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1932-1933. - Paris, 1932-1933.
Cote : 112580.
Exemplaire numérisé : BIU Santé (Paris)
Nombre de réponses : 843 page précédente 251-500 page précédente
45 Le théâtre à Paris
Image : En haut, M. Jérôme Goulven qui s’est révélé comme un acteur de qualité, au théâtre Albert -I, dans “ au bout du monde pièce intéressante, tirée par Irénée Mauguet du roman de Curwood. Au-dessous, Marguerite Pierry dans “ la pâtissière du village ”. Et René Fauchois auteur-acteur
47 La cuisine électrifiée
Image : [La cuisine électrifiée]
9 Le Professeur Besredka de l’institut pasteur
Image : Le Professeur Besredka, de l'institut pasteur «pour modifier la nature humaine... Les hommes n'ont qu’à se rallier sous la bannière de la science... Elle seule est à même de nous préparer une vie future... » «L’oeuvre de Metchnikoff», par le prof. A. Besredka
12 Le Professeur Besredka, par le Docteur S. Dejust - Defiol
Image : Un étang dans la région de Mortemart, petite ville des environs de Limoges. — L’église de Saint-Junien, très beau monument roman, caractéristique de l'art limousin du moyen âge. Elle contient, entre autres oeuvres remarquables, deux vastes bénitiers du XIIe siècle et un magnifique tombeau de Saint-Junien, de la même époque. Dans la page de droite, le vieux pont de Saint-Junien, a six arches trapues, ouvrage construit au XIIIe siècle
14 Ma petite Ville, par Jérôme et Jean Tharaud
Image : Dans la page de gauche, la Vienne près de Saint-Junien ; ci-dessus, une vue de la vallée de la Glane ; à droite, une lavandière sur la Vienne : trois aspects de la province française et qui expriment bien son âme. Une rivière modeste et paisible, un autre cours d'eau lui aussi sans prétention, mais qui n'en a pas moins sa charmante personnalité ; enfin une femme du peuple, fidèle au travail pour la maison et la famille : c’est bien notre pays / Et c’est dans ce décor que s’est écoulée l’enfance des frères Jérôme et Jean Tharaud. « Dès qu’on était sorti de l’étroit espace enfermé dans les anciens remparts (de Saint-Junien), on était en pleine campagne, et la plus ravissante... Mon endroit préféré était la vallée de la Glane, si romantique avec ses écluses, ses rochers aux formes animales et ses pentes boisées ou l’eau ruisselait au printemps sous les fougères et les mousses. »
16 Ma petite Ville, par Jérôme et Jean Tharaud
Image : Entre ces deux arbres, la tour de l’église de Rochechouart, fut de Pierre Octogonal, comme eux solidement planté dans le vieux sol limousin. Cette tour, néanmoins, n'est pas tout à fait telle que l'élevèrent de pieux ouvriers de la fin du XIIIe siècle : sa flèche en spirale est toute moderne. Du haut de la colline qui sert de socle à Rochechouart, l’on voit un très beau panorama
17 Ma petite Ville, par Jérôme et Jean Tharaud
Image : Deux rues de Rochechouart. De telles petites villes ont très souvent, chez nous, avec des quartiers modernes, des parties d'ancienneté et des parties quasi-villageoises. Voici une ruelle ou, derrière les fenêtres cintrées, l'on imagine les artisans du vieux temps, selliers, bourreliers, tisserands ébénistes, pratiquant bonnement la sagesse de la fable du savetier et du financier / Et voici un vrai coin de village, avec ses maisons posées de guingois, sans souci d'alignement. Mais cette ruelle, ou se hâte une humble porteuse de fardeau, pourrait bien, peut-être, caractériser un trait national, celui, entre autres, qui nous peint comme tout imprégnés, en tout lieu, de vie paysanne
18 Ma petite Ville, par Jérôme et Jean Tharaud
Image : Et toujours, et partout les émouvants témoignages hérités de notre longue race. Depuis combien de siècles Rochechouart était-il protégé et à la fois commandé par son château dressé sur un géant éperon rocheux ? Le château que l’on peut voir de nos jours a été presque entièrement reconstruit dans les premières années du XVIe siècle. L’entrée principale, que signa la renaissance, est flanquée d’une tour du XIIIe. Et l’image ci-contre nous montre ses arcades romanes
19 Ma petite Ville, par Jérôme et Jean Tharaud
Image : Entre Saint-Junien et Bellac, sur une hauteur, le village de Brigueil offre au touriste de vieilles maisons et les vestiges d'une ancienne enceinte fortifiée. C’est, au nord et au nord-est de la petite patrie des frères Jérôme et Jean Tharaud, la région pittoresque de Nantiat, de la tuilière, de Mortemart, des jolies vallées de la Glayeule, du Vincou et de l’Aurance. Bellac a son viaduc sur la Gartempe, son église et, surtout, l’amphithéâtre de ses demeures patinées par le temps
20 Ma petite Ville, par Jérôme et Jean Tharaud
Image : Limoges, Limoges, sur la Vienne, est une ville pittoresque et Fort ancienne, dans une province particulièrement riche en lieux historiques et en beautés naturelles. Ci-dessus, un aspect de la « cité »
21 Ma petite Ville, par Jérôme et Jean Tharaud
Image : La rive droite de la vienne, au-dessus de laquelle s'élève Limoges en amphithéâtre. La «cité» qui existe encore (l'ancienne était située plus en aval), a pris naissance au bord de la rivière et s'est étendue autour de la cathédrale (que l'on voit à la page précédente). La ville actuelle est bâtie au-dessus et autour de la cité. Elle a d'assez belles voies, mais l’attrait de Limoges est dans les rues, les maisons, les remparts d'autrefois
22 Bas - Limousin, par André Thérive
Image : La route, entre Limoges et Uzerche. La route et sa blonde coulée de lumière ou l'arbre amical, l'arbre adorable jette l'or vert de ses tremblantes ombres. Elle est, pour l'homme des villes, la tentatrice, l’inépuisable liberté. Elle dit : voici, à mes côtés, l'innocence des herbes, des feuilles et des branches et je ne sors d'une étreinte de roc ou de forêt que pour épouser une vallée élargissant à perte de vue ses champs nourriciers, ses prés et ses bocages…
23 Bas - Limousin, par André Thérive
Image : «La ou reparait la Forte Bruyère, la vraie, la rouge plante celtique, il faut aller voir en été son domaine, par exemple quelque hameau blotti sous les hautes Monédières ; Chaumeil, un village bleu appuyé a l’immense tapis persan de la montagne ou nul ne passe que les lièvres et les serpents... » Ici, l’église de Chaumeil. Face au Porche, la haute croix de pierre, comme le clocher et comme les arbres, invite à une méditation sereine
24 Bas - Limousin, par André Thérive
