PrésentationMode d’emploiServices associésRéutilisations

Génération de PDF

 
1932-1933. - Paris, 1932-1933.
Cote : 112580.
Exemplaire numérisé : BIU Santé (Paris)
Nombre de pages : 843
Veuillez choisir ce que vous souhaitez télécharger au format PDF : L'ouvrage complet  Une sélection de pages (à préciser ci-dessous)

 [Sans numérotation]  [Première de couverture]
 [Sans numérotation]  [Deuxième de couverture]
 1  
Image : Les laboratoires de chimie, physiologie, bactériologie, aux usines de Garches
 2  
Image : Appareil à concentrer sous vide, à basse température pour la préparation du Pancrinol
 3  [Réclame]
 4  
Image : Autre appareil de concentration sous vide, à faisceaux tubulaires
 5  [Réclame]
 6  [Réclame]
 7  [Réclame]
 [Sans numérotation]  Sommaire
Image :
 9  Le Professeur Pierre Lereboullet
Image : Professeur de clinique de la première enfance et médecin de l'hospice des enfants- assistés, membre de la société médicale des hôpitaux, de la société de pédiatrie et de l’association française de pédiatrie, de la société de neurologie, etc... Auteur de plus des six cents publications, Le Dr. Pierre Lereboullet est lauréat, Notamment, le Dr. Pierre Lereboullet est lauréat, Notamment, de la faculté de médecine, de l'académie de médecine et de l'institut
 10  Aux enfants - assistés. Le Professeur Pierre Lereboullet
 11  Le Pays Allobroge, par André Thérive
 12  Le lac du Bourget, par Abel Bonnard
Image : Photo extraite du livre de Charles Dufayard : « Aix-les-Bains, le lac, les environs ». Édité par la Librairie Dardel, à Chambéry
 13  Le lac du Bourget, par Abel Bonnard
 14  En Vanoise, par Pierre Scize
Image : " Tout est bleu et vert... le regard... remonte des pâturages ou semblent peintes, sur le vert immuable des champs, les vaches beiges aux clarines sonnantes ; monte encore vers de noires sapinières... et, tout au bout, découvre, baignant dans la coupe du ciel, des primes éblouissants… les neiges de la Vanoise (ci-dessous, insectes de la haute montagne sur un chardon).
 16  En Vanoise, par Pierre Scize
Image : " Savoie du Roc, du sapin, de la cascade et du torrent ! Là, vraiment autour de l’antique darentasia, dont nous avons fait moutiers (mais le nom tarentaise est resté pour désigner toute la région) est le coeur de la vieille sabaudia romaine. La un étoilement magnifique de vallées fait rayonner comme un astre une terre tout exfoliée, aux creux de laquelle courent des torrents de lait et d'émeraudes, et dont les cimes portent des chapes incorruptibles
 17  En Vanoise, par Pierre Scize
Image : [En Vanoise]
 18  En Vanoise, par Pierre Scize
Image : « L’ami de la nature trouvera alentour (de Bozel « ou, la nuit, scintille, diamant tombé dans les sapinières, l’usine électrique propre comme un joujou ") les sites modérés qui lui plaisent, ces pâturages enchantés d’une odeur de foin et de lait... »
 19  En Vanoise, par Pierre Scize
Image : « Les belles vaches tarines sont rejointes au soir par leurs infatigables patres ». L'on peut savourer la, « dans son écumeuse nouveauté, le produit des traites rustiques». Là, l'inquiétude de l’époque ne semble pas avoir accès
 20  En Vanoise, par Pierre Scize
Image : Puisse le promeneur «plaire assez au berger pour se voir offrir un morceau de ce fromage, ou les aromes conjugués du lait des vaches, des chèvres et des brebis se marient si agréablement : le tignard, qu'on fait à Tignes, d’abord, mais par extension et parce que les bonnes choses se répandent vite, dans les vallées avoisinantes. C'est un laitage qui acquiert en vieillissant la consistance de la pierre on en vient a le casser avec une hachette, mais il garde sa bonté, comme un oeuf que la vie a endurci garde le gout de son enfance
 21  En Vanoise, par Pierre Scize
Image : [En Vanoise]
 22  En Vanoise, par Pierre Scize
Image : [En Vanoise]
 23  En Vanoise, par Pierre Scize
Image : «Terre sévère et bien défendue. Les hivers y sont longs, les étés courts. Les saisons intermédiaires y amènent de grandes pluies. » Loin, si loin de nous les citadins, deux paysannes contre un mur décrépit goutent innocemment la douceur amie et trop brève du soleil. La maison de dieu est aussi rustique que les maisons des hommes. L'humble clocher, lui-même, ressemble a maint pigeonnier. Seule, la croix marque la pauvre demeure du signe de la prière, qui est aussi celui du repos dominical et celui du grand repos
 24  En Vanoise, par Pierre Scize
Image : [En Vanoise]
 25  En Vanoise, par Pierre Scize
Image : Il fait bon partager le repas des bergers et des bucherons, des guides et des chasseurs de chamois, quand on a gagné leur sympathie. La Chère est simple comme leurs moeurs, savoure use comme leurs propos. « Une âme neuve et fruste nous naissait qui reléguait dans une perspective de rêve tous les souvenirs de la civilisation... » Ici, une jeune femme de Saint - Marcel portant la coiffe de Maurienne, et une paysanne de Notre - dame de pré, au visage marqué par les durs travaux de la montagne
 26  En Vanoise, par Pierre Scize
Image : Un air charmant de Monsigny, qui serait bien oublié, s’il ne servait de morceau d’étude aux jeunes filles qui apprennent le chant, commence par ces mots : « l’art surpasse ici la nature... » s’il est vrai que quelques oeuvres de génie sont plus belles que leur inspiratrice, il est au moins un cas ou la nature parait inégalable. L'hiver, parfois, se plait à créer des jardins de rêve, d’une grâce d’autant plus émouvante qu’elle est plus fragile. Par le jeu des vents, sans doute, la neige se compose en tableaux féeriques, aux pentes de l'Alpe
 27  Fleurs de neige
Image : Une étendue est semée de « fleurs de neige». A distance, l’on ne sait si l’on voit une multitude de petits bouquets ou bien un peuple d’oiseaux polaires si légers, si peu attachés au sol qu'ils paraissent mobiles et sur le point de regagner le ciel. De près, la féerie est peut-être plus éblouissante encore. L’on regarde une fleur : c'est une fleur de mai épanouie au soleil de janvier. Si elle émeut le poète, elle confond le physicien. Elle est, à elle seule, une constellation d’étoiles exagonales, toute une joaillerie de cristaux merveilleux
 28  Fleurs de neige
Image : [Fleurs de neige]
 29  Fleurs de neige
Image : Le «blanc manteau de la neige» est une image vraie. Laine ou fourrure immaculée, la neige est une vêture qui entretient une tiédeur au coeur des plantes, des arbres, des racines, pour mieux préparer le miracle du renouveau. Des branches se courbent sous le poids de leur manchon et prennent les molles inflexions d’un panache de plumes d’autruche. Des arbrisseaux se terminent en bouquets, en feux d’artifice soudain figés par un sorcier
 30  Fleurs de neige
Image : [Fleurs de neige]
 31  Fleurs de neige
Image : Arc aussi pur de ligne que de couleur, jaillissement de fusées, croix de glace, étranges formes blanches tendues vers le zénith... « La beauté, disait Tyndall admirant la structure des flocons, se superpose à la beauté, comme si la nature, une fois à la tâche, prenait plaisir à montrer, même dans la plus étroite des sphères, la toute-puissance de ses ressources. » Ici, l'eau limpide des espaces, changée en ces flocons aussi candides que prodigieusement façonnés, ajoute au charme innocent des végétaux
 32  Pablo Picasso, par le Docteur Fernand Vallon
Image : L’anxiété de Pablo, sa secrète tristesse imprègnent le portrait de «madame Picasso». Elle a peur de la vie. Touche, couleur, accords sont ceux d'un peintre. Sa classique pureté, sa fine sensibilité seront à votre gout. Il n’en sera pas ainsi de ses autres toiles et la voisine déjà vous plaira moins. Elle est belle pourtant. La chère est maigre. La femme s’indigne et l’enfant acrobate au crane d’hérédo s'en détourne, amer... Or ceci appartient à ces «saltimbanques», sujet qui fut cher a honoré Daumier et dont jusqu’à ce jour la misère sollicita le pinceau de Picasso
 33  Pablo Picasso, par le Docteur Fernand Vallon
Image : [Pablo Picasso]
 34  Pablo Picasso, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Dans ses hardes losangées il s’accoude au balustre de carton, “ l’arlequin ” du musée de Barcelone. Il est humble et gauche dans son muet désespoir. Et l’on songe à “ l’homme qui reçoit des giffles ”, tel que l’a vu Pitoëff
 35  Pablo Picasso, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Pourquoi dans ces lignes y a-t-il de la beauté ? Qu’évoquent-elles donc ? L’antiquité, simplement. Ce portrait de femme, qui est à notre confrère, le Docteur Reber de Lausanne, pourrait être aussi bien celui de Porcia ou de Livie
 36  Pablo Picasso, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Nous sommes en 1905. L’époque bleue est close. Pourtant ce “ garçon bleu ” s’obstine et il a raison. Il a l’acuité d'expression dont certains espagnols ont doté leurs miséreux. Il a la simplicité émouvante de la vérité. En Jargon de critique on dirait : profondeur
 37  Pablo Picasso, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Picasso aima la grasse campagne romaine. Il a dit la plénitude de ses femmes leur sève lourde leur majesté matronale “mugitusque boum”
 38  Pablo Picasso, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Tout dans la nature pourrait se ramener au cône, au cylindre, à la sphère », s'était murmuré Cézanne. À l’obscure et soudaine lueur de l’art nègre on crut apercevoir le sens de l'oracle. Et le cubisme fut. Nous reproduisons une de ses oeuvres : « les trois masques ». Cette toile de Pablo est A. P. Rosenberg, que ne pouvons-nous en redire la couleur ! Car avec le portrait d’Ambroise Vollard c’est un des meilleurs puzzles de Picasso
 39  Lectures. Marie -Antoinette et Axel de Fersen, par Pierre Dominique
 40  Duhamel, par O. Béliard
Image : Duhamel
 41  Duhamel, par O. Béliard
 42  Les médecins et la musique, par Claude Laforêt
 43  Discophilie
 44  Les médecins littérateurs
 45  Le théâtre à Paris. Un taciturne, par Henri Delorière
Image : En haut, Jouvet et Renoir, au-dessous, Lecourtois (Joe), excellent jeune premier, et Mme V. Tessier (Isabelle) l’intelligence même. Avec eux, Mmes Bogaert et Marie-Laure, et Romain Bouquet ont fort bien servi l'auteur et son dessein
 46  Sancellemoz
Image : Les établissements du Docteur Tobé, protégés contre les vents du nord-nord-ouest et du nord est par la chaine des fiz, bénéficient, au lieu-dit Sancellemoz, du maximum d'ensoleillement, par leur exposition au plein midi. Ils comprennent la clinique d’Assy et les sanatoriums d’Assy. Du sanatorium de Sancellemoz, visible ci-dessus, le regard embrasse Megève, Combloux, Saint-Gerva's, tout le massif du mont-blanc, du Buet aux Aravis. Ci-contre, les balcons étagés et «l'héliodrome». En page de droite, le sanatorium
 47  Sancellemoz
Image : [Sancellemoz]
 48  Le chauffage électrique pour tous
Image : Entre la grande et la petite bibliothèque, l’un de ces radiateurs directs dont la gamme de puissance permet une adaptation aux locaux de toutes dimensions. L’on remarquera le faible encombrement de l’appareil et ses facilités de déplacement
 [Sans numérotation]  [Troisième de couverture]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Première de couverture]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 1  [Réclame]
 2  [Réclame]
 3  [Réclame]
 4  [Réclame]
 5  [Réclame]
 6  [Réclame]
 7  [Réclame]
 [Sans numérotation]  Sommaire
Image :
 [Sans numérotation]  A nos lecteurs
 9  A la léproserie de Harrar
 10  Lèpre, par Titaÿna
Image : « Le petit cotre portait « la moisson maudite des lépreux, fleurs vénéneuses accrochées au corail des îles basses, aux passes traîtresses… Nous étions seuls… remorquant ce cercueil de vivants… le soleil des tropiques brûlait ma nuque d’un fer rouge. »
 11  Lèpre, par Titaÿna
Image : [Lèpre]
 12-13  La Bretagne et les Bretons, par Charles le Goffic
Image : A gauche, un aspect du Finistère éternellement attaqué par les lames. C’est l’un des endroits de notre littoral ou l’océan brise le plus furieusement et cache le plus de péril sous le luisant dramatique de ses remous. Ci-dessus, la plage de Saint-Malo criblée de ces milliers d’orifices que font les animalcules abandonnés par le jusant. Ci-contre, amas de rochers polis
 14  La Bretagne et les Bretons, par Charles le Goffic
Image : Dans la baie de Douarnenez, barques de pêche qui se balancent dans l’attente des grands bercements du large. “ De la mer sans doute et des appels à l’aventure qui chantent sur la lèvre du flot... vinrent (à l’esprit breton) son instabilité, son besoin perpétuel du “plus oultre ”, ce tourment de l'infini qui pousse. Au VIe siècle, Saint-Brandan et ses moines... à la recherche d'une terre de promission et auquel, de nos jours, Châteaubriand donne sa forme littéraire et définitive dans René ”
 15  La Bretagne et les Bretons, par Charles le Goffic
Image : Au port de Douarnenez, les pêcheurs vérifient leurs filets aux mailles serrées. C’est ici la “métropole de la pêche sardinière ". Un grand nombre de bateaux animent l’eau grise ou verte aux tremblants reflets. Les filets sont bleus et beaucoup de voiles diversement teintées donnent encore à ce site marin, malgré l’usage de plus en plus répandu des barques à moteur, un air de fête versicolore. De la jetée, l’on jouit d’une vue splendide sur toute la baie de Douarnenez
 16  La Bretagne et les Bretons, par Charles le Goffic
Image : Un village de la Bretagne maritime. Rudesse des rochers, calme d'une anse profonde, grâce de cygne d’un petit voilier, blanche modestie des maisonnettes, ciel parcouru de ces nuages que charrient sans cesse les grands vents d'ouest, tels sont les éléments de maints paysages d’Armor (Bretagne de la cote). Mais ces éléments se composent de mille façons, suivant l'orientation d’un rivage tout en créneaux irréguliers
 17  La Bretagne et les Bretons, par Charles le Goffic
Image : Dans l'ile d’Ouessant, l'un des lieux les plus attirants, les plus émouvants d’Armor par la mer violente qui l’entoure, par ses cotes déchiquetées et son rempart de falaises, par ses récifs et ses brisants hérissés d’aiguilles... Un vieux moulin étire ses bras dévêtus de leur toile et qui ont renoncé. Ci-contre, un site à Trestraou, l’une des plages de sable fin de la station balnéaire et climatique de Perros-Guirec
 18  La Bretagne et les Bretons, par Charles le Goffic
Image : [La Bretagne et les Bretons]
 19  La Bretagne et les Bretons, par Charles le Goffic
Image : En page de gauche : dans un champ des côtes-du-nord (près de Brelevenez) la « lessive » met sa note de vie rustique et familiale. Ci-dessus, un menhir parmi les blés, étrange monument dit mégalithique et auquel on ne saurait, faute d’en connaitre l’origine, donner un nom plus précis. L’on rencontre en effet de ces « grandes pierres » non seulement en Bretagne, mais en Afrique, dans l’Inde... le menhir, toutefois, semble bien ne pouvoir être qu’un symbole de fertilité. Ci-contre, rue de village
 20  La Bretagne et les Bretons, par Charles le Goffic
Image : Vieille maison à Saint-Jean-du - doigt, charmant village du Finistère, ainsi nommé parce que son église gothique (1440-1513) conserve un doigt de Saint - Jean - Baptiste. Saint-Jean, Plougasnou, Plouézoch, Locquéloné, Trégastel-Primel... autant de lieux ou les prestiges du passé, églises vénérables, calvaires, anciennes demeures de coureurs des mers... s'ajoutent à ceux d'une terre singulièrement pittoresque
 23  La Bretagne et les Bretons, par Charles le Goffic
Image : La sortie de l’église à Locronan. Avec les grands pardons, cette église fait la juste gloire du village. C’est un beau spécimen de gothique flamboyant (XVe siècle). Une chapelle attenante contient le tombeau de Saint - Ronan (XVIe siècle) et une mise au tombeau de même époque. Locronan possède en outre sur sa place, rendez-vous des touristes, des maisons renaissance du XVIe et du XVIIe siècles, avec des lucarnes à frontons et de vieux puits
 24  La Bretagne et les Bretons, par Charles le Goffic
Image : Le cimetière de Guimiliau, qui forme, avec le calvaire et l’église de ce village du Finistère, un tout architectural très représentatif de l’art breton. Les humbles maisons ne craignent pas d’ouvrir leurs fenêtres sur le champ de repos : signe de cet attachement au passé que note le maitre écrivain Charles le Goffic. Voilà un aspect de la « patrie dans le sens complet, parfait, du mot, ce qui s’éprouve par une façon naturelle de jouir et de souffrir avec elle et le grand désir d’y vivre et d’y mourir. »
 25  La Bretagne et les Bretons, par Charles le Goffic
Image : Une petite partie du calvaire de Plougastel, le plus beau, avec ceux de Guimiliau et de Saint-Thégonnec, de toute la Bretagne. Ce sont des spécimens d'art religieux uniques en France. Le calvaire de Plougastel a été érigé tout au début du dix-septième siècle. L’on voit ici les croix du christ et des deux larrons et quelques-unes des cent cinquante statuettes qui représentent la passion. Le monument comprend aussi, sous l’arcade de la façade principale, un autel de pierre avec des statues de saints
 26  Physiologie de la Bretagne, par André Thérive
 27  Jardins, par Albert Flament
Image : Nous ouvrons deux nouvelles rubriques qui, dans l’esprit de notre directeur, n’en font qu’une. « Jardins » et « l’Art de la maison » (suivant en somme le dessein général qui fait l’unité de la Revue), tendent vers le même but : suggérer des moyens d’embellir l’existence. Un entrelacs de menus chagrins et de faibles allégresses forme l’ordinaire trame de la vie. Trame toujours dévastée en quelque endroit par une infinie douleur qu’aucune joie ne peut compenser. Mais l’ordinaire des jours permet et même réclame qu’on l’ordonne, le pare et l'éclaire. Nous voulons seulement rechercher pour lui un décor d'harmonie simple, de lumière et de sérénité, qui soit vivifié par l’haleine des verdures et des fleurs
 28  Jardins, par Albert Flament
Image : Jardin d’Italie Dans un heureux demi-sommeil, ces arbres, ces massifs et ces bassins reçoivent les tièdes parfums de la plaine toscane qu'ils dominent. Une allée circulaire, des allées transversales forment un chemin délimité, cependant sans fin, et qui ne mène nulle part, sinon à la sérénité. C’est le jardin, harmonieux, sobre, latin, de la villa de Gamperaja, près de Florence
 29  Jardins, par Albert Flament
Image : Jardin d’Espagne, A l'Alhambra de Grenade, le patio de l’Alberca, qui est aussi un jardin par ces éléments essentiels : des arbres, des bordures végétales et de l'eau. Jardin intérieur, et secret comme l’âme d'une belle captive. Rien ne bouge. L’air même semble figé. Aucune brise ne vient émouvoir ces feuillages, ni, brisant ce miroir liquide en paillettes, le semer d’adamantins scintillements
 30  Jardins, par Albert Flament
Image : [Jardins]
 31  Jardins, par Albert Flament
