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Exemplaire numérisé : BIU Santé (Paris)
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536 Gin Tfong n'ayant point de fils adopta un jeune homme de ses parents et le déclara Prince héritier. Ce jeune Prince étant infirme et faisant différentes fautes, l'Empereur et l'Impératrice eurent quelques temps la pensée d'en choisir un autre et ils ne la tinrent pas si secrète que le jeune Prince n'en fut instruit. Ils quittèrent cette pensée et Gin Tfong mourant, le jeune Prince fut déclaré Empereur. Etant aussitôt tombé malade et la maladie le mettant hors d'état de prendre soin des affaires, l'Impératrice mère prit en main le Gouvernement, donnant régulièrement ses audiences et délibérant de tout avec les Ministres au travers du rideau. Dès que le jeune Empereur fut guéri, elle lui remit en main le Gouvernement. Ce Prince, qui avait été instruit que Gin Tfong et l'Impératrice avaient pensé quelques temps à le destituer, leur en voulait intérieurement du mal et il témoigna du chagrin de ce que l'Impératrice avait gouverné pendant qu'il était malade. Les Officiers du Palais entrant dans son ressentiment, en usaient très mal à l'égard de cette Princesse et la laissaient manquer de beaucoup de choses, elle et ses filles. Dans ces conjonctures, l'Empereur, instruit des services et du mérite de Fou Pi, le nomma Ting tché, emploi alors très considérable. Fou Pi s'excusa d'accepter cet emploi et profita d'une si belle occasion pour exhorter l'Empereur à en user autrement qu'il ne faisait à l'égard du feu Empereur et de l'Impératrice mère encore vivante. Ce fut par écrit selon la coûtume. Voici son dicours
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