Image : Uzerche, Uzerche (Corrèze) est la ville la plus plaisante, peut-être, du centre de la France, à la fois par le pittoresque de ses vieilles demeures à Tourelles, du XVe et du XVIe siècle, et par le charme du site qu’elle décore : un promontoire dans une boucle de la jolie Vézère. Ses principaux monuments sont : le pont Turgot, un édifice flanqué de quatre tours, appelé le château, la porte Barachaude, l’église, du XIIe siècle, enfin la maison Eyssartier ancienne pharmacie du XVe siècle
26 Bas - Limousin, par André Thérive
Image : Treignac (en Corrèze) est encore un lieu fort attirant. C’est une petite cité bâtie sur un plateau qui domine de très haut la Vézère. Ses vestiges du passé (la chapelle des pénitents, la chapelle des capucins, le collège, l'hôtel de ville, la maison des a
27 Bas - Limousin, par André Thérive
Image : Une ferme sur la route de Limoges à Uzerche : un petit tableau rustique qui pourrait être intitulé " puissance paisible de la France ” c’est en effet sous de tels humbles toits perdus dans les bois ou les champs, que renait sans cesse la force d’une vieille race. Puissent-ils ne jamais périr d’abandon ! Le paysan limousin, robuste, franc de langage et der collier, pétri de bon sens, a fourni aux armées de la grande guerre, par milliers, de vaillants soldats
32 Ancien ou moderne, par Abel Bonnard
Image : [Ancien ou moderne]
34 Ancien ou moderne, par Abel Bonnard
Image : Salon Louis-Philippe. Les fauteuils d’acajou sont recouverts de velours d’Utrecht jaune. Sous un lambrequin de Schinz jaune à fleurs roses et bleues, les rideaux, de mousseline de l’époque, laissent entrer une jolie lumière finement tamisée. L’on voit, à côté, le hall de la maison de Mallet Stevens. Le piano d’ébène est porté par des pieds de métal. Les fauteuils, d’acier, sont garnis de tissu jaune et noir. Le verre dépoli de la fenêtre est incrusté de verre jaune et noir. Dans le très moderne hall comme dans le salon Louis-Philippe, un même souci de clarté et de netteté / [Ancien ou moderne]
37 Renée Vautier, par le Docteur F. Vallon
Image : Pour être la maisonnette du sage, rien ne manque à l’atelier de Neuilly : l’altitude, le jardin et les bêtes familières qui en font une arche sur le déluge des toits. En voici deux, le chien et la brebis. Le premier nous livre son humeur de clown à quatre pattes. Toute l’activité cachée du toutou paradoxal est dans son bel arrêt. Or, la brebis est blonde et tiède. On passerait la main sur elle, tant sa laine est douce
38 Renée Vautier, par le Docteur F. Vallon
Image : On se souvient de ce buste de Valéry qui fut au dernier salon d’automne. Toute l’alacrité cérébrale de l’homme est dans son image. Ce masque accidenté est comme à l’affut. C’est un piège à idées. Chacune des rides attentives leur est une dangereuse chausse-trappe. On y lit l’euphorie, née du commerce des petites fées; on y découvre aussi le souci que donnent les plus déliées, celles qui, rieuses et légères, s’échappent sans cesse et qu’il faut forcer dans leurs secrètes demeures. Sa subtilité n’exclut pas la vigueur
39 Le troupiale, par Artus
Image : Artus est l’un des membres du si sympathique “ groupe des douze”, fondé par Pompon et dont “art et médecine” a déjà entretenu ses lecteurs. Le succès de l’exposition des douze à la galerie Ruhlmann a été fort vif. Artus expose en ce moment aux décorateurs, entre autres oeuvres remarquées, ce “troupiale”, gras et robuste petit-cousin de nos moineaux de Paris, d’une saisissante vérité dans sa forme ramassée, avec ses pattes prêtes à la détente et son oeil à la fois craintif et avide. Et la matière invite à la caresse des mains
44 Le théâtre à Paris
Image : En haut, Mlle Conti et Mlle Reinhardt, excellentes interprètes, avec M. Fresnay, de l’Hermine. En bas M. Léon Bernard, qui a fait à la comédie - française la très belle création du personnage de Cogolin dans la pièce de M. André Birabeau, avec, à ses côtés, Mme de Chauveron, pathétique, Mlle Renaud, fine et gracieuse, Monteaux, d’un comique plein de distinction
47 L’armoire frigorifique électrique
Image : [L’armoire frigorifique électrique]
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Image : Les produits dermatothérapiques des laboratoires du Dr Debat
9 Sommaire / A nos lecteurs. En Ile-de-France
Image : Paysage au nord de la route de Meulan à Mantes, en allant du marais à Oinville. Un orage vient d’assaillir la plaine et traine encore sur elle de gris lambeaux. Mais, en ce moment, triomphe la lumière, le doux or d’Ile-de-France
10 Le Maréchal Pétain
Image : Le Maréchal Pétain portrait par Paul Devambez
12 L'âme de l'île de France, par Abel Bonnard
Image : [L'âme de l'île de France]
13 L'âme de l'île de France, par Abel Bonnard
Image : A gauche: la route d’Orly à Bussières (Seine-et-Marne) gravit doucement un mamelon ou la meule et le bouquet d’ifs sont comme les gardes du silence et de la solitude. Ici, les longs labours des environs de Senlis
14 L'âme de l'île de France, par Abel Bonnard
Image : [L'âme de l'île de France] / A gauche, la chapelle ruinée (près de Chantilly) de l’abbaye de Royaumont que fonda Saint Louis en 1228 et qui appartint aux Oblats de 1865 à 1906, avant de devenir propriété privée. Dans l'arbre voisin du pieux clocher, les boules de Gui rappellent une autre religion et le symbole celte de l’immortalité. Ci-contre, quelques maisons nichées dans la verdure, non loin de la route de Meulan à Pontoise. - Au-dessous, des arbres en fleurs composent un paysage de printemps, frère de ceux de Normandie, ou tout n'est que douceur et que jeunesse
16 L'âme de l'île de France, par Abel Bonnard
Image : Au bord de l’Eure, sur la route de Maintenon à Nogent-le-Roi, un pré entouré de saules qui ne pleurent pas mais inciteraient plutôt a des oaristys. C’est l’un de ces sites de bon gout que l’on rencontre autour de Paris, à tous les détours des chemins
17 L'âme de l'île de France, par Abel Bonnard
Image : Saint-Ouen-sur-Morin, près de Saint-Cyr qu’habite Mac Orlan, dans cette vallée qui a s'incorpore de droit dans les plus délicats paysages de l’Europe», village qu’« une parenté discrète, un cousinage charmant relient aux palais..., aux cathédrales célèbres. »
18 L'âme de l'île de France, par Abel Bonnard
Image : La route de Fontainebleau, dont les lignes droites invitent aux vitesses trop souvent meurtrières. Elle n’a pas encore, ici, pénétré la forêt célèbre, sa profusion, son silence et sa majesté. Mais de part et d’autre de ses rives d’arbres strictement alignés, s’étendent ces campagnes Avenantes, ces richesses d’une terre généreuse, ces harmonies de lignes, de couleurs, de nuages et de volumes, qui font regretter le temps ou un promeneur solitaire pouvait vraiment les regarder et s’imprégner lentement de leur paix