Image : Versailles Les cent marches, ascension de pierre, royales comme les arbres, les grilles et le château illustre. Rien n’existe au monde, qui, au même degré que l’oeuvre de le nôtre : terrasses, parterres d’eau et de fleurs, allées aux longues voutes vertes, réalise l’ordre dans la diversité et la mesure dans la grandeur. C’est là un lieu où apparait la volonté de “subordonner un pays à un parterre central” / En Provence Ce n’est pas un jardin à l’abandon. C’est la nature même, en quelque sorte aidée, guidée choyée. Entre les cyprès, hautes flammes vert-sombre qui semblent frissonner d’aise sous le ciel clément de Théoule, les fleurs rustiques ne parent les marches qu’en vertu de hasards médités. « Nous les voulons répandues dans un apparent désordre, un foisonnement»... désordre souvent effet de l’art
 32  L’art de la maison, par Léon Chancerel
Image : Un modèle de sobriété et « d’atmosphère » propice au travail méthodique et serein. C’est un bureau directorial ou sont réduits au minimum les éléments matériels du labeur, puisque celui-ci réside dans l’esprit d'invention et de décision, le jugement et la mémoire. Sur ce meuble de Chanaux et dans ce décor de Clément Serveau, une gerbe gracieusement éparpillée est comme le sourire et la récompense du rude effort quotidien
 33  L’art de la maison, par Léon Chancerel
Image : Le simple et grand confort d'un cabinet de travail exécuté par Ruhlmann. Les murs sont entièrement traités en peinture, d’un ton pierre un peu chaud. Le mobilier est en chêne blond, cuir de couleur pour le fauteuil et le sous-main, chrome pour les boutons, poignées, etc... Enfin, derrière le bureau, un panneau décoratif évocateur d’une usine, d'action et de mouvement, (oeuvre du peintre Iacovleff) annonce que nous sommes chez un capitaine d’industrie
 34  L’art de la maison, par Léon Chancerel
Image : Un salon conçu et édité par D. I. M. le mobilier est beige rosé. Les fauteuils, recouverts d'une étoffe tissée à la main, portent des dessins modernes. Verts sur fond beige. L'éclairage est indirect. Par une innovation qui peut paraitre hardie et qui fut heureuse, les murs sont peints de deux couleurs. Deux murs contigus sont verts et les deux autres beige rosé. L'ensemble est d'une très agréable clarté
 35  L’art de la maison, par Léon Chancerel
Image : Un autre cabinet de travail de Ruhlmann, toujours simple mais de haut luxe par son mobilier en laque noire, maroquin grenat et chrome. L’éclairage a fait l'objet d’une recherche toute spéciale. La corniche lumineuse est à double effet : intense pour l’éclairage indirect, et réduit pour l'éclairage direct destiné aux tableaux. L'ensemble toujours d'un grand confort, est sérieux sans inutile austérité
 36  Adrienne Jouclard, par Le Docteur Fernand Vallon
Image : Les faneuses
 37  Adrienne Jouclard, par Le Docteur Fernand Vallon
Image : Le père Eugène
 38  Adrienne Jouclard, par Le Docteur Fernand Vallon
Image : Les boxeurs, par Adrienne Jouclard qui gagna sa place, “au premier rang des populaires par une longue et pénible attente”. L’on comprend “ les jeunes critiques du poulailler ” qui “se penchent sur la grande feuille et sont tout émus d’y retrouver le combat lui-même, ses houles de muscles, ses bonds élastiques et ses brusques effondrements. Il leur semble revoir les départs des poings lourds. Ils entendent, de nouveau, les coups sourds des arrivées”
 39  Les grands problèmes. Surproduction et économie mondiale, par Maurice Reclus
 40  Luc Durtain, par O. Béliard
Image : Luc Durtain
 41  Luc Durtain, par O. Béliard
 42  Croisière Atlantique, par Luc Durtain
 43  Lectures, par Pierre Dominique
 44  Discophilie, par Émile Vuillermoz
 45  Le théâtre à Paris. Fanny Asie
Image : Madame Orane Demazis, touchante amoureuse dans " Marius ", mère émouvante dans "Fanny”
 46  Les médecins littérateurs
 47  La cuisine moderne
Image : [La cuisine moderne]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  Méthode de Whipple et Opothérapie pluriglandulaire antianémique en 1931
 [Sans numérotation]  Méthode de Whipple et Opothérapie pluriglandulaire antianémique en 1931
 [Sans numérotation]  Méthode de Whipple et Opothérapie pluriglandulaire antianémique en 1931
 [Sans numérotation]  Méthode de Whipple et Opothérapie pluriglandulaire antianémique en 1931
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Première de couverture]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 3  [Réclame]
 4  [Réclame]
 5  [Réclame]
 6  [Réclame]
 7  [Réclame]
 [Sans numérotation]  Sommaire
Image :
 9  Provence, par Gabriel Hanotaux
Image : [Provence]
 10  Provence, par Gabriel Hanotaux
Image : Un santon dans le Haut-Var, l'un de ces modestes monuments que l'on rencontre çà et là au bord des routes provençales et qui abritent — ou abritaient — dans leur niche l'effigie d’un saint. Ce sont de touchants témoignages de la foi simple d'autrefois et de naguère, du temps ou le grand mistral chantait : « toi, seigneur dieu de ma patrie, qui naquis parmi les patres, enflamme mes paroles et donne-moi du souffle !... »
 11  Provence, par Gabriel Hanotaux
Image : L'éclatant prestige des rivages méditerranéens efface un peu injustement le charme de la Provence intérieure : charme dans la grandeur et dans l’austérité, par la vertu d’une lumière divine. Tel col, sur la route de Nice à Puget-Théniers, est bordé de rochers roses et mauves, d’où coulent des nappes aveuglantes de sable blanc. Et le village d’ongles près Forcalquier a des maisons dorées comme du pain
 12  Provence, par Gabriel Hanotaux
Image : [Provence]
 13  Provence, par Gabriel Hanotaux
Image : Une placette de Saint-Tropez. Un santon, coiffé de feuillage, à Saint-Gabriel. Sur les murs nus comme sur la mer et la campagne, règne l’orgueilleux soleil. En souverain, il ennoblit toutes choses. Et il exige que l'ombre soit nette, qui recule devant sa course / Près de Moustiers-Ste-Marie, une paysanne garde son troupeau. Les oliviers étagent de terrasse en terrasse leurs masses gris-argent. « Mais, disait, en d’autres olivaies, Vincent à Mireille, que d’oliveuses il doit falloir, pour cueillir les olives de tant d’arbres... »
 14  Provence, par Gabriel Hanotaux
Image : Au centre de la presqu'ile de Camarat, riche en petites baies et en ruines romaines, sur une éminence exposée au plein midi, le village de Ramatuelle possède, entre autres curiosités, une église du dix-septième siècle qui a un très beau retable, un peuplier géant et ce gros « ormeau de Sully». Le négoce des vins, de l’huile d’olive et du liège permet la des loisirs aux joueurs de boules
 15  Provence, par Gabriel Hanotaux
Image : A Pernes, dans la cour de l’hôtel de ville qui est l’ancien hôtel des ducs de Brancas, une belle fontaine à huit mascarons anime de son frais bruit le chaud et quiet silence. La ville est ornée de vieux platanes. Alentour, des champs de fraises et de tabac. C’est la riche région de Vaucluse et, plus précisément du Comtat Venaissin. Fléchier, apprit là d’une aimable nature à fleurir son style
 15  Provence, par Gabriel Hanotaux
Image : « À cette heure tu es moissonneuse, Arles ! Et couchée sur ton aire, tu rêves avec amour de tes gloires anciennes... Rome à neuf t'avait vêtue en pierres blanches bien bâties : de tes grandes arènes elle avait mis à ton front les cent vingt portes ; tu avais ton cirque ; tu avais, princesse de l’empire, pour distraire tes caprices, les pompeux aqueducs, le théâtre et l'hippodrome »... ainsi dit un chant de Mireille
 16  Provence, par Gabriel Hanotaux
Image : Avec « la vraie antiquité romaine », l’on trouve à Fréjus «tout ce que le moyen âge a bâti sur le roc de la colline : la cathédrale agenouillée et tassée comme pour pleurer la gloire défunte, le cloitre à la double arcade... » Ce cloitre, que l’on voit ici, est du XIIIe siècle. Le cintre brisé de ses arcades est soutenu par de minces colonnettes de marbre qui séduisent par leur grâce jumelle
 17  Provence, par Gabriel Hanotaux
Image : Le Cap Brun, l’un des lieux d'excursion les plus pittoresques des environs de Toulon. La verdure des pins tempère de sa douceur la terre rude, rocheuse, durement découpée sur ses bords baignés d’eau bleue. L’on jouit là d’une admirable vue sur Toulon et ses rades
 18  Provence, par Gabriel Hanotaux
Image : Au fond de la baie de Toulon — chef-d’oeuvre buriné par la mer dans la terre provençale — une darse abrite les bateaux de plaisance aux voiles détendues, les canots et les torpilleurs aussi, qui paraissent débonnairement veiller sur tant de paix ensoleillée
 19  Les trois grandes beautés de la Méditerranée, par Louis Bertrand
Image : [Les trois grandes beautés de la Méditerranée] / Les paquebots à la joliette, lourds de souvenirs et d’attente. Le grand soleil sur les quais. Marseille étagée regardant le vieux port son berceau
 22  Les trois grandes beautés de la Méditerranée, par Louis Bertrand
Image : Le quartier de la cathédrale Sainte-Marie majeure, vu du pont transbordeur. La cathédrale, construite en style byzantin, (1852-1872) par l’architecte Léon Vaudoyer, est l'édifice religieux le plus vaste et le plus beau élevé en France depuis le moyen âge. D’assise en assise, les pierres vertes de Florence alternent avec les pierres blanches de Calissanne
 23  Les trois grandes beautés de la Méditerranée, par Louis Bertrand
Image : Marseille, la grande cité maritime et commerçante, au travail sous la flambée du soleil : grues en action, pêcheurs raccommodant leurs filets... « La vie de Marseille est à elle seule un magnifique spectacle. Elle a la poésie de la force. Ses ports, ses docks sont tout un monde, ou le pittoresque le plus riche et le plus imprévu vous assaille à chaque pas. »
 24  Les trois grandes beautés de la Méditerranée, par Louis Bertrand
Image : L'une des ruelles qui débouchent sur le vieux port. Modestes demeures aux linges suspendus, bars à matelots et chambres meublées, va et vient qui, sans cesse, mêle l'indigène aux gens de mer venus de tous les pays du monde, aux nervi et aux déracinés de toutes races, tel est l’un des aspects actuels de la vieille ville née sur les bords du Havre Phocéen
 25  Les trois grandes beautés de la Méditerranée, par Louis Bertrand
Image : La belle métropole, premier port commercial de France. Qui fournit un immense labeur dans ses bassins, ses docks, ses chantiers, ses usines, ses ateliers, offre en plusieurs endroits des refuges d'indolence. Des retraités, des flâneurs vivant de peu élisent de petites places, des coins de rues sans mouvement, pour y jouir de la chaleur et du soleil — ils appellent cela « aller au cagnard »
 26  Midi Sévère, par Colette
Image : A Saint-Tropez, en face de Sainte-Maxime, " le petit port si sobrement tricolore: mer bleue, façades d'un rose usé, ciel laiteux comme au seuil du désert. ” Ce port, bien protégé par une jetée, entouré de larges quais, connait un tranquille trafic de lièges venus de Corse et de Tunisie. Parmi les vieilles maisons d'alentour se trouve l’ancien château du Bailli de Suffren
 27  Midi Sévère, par Colette
Image : On lit au chant III de Mireille : " quand les récoltes sont honnêtes, qu’à pleins barils les vergers d'oliviers dans les jarres d'argile épanchent l'huile rousse… et, diaphanes, sur les genêts, quand les vers à soie montent en fête pour filer leurs prisons blondes..., alors, en terre de Provence, il y a, plus que jamais, ébaudissement ! La forte joie que ne connaissent plus les villes !
 28  Midi Sévère, par Colette
Image : " Parce que j’ai commencé de démêler, sous des parures malencontreuses, et d’aimer son maigre flanc, sa face osseuse, ce pays me montre à tout instant son véridique aspect, qu'il tient secret pour la foule. Nous aimons bien monter à cinq ou six amis, vers Thoronet, abbaye ruinée, mi- couchée, mi- debout. Nous mesurons de l’oeil les arcades du cloitre surbaissées... ”
 29  Midi Sévère, par Colette
Image : L'abbaye de Thoronet s'élève, au voisinage de Saint-Tropez, dans un vallon fleuri. L’on y accède par un pays aux ondulations argentées de ruisseaux. L’église, aux voutes en berceau brisé, aux chapiteaux peu ornés, est émouvante de simplicité. Gomme le cloitre, dont les galeries inférieures sont dans un parfait état de conservation, elle a bien la marque de la fin du XIIe
 29  Histoires provençales
 31  Discours prononcé en 2932 par le régent suprême de la F. IR. M. A Fédération impériale des républiques méditerranéennes autonomes, par Gabriel Boissy. Seigneurs citoyens
Image : La tête sud du canal de Marseille au Rhône, dit le canal du Rove. Cet ouvrage, inauguré il y a quelques années, fut célébré, certes, par toute la presse, mais n'émut guère l'opinion, malgré son caractère gigantesque et ce qu'il promettait aux temps futurs puissamment évoqués par M. Gabriel Boissy
 31  Discours prononcé en 2932 par le régent suprême de la F. IR. M. A Fédération impériale des républiques méditerranéennes autonomes, par Gabriel Boissy. Seigneurs citoyens
Image : Les sept kilomètres du tunnel du Rove
 32  Discours prononcé en 2932 par le régent suprême de la F. IR. M. A Fédération impériale des républiques méditerranéennes autonomes, par Gabriel Boissy. Seigneurs citoyens
Image : La tranchée de Gignac, entre le tunnel et l’étang
 33  Jardins, par Albert Flament
Image : [Jardins]
 35  Jardins, par Albert Flament
Image : Les arbres nus, Sévères, noirs comme le sommeil qui est leur nuit reposante avant l’effort des sèves du printemps. Elles préparent, dans le mystérieux silence de la terre compacte et close, leur montée vers la lumière, qui fera éclater les bourgeons et transformera la sombre architecture en une verte et bruissante cité des airs. Sous la neige, sous l'eau changée en verre, s'élabore le même miracle de renaissance
 36  Jardins, par Albert Flament
Image : « Le printemps ne fait ses débuts ni avec les premiers lilas, ni avec les giboulées d'argent que traverse le soleil d'avril. Le printemps commence avec dureté, contrainte et douleur, sous les brumes de l’hiver... l'amateur de jardins... erre... sous les branches dépouillées, le long des parterres mis à nu. Il s'est évadé, celui-là, de tous nos passés qui dans les villes nous harcèlent. »
 37  Jardins, par Albert Flament
Image : « Rien ne donne moins l’impression de la mort que les parterres sans fleurs... et que ce réseau compliqué que forment les branches des chênes, des tilleuls, des hêtres, des frênes, privés de feuilles, ou les yeux découvrent la trace du bourgeon. Pas un instant, la terre ne cesse d’être vivante. Elle garde, sous la boue qui la recouvre ou cuirassée de gel... sa puissance invisible. »
 37  Chez Kisling, par le Docteur Vallon
Image : Quelle cruche est donc cassée ? Cette enfant a la sensibilité très superficielle du petit maitre du XVIII à qui vous pensez. Pourtant, l'amande des yeux, les gras écheveaux de la chevelure d’or étonneraient Greuze, s'il revenait
 41  Chez Kisling, par le Docteur Vallon
Image : Or Simbad le marin a fait une belle pêche. Sa vaste hotte est un écrin d’où tombent en cascades de gemmes, — perles dénouées, émeraudes, rubis incandescents et des topazes et des saphirs et des lapis — miracle de la mer, les poissons ! Jamais Kisling n'est plus pur ni plus large. Jamais il ne respire à si pleins poumons qu’au sein de ces féeries objectives
 41  Remarques. Sur le théâtre nô. Tokyo, 20 Septembre 1931
 42  Les médecins littérateurs
 44  Léo Gaubert, par O. Béliard
Image : Léo Gaubert
 45  Léo Gaubert, par O. Béliard
 46  Discophilie, par Émile Vuillermoz
 47  Le théâtre à Paris
Image : Madeleine Renaud dans "le voyageur et l’amour" / Blanche Montel dans "Hector"
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Troisième de couverture]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Première de couverture]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 1  [Réclame]
 2  [Réclame]
 3  [Réclame]
 4  [Réclame]
 5  [Réclame]
 6  [Réclame]
 7  [Réclame]
 8  Sommaire
Image :
 9  Mensonge et médecine, par le Professeur Léon Bernard
 10  Mensonge et médecine, par le Professeur Léon Bernard
 11  Mensonge et médecine, par le Professeur Léon Bernard
 13  Simplicité de Lyon, par Pierre Scize
Image : A Michel Mourguet / Le quai saint-Vincent, sur la rive gauche de la Saône, dont les eaux tranquilles vont bientôt épouser le Rhône énergique. Le lent courant laisse intacte l’image des hautes maisons
 14  Simplicité de Lyon, par Pierre Scize
Image : La Saône vue de la place Rouville. Au dernier plan, les flèches de l'église Saint-Nizier, édifiée au XVe siècle. « Peu de lieux au monde dispensent à l'amateur de cités autant de plaisirs. C’est tout d'abord le charme des métropoles fluviales, les grandes coulées de lumière qui suivent les eaux paresseuses ou pressées de la Saône et du Rhône. C’est ensuite la beauté des villes de vieille formation... »
 15  Simplicité de Lyon, par Pierre Scize
Image : Le pont du change sur la Saône, qui réunit le quartier de Saint-Nizier (rive gauche) à celui du palais des expositions, du palais de justice et de la gare Saint-Paul (rive droite), lequel est dominé par Notre-Dame de Fourvière. Au fond, le coteau de la Croix-Rousse, berceau du vieux tissage lyonnais : la naquirent la juste fortune, la puissance et l’orgueil légitimes de la métropole du sud-est
 16  Simplicité de Lyon, par Pierre Scize
Image : Sur son coteau, vue ou pont de Tilsitt, la riche basilique de Notre-Dame de Fourvière, l’un des lieux de pèlerinage qui attirent en foule les fidèles du monde chrétien. Ce monument, d’une richesse grandiose, fut élevé — pour obéir à un voeu — de 1814 à 1888, sur les plans de l’architecte lyonnais Pierre Bossan. Au premier plan, l’ancien archevêché (fin du XVe siècle), actuellement bibliothèque municipale qui contient 500. 000 volumes
 17  Simplicité de Lyon, par Pierre Scize
Image : La cathédrale Saint-Jean non loin de la Saône vers laquelle est tourné son chevet. Cet édifice, entrepris au XIIe siècle, ne fut achevé qu’à la fin du XVe. Le gothique s’y superpose au roman. La façade surmontée de deux tours, une nef harmonieuse, des vitraux du XIIIe siècle, et surtout une quantité de médaillons sculptés sur les soubassements de la façade font de l’église primatiale des gaules, l’un des plus précieux monuments de l’art religieux
 18  Simplicité de Lyon, par Pierre Scize
Image : Il est vrai que l’aspect de Lyon, «... ou l’oeil découvre cent clochers, dix palais, deux fleuves à la courbe pure, mais tout cela encotonné de brumes, lavé de pluie... » est généralement grave et compassé. Lyon offre cependant des spectacles charmants, tels que celui — lorsque le soleil brille — de la place des terreaux, ou les pigeons sont familiers comme devant Saint-Marc de Venise
 19  Simplicité de Lyon, par Pierre Scize
