94 Sur les spondylites post-traumatiques, par J. Cluzet. Spondylites à distance
Image : Fig. 3 Fistule de la région dorso-lombaire droite avec suppuration légère jusqu'au 20 septembre 1917. Le 1er octobre, début brusque d'une douleur lombaire qui a persisté avec une intensité variable. Gêne des mouvements du tronc qui font penser à des manifestations rhumatismales. Un premier examen radiographique, effectué le 26 novembre 1917, montrera deux éclats d'obus dans l'angle formé par la douzième côte droite et la 1re lombaire. En outre, on distingue sur le côté droit des 1re et 2e lombaires, deux ostéophytes ayant leur base sur la partie des corps vertébraux qui correspond au pédicule / Fig. 4 Deuxième radiographie le 17 décembre 1917, après une intervention au cours de laquelle l'un des projectiles fut extrait. Les deux ombres ostéophytiques sont beaucoup plus accusées et plus homogènes ; elles se sont prolongées et forment un pont unissant, l'une la 1re et la 2e lombaires, l'autre, la 2e et la 3e lombaires
95 Sur les spondylites post-traumatiques, par J. Cluzet. Spondylites à distance
Image : Fig. 5 Afin de rendre plus facile la comparaison, nous donnons la radiographie obtenue chez un malade (quarante-quatre ans) qui nous fut adressé pour recherche de calcul rénal et chez lequel existait une lombarthrie bien caractérisée. Chez aucun de nos blessés le traumatisme n'a été accompagné d'une spondylose aussi étendue / Fig. 6 L'examen radiographique montre, avec une fracture consolidée de la diaphyse fémorale au tiers moyen, un ostéophyte au-dessus du condyle interne, dans la région où la douleur est au maximum
177 Classification anatomo-clinique des pneumothorax spontanés chez les tuberculeux, par le Dr Ch. Sabourin. V. Pneumothorax médiastino-interlobaires
Image : Figures 17 et 18 Le pneumothorax médiastino-interlobaire peut être plus ou moins partiel, occupant une portion de la plèvre médiastine et envahissant le segment supérieur de l'interlobe à gauche par exemple / Figures 19 et 20 et à droite. Il peut être plus ou moins vaste, descendant plus bas dans les régions inférieures de l'espace scissurale / Figures 21 et 22 Les schémas représentent un pneumothorax médiastino-interlobaire, d'abord presque résorbé, qui, le vingt et unième jour, envahit une nouvelle portion de l'interlobe, et une autre le trente et unième jour / Figures 23 et 24 et Figure 25 Le pneumothorax médiastinique évolua à début très angoissant ; l'accoutumance se fit, la résorption s'effectua presque totale, amenant une quasi-guérison apparente de l'hydropneumothorax au bout de six semaines
209 Pseudo-oreillons. A propos de trois observations, par le Dr Denéchau. Observation III
Image : Fig. 1 Notre troisième malade, V… Georges, quarante-trois ans, cultivateur, sans aucun antécédent héréditaire spécial, sans aucun passé, ni signe de saturnisme, part dès la mobilisation ; il est évacué en mars 1915, il aurait contracté les oreillons, sans orchite d'ailleurs