19 L'âme de l'île de France, par Abel Bonnard
Image : Le palais de Fontainebleau, bâti, comme on le sait, sous François Ier, à la place d’un château de Louis VII, par Gilles le breton, décoré par le Primatice, achevé par Philibert Delorme, ou presque achevé, car des galeries nouvelles s'ajoutèrent aux premières sous Catherine de Médicis, Henri III et Henri IV. C’est l'un des grands chefs-d’oeuvre de la renaissance et, en outre, un lieu particulièrement évocateur de grandes heures historiques, dont la moins émouvante n’est pas celle des adieux de Napoléon à sa vieille garde
20 L'âme de l'île de France, par Abel Bonnard
Image : Une vue de la forêt de fontainebleau. Sur près de 17. 000 hectares vit une immense famille d’arbres aux essences variées qui font de cette région, à l’automne surtout, une féerie versicolore. Mais en toute saison, les hautes futaies, les rudes broussailles, les nappes sableuses et les rochers surgissant en ilots parmi la mer Sylvestre offrent l’un des plus prenants spectacles naturels qui se puissent voir en Ile-de-France et même en France. Ici, les gorges d’Apremont
21 L'âme de l'île de France, par Abel Bonnard
Image : Le château de Dampierre, qui réalise cette espèce de miracle d'architecture : être à la fois exquis et puissant. Exquis par l'harmonie rouge et or de ses briques et de ses pierres alternées, comme par sa sertissure de forêt laineuse et verte; puissant par la proportion entre sa large assise et sa hauteur modérée, qui le fait trapu sans lourdeur. En deçà comme au-delà de la clairière ou il trône, une large entaille rectiligne coupe en deux la sombre épaisseur végétale
22 La Seine et ses petits, par Gaston Chérau
Image : Ci-dessous, les bords de l’Eure, qui sont encore un peu l’Ile-de-France par leur grâce souriante et discrète. Puis, la vallée de la Seine vue de la terrasse de Saint- Germain-en- Laye. Encore un lieu justement illustre. Comme le toit plat du château, noble édifice de la renaissance, la terrasse superbement tracée par le nôtre en bordure de la forêt est destinée à la contemplation d’un site parfait dans sa vaste étendue
24 La Seine et ses petits, par Gaston Chérau
Image : La Seine vue d'Evecquemont, sur la route de Pontoise quand la Seine est sortie des verdures du bois de Boulogne, « c’est comme après le sacre : on ne peut plus lui disputer sa couronne. C’est la Seine de Sèvres qui triomphera des usines de Saint Denis, qui arrivera fraiche à Maisons-Laffitte et sera dans toute sa beauté Mantes pour imprimer sa grâce dans les coteaux Normands vers lesquels elle se dirige lentement » / Le canal de l’Ourcq : une eau dont la paresse n'est jamais qu’un instant remuée par le labeur à petit bruit des péniches qui vont et viennent. Voie héroïque, aux bords de laquelle, à deux reprises, se joua le destin français. Quand le sang eut fini de couler, l'invincible grâce de l’Ile-de-France reprit la, peu à peu, ses droits, tandis que les paysans riverains frémissaient de joie au contact de la charrue retrouvée
26 La Seine et ses petits, par Gaston Chérau
Image : L’Oise. « L’Oise au calme maintien, si vaste, si profonde, si classique. Quand, avant Compiègne, elle cerne la forêt, faisant naviguer lentement ses files de péniches, c’est comme une princesse qui se déplace processionnellement : elle avance comme sur le rythme d'une symphonie». Dans la page de droite, la Seine vue de Meulan, petite ville particulièrement charmante de Seine-et-Oise, par un de ces matins de brume et de soleil, gris et or, qui sont un enchantement
27 La Seine et ses petits, par Gaston Chérau
Image : [La Seine et ses petits]
29 Versailles ville magnifique et modeste, par Jérôme et Jean Tharaud
Image : [Versailles ville magnifique et modeste]
30 Versailles ville magnifique et modeste, par Jérôme et Jean Tharaud
Image : A droite de la terrasse du château de Versailles et, plus précisément, à droite des marches de Latone d’où l’on contemple la splendide perspective du tapis vert, du bassin d’Apollon et du grand canal, la « Fontaine de Diane » est ornée à l’un de ses angles par élégante Diane chasseresse de Desjardins (Van Den Bogaert)
31 Versailles ville magnifique et modeste, par Jérôme et Jean Tharaud
Image : Encore au haut des marches de Latone, mais cette fois à gauche et devant la fontaine du point-du-jour, une très remarquable copie de l’antique, par Van Clève : la statue couchée d'Ariane (ou Cléopâtre ?) le parc de Versailles contient un grand nombre de ces sculptures de premier ordre, dignes de leur cadre
32 Versailles ville magnifique et modeste, par Jérôme et Jean Tharaud
Image : Le tapis vert, ce long rectangle de gazon qui descend en pente douce, orné de grands vases de marbre et de statues, vers le bassin d’Apollon. À droite et à gauche des deux allées qui bordent le tapis vert, les arbres majestueux cachent dans leur épaisseur maints chefs-d’oeuvre de l’art des jardins : quinconces, bassins, statues, bosquets, rocailles, et cette colonnade de Mansart, qui est sans doute l'ornement le plus exquis de tout le parc. Page 33, l’un des deux bassins des lézards qui ornent les parterres de Latone
33 Versailles ville magnifique et modeste, par Jérôme et Jean Tharaud
Image : [Versailles ville magnifique et modeste]
34 Versailles ville magnifique et modeste, par Jérôme et Jean Tharaud
Image : Un coin de la rue royale, formé par l'une de ces «baraques» dont parlent Jérôme et Jean Tharaud : « une des gentillesses du quartier, c'est ce petit ensemble de maisons a un étage (un petit étage mansardé) situé a peu près au milieu du parc aux cerfs... ah ! Pourvu qu’on n’y touche pas… »
35 Le port royal des champs, par André Thérive
Image : [Le port royal des champs]
36 Autour de ma maison, par Pierre Mac Orlan
Image : [Autour de ma maison]
37 Autour de ma maison, par Pierre Mac Orlan
Image : Imposé au grand public parle haut talent qui distingue << la cavalière Elsa>>, << la bandera>>, << quartier réservé >>, etc., etc., pierre Mac Orlan est bien connu de ses in- times pour l’art avec lequel il joue de l’instrument des carrefours, dont Villon eut aimé l’ame dramatique et narquoise. Quand il accorde un répit a sa discipline de grand laborieux, Mac Orlan joue pour lui-même, ou pour un ami, ou bien encore, sortant de sa maison du sage, il va demander a son clos s’il est content de la saison.