Image : La place des terreaux. Sa fontaine de Bartholdi, allégorie qui représente les fleuves allant à l’océan. Son hôtel de ville, monument du XVIIe siècle, construit par Maupin, réparé par Mansart à la suite d’un incendie ; un beffroi de 40 mètres le domine
 20  Simplicité de Lyon, par Pierre Scize
Image : [Simplicité de Lyon]
 21  Simplicité de Lyon, par Pierre Scize
Image : A gauche, une rue du quartier Saint-Jean, le soir, après que « toutes les casernes du travail, toutes les alvéoles de la ruche se sont vidées à la fois. » ce quartier de la ville ancienne forme, si l'on traverse Lyon de l’est à l’ouest, un saisissant contraste avec la Guillotière et les Brotteaux, aux larges avenues et avec la ville centrale qui s’enorgueillit à bon droit de sa magnifique place Bellecour. Ici, la montée Saint-Barthélemy conduisant à Notre-Dame de Fourvière
 22  Simplicité de Lyon, par Pierre Scize
Image : L’industrie moderne, continuant la tâche des anciens métiers à main, tisse la soie, le velours, les étoffes qui vont, dans le monde entier, draper et orner la souplesse des femmes. Elle tisse la fortune de toute une région noblement laborieuse, avec ses châles, ses crêpes, ses moires, ses failles, ses taffetas, ses dentelles... l’on voit ici en action (aux usines F. Ducharne) un « métier à velours façonné double corps»
 23  Simplicité de Lyon, par Pierre Scize
Image : Lyon produit chaque année des étoffes de soieries pour près de trois milliards de francs, et elle en exporte pour plus de deux milliards. Malgré l’automatisme fécond des machines, une nombreuse main-d'oeuvre est nécessaire à une telle production. Voici une ouvrière procédant au « remettage», ou passage des fils dans les mailles du « remisse». Elle y apporte la conscience héritée d'une longue tradition
 24  Les génies lyonnais, par André Thérive
 25  Le décorateur et l'écrivain, par André Maurois
Image : Madame et monsieur André Maurois dans leur « living room», a Neuilly. Le canapé et les deux fauteuils sont en cuir naturel, la lampe en verre de Venise jaune foncé. Tableau de B. Boutet de Monvel
 26  Le décorateur et l'écrivain, par André Maurois
Image : Le cabinet de travail du grand écrivain. Les meubles et les portes sont en noyer et ronce de noyer verni, de teinte claire. Les sièges sont recouverts de satin tête de nègre. Les bibliothèques tournent tout autour de la pièce et sur toute la hauteur des murs. Au-dessus, corniche lumineuse. La moquette est unie, d’un ton noisette, et les souples rideaux sont en shantung citron
 27  Le décorateur et l'écrivain, par André Maurois
Image : Une autre partie du living-room. Les murs peints (crépi blanc), sont d’une architecture formant, par endroits, des renfoncements. Les rideaux sont de soie, tissés à la main, avec dégradé beige. Certains sièges sont en cuir naturel, d’autres recouverts de reps vert. La cheminée est en pierre « comblanchien », la lampe en verre de Venise bleu avec abat-jour vert, en voiline. (Installations de dim)
 28  Voué aux chats, par Paul Morand
Image : [Voué aux chats]
 29  Voué aux chats, par Paul Morand
Image : [Voué aux chats]
 30  Voué aux chats, par Paul Morand
Image : [Voué aux chats]
 31  
Image : [Voué aux chats]
 32  
Image : [Voué aux chats]
 33  Voué aux chats, par Paul Morand
Image : [Voué aux chats]
 34  Un groupe d’animaliers, par le Docteur F. Vallon
Image : Le corbeau, le coq — deux bêtes, deux des vases au galbe pur ou Pompon a su enclore l’âme de nos petites soeurs. Le lissage ne nuit en rien à l’anatomie. Les têtes d'os répondent toutes à l’appel quand le soleil les nomme... divin collaborateur. L’astre fait le poil du lion et la plume de la perdrix
 35  Un groupe d’animaliers, par le Docteur F. Vallon
Image : O usurier de nos jeunes ans, si tu rêves de suspendre ce crocodile agressif au plafond de ton échoppe, prends ton rifle et tue-le : aie pitié de l’empailleur ! Nul n'a su, mieux que Lemar, rendre la glu des membranes et la pierre des squames. Et la vieille au créneau de sa forteresse saurienne
 36  Un groupe d’animaliers, par le Docteur F. Vallon
Image : Devant ce bloc formidable on évoque Chéops, l’Égypte... c’est que Hilbert pratique la taille directe qui fut chère à Michel-Ange, A J. Bernard, a tant de maitres. Émotion, densité récompensent l’honnêteté de ce procédé ou le praticien mercenaire a cessé de s’interposer entre l'artiste et la matière
 37  Un groupe d’animaliers, par le Docteur F. Vallon
Image : Plus que tous ceux du groupe, le bon petit Artus a subi l’enchantement de Pompon. Mais cet apprenti sorcier n'a pas toutes les formules magiques. Il lui manque encore celle qui donne la plénitude et la fermeté, la cadence, le rythme. Il a compris et déjà il renie cette molle panthère laminée
 38  Un groupe d’animaliers, par le Docteur F. Vallon
 39  Un groupe d’animaliers, par le Docteur F. Vallon
Image : Madeleine Luka Sculpsit elle vient, en effet, de s’attaquer à la glaise. Achevée en deux heures et incontinent exposée au salon des indépendants, telle est sa première oeuvre. Elle nous permet d’affirmer que son ébauchoir égalera son pinceau. Cette sculpture est d’ailleurs une transposition de sa peinture, on y retrouve dans un style de primitif florentin, très attendrissant, l’âme légère et fine de cette charmante femme
 40  La jachère paysanne en Chine, par Élie Faure. Pékin 20 Octobre 1931
 41  Lectures, par P. Dominique
 42  Pierre Dominique, par Octave Béliard
Image : Pierre Dominique
 43  Pierre Dominique, par Octave Béliard
 44  Le théâtre à Paris
Image : En haut, Valentine Tessier qui avec Louis Jouvet et Pierre Renoir, Mmes Ossipova et Duplessy, Mm. Eug. Chevalier et Devalde, donne de “ domino " une interprétation parfaite. - Au-dessous, Gaby Morlay grimée, puis au naturel
 45  Discophilie, par Émile Vuillermoz
 46  Les médecins littérateurs
 47  Confort et électricité
Image : Salle de bain équipée avec un chauffe-eau électrique à accumulation. Le décorateur a judicieusement choisi l’emplacement de l’appareil. Une porte, ouverte ici, le soustrait ordinairement au regard. (Appartement de M. L. à Paris. Mm. Perret, architectes)
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Troisième de couverture]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Première de couverture]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 1  [Réclame]
 2  [Réclame]
 3  [Réclame]
 4  [Réclame]
 5  [Réclame]
 6  [Réclame]
 7  [Réclame]
 8  Sommaire
Image :
 9  
Image : A mon ami en souvenir de nos causeries médicales de jadis Le Dr Dartigues, affectueusement (Branly)
 10  Un physicien génial Docteur en médecine. Le père de la T. S. F. Édouard Branly, par le Docteur Dartigues
 11  Nos marchés de l’est, par Désiré Ferry
Image : La mine de Camphausen, l'une des mines de la Sarre. Elles s'étendent au total, sur 20 kilomètres de large et 50 de long
 12  Nos marchés de l’est, par Désiré Ferry
Image : Sarrebruck, vu du Winterberg. Cette ville importante est formée d'un vieux quartier groupé autour du château en partie détruit, et des quartiers Saint-Jean, de Malstattburbach et de Saint-Arnual
 13  Nos marchés de l’est, par Désiré Ferry
Image : A Sarrebruck, le pont Bismarck. La ville est généralement sévère, voire triste, surtout dans ses longs faubourgs. Voici pourtant une agréable courbe de la Sarre, bordée d’ormeaux et de pelouses
 14  Nos marchés de l’est, par Désiré Ferry
Image : Une partie du port, entre le vieux pont et le pont Frédéric. C’est un ancien bras de la Sarre qui a été barré et aménagé pour le chargement du charbon, un bas-fond qui serait mélancolique si le mouvement des péniches ne lui donnait son animation et l'eau, même aussi calme, sa vie et ses lueurs. Il est à noter, d’ailleurs, que ce qui caractérise le mieux Sarrebruck, c’est le travail, par endroits presque fébrile
 15  Nos marchés de l’est, par Désiré Ferry
Image : Une agréable tache de lumière, au moins par beau temps, dans la cité industrielle : c'est la place Saint-Louis, dans un quartier qui offre au touriste, outre l’église protestante Saint-Louis, construite en 1775, quelques vieilles maisons de noble allure, entre autres, cette demeure bâtie par Stengel au XVIIIe siècle. Elle est d'autant plus remarquable que, seule, le temps l’a respectée. Elle n’a été l’objet d’aucune restauration
 16  Nos marchés de l’est, par Désiré Ferry
Image : Le “ neues rathaus ” (nouvel hôtel-de-ville, construit en 1900), que l’on voit ici, est l’un des monuments de Sarrebruck qui méritent une visite. C’est l'imitation fidèle et, en somme, heureuse, du style gothique allemand du XVe siècle. À l’intérieur, la salle des fêtes est ornée d’une intéressante fresque de Wrage. À droite, l'église Saint-Michel. Au bas de l'escalier, sur un pilier, l'on distingue nettement la croix gammée d’Hitler
 18  Nos marchés de l’est, par Désiré Ferry
Image : L’une des vieilles rues de Sarrebruck, au détour de laquelle l'église du château élève son clocher bulbeux, pareil a beaucoup de clochers du territoire sarrois. Peu à peu, le temps faisant son oeuvre, des immeubles modernes s’intercalent parmi les maisons basses qui sont comme celles d'un village et qui pour la plupart n'ont charme ni prestige
 19  Nos marchés de l’est, par Désiré Ferry
Image : La place du marché, avec son élégante fontaine de Stengel. C’est un lieu émouvant —ou qui doit l’être — pour tout visiteur français par la ont dû passer les armées d’invasion qui toutes prirent, pour marcher à la conquête de la terre de France, par le vieux pont tout proche, l’ “ alte brucke ”, construit en 1949 et qu’emprunta Charles Quint trois ans plus tard. En bas, le Sarrebruck du XVe siècle
 20  Nos marchés de l’est, par Désiré Ferry
Image : Sur la route de Sarrebruck à Trêves, Mettlach, sur la Sarre, et sa fabrique de faïences et de mosaïques. Mettlach est un centre de charmantes excursions : les ruines du château de Montclair, que construisit en 1180 Arnolphe de Walecourt, la clef, le Ludwinusberg, etc... Par des sentiers forestiers, l'on accède à des sommets de faible élévation, d’où l'on découvre nombre de très beaux paysages, ceux, notamment, de la vallée de la Sarre
 21  Nos marchés de l’est, par Désiré Ferry
Image : Détails d’architecture de la faïencerie de Mettlach. Cette célèbre fabrique est bâtie sur l’emplacement d’une abbaye de bénédictins fondée au VIIe siècle, détruite pendant la guerre de trente ans, et dont il ne reste qu’une tour. Le bâtiment central a été édifié en 1737. Un musée attenant contient des pièces anciennes parmi lesquelles l'on remarque surtout celles de l'illustre Bernard Palissy et du grand porcelainier allemand Boettcher
 22  Reconnaissance de l'Est, par André Thérive
Image : [Reconnaissance de l'Est] / La sarre après Mettlach. C’est l’un des magnifiques paysages qui s’offrent a la vue, du haut des collines qui avoisinent cette ville. La campagne sarroise est d’un pittoresque très particulier. La forêt couvre le tiers du territoire. Avec la sapinière, le hêtre surtout y abonde, planté en quinconce. Le silence est la majestueux, sans même un chant d’oiseau.
 24  Reconnaissance de l'Est, par André Thérive
Image : Les mines de Velsen, l'une de ces richesses naturelles dont la possession fait naitre tant de convoitises. Le charbon de la Sarre, découvert au XVe siècle par les paysans, a plusieurs fois, depuis changé de maitres. Il devint au XVIIIe siècle propriété du prince de Nassau qui en ordonna l'exploitation méthodique. Plus tard, l'empire français améliora grandement celle-ci. En 1815, les mines passèrent à l'état prussien. Depuis 1920, la France leur donne le plus remarquable essor
 25  Reconnaissance de l'Est, par André Thérive
Image : L’une des nombreuses usines dont les fumées obscurcissent le ciel. Le territoire sarrois compte plus de trente mines en exploitation. Il était fatal que la grosse industrie s’installat au voisinage immédiat du précieux combustible. Cinq forges principales produisent les fers bruts et lamines, les tôles, les plaques de blindage, le matériel roulant que réclame notre siècle. Des verreries, des faïenceries, des industries chimiques utilisent aussi, sur place, le charbon
 26  La crise, par Jacques Duboin
 27  La crise, par Jacques Duboin
 28  L’importance de la maison, par Abel Bonnard
Image : Dans un vieil hôtel le peintre Boutet de Monvel a fait de chaque pièce un lieu de charme et de paix. Cette chambre a, comme toute la demeure, des murs blancs. Au-dessus du lit empire, recouvert de soie grenat, des fleurs à l’aquarelle sont encadrées de citronnier. Le marbre de la commode appelle et adoucit la lumière. La lyre du lit se retrouve dans les pieds de la tricoteuse
 29  L’importance de la maison, par Abel Bonnard
Image : Dans le petit salon de musique, des rideaux de calicot blanc à franges vertes et brunes encadrent le jour venu du jardin. Les meubles de citronnier sont recouverts d'une tapisserie au point de soie, dont les vives couleurs jouent sur un fond blanc. Le dessus de la petite table s'orne de motifs de fleurs en perles. L’on aperçoit, à gauche, un peu d’un guéridon de marbre vert de mer
 30  L’importance de la maison, par Abel Bonnard
Image : Dans le boudoir, un motif décoratif compose gaiement ses couleurs sur la blancheur du mur. Aux pieds des meubles Louis-Philippe, tendus de satin blanc, un tapis au point s’orne de motifs de fleurs sur fond blanc. Un petit meuble à lyres garnit un coin à peine ombré. “ Dans certains logis, écrit délicatement Abel Bonnard, l’ordre se tait ; dans d’autres, il chante’’. Et ce logis est de ceux ou l’ordre chante
 31  L’importance de la maison, par Abel Bonnard
Image : Sur la cheminée empire, des vases et des statues d’albâtre. Au-dessus, un miroir de Venise et deux médaillons, par Chinard de Lyon. Un guéridon Louis XVI porte une plante grasse dont les feuilles vertes tranchent sur la pureté du mur nu. L’on trouve dans cette pièce, un peu de cette fantaisie qui " se déploie au-dessus de l’ordre et non pas contre lui. Elle est jolie et brillante, au lieu que le désordre est de la laideur. ”
 32  L’importance de la maison, par Abel Bonnard
Image : Les portes de l'antichambre sont encadrées de rideaux en treillis beige. Entre les deux portes, un baromètre empire dont les lettres, les chiffres et les ornements sont d’or passé. La table est moderne. Elle a des pieds de fer et un dessus de marbre veiné noir et blanc. L’hôtel, entre une impasse et un jardin, donne dès l’antichambre l'impression souhaitée par Abel Bonnard : « il est une... qualité qui me parait nécessaire à notre demeure: c’est d’être une maison de silence…
 33  Jardins, par Albert Flament
Image : [Jardins]
 34  Jardins, par Albert Flament
Image : [Jardins]
 35  Jardins, par Albert Flament
Image : [Jardins]
 36  Jardins, par Albert Flament
Image : Modeste est la maison, rustique l’escalier, mais ses degrés ont beau être de cailloux et de bois à peine équarri, ils font comme un chemin pour les fées. L’heure est probablement matinale, tant la lumière parait pure, tant il va de fraicheur et de jeunesse dans l’air, et de plaisir de vivre chez les arbustes, les plantes grimpantes et les herbes folles. Et c’est alors la fine fleur du renouveau, le printemps du printemps
 37  Jardins, par Albert Flament
Image : Ici, le printemps hésite et la journée, qui a chanté d’allégresse aux tout premiers rayons du soleil neuf, et voluptueusement muri en son tiède midi, la journée s’attriste aux approches de son âge sombre. Par un souffle un peu aigu, quelques nuages couleur de neige, l’hiver parait ne point vouloir mourir. Il se défend encore. Avant de tomber aux abimes du temps. Mais l’aube vernale, demain, sera de nouveau triomphante
 38  Péterelle, par le Docteur F. Vallon
Image : [Péterelle]
 39  Péterelle, par le Docteur F. Vallon
Image : Tous, les grands peintres ont su signer la pierre. En sacrant " fresques ” les lithographies de Péterelle, Frapier, leur éditeur, a eu une heureuse inspiration. Blanches et noires, puissamment, telle cette “ rêverie ", elles ont l’ampleur de la meilleure peinture murale. Fresques, aussi, mais en couleurs, sont ces “ vendanges ” dont l'ordonnance et le mouvement sont admirables
 40  Péterelle, par le Docteur F. Vallon
Image : Delacroix comment n'y pas penser devant ce drame ? Devant la détresse de cette " barque de sauvetage ", comment n'évoquerait-on pas l’âme du grand peintre ? Son tourment intérieur, son poignant laconisme ? Ne semble-t-il pas qu’on y entende le cri strident dont il savait si bien nous remuer ? Il emplit le silence de cette toile
 41  Lectures. Colette et quelques autres, par Pierre Dominique
 42  Maurice Bedel, par O. Béliard
Image : Maurice Bedel
 43  Maurice Bedel, par O. Béliard
 44  Discophilie, par Émile Vuillermoz
 45  Le théâtre à Paris
Image : En haut, M. Jérôme Goulven qui s’est révélé comme un acteur de qualité, au théâtre Albert -I, dans “ au bout du monde pièce intéressante, tirée par Irénée Mauguet du roman de Curwood. Au-dessous, Marguerite Pierry dans “ la pâtissière du village ”. Et René Fauchois auteur-acteur
 46  Les médecins littérateurs
 47  La cuisine électrifiée
Image : [La cuisine électrifiée]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Troisième de couverture]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Première de couverture]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 7  [Réclame]
 [Sans numérotation]  Sommaire
Image :
 9  Le Professeur Besredka de l’institut pasteur
Image : Le Professeur Besredka, de l'institut pasteur «pour modifier la nature humaine... Les hommes n'ont qu’à se rallier sous la bannière de la science... Elle seule est à même de nous préparer une vie future... » «L’oeuvre de Metchnikoff», par le prof. A. Besredka
 10  Le Professeur Besredka, par le Docteur S. Dejust - Defiol
 11  Le Professeur Besredka, par le Docteur S. Dejust - Defiol
 12  Le Professeur Besredka, par le Docteur S. Dejust - Defiol
Image : Un étang dans la région de Mortemart, petite ville des environs de Limoges. — L’église de Saint-Junien, très beau monument roman, caractéristique de l'art limousin du moyen âge. Elle contient, entre autres oeuvres remarquables, deux vastes bénitiers du XIIe siècle et un magnifique tombeau de Saint-Junien, de la même époque. Dans la page de droite, le vieux pont de Saint-Junien, a six arches trapues, ouvrage construit au XIIIe siècle
 13  Ma petite Ville, par Jérôme et Jean Tharaud
Image : [Ma petite Ville]
 14  Ma petite Ville, par Jérôme et Jean Tharaud
