d’argent». — Page 37, l’une de ces vallées du pays Ariégeois, ou le cheminement offre une joie inépuisable. Derrière chaque contrefort vert et boisé, ou nu et fauve, mais toujours rude — comme peut l’être une pièce utile de massif montagneux — un site nouveau se révèle, qui va du riant à l’Austère à mesure qu’on approche de la chaine principale, barrière aux rares fissures
37 Les Médecins que j'ai connus, par André Thérive
Image : [Les Médecins que j'ai connus]
38 La petite maison, par Paul Voivenel
Image : [La petite maison]
39 La petite maison, par Paul Voivenel
Image : C'est bien « la petite maison», sans faste, digne d'un philosophe. Son seul luxe extérieur, c’est sa pergola et, pour plus de vérité, la vue que l’on a, de cette pergola, sur un vallon charmant au-delà duquel les yeux « suivent le jaillissement de la montagne». Et c’est bien un philosophe qui vient la, hiver comme été, chercher non pas le repos, mais le silence, la solitude, la paix favorables aux longues et fertiles méditations
40 La petite maison, par Paul Voivenel
Image : Tout près de la route, accueillant dans son abandon relatif, avec ses sapins et ses peupliers, le petit cimetière, sereine et mélancolique leçon quotidienne. — Dans la page droite, le lieu de prédilection de l’écrivain, ou le travail lui est une joie : des livres, beaucoup de livres, des copies de tableaux et de statues préférés, des fleurs, de la clarté et, surtout, un « climat » propice, un climat ou l’air du pays est pour beaucoup, ou une présence féminine apporte une tiédeur essentielle
41 La petite maison, par Paul Voivenel
Image : [La petite maison]
43 Le théâtre à Paris, par Henri Delorière
Image : De haut en bas, Morins et Jeanne Boitel dans “ le moulin de la galette Alice Cocéa et Harry Baur dans “ la voie lactée "
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Image : Vue d’un des clapiers où sont élevés Ses animaux utilisés pour nos expérimentations physiologiques
[Sans numérotation] Sommaire
Image : Une boucle du lot en aval de Cahors. La belle rivière, qui a tant de fois changé d’aspect depuis la région montagneuse, parait ici sourire d’aise dans sa vallée élargie, bordée de villages, riche d’arbres et de cultures
[Sans numérotation] Au pays de Quercy, par Léon Lafage
Image : A Cahors, le pont Valentré, du XIVe siècle, ses arches gothiques, ses tours carrées. Ce magnifique ouvrage fortifié est en son genre unique en France. La ville, fort pittoresque, est bâtie sur les pentes qui dominent la rive droite du lot. — En double page, une vue de la vallée du Célé fertile en truites. — Au-dessous, une maison à pigeonnier du Causse de Gramat
[Sans numérotation] Au pays de Quercy, par Léon Lafage
Image : Au sommet d'une colline qui domine le quadruple confluent de la Dordogne, de la Cère, du Mamoul et de la Bave, le château de Castelnau dresse son donjon, ses tours, ses remparts féodaux, toute une masse formidable et rougeâtre, dont la construction remonte au XIe siècle. Du donjon haut de 62 mètres, le regard embrasse une immense étendue de pays, un admirable panorama de vallées divergentes, de croupes nues ou boisées, de champs, de vergers et de villages. — Page 13, Marcilhac sur le Célé
[Sans numérotation] Au pays de Quercy, par Léon Lafage
Image : Vues de Rocamadour, lieu de pèlerinage célèbre, dans un site des plus pittoresques. Le bourg, avec ses remparts, ses cinq portes fortifiées, ses maisons à fenêtres romanes, ses arcades, est construit au pied d'un énorme rocher qui porte à son flanc les sanctuaires (chapelles, crypte souterraine, église Saint-Sauveur, etc.) eux-mêmes surmontés par un château
[Sans numérotation] Au pays de Quercy, par Léon Lafage
Image : Maisons anciennes de Saint-Céré, petite ville coquette et jolie bâtie entre deux bras de la Bave, lieu de repos et de bonne chère et, aussi, centre d'excursions. Tout près, le château de Montal dresse sa magnifique architecture renaissance. Plus loin, dans diverses directions, les gorges d'Autoire, Padirac, etc... Ont des attraits justement réputés
[Sans numérotation] Au pays de Quercy, par Léon Lafage
Image : Le lot près de Calvignac, à l’ endroit d’un de ses plus grands méandres. Cette rivière aux innombrables replis est d’une très émouvante beauté, notamment entre Mende et Cahors, qu’elle coule en de profonds défilés, dans la région des grands causses, ou contourne, plus bas, de hautains promontoires rocheux, ou enfin reflète, quand sa vallée s’est élargie, des villages charmants, cependant toujours un peu Austères..