38 Autour de ma maison, par Pierre Mac Orlan
Image : [Autour de ma maison]
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Image : Page 38, Viaduc près de Chantilly. Ici, une vue du pays Forestier qui s’étend depuis Chantilly jusqu’à Compiègne... « La forêt, écrit Mac Orlan, garde le souvenir des présences humaines. Le braconnier la connait comme un érudit connait un livre de chevet. Il sait qu’une pierre manque à tel sentier et qu’une main inquiétante a dérangé telle branche au coeur même du fourré. Le lyrisme de la forêt est confidentiel. À chaque carrefour un film commence dont les acteurs ne peuvent être que des fantômes. »
40 Ah ! Les beaux dimanches !, par Pierre Scize
Image : La guinguette attend le public des « beaux dimanches » : baigneurs, pêcheurs, et ces «couples d’amoureux à l’aise comme dans leur chambre parmi les roseaux» ou qui, «sur le parquet des bals, tournent, glissent, sourient aux nuages, et oublient la semaine. »
42 Les peintres dans la forêt, par le Docteur Fernand Vallon
Image : L'hôtel Cabassud à Ville d'Avray par Jean - Baptiste Corot (au Louvre)
43 Les peintres dans la forêt, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Le printemps par J. F. Millet. (Louvre)
44 Les peintres dans la forêt, par le Docteur Fernand Vallon
Image : L’arbre penché par J. B. Corot
46 Clément Serveau. Au salon des artistes français
Image : [Au salon des artistes français]
48 Jardins, par Albert Flament
Image : Bien rares sont ceux qui restent insensibles à la beauté des fleurs, qui traversent un parterre, passent sous une tonnelle, aperçoivent un bouquet, sans ressentir sinon une émotion véritable, du moins l’effet d’un léger choc, ou d’un souffle, d’une haleine ou tremblerait un timide aveu d'amour... Mais combien les fleurs gagnent à être connues ne peut regarder de près leur chair fragile et pure, le chef-d’oeuvre de leur structure, sans être saisi de tendre admiration. - le jardin du maréchal Lyautey à Thorey
54 Le théâtre à Paris, par Henri Delorière
Image : La Comédie-Française reprend Hamlet. Yonnel et Mme Renaud, leurs camarades, la mise en scène... tout est là intelligence et feu sacré. De haut en bas, A. Field, Yonnel, Clariond, Alcover ; par La Rocha
[Sans numérotation]
Image : Les organes employés à la préparation du Pancrinol, de l’Inogyl et de nos autres spécialités opothérapiques sont de tout premier choix. Un vétérinaire spécialiste s’assure, une dernière fois, de leur qualité irréprochable
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Image : Les autres matières premières, d même que les produits en cours de Les autres matières premières, d même que les produits en cours de fabrication, sont l’objet d’un contrôle rigoureux exercé par un Docteur ès – sciences assisté de pharmaciens / Avant de livrer les produits à la consommation, des essais d’activité et d’innocuité sont effectués pour chacun d’eux, dans nos Laboratoires de physiologie
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Image : La puissance et la perfection de notre installation nous permettent de traiter, dans nos usines de Garches, plus d’un million de Kgrs d’organes par an. La fabrication en aussi grande quantité, et l’écoulement, par ailleurs, de nos sous – produits, nous permettent de vendre à des prix relativement très bas nos spécialités opothérapiques Pancrinol, Inogyl, Inorénol, Inosplénol
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Image : [Ces trois exigences sont respectées à nos usines de Garches]
9 Sommaire / Touraine
Image : La Loire en aval de tours. — C’est le plein été. Le fleuve paresse, dispersé parmi les bancs de sable. Il se divise parfois en minces filets d’eau scintillants que les heureux habitants du jardin de la France appellent des «luisettes»
10 Le Professeur Loeper
Image : Le Professeur Loeper. L'étudiant Loeper, reçu en 1898, avec le n° 2, à l’internat des hôpitaux de Paris, remporte en 1901 la médaille d'or. Il est interne chez Brault, Dieulafoy, Debove, Achard, Fournier. Sa thèse est de 1903. Rapidement médecin des hôpitaux et agrégé, il est chef de service à Tenon avant d’entrer à la Pitié où il poursuit présentement un infatigable labeur. C’est en 1927 que le Docteur Loeper a été nommé Professeur de thérapeutique
12 Les Châteaux de la Loire, par Louis Hourticq
Image : [Les Châteaux de la Loire]
13 Les Châteaux de la Loire, par Louis Hourticq
Image : A gauche, le château de Luynes, rude type de forteresse féodale deux fois détruite au cours des siècles. Le château actuel date du XVe siècle et a été agrandi et remanié au XVIIe. — Ci-dessus, Chambord, le plus célèbre des châteaux de la Loire et l’une des plus authentiques merveilles de la renaissance. — À droite, le château de Langeais. « Palais accueillant dans une enveloppe de forteresse ». Il renferme des collections d'art du moyen âge et de la renaissance
14 Les Châteaux de la Loire, par Louis Hourticq
Image : Le château d’Amboise, construit sur un plateau qui domine le confluent de la Loire et de l'amasse et qui supporta successivement des édifices gaulois, romains et féodaux dont il ne reste aucune trace. Le château actuel est du XVe siècle. Commencé sous Charles VIII qui y fit travailler des artistes italiens, il fut l'objet des soins de Louis XII et de François Ier. Le logis du roi attenant à la tour que l’on voit ici est un charmant morceau d’architecture
15 Les Châteaux de la Loire, par Louis Hourticq
Image : Le château de Chaumont, du XIIIe siècle, partiellement détruit sur l’ordre de Louis XI pour châtier l’hostilité de Pierre d’Amboise, reconstruit vers la fin du XVe siècle et terminé sous François Ier. La renaissance s’y mêle au gothique. C’est un pentagone irrégulier, aux murailles flanquées de tours puissantes. Si l’abord en est un peu sévère, la cour, qui s’ouvre au nord sur une vue splendide, est bordée de bâtiments très agréablement ornementés
16 Les Châteaux de la Loire, par Louis Hourticq
Image : L’entrée du château de Blois et le grand escalier. — La partie la plus ancienne du château, qui date du XIIIe siècle, renferme la salle de justice, dite salle des états. L’escalier, merveille sans égale de la renaissance, est dû au maitre d’oeuvre Jacques Sourdeau (1515 à 1519). — À la page 17, Chenonceaux, ou la plupart des grands écrivains du XVIIIe s furent les hôtes du fermier général Dupin
17 Les Châteaux de la Loire, par Louis Hourticq
Image : [Les Châteaux de la Loire]
18 Les Châteaux de la Loire, par Louis Hourticq
Image : Le château de Loches, qui domine la vallée de l’Indre, fut au moyen âge une très importante forteresse. Son enceinte renferme le massif de la porte du château, un imposant donjon carré, l'église saint-ours et le bel édifice représenté ici et qui lui-même se divise en deux parties, l’une à créneaux et l’autre élégamment ornée