Image : Dans la page de gauche, la Vienne près de Saint-Junien ; ci-dessus, une vue de la vallée de la Glane ; à droite, une lavandière sur la Vienne : trois aspects de la province française et qui expriment bien son âme. Une rivière modeste et paisible, un autre cours d'eau lui aussi sans prétention, mais qui n'en a pas moins sa charmante personnalité ; enfin une femme du peuple, fidèle au travail pour la maison et la famille : c’est bien notre pays / Et c’est dans ce décor que s’est écoulée l’enfance des frères Jérôme et Jean Tharaud. « Dès qu’on était sorti de l’étroit espace enfermé dans les anciens remparts (de Saint-Junien), on était en pleine campagne, et la plus ravissante... Mon endroit préféré était la vallée de la Glane, si romantique avec ses écluses, ses rochers aux formes animales et ses pentes boisées ou l’eau ruisselait au printemps sous les fougères et les mousses. »
 16  Ma petite Ville, par Jérôme et Jean Tharaud
Image : Entre ces deux arbres, la tour de l’église de Rochechouart, fut de Pierre Octogonal, comme eux solidement planté dans le vieux sol limousin. Cette tour, néanmoins, n'est pas tout à fait telle que l'élevèrent de pieux ouvriers de la fin du XIIIe siècle : sa flèche en spirale est toute moderne. Du haut de la colline qui sert de socle à Rochechouart, l’on voit un très beau panorama
 17  Ma petite Ville, par Jérôme et Jean Tharaud
Image : Deux rues de Rochechouart. De telles petites villes ont très souvent, chez nous, avec des quartiers modernes, des parties d'ancienneté et des parties quasi-villageoises. Voici une ruelle ou, derrière les fenêtres cintrées, l'on imagine les artisans du vieux temps, selliers, bourreliers, tisserands ébénistes, pratiquant bonnement la sagesse de la fable du savetier et du financier / Et voici un vrai coin de village, avec ses maisons posées de guingois, sans souci d'alignement. Mais cette ruelle, ou se hâte une humble porteuse de fardeau, pourrait bien, peut-être, caractériser un trait national, celui, entre autres, qui nous peint comme tout imprégnés, en tout lieu, de vie paysanne
 18  Ma petite Ville, par Jérôme et Jean Tharaud
Image : Et toujours, et partout les émouvants témoignages hérités de notre longue race. Depuis combien de siècles Rochechouart était-il protégé et à la fois commandé par son château dressé sur un géant éperon rocheux ? Le château que l’on peut voir de nos jours a été presque entièrement reconstruit dans les premières années du XVIe siècle. L’entrée principale, que signa la renaissance, est flanquée d’une tour du XIIIe. Et l’image ci-contre nous montre ses arcades romanes
 19  Ma petite Ville, par Jérôme et Jean Tharaud
Image : Entre Saint-Junien et Bellac, sur une hauteur, le village de Brigueil offre au touriste de vieilles maisons et les vestiges d'une ancienne enceinte fortifiée. C’est, au nord et au nord-est de la petite patrie des frères Jérôme et Jean Tharaud, la région pittoresque de Nantiat, de la tuilière, de Mortemart, des jolies vallées de la Glayeule, du Vincou et de l’Aurance. Bellac a son viaduc sur la Gartempe, son église et, surtout, l’amphithéâtre de ses demeures patinées par le temps
 20  Ma petite Ville, par Jérôme et Jean Tharaud
Image : Limoges, Limoges, sur la Vienne, est une ville pittoresque et Fort ancienne, dans une province particulièrement riche en lieux historiques et en beautés naturelles. Ci-dessus, un aspect de la « cité »
 21  Ma petite Ville, par Jérôme et Jean Tharaud
Image : La rive droite de la vienne, au-dessus de laquelle s'élève Limoges en amphithéâtre. La «cité» qui existe encore (l'ancienne était située plus en aval), a pris naissance au bord de la rivière et s'est étendue autour de la cathédrale (que l'on voit à la page précédente). La ville actuelle est bâtie au-dessus et autour de la cité. Elle a d'assez belles voies, mais l’attrait de Limoges est dans les rues, les maisons, les remparts d'autrefois
 22  Bas - Limousin, par André Thérive
Image : La route, entre Limoges et Uzerche. La route et sa blonde coulée de lumière ou l'arbre amical, l'arbre adorable jette l'or vert de ses tremblantes ombres. Elle est, pour l'homme des villes, la tentatrice, l’inépuisable liberté. Elle dit : voici, à mes côtés, l'innocence des herbes, des feuilles et des branches et je ne sors d'une étreinte de roc ou de forêt que pour épouser une vallée élargissant à perte de vue ses champs nourriciers, ses prés et ses bocages…
 23  Bas - Limousin, par André Thérive
Image : «La ou reparait la Forte Bruyère, la vraie, la rouge plante celtique, il faut aller voir en été son domaine, par exemple quelque hameau blotti sous les hautes Monédières ; Chaumeil, un village bleu appuyé a l’immense tapis persan de la montagne ou nul ne passe que les lièvres et les serpents... » Ici, l’église de Chaumeil. Face au Porche, la haute croix de pierre, comme le clocher et comme les arbres, invite à une méditation sereine
 24  Bas - Limousin, par André Thérive
Image : Uzerche, Uzerche (Corrèze) est la ville la plus plaisante, peut-être, du centre de la France, à la fois par le pittoresque de ses vieilles demeures à Tourelles, du XVe et du XVIe siècle, et par le charme du site qu’elle décore : un promontoire dans une boucle de la jolie Vézère. Ses principaux monuments sont : le pont Turgot, un édifice flanqué de quatre tours, appelé le château, la porte Barachaude, l’église, du XIIe siècle, enfin la maison Eyssartier ancienne pharmacie du XVe siècle
 26  Bas - Limousin, par André Thérive
Image : Treignac (en Corrèze) est encore un lieu fort attirant. C’est une petite cité bâtie sur un plateau qui domine de très haut la Vézère. Ses vestiges du passé (la chapelle des pénitents, la chapelle des capucins, le collège, l'hôtel de ville, la maison des a
 27  Bas - Limousin, par André Thérive
Image : Une ferme sur la route de Limoges à Uzerche : un petit tableau rustique qui pourrait être intitulé " puissance paisible de la France ” c’est en effet sous de tels humbles toits perdus dans les bois ou les champs, que renait sans cesse la force d’une vieille race. Puissent-ils ne jamais périr d’abandon ! Le paysan limousin, robuste, franc de langage et der collier, pétri de bon sens, a fourni aux armées de la grande guerre, par milliers, de vaillants soldats
 28  Fargue Enrhumé, par Luc Durtain
 29  Fargue Enrhumé, par Luc Durtain
 30  La clinique de l'inspiration. Maurice Rollinat chiqué ou névrose ?, par Paul Voivenel
Image : Portrait de Rollinat, par J. Carriès
 31  La clinique de l'inspiration. Maurice Rollinat chiqué ou névrose ?, par Paul Voivenel
 32  Ancien ou moderne, par Abel Bonnard
Image : [Ancien ou moderne]
 34  Ancien ou moderne, par Abel Bonnard
Image : Salon Louis-Philippe. Les fauteuils d’acajou sont recouverts de velours d’Utrecht jaune. Sous un lambrequin de Schinz jaune à fleurs roses et bleues, les rideaux, de mousseline de l’époque, laissent entrer une jolie lumière finement tamisée. L’on voit, à côté, le hall de la maison de Mallet Stevens. Le piano d’ébène est porté par des pieds de métal. Les fauteuils, d’acier, sont garnis de tissu jaune et noir. Le verre dépoli de la fenêtre est incrusté de verre jaune et noir. Dans le très moderne hall comme dans le salon Louis-Philippe, un même souci de clarté et de netteté / [Ancien ou moderne]
 36  Renée Vautier, par le Docteur F. Vallon
Image : [Renée Vautier]
 37  Renée Vautier, par le Docteur F. Vallon
Image : Pour être la maisonnette du sage, rien ne manque à l’atelier de Neuilly : l’altitude, le jardin et les bêtes familières qui en font une arche sur le déluge des toits. En voici deux, le chien et la brebis. Le premier nous livre son humeur de clown à quatre pattes. Toute l’activité cachée du toutou paradoxal est dans son bel arrêt. Or, la brebis est blonde et tiède. On passerait la main sur elle, tant sa laine est douce
 38  Renée Vautier, par le Docteur F. Vallon
Image : On se souvient de ce buste de Valéry qui fut au dernier salon d’automne. Toute l’alacrité cérébrale de l’homme est dans son image. Ce masque accidenté est comme à l’affut. C’est un piège à idées. Chacune des rides attentives leur est une dangereuse chausse-trappe. On y lit l’euphorie, née du commerce des petites fées; on y découvre aussi le souci que donnent les plus déliées, celles qui, rieuses et légères, s’échappent sans cesse et qu’il faut forcer dans leurs secrètes demeures. Sa subtilité n’exclut pas la vigueur
 39  Le troupiale, par Artus
Image : Artus est l’un des membres du si sympathique “ groupe des douze”, fondé par Pompon et dont “art et médecine” a déjà entretenu ses lecteurs. Le succès de l’exposition des douze à la galerie Ruhlmann a été fort vif. Artus expose en ce moment aux décorateurs, entre autres oeuvres remarquées, ce “troupiale”, gras et robuste petit-cousin de nos moineaux de Paris, d’une saisissante vérité dans sa forme ramassée, avec ses pattes prêtes à la détente et son oeil à la fois craintif et avide. Et la matière invite à la caresse des mains
 40  J. C. Mardrus, par O. Béliard
Image : J. C. Mardrus
 41  J. C. Mardrus, par O. Béliard
 42  Lectures. Jacques de Lacretelle et Cie, par Pierre Dominique
 43  La crise, par Jacques Duboin
 44  Le théâtre à Paris
Image : En haut, Mlle Conti et Mlle Reinhardt, excellentes interprètes, avec M. Fresnay, de l’Hermine. En bas M. Léon Bernard, qui a fait à la comédie - française la très belle création du personnage de Cogolin dans la pièce de M. André Birabeau, avec, à ses côtés, Mme de Chauveron, pathétique, Mlle Renaud, fine et gracieuse, Monteaux, d’un comique plein de distinction
 45  Discophilie, par Émile Vuillermoz
 46  Les médecins littérateurs
 47  L’armoire frigorifique électrique
Image : [L’armoire frigorifique électrique]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Troisième de couverture]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Première de couverture]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 1  
Image : Les produits dermatothérapiques des laboratoires du Dr Debat
 2  [Réclame]
 3  [Réclame]
 4  [Réclame]
 5  [Réclame]
 6  [Réclame]
 7  [Réclame]
 9  Sommaire / A nos lecteurs. En Ile-de-France
Image : Paysage au nord de la route de Meulan à Mantes, en allant du marais à Oinville. Un orage vient d’assaillir la plaine et traine encore sur elle de gris lambeaux. Mais, en ce moment, triomphe la lumière, le doux or d’Ile-de-France
 [Page blanche]  
 10  Le Maréchal Pétain
Image : Le Maréchal Pétain portrait par Paul Devambez
 11  Le Maréchal Pétain
 12  L'âme de l'île de France, par Abel Bonnard
Image : [L'âme de l'île de France]
 13  L'âme de l'île de France, par Abel Bonnard
Image : A gauche: la route d’Orly à Bussières (Seine-et-Marne) gravit doucement un mamelon ou la meule et le bouquet d’ifs sont comme les gardes du silence et de la solitude. Ici, les longs labours des environs de Senlis
 14  L'âme de l'île de France, par Abel Bonnard
Image : [L'âme de l'île de France] / A gauche, la chapelle ruinée (près de Chantilly) de l’abbaye de Royaumont que fonda Saint Louis en 1228 et qui appartint aux Oblats de 1865 à 1906, avant de devenir propriété privée. Dans l'arbre voisin du pieux clocher, les boules de Gui rappellent une autre religion et le symbole celte de l’immortalité. Ci-contre, quelques maisons nichées dans la verdure, non loin de la route de Meulan à Pontoise. - Au-dessous, des arbres en fleurs composent un paysage de printemps, frère de ceux de Normandie, ou tout n'est que douceur et que jeunesse
 16  L'âme de l'île de France, par Abel Bonnard
Image : Au bord de l’Eure, sur la route de Maintenon à Nogent-le-Roi, un pré entouré de saules qui ne pleurent pas mais inciteraient plutôt a des oaristys. C’est l’un de ces sites de bon gout que l’on rencontre autour de Paris, à tous les détours des chemins
 17  L'âme de l'île de France, par Abel Bonnard
Image : Saint-Ouen-sur-Morin, près de Saint-Cyr qu’habite Mac Orlan, dans cette vallée qui a s'incorpore de droit dans les plus délicats paysages de l’Europe», village qu’« une parenté discrète, un cousinage charmant relient aux palais..., aux cathédrales célèbres. »
 18  L'âme de l'île de France, par Abel Bonnard
Image : La route de Fontainebleau, dont les lignes droites invitent aux vitesses trop souvent meurtrières. Elle n’a pas encore, ici, pénétré la forêt célèbre, sa profusion, son silence et sa majesté. Mais de part et d’autre de ses rives d’arbres strictement alignés, s’étendent ces campagnes Avenantes, ces richesses d’une terre généreuse, ces harmonies de lignes, de couleurs, de nuages et de volumes, qui font regretter le temps ou un promeneur solitaire pouvait vraiment les regarder et s’imprégner lentement de leur paix
 19  L'âme de l'île de France, par Abel Bonnard
Image : Le palais de Fontainebleau, bâti, comme on le sait, sous François Ier, à la place d’un château de Louis VII, par Gilles le breton, décoré par le Primatice, achevé par Philibert Delorme, ou presque achevé, car des galeries nouvelles s'ajoutèrent aux premières sous Catherine de Médicis, Henri III et Henri IV. C’est l'un des grands chefs-d’oeuvre de la renaissance et, en outre, un lieu particulièrement évocateur de grandes heures historiques, dont la moins émouvante n’est pas celle des adieux de Napoléon à sa vieille garde
 20  L'âme de l'île de France, par Abel Bonnard
Image : Une vue de la forêt de fontainebleau. Sur près de 17. 000 hectares vit une immense famille d’arbres aux essences variées qui font de cette région, à l’automne surtout, une féerie versicolore. Mais en toute saison, les hautes futaies, les rudes broussailles, les nappes sableuses et les rochers surgissant en ilots parmi la mer Sylvestre offrent l’un des plus prenants spectacles naturels qui se puissent voir en Ile-de-France et même en France. Ici, les gorges d’Apremont
 21  L'âme de l'île de France, par Abel Bonnard
Image : Le château de Dampierre, qui réalise cette espèce de miracle d'architecture : être à la fois exquis et puissant. Exquis par l'harmonie rouge et or de ses briques et de ses pierres alternées, comme par sa sertissure de forêt laineuse et verte; puissant par la proportion entre sa large assise et sa hauteur modérée, qui le fait trapu sans lourdeur. En deçà comme au-delà de la clairière ou il trône, une large entaille rectiligne coupe en deux la sombre épaisseur végétale
 22  La Seine et ses petits, par Gaston Chérau
Image : Ci-dessous, les bords de l’Eure, qui sont encore un peu l’Ile-de-France par leur grâce souriante et discrète. Puis, la vallée de la Seine vue de la terrasse de Saint- Germain-en- Laye. Encore un lieu justement illustre. Comme le toit plat du château, noble édifice de la renaissance, la terrasse superbement tracée par le nôtre en bordure de la forêt est destinée à la contemplation d’un site parfait dans sa vaste étendue
 24  La Seine et ses petits, par Gaston Chérau
Image : La Seine vue d'Evecquemont, sur la route de Pontoise quand la Seine est sortie des verdures du bois de Boulogne, « c’est comme après le sacre : on ne peut plus lui disputer sa couronne. C’est la Seine de Sèvres qui triomphera des usines de Saint Denis, qui arrivera fraiche à Maisons-Laffitte et sera dans toute sa beauté Mantes pour imprimer sa grâce dans les coteaux Normands vers lesquels elle se dirige lentement » / Le canal de l’Ourcq : une eau dont la paresse n'est jamais qu’un instant remuée par le labeur à petit bruit des péniches qui vont et viennent. Voie héroïque, aux bords de laquelle, à deux reprises, se joua le destin français. Quand le sang eut fini de couler, l'invincible grâce de l’Ile-de-France reprit la, peu à peu, ses droits, tandis que les paysans riverains frémissaient de joie au contact de la charrue retrouvée
 26  La Seine et ses petits, par Gaston Chérau
Image : L’Oise. « L’Oise au calme maintien, si vaste, si profonde, si classique. Quand, avant Compiègne, elle cerne la forêt, faisant naviguer lentement ses files de péniches, c’est comme une princesse qui se déplace processionnellement : elle avance comme sur le rythme d'une symphonie». Dans la page de droite, la Seine vue de Meulan, petite ville particulièrement charmante de Seine-et-Oise, par un de ces matins de brume et de soleil, gris et or, qui sont un enchantement
 27  La Seine et ses petits, par Gaston Chérau
Image : [La Seine et ses petits]
 28  Versailles ville magnifique et modeste, par Jérôme et Jean Tharaud
Image : Versailles
 29  Versailles ville magnifique et modeste, par Jérôme et Jean Tharaud
Image : [Versailles ville magnifique et modeste]
 30  Versailles ville magnifique et modeste, par Jérôme et Jean Tharaud
Image : A droite de la terrasse du château de Versailles et, plus précisément, à droite des marches de Latone d’où l’on contemple la splendide perspective du tapis vert, du bassin d’Apollon et du grand canal, la « Fontaine de Diane » est ornée à l’un de ses angles par élégante Diane chasseresse de Desjardins (Van Den Bogaert)
 31  Versailles ville magnifique et modeste, par Jérôme et Jean Tharaud
Image : Encore au haut des marches de Latone, mais cette fois à gauche et devant la fontaine du point-du-jour, une très remarquable copie de l’antique, par Van Clève : la statue couchée d'Ariane (ou Cléopâtre ?) le parc de Versailles contient un grand nombre de ces sculptures de premier ordre, dignes de leur cadre
 32  Versailles ville magnifique et modeste, par Jérôme et Jean Tharaud
Image : Le tapis vert, ce long rectangle de gazon qui descend en pente douce, orné de grands vases de marbre et de statues, vers le bassin d’Apollon. À droite et à gauche des deux allées qui bordent le tapis vert, les arbres majestueux cachent dans leur épaisseur maints chefs-d’oeuvre de l’art des jardins : quinconces, bassins, statues, bosquets, rocailles, et cette colonnade de Mansart, qui est sans doute l'ornement le plus exquis de tout le parc. Page 33, l’un des deux bassins des lézards qui ornent les parterres de Latone
 33  Versailles ville magnifique et modeste, par Jérôme et Jean Tharaud
Image : [Versailles ville magnifique et modeste]
 34  Versailles ville magnifique et modeste, par Jérôme et Jean Tharaud
Image : Un coin de la rue royale, formé par l'une de ces «baraques» dont parlent Jérôme et Jean Tharaud : « une des gentillesses du quartier, c'est ce petit ensemble de maisons a un étage (un petit étage mansardé) situé a peu près au milieu du parc aux cerfs... ah ! Pourvu qu’on n’y touche pas… »
 35  Le port royal des champs, par André Thérive
Image : [Le port royal des champs]
 36  Autour de ma maison, par Pierre Mac Orlan
Image : [Autour de ma maison]
 37  Autour de ma maison, par Pierre Mac Orlan
Image : Imposé au grand public parle haut talent qui distingue << la cavalière Elsa>>, << la bandera>>, << quartier réservé >>, etc., etc., pierre Mac Orlan est bien connu de ses in- times pour l’art avec lequel il joue de l’instrument des carrefours, dont Villon eut aimé l’ame dramatique et narquoise. Quand il accorde un répit a sa discipline de grand laborieux, Mac Orlan joue pour lui-même, ou pour un ami, ou bien encore, sortant de sa maison du sage, il va demander a son clos s’il est content de la saison.
