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Dictionnaire de santé, ou Vocabulaire de médecine pratique : contenant par ordre alphabétique, un traité des médicamens, les principaux élémens d'hygiène, la description des maladies, leurs causes et le traitement qu'il convient de leur appliquer d'après les principes des doctrines médicales modernes

Paris, Gabon. 1829

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Marie-France Claerebout
Rédactrice spécialisée (Lille)
mfclaerebout@gmail.com
30/01/2023
Coster, page de titre
Page de titre, consultable sur Medica
Coster, page des A
Page des A, consultable sur Medica

Structuration de l'ouvrage

  • Dictionnaire en un volume, sans illustrations.
  • Les articles sont de taille variable.
  • Les renvois sont nombreux et introduits par V. ou V. ce mot.
  • L'ouvrage est formé de deux parties principales : un « petit traité de matière médicale, ou des substances médicamenteuses indiquées dans le cours de ce dictionnaire » d'environ 200 pages précède le « dictionnaire de santé » proprement dit. Une dernière section est consacrée au « vocabulaire des matières contenues dans cet ouvrage, avec leurs désignations scientifiques et vulgaires, anciennes et modernes ».
  • Frontispice présent sur le volume – Dictionnaire de santé, ou vocabulaire de médecine pratique, contenant, par ordre alphabétique, un traité des médicamens, les principaux élémens d’hygiène, la description des maladies, leurs causes et le traitement qu’il convient de leur appliquer ; d’après les principes des doctrines médicales modernes.

Présentation

Avec ce dictionnaire, Jacques Coster (1795-1868) veut proposer un ouvrage de vulgarisation qui sorte du lot. Il s'insurge en effet contre les nombreux écrits de médecine populaire émanant d'individus qui prétendent que « leur livre dispense de toute étude, et qu’il renferme à lui seul l’arbre de la science du bien et du mal »[1]. Pour Coster, « il n’y a que les ouvrages qui traitent spécialement d’hygiène qui puissent être consultés avec avantage par toutes les classes de lecteurs »[2]. Lui-même s'adresse ici aux gens du monde : « La plupart des hommes qui ont reçu de l’instruction lisent les livres de médecine, pour avoir, comme ils le disent, une teinture de cette science ; il faut donc faire en sorte qu’ils ne se créent pas des opinions erronées, dont l’application pourrait avoir des conséquences funestes. Cet ouvrage, fait d’après les principes d’une doctrine claire, précise, se distingue nécessairement de toutes ces productions journalières, dégoûtantes rapsodies des vieux systèmes des humoristes, et dont la vogue populaire ne venge point leurs auteurs du mépris des gens sensés [3]. »

Notes

Volumes