19 Les Châteaux de la Loire, par Louis Hourticq
Image : Le pont de Pierre sur la Vienne, qui relie Chinon, bâti sur la rive droite, au Faubourg Saint-Jacques. La petite ville groupe ses vieilles maisons au pied de coteaux sommés par les ruines d’un immense château. Ces maisons ont un charme prenant. De petits hôtels des XVe et XVIe siècles, surtout, sont d'un rare intérêt artistique
20 Notes sur la Touraine, par Jules Romains
Image : Un cultivateur tourangeau, puissant et tranquille comme son terroir d’entre Chambord et Cheverny. En double page, le château de cinq-mars-la-pile, ou naquit Henry d’Effiat, marquis de cinq-mars, de tragique mémoire. Il n’avait que 22 ans lorsqu’il fut décapité avec son ami de Thou, pour avoir, comme on sait, gravement conspiré contre le cardinal de Richelieu
22 Notes sur la Touraine, par Jules Romains
Image : Paysage sur la route de Chinon à Loches. Ici est rendue avec une heureuse fidélité la légendaire douceur tourangelle. Tout est mesure, équilibre sérénité sur cette terre, et l’air et la lumière mêmes l’enveloppent de bienveillance. C’est par excellence un lieu de transition ou calmement s'avancent l’un vers l'autre et se pénètrent le nord et le midi. Terre féconde, en outre, qui envoie ses dons, par pleines charretées, aux granges comme aux celliers
24 Notes sur la Touraine, par Jules Romains
Image : A Tours, place Foire-le-roi, une maison revêtue d’ardoises. Cette place à deux autres maisons ainsi habillées, qui datent du XVe siècle, et un vieil hôtel dit « de Jehan Gallant », construit sous François Ier et qui abrite aujourd’hui le musée des antiquités de Touraine. C’est, à l’est de la rue nationale qui divise nettement la ville en deux parties, le quartier de l’ancienne «cité» gallo-romaine », devenu de notre temps un centre administratif / Si le grand attrait de Blois réside dans son château ou, dans un cadre grandiose, apparait l’histoire de France à chaque pas. La ville elle-même est charmante. Bâtie en amphithéâtre sur des coteaux qui descendent vers la Loire, elle a des rues étroites ou abondent les vieilles maisons. Celles que l’on voit ici sont prises de la terrasse du Foix qui surplombe de très haut les anciens fossés et d’où l’on jouit d’un panorama magnifique
26 Notes sur la Touraine, par Jules Romains
Image : Les rives de la Loire en amont de Luynes. — Prestigieux destin d'un fleuve, le plus long de France est, à sa naissance, quasi languedocien. À peine plus méridional, il pouvait, après un court voyage, aller heureusement se fondre dans la mer latine. Son père le Gerbier-de-Jonc, l’Apre Cévenol, lui assigna une carrière plus courageuse. La Loire doit vaincre des barrières chaotiques, avant de féconder les plaines et d’aller, par les mols horizons, épouser l'océan
27 Notes sur la Touraine, par Jules Romains
Image : A Amboise. — La Loire, comme Ulysse, fait un beau voyage. si elle pouvait dans sa course emporter des reflets comme des souvenirs, elle se rappellerait, au seuil de l'atlantique, les durs obstacles surmontés et l’ombre auguste des forêts, la verte allégresse des prairies et l’or des grèves sablonneuses, les vignes et les blés, les vieux ponts fidèles et les demeures royales, les fermes, les peupliers et le boeuf altéré que mène boire un patient paysan..
30 Secrets de Touraine, par André Thérive
Image : [Secrets de Touraine]
31 Secrets de Touraine, par André Thérive
Image : Au pied du coteau de Montlouis se succèdent des habitations creusées dans la belle pierre blanche et tendre. Elles doivent être d’un rare agrément, car toutes ne sont pas des demeures paysannes (pourvues de caves incomparables) ; certaines sont aménagées avec luxe. C’est cette pierre qui permit aux grands maitres d’oeuvre d'autrefois de ciseler l’orfèvrerie des châteaux. Et elle donne aux villages leur charme souriant
32 Secrets de Touraine, par André Thérive
Image : La pagode de Chanteloup, sur la route d’Amboise à Bléré. Cet étonnant et gracieux monument est tout ce qu'il reste, avec deux petits pavillons, du domaine de Choiseul, dont le château fut détruit pendant la révolution. C’est une tour à six étages, de 40 mètres de haut. La ferronnerie des balcons est de toute beauté, les étages sans balcons sont ornés de feuilles de laurier, et les fenêtres de dessins variés. Du dernier balcon, l'on découvre une immense étendue
33 L’hôtel - Dieu de Blois, par Jacques Hérissay
Image : Une partie de l'hôtel-Dieu de Blois (ou hôpital civil et militaire) : “ façades de pierre et hauts toits d’ardoise... c’est l’ancien monastère de Saint-Laumer, dont l’abbatiale est devenue la paroisse Saint-Nicolas ”. Cette église Saint-Nicolas, bâtie de 1138 à 1210, est la plus remarquable de Blois, par ses voutes ogivales appuyées sur des parties romanes, par son style de transition et mainte sculpture…
34 L’hôtel - Dieu de Blois, par Jacques Hérissay
Image : Près de la pouponnière, dans un coin du jardin de l'hôtel - Dieu, "embaumé de fleurs, bordé de buis taillés, ensoleillé à souhait... ", Mais séparés des convalescents par une terrasse, les enfants jouent sous la douce surveillance d'une soeur. Les jouets ne leur font pas défaut, mais un petit somme au grand air ne manque pas de séduction. - Page 35, une salle du XVIIe siècle, affectée à la chirurgie
35 L’hôtel - Dieu de Blois, par Jacques Hérissay
Image : [L’hôtel - Dieu de Blois]
36 L'esthétique de la sécurité dans le renoncement, par François Mauriac
Image : [L'esthétique de la sécurité dans le renoncement]
37 L'esthétique de la sécurité dans le renoncement, par François Mauriac
Image : A gauche, le grand salon de François Mauriac : murs blancs, fauteuils régence en bois naturel non ciré, recouverts de toile bise à gros grains, canapé moderne en cuir tabac blond clair, portes en paille. Ici, la salle à manger «anglais 18e», meuble acajou, rideaux de grosse toile
38 L'esthétique de la sécurité dans le renoncement, par François Mauriac
Image : La rue d’Auteuil, ou habite François Mauriac : “ la nécessité, plus que le gout, avait fixé mon choix sur l’un de ces immeubles blêmes qui surgissent partout ou fleurissaient, naguère, les derniers lilas d’Auteuil... " Malgré l'avenante blancheur des façades et malgré les arbres qui donnent ici tout ce qu'ils peuvent d'amitié, il semble que le maitre écrivain garde une prédilection pour les forêts, les pampres et le soleil de sa Guyenne
39 L'esthétique de la sécurité dans le renoncement, par François Mauriac
Image : Le cabinet de travail, aux meubles recouverts de toile beige et aux murs tapissés de livres. Toutes les grandes oeuvres de la littérature, qui exaltent ou consolent, et celles aussi qui charment ou délassent, tous les bons et surs compagnons de l’homme de pensée sont là, sur ces rayons. Ils voient l’auteur célèbre de “ Genitrix ”, du “ baiser au lépreux ”, du “ noeud de vipères ”, continuer leur plus haute lignée