 38  Autour de ma maison, par Pierre Mac Orlan
Image : [Autour de ma maison]
 39  
Image : Page 38, Viaduc près de Chantilly. Ici, une vue du pays Forestier qui s’étend depuis Chantilly jusqu’à Compiègne... « La forêt, écrit Mac Orlan, garde le souvenir des présences humaines. Le braconnier la connait comme un érudit connait un livre de chevet. Il sait qu’une pierre manque à tel sentier et qu’une main inquiétante a dérangé telle branche au coeur même du fourré. Le lyrisme de la forêt est confidentiel. À chaque carrefour un film commence dont les acteurs ne peuvent être que des fantômes. »
 40  Ah ! Les beaux dimanches !, par Pierre Scize
Image : La guinguette attend le public des « beaux dimanches » : baigneurs, pêcheurs, et ces «couples d’amoureux à l’aise comme dans leur chambre parmi les roseaux» ou qui, «sur le parquet des bals, tournent, glissent, sourient aux nuages, et oublient la semaine. »
 41  Ah ! Les beaux dimanches !, par Pierre Scize
 42  Les peintres dans la forêt, par le Docteur Fernand Vallon
Image : L'hôtel Cabassud à Ville d'Avray par Jean - Baptiste Corot (au Louvre)
 43  Les peintres dans la forêt, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Le printemps par J. F. Millet. (Louvre)
 44  Les peintres dans la forêt, par le Docteur Fernand Vallon
Image : L’arbre penché par J. B. Corot
 45  Les peintres dans la forêt, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Les chênes par Th. Rousseau
 46  Clément Serveau. Au salon des artistes français
Image : [Au salon des artistes français]
 47  Jardins, par Albert Flament
 48  Jardins, par Albert Flament
Image : Bien rares sont ceux qui restent insensibles à la beauté des fleurs, qui traversent un parterre, passent sous une tonnelle, aperçoivent un bouquet, sans ressentir sinon une émotion véritable, du moins l’effet d’un léger choc, ou d’un souffle, d’une haleine ou tremblerait un timide aveu d'amour... Mais combien les fleurs gagnent à être connues ne peut regarder de près leur chair fragile et pure, le chef-d’oeuvre de leur structure, sans être saisi de tendre admiration. - le jardin du maréchal Lyautey à Thorey
 49  Jardins, par Albert Flament
Image : [Jardins]
 50  Paul Voivenel, par O. Béliard
Image : Paul Voivenel
 51  Paul Voivenel, par O. Béliard
 52  Lectures. Jules Romains et quelques autres, par Pierre Dominique
 53  Les médecins littérateurs
 54  Le théâtre à Paris, par Henri Delorière
Image : La Comédie-Française reprend Hamlet. Yonnel et Mme Renaud, leurs camarades, la mise en scène... tout est là intelligence et feu sacré. De haut en bas, A. Field, Yonnel, Clariond, Alcover ; par La Rocha
 55  Discophilie, par Émile Vuillermoz
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Troisième de couverture]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Première de couverture]
 [Sans numérotation]  Art et médecine Ses collaborateurs depuis 1930
 [Sans numérotation]  Art et médecine Ses collaborateurs depuis 1930
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  
Image : Les organes employés à la préparation du Pancrinol, de l’Inogyl et de nos autres spécialités opothérapiques sont de tout premier choix. Un vétérinaire spécialiste s’assure, une dernière fois, de leur qualité irréprochable
 1  
Image : Les autres matières premières, d même que les produits en cours de Les autres matières premières, d même que les produits en cours de fabrication, sont l’objet d’un contrôle rigoureux exercé par un Docteur ès – sciences assisté de pharmaciens / Avant de livrer les produits à la consommation, des essais d’activité et d’innocuité sont effectués pour chacun d’eux, dans nos Laboratoires de physiologie
 2  [Réclame]
 3  
Image : La puissance et la perfection de notre installation nous permettent de traiter, dans nos usines de Garches, plus d’un million de Kgrs d’organes par an. La fabrication en aussi grande quantité, et l’écoulement, par ailleurs, de nos sous – produits, nous permettent de vendre à des prix relativement très bas nos spécialités opothérapiques Pancrinol, Inogyl, Inorénol, Inosplénol
 4  
Image : [Ces trois exigences sont respectées à nos usines de Garches]
 5  [Réclame]
 6  [Réclame]
 7  [Réclame]
 8  [Réclame]
 9  Sommaire / Touraine
Image : La Loire en aval de tours. — C’est le plein été. Le fleuve paresse, dispersé parmi les bancs de sable. Il se divise parfois en minces filets d’eau scintillants que les heureux habitants du jardin de la France appellent des «luisettes»
 10  Le Professeur Loeper
Image : Le Professeur Loeper. L'étudiant Loeper, reçu en 1898, avec le n° 2, à l’internat des hôpitaux de Paris, remporte en 1901 la médaille d'or. Il est interne chez Brault, Dieulafoy, Debove, Achard, Fournier. Sa thèse est de 1903. Rapidement médecin des hôpitaux et agrégé, il est chef de service à Tenon avant d’entrer à la Pitié où il poursuit présentement un infatigable labeur. C’est en 1927 que le Docteur Loeper a été nommé Professeur de thérapeutique
 11  Dans le service n°5 à la pitié, par le Docteur R. de Marconnay
 12  Les Châteaux de la Loire, par Louis Hourticq
Image : [Les Châteaux de la Loire]
 13  Les Châteaux de la Loire, par Louis Hourticq
Image : A gauche, le château de Luynes, rude type de forteresse féodale deux fois détruite au cours des siècles. Le château actuel date du XVe siècle et a été agrandi et remanié au XVIIe. — Ci-dessus, Chambord, le plus célèbre des châteaux de la Loire et l’une des plus authentiques merveilles de la renaissance. — À droite, le château de Langeais. « Palais accueillant dans une enveloppe de forteresse ». Il renferme des collections d'art du moyen âge et de la renaissance
 14  Les Châteaux de la Loire, par Louis Hourticq
Image : Le château d’Amboise, construit sur un plateau qui domine le confluent de la Loire et de l'amasse et qui supporta successivement des édifices gaulois, romains et féodaux dont il ne reste aucune trace. Le château actuel est du XVe siècle. Commencé sous Charles VIII qui y fit travailler des artistes italiens, il fut l'objet des soins de Louis XII et de François Ier. Le logis du roi attenant à la tour que l’on voit ici est un charmant morceau d’architecture
 15  Les Châteaux de la Loire, par Louis Hourticq
Image : Le château de Chaumont, du XIIIe siècle, partiellement détruit sur l’ordre de Louis XI pour châtier l’hostilité de Pierre d’Amboise, reconstruit vers la fin du XVe siècle et terminé sous François Ier. La renaissance s’y mêle au gothique. C’est un pentagone irrégulier, aux murailles flanquées de tours puissantes. Si l’abord en est un peu sévère, la cour, qui s’ouvre au nord sur une vue splendide, est bordée de bâtiments très agréablement ornementés
 16  Les Châteaux de la Loire, par Louis Hourticq
Image : L’entrée du château de Blois et le grand escalier. — La partie la plus ancienne du château, qui date du XIIIe siècle, renferme la salle de justice, dite salle des états. L’escalier, merveille sans égale de la renaissance, est dû au maitre d’oeuvre Jacques Sourdeau (1515 à 1519). — À la page 17, Chenonceaux, ou la plupart des grands écrivains du XVIIIe s furent les hôtes du fermier général Dupin
 17  Les Châteaux de la Loire, par Louis Hourticq
Image : [Les Châteaux de la Loire]
 18  Les Châteaux de la Loire, par Louis Hourticq
Image : Le château de Loches, qui domine la vallée de l’Indre, fut au moyen âge une très importante forteresse. Son enceinte renferme le massif de la porte du château, un imposant donjon carré, l'église saint-ours et le bel édifice représenté ici et qui lui-même se divise en deux parties, l’une à créneaux et l’autre élégamment ornée
 19  Les Châteaux de la Loire, par Louis Hourticq
Image : Le pont de Pierre sur la Vienne, qui relie Chinon, bâti sur la rive droite, au Faubourg Saint-Jacques. La petite ville groupe ses vieilles maisons au pied de coteaux sommés par les ruines d’un immense château. Ces maisons ont un charme prenant. De petits hôtels des XVe et XVIe siècles, surtout, sont d'un rare intérêt artistique
 20  Notes sur la Touraine, par Jules Romains
Image : Un cultivateur tourangeau, puissant et tranquille comme son terroir d’entre Chambord et Cheverny. En double page, le château de cinq-mars-la-pile, ou naquit Henry d’Effiat, marquis de cinq-mars, de tragique mémoire. Il n’avait que 22 ans lorsqu’il fut décapité avec son ami de Thou, pour avoir, comme on sait, gravement conspiré contre le cardinal de Richelieu
 22  Notes sur la Touraine, par Jules Romains
Image : Paysage sur la route de Chinon à Loches. Ici est rendue avec une heureuse fidélité la légendaire douceur tourangelle. Tout est mesure, équilibre sérénité sur cette terre, et l’air et la lumière mêmes l’enveloppent de bienveillance. C’est par excellence un lieu de transition ou calmement s'avancent l’un vers l'autre et se pénètrent le nord et le midi. Terre féconde, en outre, qui envoie ses dons, par pleines charretées, aux granges comme aux celliers
 24  Notes sur la Touraine, par Jules Romains
Image : A Tours, place Foire-le-roi, une maison revêtue d’ardoises. Cette place à deux autres maisons ainsi habillées, qui datent du XVe siècle, et un vieil hôtel dit « de Jehan Gallant », construit sous François Ier et qui abrite aujourd’hui le musée des antiquités de Touraine. C’est, à l’est de la rue nationale qui divise nettement la ville en deux parties, le quartier de l’ancienne «cité» gallo-romaine », devenu de notre temps un centre administratif / Si le grand attrait de Blois réside dans son château ou, dans un cadre grandiose, apparait l’histoire de France à chaque pas. La ville elle-même est charmante. Bâtie en amphithéâtre sur des coteaux qui descendent vers la Loire, elle a des rues étroites ou abondent les vieilles maisons. Celles que l’on voit ici sont prises de la terrasse du Foix qui surplombe de très haut les anciens fossés et d’où l’on jouit d’un panorama magnifique
 26  Notes sur la Touraine, par Jules Romains
Image : Les rives de la Loire en amont de Luynes. — Prestigieux destin d'un fleuve, le plus long de France est, à sa naissance, quasi languedocien. À peine plus méridional, il pouvait, après un court voyage, aller heureusement se fondre dans la mer latine. Son père le Gerbier-de-Jonc, l’Apre Cévenol, lui assigna une carrière plus courageuse. La Loire doit vaincre des barrières chaotiques, avant de féconder les plaines et d’aller, par les mols horizons, épouser l'océan
 27  Notes sur la Touraine, par Jules Romains
Image : A Amboise. — La Loire, comme Ulysse, fait un beau voyage. si elle pouvait dans sa course emporter des reflets comme des souvenirs, elle se rappellerait, au seuil de l'atlantique, les durs obstacles surmontés et l’ombre auguste des forêts, la verte allégresse des prairies et l’or des grèves sablonneuses, les vignes et les blés, les vieux ponts fidèles et les demeures royales, les fermes, les peupliers et le boeuf altéré que mène boire un patient paysan..
 28  Rabelais, Balzac et M. Bergeret en Touraine, par J.-J. Brousson
 29  Rabelais, Balzac et M. Bergeret en Touraine, par J.-J. Brousson
 30  Secrets de Touraine, par André Thérive
Image : [Secrets de Touraine]
 31  Secrets de Touraine, par André Thérive
Image : Au pied du coteau de Montlouis se succèdent des habitations creusées dans la belle pierre blanche et tendre. Elles doivent être d’un rare agrément, car toutes ne sont pas des demeures paysannes (pourvues de caves incomparables) ; certaines sont aménagées avec luxe. C’est cette pierre qui permit aux grands maitres d’oeuvre d'autrefois de ciseler l’orfèvrerie des châteaux. Et elle donne aux villages leur charme souriant
 32  Secrets de Touraine, par André Thérive
Image : La pagode de Chanteloup, sur la route d’Amboise à Bléré. Cet étonnant et gracieux monument est tout ce qu'il reste, avec deux petits pavillons, du domaine de Choiseul, dont le château fut détruit pendant la révolution. C’est une tour à six étages, de 40 mètres de haut. La ferronnerie des balcons est de toute beauté, les étages sans balcons sont ornés de feuilles de laurier, et les fenêtres de dessins variés. Du dernier balcon, l'on découvre une immense étendue
 33  L’hôtel - Dieu de Blois, par Jacques Hérissay
Image : Une partie de l'hôtel-Dieu de Blois (ou hôpital civil et militaire) : “ façades de pierre et hauts toits d’ardoise... c’est l’ancien monastère de Saint-Laumer, dont l’abbatiale est devenue la paroisse Saint-Nicolas ”. Cette église Saint-Nicolas, bâtie de 1138 à 1210, est la plus remarquable de Blois, par ses voutes ogivales appuyées sur des parties romanes, par son style de transition et mainte sculpture…
 34  L’hôtel - Dieu de Blois, par Jacques Hérissay
Image : Près de la pouponnière, dans un coin du jardin de l'hôtel - Dieu, "embaumé de fleurs, bordé de buis taillés, ensoleillé à souhait... ", Mais séparés des convalescents par une terrasse, les enfants jouent sous la douce surveillance d'une soeur. Les jouets ne leur font pas défaut, mais un petit somme au grand air ne manque pas de séduction. - Page 35, une salle du XVIIe siècle, affectée à la chirurgie
 35  L’hôtel - Dieu de Blois, par Jacques Hérissay
Image : [L’hôtel - Dieu de Blois]
 36  L'esthétique de la sécurité dans le renoncement, par François Mauriac
Image : [L'esthétique de la sécurité dans le renoncement]
 37  L'esthétique de la sécurité dans le renoncement, par François Mauriac
Image : A gauche, le grand salon de François Mauriac : murs blancs, fauteuils régence en bois naturel non ciré, recouverts de toile bise à gros grains, canapé moderne en cuir tabac blond clair, portes en paille. Ici, la salle à manger «anglais 18e», meuble acajou, rideaux de grosse toile
 38  L'esthétique de la sécurité dans le renoncement, par François Mauriac
Image : La rue d’Auteuil, ou habite François Mauriac : “ la nécessité, plus que le gout, avait fixé mon choix sur l’un de ces immeubles blêmes qui surgissent partout ou fleurissaient, naguère, les derniers lilas d’Auteuil... " Malgré l'avenante blancheur des façades et malgré les arbres qui donnent ici tout ce qu'ils peuvent d'amitié, il semble que le maitre écrivain garde une prédilection pour les forêts, les pampres et le soleil de sa Guyenne
 39  L'esthétique de la sécurité dans le renoncement, par François Mauriac
Image : Le cabinet de travail, aux meubles recouverts de toile beige et aux murs tapissés de livres. Toutes les grandes oeuvres de la littérature, qui exaltent ou consolent, et celles aussi qui charment ou délassent, tous les bons et surs compagnons de l’homme de pensée sont là, sur ces rayons. Ils voient l’auteur célèbre de “ Genitrix ”, du “ baiser au lépreux ”, du “ noeud de vipères ”, continuer leur plus haute lignée
 40  La vie d'un artiste, par le Docteur F. Vallon
Image : [La vie d'un artiste]
 41  La vie d'un artiste, par le Docteur F. Vallon
Image : L’église de Rolleboise. Ainsi vue d’en bas, la nef à l’air d'une barque échouée sur les grèves célestes. Voulez-vous une autre image ? On dirait que d'un coup d’épaule la vieille terre exauce le voeu de l'église en l’approchant de dieu. Cette toile est un hymne. Non que Maximilien soit un très grand croyant ! Mais sa sensibilité saisit l’Éparse beauté des choses. Même émotion panthéiste dans ces arbres, cette chèvre et ce rocher
 42  La vie d'un artiste, par le Docteur F. Vallon
Image : C'est le peintre aussi de l’usine et du chantier, de la rue et du port. Nul n'a mieux évoqué l’affairement des dockers dont la planche flexible balance le fardeau, et qui " relient sans cesse les quais aux cargos la simplicité, la vérité d’attitude, le muscle qui joue sous le geste déterminent la vie. Composition, équilibre, conscience et puissance nous changent des jeunes qui, pour éluder, escamotent et bâclent
 43  La vie d'un artiste, par le Docteur F. Vallon
Image : Ce dessin nous montre de quelle riche étoffe Luce, quand il y consent, sait vêtir le squelette. Dans ses nus féminins, comme dans ses paysages, c’est la même qualité d’amour et de lyrisme. Cette femme est la soeur de ses arbres. Car elle a leur sève jaillissante, leur masse et leur élan. Pour célébrer la nature le peintre se fait poète. Il l’aime trop pour la salir jamais. Sa strophe nombreuse à la chasteté des forts
 44  La vie d'un artiste, par le Docteur F. Vallon
Image : L'atmosphère de Londres devait inspirer tous les impressionnistes. la vibration sourde de sa lumière dans le brouillard, qui, si doucement, estompe les profils et fond les volumes, a tenté entre autres, Monet, Pissaro et Luce, notre peintre
 45  Une force. Le sport, par le Docteur Bellin du Coteau
 46  Jeune Chevalière, par René de Laromiguière
Image : Lire une carte, monter une ou allumer un feu en quelques instants, voilà quelques-uns des exercices pratiques auxquels se livrent les scouts. Il en est d’autres : ceux, par exemple, de sauvetage, qui trouvent souvent dans la réalité des applications
 48  Jeune Chevalière, par René de Laromiguière
Image : Les louveteaux, guettant un signe de la cheftaine, vont bondir pour le jeu. S’il se trouve parmi eux un tricheur, il n'échappera pas au regard de la jeune fille. — page 49, la “ belle histoire ” de Kipling
 49  Jeune Chevalière, par René de Laromiguière
Image : [Jeune Chevalière]
 50  H. Martineau, par O. Béliard
Image : H. Martineau
 51  H. Martineau, par O. Béliard
 52  Discophilie, par Émile Vuillermoz
Image : [Discophilie par Émile Vuillermoz]
 53  Le théâtre à Paris, par Henri Delorière
Image : De haut en bas : L. Rozenberg, A. Field, S. Duc, par la Rocha
 54  Les médecins littérateurs
 55  Chauffage électrique
Image : Palais de marbre décorateur
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  
 [Sans numérotation]  [Première de couverture]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 1  [Réclame]
 2  [Réclame]
 3  [Réclame]
 4  [Réclame]
 5  [Réclame]
 6  [Réclame]
 7  [Réclame]
 9  Sommaire / Maeterlinck
Image : Dans la chambre la plus intime du château de Médan, trois objets (sont – ils symboliques ?) se détachent sur un mur nu : une branche fleurie, un oiseau de légende, le portrait de l’enfant qui devait créer une féerie philosophique
 10  Maurice Maeterlinck, par André Thérive
Image : L’illustre écrivain Maeterlinck dans son cabinet de travail avec sa chienne Mélisande
 11  Maurice Maeterlinck, par André Thérive
 12  Maeterlinck, Ronsard, Médan, par le Docteur Fernand Vallon
Image : [Maeterlinck, Ronsard, Médan]
 13  Maeterlinck, Ronsard, Médan, par le Docteur Fernand
Image : Page 12: le porche du château de Médan s’ouvre sur une rue agreste de Villennes-la-Charmante. Les tours solides, un blason dans la pierre avertissent que l’on accède, en franchissant le seuil, à une création qui a duré, dure et durera. - Ici, le poète philosophe et madame Maeterlinck devant la "lanterne des morts ” qui s’élève dans la cour du château. — Au-dessous, enfin, le château, tout paré de lierre et de souvenirs. L’entrée, surmontée d’une terrasse est à droite
 14  Maeterlinck, Ronsard, Médan, par le Docteur Fernand
Image : La lumière disait, au cours de la merveilleuse et tendre aventure de Tyltyl et de Mytyl: "je crois que cette fois nous tenons l’oiseau bleu... Nous sommes à l’entrée des jardins enchantés ou se trouvent réunis, sous la garde du destin, toutes les joies, tous les bonheurs des hommes” et l’on voit de la lumière au visage de madame Maeterlinck
 15  Maeterlinck, Ronsard, Médan, par le Docteur Fernand
Image : Il semble que la jeune femme, appuyée sur son bras, lasse et s'abandonnant, vienne d’interrompre un jeu. Mais Sélysette disait à Méléandre : "... C’est peut-être sur l’âme..., c’est quelque chose qui pèse, et quelque chose qui fait comprendre... Quoi ?... Je n’en sais rien encore, mais je suis plus heureuse que dans le temps ou je ne sentais rien peser sur moi…
 16  Maeterlinck, Ronsard, Médan, par le Docteur Fernand
Image : [Maeterlinck, Ronsard, Médan]
 17  Maeterlinck, Ronsard, Médan, par le Docteur Fernand
Image : Page 16, le théâtre aménagé par le maitre à l’extrémité du grand salon du château. Les tentures et les rideaux en sont tout semés d'oiseaux bleus, sur fond gris. C’est un théâtre sans toile de fond : il donne accès, de plain-pied, dans un jardin (page 17) ou des jets d’eau, droits comme de nobles pensers, cherchent le soleil parmi le feuillage d’une tonnelle. L’on aime à retrouver ici, à la vue des oiseaux bleus, le souvenir d’une féerie qui révéla que la philosophie pouvait être exquise
 18  Maeterlinck, Ronsard, Médan, par le Docteur Fernand
Image : La salle à manger et ses fauteuils de cuir aux armes des Maeterlinck. —L’auteur de "Pelleas et Mélisande”, d’“intérieur”, de “ la mort de Tintagile", de tant d’autres drames poignants et profonds, se plait à dire, en ouvrant la porte de cette salle à manger voici la pièce la plus importante de la maison il prévient ainsi, sans doute, ou bien nargue les flatteries, mais il déclare aussi, avec franchise, estimer à leur prix les joies physiques
 19  Maeterlinck, Ronsard, Médan, par le Docteur Fernand
Image : Le cabinet de travail situé dans « l'aile Ronsard », ou le grand écrivain... n’écrit pas. Il préfère la pièce où nous l’avons vu précédemment. Mais ici, la vieille table massive les hauts landiers, les poutrelles apparentes (l'on ne cachait pas, jadis, la beauté du bois) perpétuent un lieu d’autrefois, ou méditer en mettant ses pas dans les pas des générations passées : démarche familière au génie et qui est la plus sure pour aller de l’avant
 20  Images d'une conquête, présentées par Elie Faure
 21  Images d'une conquête, présentées par Elie Faure
Image : Michel Vieuchange avant le départ, puis, frappé à mort poignant témoignage de “ l'énergie effrayante de ce jeune homme qui choisit comme on fait d’une amante le point le plus mystérieux de la redoutable Afrique pour lui confronter son désir... ”
 22  Images d'une conquête, présentées par Elie Faure
Image : [Images d'une conquête] / L’admirable oasis de Tigilit est située au pied du djebel bani, un des derniers contreforts sud de l’atlas marocain et non loin de l’Oued Dra. C’est de la qu’après une attente longue et pénible, caché pendant plusieurs semaines a l’insu des habitants dans un misérable réduit, pour ainsi dire immobile au cœur de l’action, Michel Vieuchange va s’élancer pour sa randonnée héroique a travers le désert.