[Sans numérotation] Un médecin de campagne en Quercy au XIXe siècle, par Roger Couderc
Image : H. Théodore avait "une voiture dont il ne reste plus de modèles : montée haut sur quatre roues, capotée d’un cuir craquelé par les intempéries de mille écailles, le siège vidé de son crin végétal... ” C’est cette voiture elle-même que l’on voit ici, sous un platane. L’autre image évoque fidèlement la silhouette d’un homme de bien qui savait écouter avec patience et conseiller avec bonté
[Sans numérotation] Oiseaux, par Abel Bonnard
Image : Aimons les oiseaux. Ils " sont ce qui donne le plus de charme à notre séjour : lestes, joyeux, joueurs, prêtés à notre monde comme s'ils venaient d’un autre, supérieurs à l'homme par l'aile et par le chant, ils aident à croire au bonheur. Ils sont l’image de l'inconstance quand ils s’enfuient et celle de la fidélité quand ils reviennent. ”
[Sans numérotation] Oiseaux, par Abel Bonnard
Image : “ Que d’impressions ne demeurent en nous que parce que la présence d’un oiseau leur a donné la pointe qui les a fixées dans notre mémoire si nous rappelons-nous la tendresse d'un ciel de mai parce que le doux gémissement d’une pigeonne nous fit jadis lever la tête ; le contour d’une grève parcourue à deux, à cause d’un cri de mouette qui retarda un cher aveu ; et tel pressentiment, parce que trois corbeaux survenus le dramatisèrent
[Sans numérotation] Oiseaux, par Abel Bonnard
Image : “ Qu’ils se posent, qu’ils se penchent, qu’ils inclinent un peu la tête pour nous regarder, ils ont des mouvements si justes et si ravissants que ceux - mêmes des femmes et des enfants ont une grâce moins fine. Ce plan de la gentillesse et du jeu, ou les autres créatures n'accèdent que par moments, les oiseaux n’en tombent jamais. Ils semblent toujours, quoiqu’ils fassent, nous donner des modèles d'adresse, de propreté, d’élégance. "
[Sans numérotation] Au bord de la Seine, par Francis Carco
Image : «Le dépaysement n’est point toujours chose négligeable, surtout quand le snobisme s’en mêle et préside aux recherches les plus rares. Mais qu'au paysage nuancé sur lequel ouvrent mes fenêtres et dans lequel la Seine s’inscrit entre les arbres, on prétende opposer une sécheresse hostile comme assoiffée d’elle-même... Très peu, merci. » L’on voit ici Francis Carco corriger une dernière fois son «Paname»
[Sans numérotation] Au bord de la Seine, par Francis Carco
Image : Ci-dessous, la bibliothèque de Francis Carco, ou deux tons de reliure, vert et parme, habillent les livres des amis. Sur un rayon, l’on aperçoit le bateau toutes voiles dehors, à bord duquel le puissant romancier aime à faire de beaux voyages imaginaires. En double page, le salon, sa table de verre aux pieds de cuivre, ses vastes fauteuils, son harmonie rose et ocre
[Sans numérotation] Les jardins. d'où sont venus les arbres et les fleurs ?, par Albert Flament
Image : ... Celui de qui la fête au ciel était voisine et dont les pieds touchaient à l’empire des morts / Mignonne, allons voir si la rose qui ce matin avait déclose…
36 Les jardins. d'où sont venus les arbres et les fleurs ?, par Albert Flament
Image : [d'où sont venus les arbres et les fleurs ?]
41 Vient de paraître
Image : [Vient de paraître], Photo Kollar
44 Comment l'icône byzantine est- elle devenue la vierge de Raphael ?
Image : A droite, voici “la vie de Saint Pierre et de la Madone” retable byzantin dont le St-Pierre, émacié, rigide, amorti, préside aux scènes traditionnelles de la vie de la vierge : annonciation, nativité — très rudes encore mais où perce, déjà, quelque mouvement de piété émue. À gauche, voici de Sano di Pietro la toute brillante "coronation de la vierge” dont la suave ferveur annonce Angelico. L’hiératisme byzantin n'est plus qu’un vague souvenir
45 Comment l'icône byzantine est- elle devenue la vierge de Raphael ?
Image : [Comment l'icône byzantine est- elle devenue la vierge de Raphael ?]