41 La vie d'un artiste, par le Docteur F. Vallon
Image : L’église de Rolleboise. Ainsi vue d’en bas, la nef à l’air d'une barque échouée sur les grèves célestes. Voulez-vous une autre image ? On dirait que d'un coup d’épaule la vieille terre exauce le voeu de l'église en l’approchant de dieu. Cette toile est un hymne. Non que Maximilien soit un très grand croyant ! Mais sa sensibilité saisit l’Éparse beauté des choses. Même émotion panthéiste dans ces arbres, cette chèvre et ce rocher
42 La vie d'un artiste, par le Docteur F. Vallon
Image : C'est le peintre aussi de l’usine et du chantier, de la rue et du port. Nul n'a mieux évoqué l’affairement des dockers dont la planche flexible balance le fardeau, et qui " relient sans cesse les quais aux cargos la simplicité, la vérité d’attitude, le muscle qui joue sous le geste déterminent la vie. Composition, équilibre, conscience et puissance nous changent des jeunes qui, pour éluder, escamotent et bâclent
43 La vie d'un artiste, par le Docteur F. Vallon
Image : Ce dessin nous montre de quelle riche étoffe Luce, quand il y consent, sait vêtir le squelette. Dans ses nus féminins, comme dans ses paysages, c’est la même qualité d’amour et de lyrisme. Cette femme est la soeur de ses arbres. Car elle a leur sève jaillissante, leur masse et leur élan. Pour célébrer la nature le peintre se fait poète. Il l’aime trop pour la salir jamais. Sa strophe nombreuse à la chasteté des forts
44 La vie d'un artiste, par le Docteur F. Vallon
Image : L'atmosphère de Londres devait inspirer tous les impressionnistes. la vibration sourde de sa lumière dans le brouillard, qui, si doucement, estompe les profils et fond les volumes, a tenté entre autres, Monet, Pissaro et Luce, notre peintre
46 Jeune Chevalière, par René de Laromiguière
Image : Lire une carte, monter une ou allumer un feu en quelques instants, voilà quelques-uns des exercices pratiques auxquels se livrent les scouts. Il en est d’autres : ceux, par exemple, de sauvetage, qui trouvent souvent dans la réalité des applications
48 Jeune Chevalière, par René de Laromiguière
Image : Les louveteaux, guettant un signe de la cheftaine, vont bondir pour le jeu. S’il se trouve parmi eux un tricheur, il n'échappera pas au regard de la jeune fille. — page 49, la “ belle histoire ” de Kipling
52 Discophilie, par Émile Vuillermoz
Image : [Discophilie par Émile Vuillermoz]
53 Le théâtre à Paris, par Henri Delorière
Image : De haut en bas : L. Rozenberg, A. Field, S. Duc, par la Rocha
55 Chauffage électrique
Image : Palais de marbre décorateur
9 Sommaire / Maeterlinck
Image : Dans la chambre la plus intime du château de Médan, trois objets (sont – ils symboliques ?) se détachent sur un mur nu : une branche fleurie, un oiseau de légende, le portrait de l’enfant qui devait créer une féerie philosophique
10 Maurice Maeterlinck, par André Thérive
Image : L’illustre écrivain Maeterlinck dans son cabinet de travail avec sa chienne Mélisande
13 Maeterlinck, Ronsard, Médan, par le Docteur Fernand
Image : Page 12: le porche du château de Médan s’ouvre sur une rue agreste de Villennes-la-Charmante. Les tours solides, un blason dans la pierre avertissent que l’on accède, en franchissant le seuil, à une création qui a duré, dure et durera. - Ici, le poète philosophe et madame Maeterlinck devant la "lanterne des morts ” qui s’élève dans la cour du château. — Au-dessous, enfin, le château, tout paré de lierre et de souvenirs. L’entrée, surmontée d’une terrasse est à droite
14 Maeterlinck, Ronsard, Médan, par le Docteur Fernand
Image : La lumière disait, au cours de la merveilleuse et tendre aventure de Tyltyl et de Mytyl: "je crois que cette fois nous tenons l’oiseau bleu... Nous sommes à l’entrée des jardins enchantés ou se trouvent réunis, sous la garde du destin, toutes les joies, tous les bonheurs des hommes” et l’on voit de la lumière au visage de madame Maeterlinck
15 Maeterlinck, Ronsard, Médan, par le Docteur Fernand
Image : Il semble que la jeune femme, appuyée sur son bras, lasse et s'abandonnant, vienne d’interrompre un jeu. Mais Sélysette disait à Méléandre : "... C’est peut-être sur l’âme..., c’est quelque chose qui pèse, et quelque chose qui fait comprendre... Quoi ?... Je n’en sais rien encore, mais je suis plus heureuse que dans le temps ou je ne sentais rien peser sur moi…
16 Maeterlinck, Ronsard, Médan, par le Docteur Fernand
Image : [Maeterlinck, Ronsard, Médan]
17 Maeterlinck, Ronsard, Médan, par le Docteur Fernand
Image : Page 16, le théâtre aménagé par le maitre à l’extrémité du grand salon du château. Les tentures et les rideaux en sont tout semés d'oiseaux bleus, sur fond gris. C’est un théâtre sans toile de fond : il donne accès, de plain-pied, dans un jardin (page 17) ou des jets d’eau, droits comme de nobles pensers, cherchent le soleil parmi le feuillage d’une tonnelle. L’on aime à retrouver ici, à la vue des oiseaux bleus, le souvenir d’une féerie qui révéla que la philosophie pouvait être exquise
18 Maeterlinck, Ronsard, Médan, par le Docteur Fernand
Image : La salle à manger et ses fauteuils de cuir aux armes des Maeterlinck. —L’auteur de "Pelleas et Mélisande”, d’“intérieur”, de “ la mort de Tintagile", de tant d’autres drames poignants et profonds, se plait à dire, en ouvrant la porte de cette salle à manger voici la pièce la plus importante de la maison il prévient ainsi, sans doute, ou bien nargue les flatteries, mais il déclare aussi, avec franchise, estimer à leur prix les joies physiques
19 Maeterlinck, Ronsard, Médan, par le Docteur Fernand
Image : Le cabinet de travail situé dans « l'aile Ronsard », ou le grand écrivain... n’écrit pas. Il préfère la pièce où nous l’avons vu précédemment. Mais ici, la vieille table massive les hauts landiers, les poutrelles apparentes (l'on ne cachait pas, jadis, la beauté du bois) perpétuent un lieu d’autrefois, ou méditer en mettant ses pas dans les pas des générations passées : démarche familière au génie et qui est la plus sure pour aller de l’avant
21 Images d'une conquête, présentées par Elie Faure
Image : Michel Vieuchange avant le départ, puis, frappé à mort poignant témoignage de “ l'énergie effrayante de ce jeune homme qui choisit comme on fait d’une amante le point le plus mystérieux de la redoutable Afrique pour lui confronter son désir... ”
22 Images d'une conquête, présentées par Elie Faure
Image : [Images d'une conquête] / L’admirable oasis de Tigilit est située au pied du djebel bani, un des derniers contreforts sud de l’atlas marocain et non loin de l’Oued Dra. C’est de la qu’après une attente longue et pénible, caché pendant plusieurs semaines a l’insu des habitants dans un misérable réduit, pour ainsi dire immobile au cœur de l’action, Michel Vieuchange va s’élancer pour sa randonnée héroique a travers le désert.