 23  Images d'une conquête, présentées par Elie Faure
Image : L’Oued Dra, dont les bords sont peuplés de roseaux, sert de frontière au Maroc méridional et le sépare du Sahara espagnol, de ce désert redoutable, lieu de refuge des pillards qui guettent la chute des avions ou vont au loin tendre des embuscades aux caravanes. De la à Smara. But de l’aventure, il y a deux cent cinquante kilomètres de sables sans une oasis
 24  Images d'une conquête, présentées par Elie Faure
Image : Cette hallucinante vision a été saisie par l'appareil de Michel Vieuchange du haut de son chameau dont on distingue à droite l'ombre. Accompagné de ses trois guides, il traverse le désert du Gaa, au coeur du Rio Del Oro. Aucun européen n’avait foulé ces pistes. À part le fusil d'un des indigènes, la scène devait être la même il y a mille ans. Le sable hostile, meurtrier, est toujours là, comme pour une interdiction éternelle
 25  Images d'une conquête, présentées par Elie Faure
Image : L’étonnante silhouette de Smara, reine délaissée du désert. Les brigands, pillards et marchands d’esclaves qui s’y réfugient ne l'habitent que quelques mois dans l’année. La pureté étrange de son style architectural transporte l’esprit en plein moyen-âge africain. L’aspect asiatique de certains de ses profils est frappant. Au-dessous, vue générale de la grande Kasbah de Smara-la-mystérieuse (la menaçante aussi)
 26  Images d'une conquête, présentées par Elie Faure
Image : Voici un autre exemple de ce style aux éléments complexes, devant lequel on pense à la fois à art de l’islam, à l’Égypte et à la Chine. C’est la tour ronde qui se dresse au centre de la petite kasbah. Plastique du moyen-âge occidental, rythmes extrême-orientaux ? Smara fut construite par l'ordre de Maël Ainin, le sultan du sud ces documents uniques offrent les plus beaux exemples du style berbère et mauritanien
 27  Images d'une conquête, présentées par Elie Faure
Image : Michel Vieuchange devant la ville de son rêve — atteinte pour quelques heures et dont les images ont été conquises au prix de sa vie. Par la perspective, l’explorateur parait, étrangement, plus grand que son but. Mais les actes héroïques ont souvent d’inattendus prolongements. Comment ne pas associer le souvenir de Vieuchange à celui de Caillé qui voulut, avec la même farouche énergie, “voir” Tombouctou !...
 28  Souvenirs de l’hôtel de ville au temps où j'étais conspué, par Paul Strauss
 29  Souvenirs de l’hôtel de ville au temps où j'étais conspué, par Paul Strauss
 30  Surmenage et malmenage scolaire, par le Professeur P. Lereboullet
Image : Les vacances finies, les enfants ont repris le chemin de l’école. Bien loin est l'été prochain. Ils ont dit adieu, les plus favorisés, aux plages éclatantes et aux montagnes égayées de sources, parfumées d’odeurs sauvages, les plus humbles aux jardins publics, tous à la liberté. Comme leurs ombres sont minces et mélancoliques, et que de tendresse vigilante il faut à ces plantes fragiles !...
 31  Surmenage et malmenage scolaire, par le Professeur P. Lereboullet
Image : [Surmenage et malmenage scolaire]
 32  Le cyclisme, par le Docteur Henry Aurenche
Image : Faucheux bat Michard dans une course de vitesse au parc des princes. Ces sympathiques coureurs ne sauraient oublier qu'un prix récompensera l’effort le plus efficace, mais ils sont profondément sensibles à la désintéressée “ ivresse de s’affranchir de l’inertie pesante et d’éprouver l’émouvante sensation de la vitesse, de lutter coude à coude sur la piste en intégrant tout son être dans une volonté de vaincre et, ci-contre, Blanchonnet au vélodrome Buffalo
 33  Le cyclisme, par le Docteur Henry Aurenche
Image : Au cours de l’étape Cannes-Nice du tour de France, Camusso et Benoit-Faure passent le col de Braus. — Ci-contre, Archambault et Pesenti viennent de franchir le point culminant du col d’Aubisque. Après l'effort de la montée, qui mit à une rude épreuve les muscles, les poumons, le coeur et surtout l'énergie de ces vaillants, c’est le péril de la descente : il faut aller vite gagner du temps, à la faveur de la forte pente, mais garder dans les lacets un inébranlable sang-froid
 34  Le cyclisme, par le Docteur Henry Aurenche
 35  Le cyclisme, par le Docteur Henry Aurenche
Image : Leducq entre Pau et Luchon, pendant le tour de France. Une belle image d’athlétisme homme, tous ses muscles jouant souplement, harmonieusement, fait corps avec le léger instrument
 36  Chez Wlerick, par le Docteur Fernand Vallon
Image : [Chez Wlerick]
 37  Chez Wlerick, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Figures closes qui méditent, le silence animé de la fleur et sa douceur et son parfum. Et sur sa chair de velours la divine lumière qui glisse. La plénitude des fruits murs parmi les grappes lourdes de l’odorante chevelure. Une poétique d’une ingénuité très savante, un archaïsme subtil de primitif italien égaré dans la renaissance. Voilà pour cette vierge sage. Quant à ce torse, il est beau. Ne peut-on déplorer néanmoins sa présentation fragmentaire qui prétend à l’antique ?
 38  Chez Wlerick, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Telle est, vue par Wlérick, la tête, très satanique, du gentil Orfèvre Lacroix. Sa fixité un peu cruelle, et la passion contenue qu’on devine chez le modèle sont dignes de la matière : Lacroix appelait le bronze. Pour chanter l’ami Péterelle, Wlérick a plus de tendresse. Il a surpris le bon peintre quand, vieux chat maigre, griffant, grattant, Adolphe martyrise ses toiles dans son atelier nocturne. Alors son front se crispe, son oeil a le regard aigu que lui a fait le sculpteur
 39  Chez Wlerick, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Comme Maillol et Despiau, Wlérick aime la simplicité. Il craint le charlatanisme, le fracas de ses boniments et sa caisse et son casque. À l'encontre de Bourdelle, il abhorre la littérature. Il ne permet à ses statues qu'une vie intime, et c’en est assez pour que leur métal ait la tiédeur et la souplesse de la chair. Toutes les lèvres sont hermétiquement closes. On “ n’entend que le silence ”. Les gestes sont à leur début. Et, tout aises de collaborer nous les achevons, en pensée
 40  R. Allendy, par O. Béliard
Image : R. Allendy
 41  R. Allendy, par O. Béliard
 42  Lectures, par Pierre Dominique
Image : [Lectures par Pierre Dominique], Photo Sougez
 43  Discophilie, par Émile Vuillermoz
 44  Le théâtre à Paris, par Henri Delorière
Image : Ci-dessus, Mlle Solange Moret et M. André Brûlé dans “avril”. — Ci-dessous, Mlle France -Ellys dans « sortilèges », par L. de la rocha
 45  Le théâtre à Paris, par Henri Delorière
Image : Page 45, de gauche à droite, M. Victor Boucher, directeur de la Michodière, Mme Yolande Laffon, principale interprète (avec Marguerite Deval) de “ la fleur des pois", et M. Édouard Bourdet, l’auteur
 46  Les médecins littérateurs
 47  Le chauffe - eau électrique
Image : "Le Chauffe-Eau de 200 litres dessert 2 salles de bains ". Appartement de M. T. à Paris MM. Perret frères, architectes
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Première de couverture]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 1  [Réclame]
 2  [Réclame]
 3  [Réclame]
 4  [Réclame]
 5  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 9  Sommaire / La côte vendéenne
Image : Maisons de pécheurs de la Chaume, faubourg des Sables-d’Olonne. Les murs blanchis à la chaux sont éclatants de lumière, par un bel été. C’est là un vrai village méridional, ou prospèrent le figuier, la vigne, maintes primeurs
 10  La forêt Vendéenne, par Gaston Chérau
Image : [La forêt Vendéenne]
 11  La forêt Vendéenne, par Gaston Chérau
 12  Poésie du Poitou, par André Thérive
Image : A Poitiers, en haut, la basilique de sainte-Radegonde, qui était pour André Thérive enfant « une caverne fabuleuse, avec des vitraux d’enfer et le brasillement des cierges ». Au vrai, cette église est un endroit de pieux pèlerinage. Un culte fidèle y allume de petites flammes touchantes en l’honneur de la patronne de Poitiers. À droite, l’église romane Notre-Dame-la-grande, du XIe siècle
 13  Poésie du Poitou, par André Thérive
Image : L'église saint-Hilaire - le -grand, des XIe et XIIe siècles, a été en partie détruite à la fin du XVIe, mais reconstituée par la suite. C’est un monument du plus rare intérêt, par sa voute formée d’une série de coupoles et surtout par ses sept nefs : trois de chaque côté de la nef centrale. Il est, à cet égard, unique en France. — Ci-contre, une marchande de cierges sur les marches de sainte-Radegonde
 14  Poésie du Poitou, par André Thérive
Image : [Poésie du Poitou]
 15  Poésie du Poitou, par André Thérive
Image : En page gauche, des filets de sardiniers, séchant au soleil sur la jetée des Sables-d’Olonne et l’une des rues charmantes et rustiques de la Chaume. Ici, un effet de vagues au soleil levant : leur volute est à peine sensible, tant est faible la déclivité de la magnifique et douce plage des Sables - d'Olonne, la plus vaste de France. Au-dessous, des sablaises, femmes de pécheurs, qui réparent les filets sur la jetée
 16  Poésie du Poitou, par André Thérive
Image : Sur l’eau peuplée par endroits de nénuphars dorment les « Plattes» qui servent, dans le marais poitevin, au transport des récoltes, des engrais, des bestiaux; ces embarcations sont même, pour les habitants de nombreuses fermes encerclées de canaux, l’unique moyen de déplacement, l’outil essentiel des travaux agricoles comme le véhicule des cortèges nuptiaux ou funèbres. Le marais, d’une grande fertilité, est en outre d’un pittoresque des plus prenant
 18  Poésie du Poitou, par André Thérive
Image : Après la moisson, sur les hautes plaines fertiles du Poitou. — La paille est longue et le grain lourd, en cette région généreuse ou les villes pleines d’art et d’histoire sont assises parmi les champs de céréales et les pâturages. — Au-dessous, paysanne vendéenne
 19  Poésie du Poitou, par André Thérive
Image : Une ferme vendéenne, trapue, solide, avec cet air de faire corps avec la terre, d’en être en quelque sorte l’un des fruits, qui caractérise le plus justement, le plus fortement, notre vieux pays de laboureurs. Le battage du blé : dur travail, décor d’or
 20  Nantes et la Basse Loire, par Octave Béliard
Image : [Nantes et la Basse Loire] / Au port de Nantes, le quai de la fosse (page 20), l'un des endroits les plus attrayants de la ville, par son animation et les aspects variés de la Loire porteuse de négoce. Page 21, le pont transbordeur qui relie ce même quai à l'ile de la prairie-au-Duc ou s'étendent d'importants chantiers de constructions navales. Cet ouvrage d'art comprend des pylônes de 76 mètres de haut et un tablier long de 191 mètres. Là, à 50 mètres au-dessus du fleuve, on jouit d'une belle vue sur le port et la ville
 22  Nantes et la Basse Loire, par Octave Béliard
Image : [Nantes et la Basse Loire]
 23  Nantes et la Basse Loire, par Octave Béliard
Image : Dans la page gauche, une vue des ateliers et chantiers de la Loire, ou la forêt des mats se confond avec celle métallique des grues immenses. Ci-dessous, le marché situé aune extrémité du quai Turenne. C’est, non loin de la bourse, un lieu de petit commerce, ou peut-être, sur le visage des ménagères et des marchandes, s’évoque assez bien « le caractère des gens de Nantes et de la basse-Loire », subtilement décrit par Octave Béliard
 24  Devant le rocher sculpté de Mahavellipore, par Elie Faure
 25  Jardins, par Albert Flament
Image : [Jardins]
 27  Jardins, par Albert Flament
Image : Des dahlias, naguère encore un peu dédaignés. On leur reproche parfois de n’avoir point de parfum — celui des roses est si voluptueux— mais ils ont un charme de chastes coeurs rayonnants. — Les années ont brisé par endroits l’escalier de pierre. Il est jonché une fois de plus de petites choses mortes... Pour ne pas céder à la mélancolie d’un parc automnal, il faut voir seulement sa splendeur mordorée, oublier la faux du temps et vivre tout entier dans l’heure fugitive
 28  Jardins, par Albert Flament
Image : L’arbre décharné par les premiers froids laisse voir sa noire ossature aux torsions quasi douloureuses comme s’il regrettait sa jeunesse passée qui, pourtant, elle, reverdira... — Et voici un chrysanthème, fleur de brumaire et de mélancolie, fleur d’adieu, témoignage aussi, au matin de l’année le plus sacré, de la fidélité du souvenir — puis, c’est un parc nombreux, une eau déserte — sauf de reflets immobiles
 29  Jardins, par Albert Flament
Image : [Jardins]
 30  Jardins, par Albert Flament
Image : Un lieu pour la méditation, ou pour la lecture de Montaigne. L’immortel philosophe se promena parfois au jardin d’Épicure — qui n’est pas le jardin que l'on voit ici. Mais il inclinait au stoïcisme, et voilà l’attitude qui convient sous les ciels assombris comme dans le commerce des hommes... Ou dans une solitude ou l'on se ‘‘résigne’’ a ne les point laisser pénétrer
 31  André Dignimont et l'après-guerre, par le Dr F. Vallon
Image : Doélan, village côtier, dont le nom Dolent rime richement avec Goéland, retint l’artiste. Voilà le chevauchement de ses maisons pales, son atmosphère transparente, son ciel nuancé, sa rivière nostalgique dont les mouettes survolent les vases grises. Et c’est le Dignimont que Colette appelle “l’ancienne jeune fille”
 32  André Dignimont et l'après-guerre, par le Dr F. Vallon
 33  André Dignimont et l'après-guerre, par le Dr F. Vallon
Image : Voyez comme, souple, vive, cette arabesque s’élance aux cimes de la feuille. L’élégante promptitude de l’évocation plastique fait songer aux japonais. Car nous retrouvons ici cette sureté de main qui permet à l’artiste d'écrire son émotion, d'une haleine, d'un élan. C’est la meilleure façon, celle qui, seule, confère la vie aux lignes d'encre, celle qui peut donner au plat dessin linéaire la plénitude, la volupté, l’apparence, enfin, de la chair
 34  André Dignimont et l'après-guerre, par le Dr F. Vallon
Image : Les arbres, les vieux arbres tordus par les ans et le vent incrustent dans le ciel clair, si doux, le filigrane sombre de leurs ramures mortes. Leur geste fulgurant semble appeler la foudre. Leur geste fulgurant semble appeler la foudre. Leur puissance nous prouve que Dig sait faire aussi bien les vieux arbres que les petites femmes
 35  André Dignimont et l'après-guerre, par le Dr F. Vallon
Image : Cette fillette a-t-elle exigé qu’on tournat encore la manivelle de la boite à musique et serait-ce la moqueuse grimace du ouistiti clarinettiste qu’elle regarde, pensive : nous ne savons. Toujours est-il qu’à défaut de plus ample costume, vêtue de belles valeurs chaudes, elle est exquise
 36  Les inscriptions sur des balles, par Carlos Larronde, dessin de la Rocha
Image : Cochet
 37  Les inscriptions sur des balles, par Carlos Larronde, dessin de la Rocha
Image : Borotra
 38  Les inscriptions sur des balles, par Carlos Larronde, dessin de la Rocha
Image : Allison
 39  Les inscriptions sur des balles, par Carlos Larronde, dessin de la Rocha
Image : Vines
 40  Propos sur la musique, par Reynaldo Hahn
 41  Lectures. A. Thérive et J. J. Tharaud, par Pierre Dominique
 42  Jean Frumusan , par O. Béliard
Image : Jean Frumusan
 43  Jean Frumusan , par O. Béliard
 44  Discophilie, par Émile Vuillermoz
Image : [Discophilie par Émile Vuillermoz], Photo Régis-Lebrun
 45  Le théâtre à Paris, par Henri Delorière
Image : M. Sokoloff qui joue avec puissance le clochard-magistrat. M. Pierre Blanchard dans Franzi, composition très émouvante et vraie; Mlle Sylvie dans Anna, création également de premier ordre
 46  Les médecins littérateurs
 47  Invitation. Entre amis
Image : Est-ce Attila ? Non Verlaine qui promène sa jambe de laine sous les pilotis de broussais
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Quatrième de couverture]
 [Sans numérotation]  [Première de couverture]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 1  [Réclame]
 2  [Réclame]
 3  [Réclame]
 4  [Réclame]
 5  [Réclame]
 6  [Réclame]
 7  [Réclame]
 [Sans numérotation]  Sommaire / L’Artois
Image :
 [Sans numérotation]  
Image : La plaine d’Artois vue de la colline de Notre-Dame-de Lorette, d’héroïque mémoire. Le champ de repos conseille au monde entier la paix, et, d’abord, celle qui devrait, entre d'anciens frères d’armes, demeurer à jamais sacrée
 10  Nord -nord - Ouest, par Pierre Mac - Orlan
Image : Scène agricole par un crépuscule d’Artois, fort pays ou le laboureur et l'ouvrier ont tôt effacé d’incroyables ravages. Au-dessous, l’un des crassiers des mines de noeux, dans le Pas-de-Calais ou la terre tut meurtrie, dévastée, jusque dans ses entrailles. Page 11, paysage entre Hazebrouck et Dunkerque. C’est la riche plaine flamande — Cultures et pâtures — coupée de lignes d'arbres