46 Discophilie, par Émile Vuillermoz
Image : [Discophilie par Émile Vuillermoz], Photo Kollar
[Sans numérotation] Le théâtre à Paris, par Henri Delorière
Image : De haut en bas, Mme V. Tessier, Mme Dorziat, M. L. Jouvet
[Sans numérotation] Le chauffe-eau électrique à accumulation
Image : [Le chauffe-eau électrique à accumulation]
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Image : Une machine à remplir et à souder automatiquement les ampoules de Pancrinol
[Sans numérotation] Sommaire / Béarn et béarnais
Image : L’on voit au musée des Augustins de Toulouse cette effigie de Henri IV sculptée dans le granit. C’est une tête puissante, énergique, sensuelle... Elle répond bien à l’idée que l’histoire donne du « roi des braves » qui aima le peuple et fut donc sensible autant que «vert-galant» (les deux vont souvent ensemble). En Béarn — dont il est parlé plus loin — comme en Ariège, l’on dit encore : « Nouste Henric »…
[Sans numérotation] Notes, par Maurice Maeterlinck. L'univers tombe- t-il dans l'espace ?
Image : Des myriades de mondes, dans un canton modeste du ciel boréal. Spectacle sublime, mais effrayant par tout ce qu'il comporte d’inconnu. Leçon d'humilité à proposer — avec l’autre leçon tirée des menaces de l’infiniment petit — aux maitres terrestres qui n’auraient pas pitié du coeur des hommes
14 Médecine et art, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Portrait du Professeur Robert Debré
[Sans numérotation] Enchantement du Béarn, par Tristan Derème
Image : Page 16, l'église de Gotein, dans la vallée du saison que suit un moment la route pittoresque de Mauléon à Tardets. En double page, une vue du gave de Pau, dans la partie apaisée de son cours qui, plus loin, se fondra dans l'Adour. Ci-dessous, sur la route d’Orthez à Dax, un berger béarnais, doué d'une assez remarquable ressemblance avec Henri IV.
[Sans numérotation] Enchantement du Béarn, par Tristan Derème
Image : Un autre aspect d’Oloron, dans le quartier ancien ou se trouvent en nombre des maisons des XVe, XVIe et XVIIe siècles. Au-dessous, vieux béarnais de Sauveterre, l’air bonhomme, avec malice / Une vue d’Oloron-Sainte-Marie, curieuse et vieille ville des basses-Pyrénées divisée en trois quartiers par les gaves d’aspe et d’Ossau qui confluent à ses pieds pour former le gave d’Oloron
[Sans numérotation] Enchantement du Béarn, par Tristan Derème
Image : A gauche, la route d’Orthez à Dax, sous le grand ciel souvent pommelé mais toujours lumineux du Béarn. À droite, le vieux pont d’Orthez, des XIIIe et XIVe siècles, fortifié d’une tour, à la façon du pont Valentré de Cahors. Orthez, au bord du gave de Pau, est d’un pittoresque plein de charme. Ci-dessous, Salies-de-Béarn, station justement réputée pour la richesse de ses eaux salines, ville coquette dans sa partie moderne et, par ailleurs, très archaïque
[Sans numérotation] La Chalosse, par André Thérive
Image : Vue de Saint-Sever, ville modeste par le nombre de ses habitants, mais superbement située sur un promontoire qui domine la plaine de l’Adour. « quand vous êtes sur la terrasse de cette forteresse qui soutint tant de sièges contre les vandales, contre les anglais, vous assistez à un nouvel assaut contre ses remparts: l’océan des pins, qui bruit jusqu’à la mer avec un tumulte maritime, ondule sous vos pieds. » et... page 23, en Chalosse, l’éternel laboureur français…
[Sans numérotation] La Chalosse, par André Thérive
Image : « Saint-Sever est une ville qui n'a qu'une entrée, une poterne, une chicane ; l’Adour ferme la douve indolente de ses fossés. Derrière la citadelle, c'est toute la province fertile qui dort à l’abri... » et dans les rues calmes, le soleil donne des conseils d'optimisme / L'église Saint-Server. La précieuse église de petite ville, ou de village, si souvent d'antique et noble architecture ! Celle-ci est une vielle abbatiale du Xe siècle, démolie, rebatie, remaniée au cours des siècles suivants. Elle a un choeur d'une rare beauté