23 Images d'une conquête, présentées par Elie Faure
Image : L’Oued Dra, dont les bords sont peuplés de roseaux, sert de frontière au Maroc méridional et le sépare du Sahara espagnol, de ce désert redoutable, lieu de refuge des pillards qui guettent la chute des avions ou vont au loin tendre des embuscades aux caravanes. De la à Smara. But de l’aventure, il y a deux cent cinquante kilomètres de sables sans une oasis
24 Images d'une conquête, présentées par Elie Faure
Image : Cette hallucinante vision a été saisie par l'appareil de Michel Vieuchange du haut de son chameau dont on distingue à droite l'ombre. Accompagné de ses trois guides, il traverse le désert du Gaa, au coeur du Rio Del Oro. Aucun européen n’avait foulé ces pistes. À part le fusil d'un des indigènes, la scène devait être la même il y a mille ans. Le sable hostile, meurtrier, est toujours là, comme pour une interdiction éternelle
25 Images d'une conquête, présentées par Elie Faure
Image : L’étonnante silhouette de Smara, reine délaissée du désert. Les brigands, pillards et marchands d’esclaves qui s’y réfugient ne l'habitent que quelques mois dans l’année. La pureté étrange de son style architectural transporte l’esprit en plein moyen-âge africain. L’aspect asiatique de certains de ses profils est frappant. Au-dessous, vue générale de la grande Kasbah de Smara-la-mystérieuse (la menaçante aussi)
26 Images d'une conquête, présentées par Elie Faure
Image : Voici un autre exemple de ce style aux éléments complexes, devant lequel on pense à la fois à art de l’islam, à l’Égypte et à la Chine. C’est la tour ronde qui se dresse au centre de la petite kasbah. Plastique du moyen-âge occidental, rythmes extrême-orientaux ? Smara fut construite par l'ordre de Maël Ainin, le sultan du sud ces documents uniques offrent les plus beaux exemples du style berbère et mauritanien
27 Images d'une conquête, présentées par Elie Faure
Image : Michel Vieuchange devant la ville de son rêve — atteinte pour quelques heures et dont les images ont été conquises au prix de sa vie. Par la perspective, l’explorateur parait, étrangement, plus grand que son but. Mais les actes héroïques ont souvent d’inattendus prolongements. Comment ne pas associer le souvenir de Vieuchange à celui de Caillé qui voulut, avec la même farouche énergie, “voir” Tombouctou !...
30 Surmenage et malmenage scolaire, par le Professeur P. Lereboullet
Image : Les vacances finies, les enfants ont repris le chemin de l’école. Bien loin est l'été prochain. Ils ont dit adieu, les plus favorisés, aux plages éclatantes et aux montagnes égayées de sources, parfumées d’odeurs sauvages, les plus humbles aux jardins publics, tous à la liberté. Comme leurs ombres sont minces et mélancoliques, et que de tendresse vigilante il faut à ces plantes fragiles !...
32 Le cyclisme, par le Docteur Henry Aurenche
Image : Faucheux bat Michard dans une course de vitesse au parc des princes. Ces sympathiques coureurs ne sauraient oublier qu'un prix récompensera l’effort le plus efficace, mais ils sont profondément sensibles à la désintéressée “ ivresse de s’affranchir de l’inertie pesante et d’éprouver l’émouvante sensation de la vitesse, de lutter coude à coude sur la piste en intégrant tout son être dans une volonté de vaincre et, ci-contre, Blanchonnet au vélodrome Buffalo
33 Le cyclisme, par le Docteur Henry Aurenche
Image : Au cours de l’étape Cannes-Nice du tour de France, Camusso et Benoit-Faure passent le col de Braus. — Ci-contre, Archambault et Pesenti viennent de franchir le point culminant du col d’Aubisque. Après l'effort de la montée, qui mit à une rude épreuve les muscles, les poumons, le coeur et surtout l'énergie de ces vaillants, c’est le péril de la descente : il faut aller vite gagner du temps, à la faveur de la forte pente, mais garder dans les lacets un inébranlable sang-froid
35 Le cyclisme, par le Docteur Henry Aurenche
Image : Leducq entre Pau et Luchon, pendant le tour de France. Une belle image d’athlétisme homme, tous ses muscles jouant souplement, harmonieusement, fait corps avec le léger instrument
37 Chez Wlerick, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Figures closes qui méditent, le silence animé de la fleur et sa douceur et son parfum. Et sur sa chair de velours la divine lumière qui glisse. La plénitude des fruits murs parmi les grappes lourdes de l’odorante chevelure. Une poétique d’une ingénuité très savante, un archaïsme subtil de primitif italien égaré dans la renaissance. Voilà pour cette vierge sage. Quant à ce torse, il est beau. Ne peut-on déplorer néanmoins sa présentation fragmentaire qui prétend à l’antique ?
38 Chez Wlerick, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Telle est, vue par Wlérick, la tête, très satanique, du gentil Orfèvre Lacroix. Sa fixité un peu cruelle, et la passion contenue qu’on devine chez le modèle sont dignes de la matière : Lacroix appelait le bronze. Pour chanter l’ami Péterelle, Wlérick a plus de tendresse. Il a surpris le bon peintre quand, vieux chat maigre, griffant, grattant, Adolphe martyrise ses toiles dans son atelier nocturne. Alors son front se crispe, son oeil a le regard aigu que lui a fait le sculpteur
39 Chez Wlerick, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Comme Maillol et Despiau, Wlérick aime la simplicité. Il craint le charlatanisme, le fracas de ses boniments et sa caisse et son casque. À l'encontre de Bourdelle, il abhorre la littérature. Il ne permet à ses statues qu'une vie intime, et c’en est assez pour que leur métal ait la tiédeur et la souplesse de la chair. Toutes les lèvres sont hermétiquement closes. On “ n’entend que le silence ”. Les gestes sont à leur début. Et, tout aises de collaborer nous les achevons, en pensée
42 Lectures, par Pierre Dominique
Image : [Lectures par Pierre Dominique], Photo Sougez
44 Le théâtre à Paris, par Henri Delorière
Image : Ci-dessus, Mlle Solange Moret et M. André Brûlé dans “avril”. — Ci-dessous, Mlle France -Ellys dans « sortilèges », par L. de la rocha
45 Le théâtre à Paris, par Henri Delorière
Image : Page 45, de gauche à droite, M. Victor Boucher, directeur de la Michodière, Mme Yolande Laffon, principale interprète (avec Marguerite Deval) de “ la fleur des pois", et M. Édouard Bourdet, l’auteur
47 Le chauffe - eau électrique
Image : "Le Chauffe-Eau de 200 litres dessert 2 salles de bains ". Appartement de M. T. à Paris MM. Perret frères, architectes
9 Sommaire / La côte vendéenne
Image : Maisons de pécheurs de la Chaume, faubourg des Sables-d’Olonne. Les murs blanchis à la chaux sont éclatants de lumière, par un bel été. C’est là un vrai village méridional, ou prospèrent le figuier, la vigne, maintes primeurs
10 La forêt Vendéenne, par Gaston Chérau
Image : [La forêt Vendéenne]