 12  Nord -nord - Ouest, par Pierre Mac - Orlan
Image : Page 12, la grande place d’Arras, dont les maisons flamandes, détruites par les bombardements, ont été reconstruites sous leur aspect exact d'autrefois. De même, le célèbre hôtel de ville, représenté ci-contre, est, avec ses arcades gothiques, le faste de son ornementation, son beffroi de 75 mètres de haut, la reconstitution scrupuleuse de l’édifice du XVIe siècle, dont il ne restait guère en 1918. Au-dessous, les mines de Béthune
 14  Nord -nord - Ouest, par Pierre Mac - Orlan
Image : La mer à Dunkerque, la mer du nord, gris d’argent sous le soleil, gris de plomb sous les brumes qui, si souvent, voilèrent les levers d’ancre de Jean Bart armé en course. Page 15, l’un des bassins du port de Dunkerque. Ce havre marchand et de pèche, qui reçoit comme un coeur les artères de nombreux canaux et ouvre vers l’infini des mers une grande porte d’échanges, n’est pas le moindre attrait d’une ville ancienne et restée vive
 15  Nord -nord - Ouest, par Pierre Mac - Orlan
Image : [Nord -nord - Ouest]
 16  Nord -nord - Ouest, par Pierre Mac - Orlan
Image : Souvent, dans les plaines du nord, le canal accompagne la route. Il en est le frère paisible, philosophe, dirait-on, tant le contraste est frappant entre un chemin d’eau qui prend tout son temps, le long des peupliers, et une voie enfiévrée de vitesses éperdues. — Un moulin près de Cassel, l’un des rares survivants de cette assemblée, jadis nombreuse, qui appelait à grand bras les génies de l’air à moudre le pain des hommes
 [Sans numérotation]  
 [Sans numérotation]  Nord -nord - Ouest, par Pierre Mac - Orlan
Image : Les régions du nord de la France ont un renom de monotonie certainement injustifié. Les champs admirablement cultivés, les grasses prairies d'élevage coupées de rideaux de beaux arbres, les installations minières y portent le témoignage varié de richesses profondes. Beaucoup de villes, au demeurant offrent les plus réels attraits. Bergues est une des plus charmantes et des plus belles par ses maisons flamandes, ses remparts et le magnifique beffroi du XVIe, que l'on voit dans cette page
 19  Chansons et folklore du nord, par André Thérive
 20  Ceux du rail, par René de Laromiguière. Une vieille maison
Image : [Une vieille maison]
 21  Ceux du rail, par René de Laromiguière. Au vent de la mer / À table
Image : En page 20, la vieille maison du XVIIe siècle, a Saint-Pol-sur-Mer. Ici, une ronde chantée à laquelle prennent part les assistantes, ingénieuses et gaies animatrices des jeux. L’on voit aussi, à Saint-Pol, des monitrices de dix ans diriger les gestes, rythmés sur une chanson, de charmants petits groupes aux bras graciles. Elles sont élues par leurs camarades
 22  Ceux du rail, par René de Laromiguière. À table / La grande allégresse / Bâtisseurs de villes
Image : Les fillettes en tablier de toile bise, avant de se rendre au réfectoire, procèdent à l’indispensable lavage des mains. Outre ses deux piscines, la colonie de vacances de Saint - Pol - sur - Mer possède de nombreux locaux d’ablutions, en particulier des bains - douches très modernes et de l’aspect le plus coquet. L’hydrothérapie tient une grande place dans les disciplines d’hygiène que l’on inculque ici aux enfants
 23  Ceux du rail, par René de Laromiguière. Bâtisseurs de villes / A la place des marais… / Chiffres
Image : Quelques petites convives du réfectoire de Saint-Pol. Les jeux, les exercices physiques, les bains ont donné à ces fillettes un merveilleux appétit. Il y est pourvu par une chère abondante et soigneusement préparée dans des cuisines d’une extrême netteté. Dans un détail se retrouve encore l’esprit de famille des cheminots : beaucoup envoient à Saint-Pol les légumes de leurs potagers cultivés dans les cités jardins
 24  Ceux du rail, par René de Laromiguière. Chiffres / Solidarité
Image : L’heure du bain, à la mer ou dans la piscine, est le grand moment de la journée. C’est alors que l'on discerne le mieux ce que vaut la vigilance qui s’exerce à Saint-Pol. Elle y est assez subtile, assez aimante surtout, pour ne gêner en rien l’amour de la liberté que déchaîne chez les enfants le seul mot de « vacances». Et rien pourtant ne lui échappe. Les jeux utiles restent des jeux et l’émulation y a son rôle
 26  Ceux du rail, par René de Laromiguière. Solidarité / Un parc de plaisance
Image : [Un parc de plaisance]
 27  Ceux du rail, par René de Laromiguière. Un parc de plaisance / L’enfant-roi
Image : A gauche, la place principale de Lille délivrance, ornée au centre d'un vase de sèvres monumental que dessina le grand architecte Patout pour l'exposition des arts décoratifs. Cette oeuvre d'art et la cité-jardin sont dignes l'une de l'autre. — La salle de réunion, de près de 600 places, est souvent trop petite pour les fêtes qu’y organisent les cheminots. — Ici, un bébé dodu, mais assez craintif, subit avant la consultation l’épreuve de la pesée
 28  Ceux du rail, par René de Laromiguière. L’enfant-roi / Poupons / L’art de se débrouiller
Image : Jeunes apprentis dans l’un des ateliers de débrouillage, celui de la menuiserie. Ils y apprennent la belle fierté de se faire des doigts adroits, de tirer de la matière brute des formes précises, de créer des objets utiles ou d’agrément, voire d’exposition. Une armoire, au fond de l’atelier, contient de petits chefs-d’oeuvre d'ébénisterie qui furent exécutés par de tels élèves
 29  Ceux du rail, par René de Laromiguière. L’art de se débrouiller / Cordons bleus et cousettes
Image : Une fois par semaine, l'école ménagère ouvre son cours de cuisine à quatre fillettes de la cité. Là, elles s’initient, sous une direction bienveillante, a l’art de calculer des menus et de préparer des aliments sains et succulents : art subtil, et, aussi, ruse de bonne guerre, car — c’est bien connu — une table appétissante contribue pour beaucoup à retenir l’homme à la maison
 30  Ceux du rail, par René de Laromiguière. Cordons bleus et cousettes / Entre eux
Image : Le cours de lessive à l'école ménagère. Les gentilles lavandières se livrent sans déplaisir à ces travaux qui les préparent à être d’accomplies gouvernantes des armoires, de vraies femmes de foyer. Dans l'autre page, les fillettes du cours de couture, tantôt silencieuses, minutieusement appliquées, tantôt bruissantes de rires, de bavardages, de toute leur jeunesse d’autant plus gaie qu’elle se sent mieux guidée, protégée, aimée
 31  Ceux du rail, par René de Laromiguière. Entre eux / L’exemple / Encore quelques chiffres
Image : [Encore quelques chiffres]
 32  Ombres de chiens, par Colette
Image : [Ombres de chiens]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 33  Ombres de chiens, par Colette
Image : A gauche, un bouledogue. Nous aimerions ces petits molosses, même si la prédilection de Colette ne les désignait pas à notre sympathie. Ils ont une forme adaptée à leur fonction qui est d'être forts et de tenir bon, mais peut-être, se croient- ils laids, ces nigauds, songeant à des levrettes : ce qui expliquerait leur air bourru et notre amitié attendrie. — Ci-dessous, un griffon vendéen, intelligente broussaille
 34  Ombres de chiens, par Colette
Image : Un lévrier russe, sorte d’aristocrate mélancolique : il ne peut plus être héraldique, il n’est plus que sportif. — Un qui se moque du blason et des élégances d’ancien régime, c’est le terrier à poil dur, pas commode, la dent prompte, mais vaillant, énergique, sûr de lui : un ambitieux pas bête du tout, qui a su se mettre à la mode, et mieux, un type qui donne l’impression que l’avenir lui appartient
 35  Ombres de chiens, par Colette
Image : Chien de meute, qui connait le suprême enthousiasme lorsqu’il galope et aboie en choeur sur la piste d’un gibier d’avance accablé par le nombre. Contrairement au chien d’arrêt, il prélève sa dime sur la proie abattue — avec la permission du maitre sympathique malgré tout ! D’ailleurs, comment échapper à la contagion de tant d’amour flatteur qui, depuis toujours, voue le chien à l’homme ?
 36  Ombres de chiens, par Colette
Image : [Ombres de chiens]
 37  Poème, par Paul Géraldy. Il disait…
 38  A propos de Bonnard, par F. Vallon
Image : [A propos de Bonnard]
 39  A propos de Bonnard, par F. Vallon
Image : Le port, le beau port, entrevu dans l’Hiatus des maisons avec, désuets comme des caravelles, ses bateaux d’une autre époque ; le petit café, deviné à gauche, avec son ombre intime et bleue. Couvé par un soleil maternel, tout est calme, tout est chaud, murs, toiles, voiles et la mer. Et puis ce réalisme délicat, ce bonheur discret que savoure cette enfant : c’est tout Bonnard, qui dit Bonnard dit bonheur
 40  A propos de Bonnard, par F. Vallon
 41  [Réclame]
 40  [Réclame]
 41  Le taureau de Pompon
Image : [Le taureau de Pompon]
 42  Jean - Louis Faure, par O. Béliard
Image : Jean - Louis Faure
 43  Jean - Louis Faure, par O. Béliard
 44  Lectures. Écrivains connus et prix de l’année
 45  Vient de paraître
 46  Discophilie, par Émile Vuillermoz
 47  Le théâtre à Paris, par Henri Delorière
Image : Mme Vera Sergine Mme Lucienne Bogaert M. Louis Jouvet
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Quatrième de couverture]
 [Sans numérotation]  [Première de couverture]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 1  
Image : Nous avons complété nos Laboratoires d’opothérapie et d’antivirus thérapie par un Laboratoire de physiologie
 [Sans numérotation]  
Image : Ces coupes histologiques de foie montrent, bien que le grossissement soit inférieur à celui obtenu avec le microscope, que l’absorption massive de Pancrinol n’a pas provoqué de lésion, et qu’il n’apparaît aucune différence entre le lobule hépatique de l’animal témoin (à gauche) et celui de l’animal traité / L’examen de ces deux pulpes de rate ne révèle aucune différence entre elles — celle de gauche provient du cobaye témoin, l’autre du cobaye en expérience
 3  [Réclame]
 [Sans numérotation]  
Image : Cette expérience de recherche de la présence de folliculine et de principes actifs dans l’Inogyl montre la congestion obtenue avec ce produit sur les organes génitaux du jeune rat : augmentation légère des testicules et hypertrophie considérable des vésicules séminales en forme de crosse / Cette deuxième expérience est pratiquée sur un rat femelle impubère. Elle montre que l’Inogyl a provoqué l’augmentation et la foliation des ovaires, ainsi qu’une hypertrophie des cornes utérines qui présentent normalement chez la femelle impubère un volume infiniment plus réduit
 5  [Réclame]
 6  [Réclame]
 7  [Réclame]
 9  Sommaire / Champagne
Image : Un vignoble aux environs de Boursault, dans le canton de Dormans, de lentes années ont recouvert de pampres les plaines et les coteaux qu’une journée de bataille avait parfois suffi à changer en désolées étendues chaotiques
 10  Les lieux saints de la Champagne, par André Thérive
Image : [Les lieux saints de la Champagne] / Deux vues de la Marne près de Damery, cette commune qui fut presque anéantie pendant la grande guerre. La rivière est douce, tranquille, modeste. C’est la sage épouse d’un terroir lui-même sans autre ambition que de porter de beaux fruits. Elle ne chercha pas à devenir illustre. Elle l’est, pourtant, à jamais, et la légende ne pourra rien ajouter à son histoire. — Une route crayeuse, vers Gratreuil, semble porter encore la trace des charrois guerriers
 12  Les lieux saints de la Champagne, par André Thérive
Image : Ci-dessous, le mont Cornillet, jadis planté de sapins et dont les bombardements firent une sorte de tempête aux vagues aujourd’hui figées, et nues comme la mer. Cette hauteur, qui forme avec ses voisin es le massif de Moron Villiers, fut l’un des lieux les plus meurtriers des batailles de Champagne. En double page, aspect général des collines qui bordent la vallée de la Marne dans la région de Dormans. — À droite, Notre-Dame-de-Lépine / [Les lieux saints de la Champagne]
 14  Les lieux saints de la Champagne, par André Thérive
Image : [Les lieux saints de la Champagne]
 15  Les lieux saints de la Champagne, par André Thérive
Image : Page 14, une rue de Châlons-sur-Marne, l'ancien « catalaunum » près duquel les hordes d’Attila furent défaites en 451 par les francs, les romains et les visigoths maintenant ville quiète agrémentée de promenades ombragées — et riche de son très important commerce de vins de champagne. — Ici, à droite, tour de l'église d'Hautvillers, du XIIe siècle. Cette église fit partie au XVIIIe d’une abbaye Bénédictine / A gauche, l'église neuve de Cernay-en-Dormois, petit village de cette « région dévastée » ou tant d’autres noms : Souain, Tahure, la ferme de Navarin, Suippes, les Hurlus, Massiges, Ville-sur-Tourbe... évoquent d’atroces combats pour la conquête ou la défense d’une butte, d’un bout de vallée ou d’un noeud de routes. Ce sont la de ces lieux saints de la Champagne, ou André Thérive conseille des pèlerinages successifs
 17  Propos superflus sur le Champagne, par Curnonsky
Image : Quelques souches du vignoble d’Ay, l’un des plus fameux de la Champagne et qui par chacun de ses 865 hectares vaut une petite fortune. — La statue, à Épernay, de dom Pérignon, ce moine Bénédictin (1638-1716) qui le premier, par un procédé de son invention, fit mousser le vin de Champagne. Les vignerons de la« rivière de Marne», de la «cote d’Épernay», de la «cote d’Avize» et de la «montagne de Reims» qui sont les principaux crus du département, devaient bien un monument à ce bienfaiteur authentique
 18  Propos superflus sur le Champagne, par Curnonsky
Image : Ci-dessous, les vignes de Hautvillers, au nord d’Épernay. — Page 19, une assemblée de ces bouteilles qui, depuis leur remplissage jusqu'à leur expédition, demandent une infinité de précautions, d’attentions, de soins minutieux, pour bien garder dans leur verre le plus joli sortilège
 20  Propos superflus sur le Champagne, par Curnonsky
Image : [Propos superflus sur le Champagne]
 21  Le miracle de Saint - Juvans, par Rudyard Kipling traduction de Jacques Vallette
Image : [Le miracle de Saint - Juvans]
 22  Le miracle de Saint - Juvans, par Rudyard Kipling traduction de Jacques Vallette
 23  Le miracle de Saint - Juvans, par Rudyard Kipling traduction de Jacques Vallette
 24  Le miracle de Saint - Juvans, par Rudyard Kipling traduction de Jacques Vallette
 25  Le miracle de Saint - Juvans, par Rudyard Kipling traduction de Jacques Vallette
 [Sans numérotation]  Plaidoyer en faveur de l'anthropophagie, par Titaÿna
Image : [Plaidoyer en faveur de l'anthropophagie]
 26  Plaidoyer en faveur de l'anthropophagie, par Titaÿna
Image : Les troncs d’arbres évidés, ornés de portraits d’ancêtres, sont des tam-tams qui entourent, généralement au nombre de sept, la table des sacrifices. Chacun rend deux sons : mâle et femelle, qui par une double et simultanée percussion, en forment un troisième. — Page 27, type de cannibale néo-hébridais. C’est, corps qui ignore sa beauté, un jeune guerrier, au chef orné d’insignes religieux
 29  Les villages lacustres à Paris, par Jeanne Ramel - Cals
Image : Ce n'est pas une péniche c'est un « house-boat », une maison-bateau, sans coque. À l'arrière, un grand studio, bien éclairé — et si calme cite au travail, même en vacances. Sous la planche ou s'accoude une agréable silhouette est cachée la machinerie cett
 30  Les villages lacustres à Paris, par Jeanne Ramel - Cals
Image : A la Proue, un adorable petit salon muni de radiateurs, d'une cheminée de manoir anglais et de tapis de Chiraz. Ci-dessous, Mme Ramel-Cals, le spirituel écrivain (et illustrateur) d'« amour en Province», de « la fidèle bergère », de « conseils aux amoureux »... Page 31, une volière entre deux glaces qui séparent le studio de la salle à manger : colibris, perruches bleues, veuves à collier d’or... tout un petit éden en promenade
 31  Les villages lacustres à Paris, par Jeanne Ramel - Cals
Image : [Les villages lacustres à Paris]
 32  Georges Pomiès danseur français, par Fernand Divoire
Image : [Georges Pomiès danseur français]
 33  Georges Pomiès danseur français, par Fernand Divoire
Image : [Georges Pomiès danseur français]
 34  Paul Verlaine et F.- A. Cazals, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Quel étrange regard il a sous la livrée de l’A. P. ! Un regard d’enfant puni : il songe à ses hôpitaux, à ses prisons, à sa misère. Il interroge son siècle : « Qu’as – tu fait de moi ? » Puis, c’est un vif dessin à l’envers d’une lettre. « Bonhomme pas de chance » est malade, pour de bon. Massary joue du bistouri. Vous ignorerez toujours ce que dit Verlaine, car on l’a – Hélas ! – Éludé. Le pronostic de Chauffard est sombre. Enfin voici « Verlaine au Voltaire »