[Sans numérotation] Les jardins. La Perse, la Chine, jardins mauresques, par Albert Flament
Image : En double page, un autre jardin à Téhéran. C’est la sans doute, c’est dans les pays ou de vastes régions désertiques sont accablées de soleil, que les hommes ont le mieux compris ce que pouvait dispenser de bonheurs précieux l'hymen de la terre et des eaux. Ci-contre, « Salon de plein air », un jardin intérieur à Marrakech, et sa fontaine a trois vasques / Un Jardin à Téhéran. Arcades ou l'ombre est lumineuse, cyprès avec lesquels les minarets rivalisent d'élégance, bassins pavés et cernés de bleues céramiques, poudre du soleil suspendue dans les airs… Ainsi nous représentons-nous le décor des contes d'orient. Mais ce jardin-ci est bien réel, pour la joie des voyageurs et des vrais sages de l'Iran
[Sans numérotation] Les jardins. La Perse, la Chine, jardins mauresques, par Albert Flament
Image : A Grenade : l'un des jardins de l’Alhambra (près de l'entrée du palais), tel aujourd’hui qu’il dut être à l'origine. » Les palais et les jardins mauresques ont exercé un tel enchantement sur les esprits que les souverains très catholiques, Ferdinand et Isabelle, firent de grenade leur séjour préféré et chargèrent de l'entretien ou des réparations de l'Alhambra les hommes les plus qualifiés. Plus tard, l'empereur Charles-Quint lui-même continua cette tradition »
[Sans numérotation] A propos de Bourdelle et de Rodin, par le Docteur F. Vallon
Image : Ne reprochons pas à Rodin la présentation fragmentaire de ce torse. Exhumé à Cyrène, il n'aurait pas plus d'amour ni de plus lumineuse harmonie. Voici deux des mains adorables, symboles ou Rodin a enclos le plus tendre de son génie. Comme leur ferveur atteint a celle des bâtisseurs anonymes et que leur prière fait dans l'espace le geste de l'ogive, ces mains, ces simples mains de femme c'est la cathédrale
[Sans numérotation] A propos de Bourdelle et de Rodin, par le Docteur F. Vallon
Image : Plénitude, sensibilité et le volume du lourd chignon équilibrant la face posée sur l’épaule. C’est beau, certes près de l'antique mais trop habile, trop médité pour pouvoir y prétendre. Puis, à droite, voici l’une des quatre bornes humaines du monument d’Alvéar. L'intelligence volontaire de Bourdelle les galvanise a la façon d'un courant
35 A propos de Bourdelle et de Rodin, par le Docteur F. Vallon
Image : [A propos de Bourdelle et de Rodin]
[Sans numérotation] A propos de Bourdelle et de Rodin, par le Docteur F. Vallon
Image : Voici la page des douleurs. La petite Ève qui porte, écrasée sous le poids de la malédiction de Jéhovah, la honte d’être une femme. Mieux que ce marbre lisse, le bronze évoque le limon originel, le ventre fécond, la marée musculaire du dos. Et ce bourgeois de calais, otage, qui, la corde au cou, s'achemine vers l'anglais et la mort - fortes oeuvres dont le drame si sobre est tout imprégné d'humanité
[Sans numérotation] A propos de Bourdelle et de Rodin, par le Docteur F. Vallon
Image : A gauche, une fresque de E. Tavarnier : « bord de Seine». Le dessin à la fois souple et ferme, les couleurs harmonisées dans une tonalité générale grise mais qui garde la jolie luminosité des ciels de l'ile de France, forment un ensemble décoratif d’un grand charme. ICI, une « rêverie », marbre de J. Brouardel particulièrement remarqué au salon des médecins, pour le « Métier » qu'il atteste, pour la grace qu'il dégage
45 Le théâtre à Paris, par Henri Delorière
Image : En haut, Marguerite Jamois dans «crime et châtiment» adapté et mis en scène, au théâtre Montparnasse, par Gaston Baty. Au-dessous, Marfa Dher Villy et Rognoni dans «Antonia»
46 Vient de paraître, par René de Laromiguière
Image : [Vient de paraître par René de Laromiguière]
47 Confort et électricité
Image : [Confort et électricité]
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