12 Poésie du Poitou, par André Thérive
Image : A Poitiers, en haut, la basilique de sainte-Radegonde, qui était pour André Thérive enfant « une caverne fabuleuse, avec des vitraux d’enfer et le brasillement des cierges ». Au vrai, cette église est un endroit de pieux pèlerinage. Un culte fidèle y allume de petites flammes touchantes en l’honneur de la patronne de Poitiers. À droite, l’église romane Notre-Dame-la-grande, du XIe siècle
13 Poésie du Poitou, par André Thérive
Image : L'église saint-Hilaire - le -grand, des XIe et XIIe siècles, a été en partie détruite à la fin du XVIe, mais reconstituée par la suite. C’est un monument du plus rare intérêt, par sa voute formée d’une série de coupoles et surtout par ses sept nefs : trois de chaque côté de la nef centrale. Il est, à cet égard, unique en France. — Ci-contre, une marchande de cierges sur les marches de sainte-Radegonde
14 Poésie du Poitou, par André Thérive
Image : [Poésie du Poitou]
15 Poésie du Poitou, par André Thérive
Image : En page gauche, des filets de sardiniers, séchant au soleil sur la jetée des Sables-d’Olonne et l’une des rues charmantes et rustiques de la Chaume. Ici, un effet de vagues au soleil levant : leur volute est à peine sensible, tant est faible la déclivité de la magnifique et douce plage des Sables - d'Olonne, la plus vaste de France. Au-dessous, des sablaises, femmes de pécheurs, qui réparent les filets sur la jetée
16 Poésie du Poitou, par André Thérive
Image : Sur l’eau peuplée par endroits de nénuphars dorment les « Plattes» qui servent, dans le marais poitevin, au transport des récoltes, des engrais, des bestiaux; ces embarcations sont même, pour les habitants de nombreuses fermes encerclées de canaux, l’unique moyen de déplacement, l’outil essentiel des travaux agricoles comme le véhicule des cortèges nuptiaux ou funèbres. Le marais, d’une grande fertilité, est en outre d’un pittoresque des plus prenant
18 Poésie du Poitou, par André Thérive
Image : Après la moisson, sur les hautes plaines fertiles du Poitou. — La paille est longue et le grain lourd, en cette région généreuse ou les villes pleines d’art et d’histoire sont assises parmi les champs de céréales et les pâturages. — Au-dessous, paysanne vendéenne
19 Poésie du Poitou, par André Thérive
Image : Une ferme vendéenne, trapue, solide, avec cet air de faire corps avec la terre, d’en être en quelque sorte l’un des fruits, qui caractérise le plus justement, le plus fortement, notre vieux pays de laboureurs. Le battage du blé : dur travail, décor d’or
20 Nantes et la Basse Loire, par Octave Béliard
Image : [Nantes et la Basse Loire] / Au port de Nantes, le quai de la fosse (page 20), l'un des endroits les plus attrayants de la ville, par son animation et les aspects variés de la Loire porteuse de négoce. Page 21, le pont transbordeur qui relie ce même quai à l'ile de la prairie-au-Duc ou s'étendent d'importants chantiers de constructions navales. Cet ouvrage d'art comprend des pylônes de 76 mètres de haut et un tablier long de 191 mètres. Là, à 50 mètres au-dessus du fleuve, on jouit d'une belle vue sur le port et la ville
22 Nantes et la Basse Loire, par Octave Béliard
Image : [Nantes et la Basse Loire]
23 Nantes et la Basse Loire, par Octave Béliard
Image : Dans la page gauche, une vue des ateliers et chantiers de la Loire, ou la forêt des mats se confond avec celle métallique des grues immenses. Ci-dessous, le marché situé aune extrémité du quai Turenne. C’est, non loin de la bourse, un lieu de petit commerce, ou peut-être, sur le visage des ménagères et des marchandes, s’évoque assez bien « le caractère des gens de Nantes et de la basse-Loire », subtilement décrit par Octave Béliard
27 Jardins, par Albert Flament
Image : Des dahlias, naguère encore un peu dédaignés. On leur reproche parfois de n’avoir point de parfum — celui des roses est si voluptueux— mais ils ont un charme de chastes coeurs rayonnants. — Les années ont brisé par endroits l’escalier de pierre. Il est jonché une fois de plus de petites choses mortes... Pour ne pas céder à la mélancolie d’un parc automnal, il faut voir seulement sa splendeur mordorée, oublier la faux du temps et vivre tout entier dans l’heure fugitive
28 Jardins, par Albert Flament
Image : L’arbre décharné par les premiers froids laisse voir sa noire ossature aux torsions quasi douloureuses comme s’il regrettait sa jeunesse passée qui, pourtant, elle, reverdira... — Et voici un chrysanthème, fleur de brumaire et de mélancolie, fleur d’adieu, témoignage aussi, au matin de l’année le plus sacré, de la fidélité du souvenir — puis, c’est un parc nombreux, une eau déserte — sauf de reflets immobiles
30 Jardins, par Albert Flament
Image : Un lieu pour la méditation, ou pour la lecture de Montaigne. L’immortel philosophe se promena parfois au jardin d’Épicure — qui n’est pas le jardin que l'on voit ici. Mais il inclinait au stoïcisme, et voilà l’attitude qui convient sous les ciels assombris comme dans le commerce des hommes... Ou dans une solitude ou l'on se ‘‘résigne’’ a ne les point laisser pénétrer
31 André Dignimont et l'après-guerre, par le Dr F. Vallon
Image : Doélan, village côtier, dont le nom Dolent rime richement avec Goéland, retint l’artiste. Voilà le chevauchement de ses maisons pales, son atmosphère transparente, son ciel nuancé, sa rivière nostalgique dont les mouettes survolent les vases grises. Et c’est le Dignimont que Colette appelle “l’ancienne jeune fille”
33 André Dignimont et l'après-guerre, par le Dr F. Vallon
Image : Voyez comme, souple, vive, cette arabesque s’élance aux cimes de la feuille. L’élégante promptitude de l’évocation plastique fait songer aux japonais. Car nous retrouvons ici cette sureté de main qui permet à l’artiste d'écrire son émotion, d'une haleine, d'un élan. C’est la meilleure façon, celle qui, seule, confère la vie aux lignes d'encre, celle qui peut donner au plat dessin linéaire la plénitude, la volupté, l’apparence, enfin, de la chair
34 André Dignimont et l'après-guerre, par le Dr F. Vallon
Image : Les arbres, les vieux arbres tordus par les ans et le vent incrustent dans le ciel clair, si doux, le filigrane sombre de leurs ramures mortes. Leur geste fulgurant semble appeler la foudre. Leur geste fulgurant semble appeler la foudre. Leur puissance nous prouve que Dig sait faire aussi bien les vieux arbres que les petites femmes
35 André Dignimont et l'après-guerre, par le Dr F. Vallon
Image : Cette fillette a-t-elle exigé qu’on tournat encore la manivelle de la boite à musique et serait-ce la moqueuse grimace du ouistiti clarinettiste qu’elle regarde, pensive : nous ne savons. Toujours est-il qu’à défaut de plus ample costume, vêtue de belles valeurs chaudes, elle est exquise
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