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Nouveau dictionnaire de médecine, de chirurgie, de physique, de chimie et d'histoire naturelle, où l'on trouve l'étymologie et l'explication des termes de ces sciences avec deux vocabulaires, l'un grec, l'autre latin

Paris : J.-A. Brosson. 1806

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Anaïs Chambat
Cheffe de projet au sein de l’équipe du Métadictionnaire de 2021 à 2022 (Université Paris Cité, Direction des bibliothèques et musées, BIU Santé Médecine)
ana.chambat@gmail.com
22/06/2023
Capuron, page de titre
Page de titre, consultable sur Medica
Capuron, page des A
Page des A, consultable sur Medica

Ouvrages apparentés

Structuration de l'ouvrage

  • Les articles sont de taille variable et ne sont pas illustrés.
  • Ils ne contiennent pas de notices biographiques et ne proposent pas non plus de références bibliographiques.
  • Le texte et les vedettes sont en français.
  • Les renvois sont nombreux et introduits par Voy. ou Voyez.
  • L’étymologie est quant à elle indiquée en grec et/ou en latin.

Présentation

« Rien n’est plus important pour ceux qui cultivent une science, que d’en bien connaître la langue »[1]. Véritable pont entre la fin du XVIIIe et le milieu du XIXe siècle, l’ouvrage de Joseph Capuron est d’un grand intérêt lexical. Rédigé intégralement en français, il comporte à l’image du Lavoisien, deux vocabulaires latin → français et grec → français. Si le premier comprend « tous les anciens termes de l’art qui dérivent du grec ; dans le second, outre les anciennes dénominations latines, on trouve encore les mots de nouvelle date »[2] qui ont été latinisés. En fin d’ouvrage, les Synonymies reviennent sur certaines dénominations d’anatomie, de physiologie, de pathologie, de chimie et de botanique jugées impropres ou surannées[3]. Une attention particulière est ainsi portée à l’orthographe et à l’origine des mots[4]. Plus encore, las de « l’insuffisance des anciens vocabulaires » et conscient de la nécessité « d’en composer de nouveaux qui soient à la hauteur des connaissances actuelles »[5], Capuron y consacre les mots adoptés par les savants, « qui expriment des idées neuves ou d’utiles découvertes »[6]. Face à l’engouement du public, il collabore avec Pierre-Hubert Nysten pour la deuxième édition de son ouvrage. Publiée quatre ans plus tard, elle connaît de nombreuses additions. Les termes de « l’art vétérinaire » ont été ajoutés ainsi que ceux relatifs aux « sciences accessoires de la médecine » telles que la chimie, la physique, la botanique et la zoologie[7]. Les synonymies ont été intégrées dans le corps des définitions et les mots jugés « déplacés » ont été supprimés afin d’apporter davantage de cohérence à l’ensemble[8].

Notes

  • [1] « Nouvelles littéraires » in Journal de médecine, de chirurgie et de pharmacie, n°20, Paris : Méquignon et Migneret, 1810, p. 393, disponible sur Medica.
  • [2] Joseph Capuron, op.cit., 1806, p. VIII, cote 37019, disponible sur Gallica.
  • [3] Ibid., p. XII.
  • [4] « Lorsque l’étymologie est connue, elle doit servir de règle à cet égard, à moins qu’un usage très ancien et très général n’ait prévalu. » In « Nouvelles littéraires », op.cit., 1810, p. 396.
  • [5] Joseph Capuron,op.cit., 1806, p. V.
  • [6] Ibid., p. VII.
  • [7] Joseph Capuron, Pierre-Hubert Nysten, op.cit., 1810, p. V, disponible sur Google Books.
  • [8] Ibid., p. VI-VII.

Volumes

  • Capuron Joseph, Nouveau dictionnaire de médecine, de chirurgie, de physique, de chimie et d’histoire naturelle, où l’on trouve l’étymologie et l’explication des termes des sciences, avec deux vocabulaires, l’un grec, l’autre latin, et les Synonymies relatives aux anciennes et nouvelles nomenclatures d’anatomie, de chimie et de botanique. Paris : Jean-Antoine Brosson, 1806, première édition, 508 pages, in-8.
  • Capuron Joseph, Nysten Pierre-Hubert, Nouveau dictionnaire de médecine, de chirurgie, de chimie, et des autres sciences accessoires à la médecine, avec l’étymologie de chaque terme ; suivi de deux vocabulaires, l’un latin, l’autre grec. Paris : Jean-Antoine Brosson, 1810, deuxième édition, 542 pages, in-8, disponible sur Google Books.