 35  Paul Verlaine et F.- A. Cazals, par le Docteur Fernand Vallon
Image : [Paul Verlaine et F. - A. Cazals]
 36  Paul Verlaine et F.- A. Cazals, par le Docteur Fernand Vallon
Image : [Paul Verlaine et F. - A. Cazals]
 37  Paul Verlaine et F.- A. Cazals, par le Docteur Fernand Vallon
 38  Paul Verlaine et F.- A. Cazals, par le Docteur Fernand Vallon
 39  Lectures, par Pierre Dominique. Sur Napoléon, sur André Gide et sur l'homme…
Image : [Lectures par P. Dominique], J. Leduc
 40  Henri Ghéon, par O. Béliard
Image : Henri Ghéon
 41  Henri Ghéon, par O. Béliard
 42  Grandir, par René de Laromiguière. L’U. S. M
Image : [L’U. S. M]
 43  Grandir, par René de Laromiguière. L’U. S. M / Culte et Culture / Les Enfants du Métro
Image : Dans le grand gymnase couvert de la Croix de Berny, des fillettes apprennent ce beau secret de santé que recèle la gymnastique rythmique, notamment dans ses exercices respiratoires. C'est ainsi que l'on grandit, au moins physiquement, une race : la preuve en est faite depuis longtemps dans les pays scandinaves. En plein air, une phase décisive de basket - ball, qui passionne visiblement ces enfants
 44  Grandir, par René de Laromiguière. Les Enfants du Métro / Les propos du conducteur
Image : Se muscler, s’assouplir, vivifier sa circulation, apprendre surtout à respirer, voilà le but visé — et atteint, grâce à la compétence et au dévouement des moniteurs et monitrices. Et il est recommandé aux garçonnets de compter à pleine voix, à pleins poumons, les mouvements
 45  Discophilie
Image : [Discophilie]
 46  Le Théâtre à Paris, par Henri Delorière
Image : de haut en bas, Ferréol et Simone et Charles Dullin dans Trygée
 47  Vient de paraître
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Première de couverture]
 [Sans numérotation]  [Deuxième de couverture]
 1  [Réclame]
 [Sans numérotation]  
Image : Dans nos usines de Garches nous avons fait un effort sans précédent pour assurer au Pancrinol, par la qualité des organes employés, les perfectionnements d’un outillage puissant et la compétence de techniciens éprouvés, une préparation parfaite qui donne toute satisfaction au malade et au médecin
 3  [Réclame]
 4  [Réclame]
 [Sans numérotation]  
Image :
 6  [Réclame]
 7  [Réclame]
 [Sans numérotation]  Sommaire
Image :
 9  L'idéalisme américain M. John D. Rockefeller Junior, par Fortunat Strowski
Image : Voici le portrait d'un ami de la France, dont l'effort philanthropique suscite à juste titre l’admiration universelle ; puis un article de M. Eugène Marsan sur le " Centre Rockefeller " de New-York ; enfin, le récit d'une récente visite du Dr Vallon à la Faculté de Lyon qui est l'un des témoignages de l'affection portée à la Science par M. Rockefeller. Nous avons pensé que ce portrait et ces aperçus d'une oeuvre étonnante de grandeur et de bienfaisance devaient spécialement intéresser nos lecteurs
 10  L'idéalisme américain M. John D. Rockefeller Junior, par Fortunat Strowski
 11  La maison française À New-York et le centre Rockefeller merveille du monde, par Eugène Marsan
Image : Devant les hautes tours et les immenses palais du « centre Rockefeller», cité nouvelle organisée dans la cité, à New-York, la maison française et celle de l'empire anglais. D’une heureuse élégance, limitées à sept étages. Et absolument pareilles, jusque dans les verdures classiquement ordonnées de leurs faites jumeaux, elles évoquent ensemble, en regard des buildings, les formes et l'esprit de notre ancienne Europe
 12  La maison française À New-York et le centre Rockefeller merveille du monde, par Eugène Marsan
Image : Le« centre» vu dans son ensemble, avec ses façades principales en regard de la cinquième avenue. Cette belle maquette rend compte très fidèlement de l'harmonie et toutefois de l'extrême diversité des édifices. Elle met aussi en évidence le merveilleux équilibre des masses, raison profonde d’un tel air de grandeur. — Le plan général imite les dispositions traditionnelles d’une église entre le porche et l'abside
 13  La maison française À New-York et le centre Rockefeller merveille du monde, par Eugène Marsan
Image : Ces deux aspects du building qui étage ses soixante-dix paliers sur deux cent cinquante mètres, au milieu du centre Rockefeller, justifient que le nom de tours soit donné à ces constructions. Dans ce long prisme majestueux, trois grands effets sont déduits de la verticale : l’un, d’ascension et de jet; l’autre, de projection du plan dans l’étendue ; et enfin, le troisième, de décoration, pour animer et varier les profils
 15  La maison française À New-York et le centre Rockefeller merveille du monde, par Eugène Marsan
Image : A droite, sur les chantiers du« centre », les grues géantes qui manient, comme des enfants au berceau, les poutres d'acier destinées à la vertigineuse charpente des gratte-ciel. — Ci-dessous, pour un immense théâtre, dans l’un des palais, l’étonnant réseau de métal qui allait supporter l’énorme voute de la scène
 16  La maison française À New-York et le centre Rockefeller merveille du monde, par Eugène Marsan
Image : Dans la forêt des tours, entre les gratte-ciel de tous les styles, les beaux édifices en construction du « centre» composent, pour la première fois à New-York, un ensemble urbain soumis à l’unité. — En gros plan de l’autre côté de la page, le faite, à vol d'avion, d’un palais : l’un des faites que la guirlande d’un jardin suspendu viendra parachever. À la hauteur d’un seizième étage, une fontaine y jouera. Sur l’écran de la pierre, les plantes, les fleurs et tous les charmes de l’eau
 18  La maison française À New-York et le centre Rockefeller merveille du monde, par Eugène Marsan
Image : Ci-dessus, le building le plus haut du centre Rockefeller ; la plus haute tour, aujourd’hui entièrement achevée ; et déjà les autres édifices montent autour d'elle, — qui sera en quelque sorte le quartier général des ondes : du cinéma, de la radio, et demain de la télévision. — À droite, ce profil audacieux, dont l’oeil se plait à considérer l’escarpement, est celui du palais presque terminé qui contient l'un des deux théâtres... Tournez la page et entrez dans la salle
 21  La maison française À New-York et le centre Rockefeller merveille du monde, par Eugène Marsan
Image : Le théâtre « music-hall » du centre Rockefeller, pour plus de six mille spectateurs. — À gauche, la salle, sous les arcs qui en ménagent l’acoustique et l’ornent à la fois ; et la scène, dont nous avons tout à l’heure admiré la charpente. — Ci-dessus, l’un des couloirs, avec sa décoration moderne sans outrance, l’escalier du fond conduisant au grand foyer. — À droite, un coin de ce grand foyer, devant la peinture murale, sous les flots de la lumière
 22  La faculté de médecine de Lyon, par le Docteur Fernand Vallon
Image : [La faculté de médecine de Lyon]
 23  La faculté de médecine de Lyon, par le Docteur Fernand Vallon
Image : En page gauche, vue générale de la nouvelle faculté de Lyon, ou fut ménagée une « anastomose » entre la faculté proprement dite, l'hôpital et l’école des infirmières. Cette ruche a sciences « se compose de cellules de 6 mètres sur 4 ou sur 8, 12, 16, etc. Tous les quatre mètres, passe l’axe d’une fenêtre et une gaine de canalisation, en sorte qu’a peu de frais, les locaux sont transformables... » — Ci-contre, l’amphi de médecine légale
 24  La faculté de médecine de Lyon, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Après nous avoir énuméré ses titres et ses fonctions, le Professeur Jean Lépine nous avait confié : « je suis une manière de dictateur». Et, parlant de son oeuvre, il avait ajouté : « ces sortes de réalisations sont aisées à qui peut tout centraliser ». Mais nous ne laisserons pas ce merveilleux organisateur diminuer ainsi son mérite. Qu’il daigne trouver ici l’hommage qui lui est du. Il nous plait qu’il paraisse parmi sa belle faculté dont voici une des gloires: « l'atelier» de dissection
 25  La faculté de médecine de Lyon, par le Docteur Fernand Vallon
 26  Amour des courses, par Jacques de Lacretelle
 27  Amour des courses, par Jacques de Lacretelle
 28  Les Médecins que j'ai connus, par André Thérive
 31  Les Médecins que j'ai connus, par André Thérive
Image : Paysans ariégeois a la fenaison. Leur pré est souvent en pente abrupte. Une machine ne saurait s’y mouvoir. Reste le fil tranchant de la faux qui tinte sous L’affutage, et les bras robustes, et le coeur a l’ouvrage et la bonne humeur. Avec cela, l’on couche beaucoup d’herbe odorante au flanc d’une montagne, en une journée de soleil.—Aux environs d’Ax-les-Thermes, le village de Lordat s’accroche a un rocher que couronnent les ruines grandioses du château de Lordat (XIIIe et Xve Siècles), à 940 mètres d’altitude.
 32  Les Médecins que j'ai connus, par André Thérive
Image : [Les Médecins que j'ai connus]
 [Sans numérotation]  Les Médecins que j'ai connus, par André Thérive
Image : Page 32, vue de Rimont, l’un de ces petits bourgs ariégeois qui n'appartiennent plus à la plaine et ne sont pas encore tout à fait montagnards. Au bord de la rue ou coule la lumière, le retrait d’une maison a vigne vierge forme une placette d’ombre ou des boeufs placides et dociles attendent, seulement gardés par l’aiguillon posé contre leur joug. Cela suffit à composer un charme. — Ici, un clocher étrangement byzantin. — Au-dessous, les tours du château de Foix
 34  Les Médecins que j'ai connus, par André Thérive
Image : A gauche, pâturage aux abords du col de Marmare ou passe la route d’Ax-les-Thermes à Quillan. Ici, quelques champs de la montagne Ariégeoise : leur pente est si forte qu'elle n’admet que les transports à dos d’homme. Rien ne peut mieux évoquer l’incroyable énergie d'une race paysanne que ces cultures montant à l'assaut des sommets, tant qu’il reste sur le roc la moindre épaisseur de terre
 36  Les Médecins que j'ai connus, par André Thérive
Image : Maint Torrent, comme l'Ariège, « charrie des paillettes d’or et des truites d’argent». — Page 37, l’une de ces vallées du pays Ariégeois, ou le cheminement offre une joie inépuisable. Derrière chaque contrefort vert et boisé, ou nu et fauve, mais toujours rude — comme peut l’être une pièce utile de massif montagneux — un site nouveau se révèle, qui va du riant à l’Austère à mesure qu’on approche de la chaine principale, barrière aux rares fissures
 37  Les Médecins que j'ai connus, par André Thérive
Image : [Les Médecins que j'ai connus]
 38  La petite maison, par Paul Voivenel
Image : [La petite maison]
 39  La petite maison, par Paul Voivenel
Image : C'est bien « la petite maison», sans faste, digne d'un philosophe. Son seul luxe extérieur, c’est sa pergola et, pour plus de vérité, la vue que l’on a, de cette pergola, sur un vallon charmant au-delà duquel les yeux « suivent le jaillissement de la montagne». Et c’est bien un philosophe qui vient la, hiver comme été, chercher non pas le repos, mais le silence, la solitude, la paix favorables aux longues et fertiles méditations
 40  La petite maison, par Paul Voivenel
Image : Tout près de la route, accueillant dans son abandon relatif, avec ses sapins et ses peupliers, le petit cimetière, sereine et mélancolique leçon quotidienne. — Dans la page droite, le lieu de prédilection de l’écrivain, ou le travail lui est une joie : des livres, beaucoup de livres, des copies de tableaux et de statues préférés, des fleurs, de la clarté et, surtout, un « climat » propice, un climat ou l’air du pays est pour beaucoup, ou une présence féminine apporte une tiédeur essentielle
 41  La petite maison, par Paul Voivenel
Image : [La petite maison]
 42  Lectures. André Maurois et quelques autres, par Pierre Dominique
Image : [Lectures]
 43  Le théâtre à Paris, par Henri Delorière
Image : De haut en bas, Morins et Jeanne Boitel dans “ le moulin de la galette Alice Cocéa et Harry Baur dans “ la voie lactée "
 44  Henri Drouin, par O. Béliard
Image : Henri Drouin
 45  Henri Drouin, par O. Béliard
 46  Discophilie
 47  Vient de paraître
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Quatrième de couverture]
 [Sans numérotation]  [Première de couverture]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 1  
Image : Vue d’un des clapiers où sont élevés Ses animaux utilisés pour nos expérimentations physiologiques
 2  [Réclame]
 3  [Réclame]
 4  [Réclame]
 5  [Réclame]
 6  [Réclame]
 7  [Réclame]
 [Sans numérotation]  Sommaire
Image : Une boucle du lot en aval de Cahors. La belle rivière, qui a tant de fois changé d’aspect depuis la région montagneuse, parait ici sourire d’aise dans sa vallée élargie, bordée de villages, riche d’arbres et de cultures
 [Sans numérotation]  Au pays de Quercy, par Léon Lafage
Image : A Cahors, le pont Valentré, du XIVe siècle, ses arches gothiques, ses tours carrées. Ce magnifique ouvrage fortifié est en son genre unique en France. La ville, fort pittoresque, est bâtie sur les pentes qui dominent la rive droite du lot. — En double page, une vue de la vallée du Célé fertile en truites. — Au-dessous, une maison à pigeonnier du Causse de Gramat
 [Sans numérotation]  Au pays de Quercy, par Léon Lafage
Image : Au sommet d'une colline qui domine le quadruple confluent de la Dordogne, de la Cère, du Mamoul et de la Bave, le château de Castelnau dresse son donjon, ses tours, ses remparts féodaux, toute une masse formidable et rougeâtre, dont la construction remonte au XIe siècle. Du donjon haut de 62 mètres, le regard embrasse une immense étendue de pays, un admirable panorama de vallées divergentes, de croupes nues ou boisées, de champs, de vergers et de villages. — Page 13, Marcilhac sur le Célé
 [Sans numérotation]  Au pays de Quercy, par Léon Lafage
Image : Vues de Rocamadour, lieu de pèlerinage célèbre, dans un site des plus pittoresques. Le bourg, avec ses remparts, ses cinq portes fortifiées, ses maisons à fenêtres romanes, ses arcades, est construit au pied d'un énorme rocher qui porte à son flanc les sanctuaires (chapelles, crypte souterraine, église Saint-Sauveur, etc.) eux-mêmes surmontés par un château
 [Sans numérotation]  Au pays de Quercy, par Léon Lafage
Image : Maisons anciennes de Saint-Céré, petite ville coquette et jolie bâtie entre deux bras de la Bave, lieu de repos et de bonne chère et, aussi, centre d'excursions. Tout près, le château de Montal dresse sa magnifique architecture renaissance. Plus loin, dans diverses directions, les gorges d'Autoire, Padirac, etc... Ont des attraits justement réputés
 [Sans numérotation]  Au pays de Quercy, par Léon Lafage
Image : Le lot près de Calvignac, à l’ endroit d’un de ses plus grands méandres. Cette rivière aux innombrables replis est d’une très émouvante beauté, notamment entre Mende et Cahors, qu’elle coule en de profonds défilés, dans la région des grands causses, ou contourne, plus bas, de hautains promontoires rocheux, ou enfin reflète, quand sa vallée s’est élargie, des villages charmants, cependant toujours un peu Austères..
 17  Haut-Quercy, par André Thérive
 18  L’albigéisme et le Quercy, par Maurice Magre
 19  L’albigéisme et le Quercy, par Maurice Magre
 20  Un médecin de campagne en Quercy au XIXe siècle, par Roger Couderc
 [Sans numérotation]  Un médecin de campagne en Quercy au XIXe siècle, par Roger Couderc
Image : H. Théodore avait "une voiture dont il ne reste plus de modèles : montée haut sur quatre roues, capotée d’un cuir craquelé par les intempéries de mille écailles, le siège vidé de son crin végétal... ” C’est cette voiture elle-même que l’on voit ici, sous un platane. L’autre image évoque fidèlement la silhouette d’un homme de bien qui savait écouter avec patience et conseiller avec bonté
 [Sans numérotation]  Oiseaux, par Abel Bonnard
Image : Aimons les oiseaux. Ils " sont ce qui donne le plus de charme à notre séjour : lestes, joyeux, joueurs, prêtés à notre monde comme s'ils venaient d’un autre, supérieurs à l'homme par l'aile et par le chant, ils aident à croire au bonheur. Ils sont l’image de l'inconstance quand ils s’enfuient et celle de la fidélité quand ils reviennent. ”
 [Sans numérotation]  Oiseaux, par Abel Bonnard
Image : “ Que d’impressions ne demeurent en nous que parce que la présence d’un oiseau leur a donné la pointe qui les a fixées dans notre mémoire si nous rappelons-nous la tendresse d'un ciel de mai parce que le doux gémissement d’une pigeonne nous fit jadis lever la tête ; le contour d’une grève parcourue à deux, à cause d’un cri de mouette qui retarda un cher aveu ; et tel pressentiment, parce que trois corbeaux survenus le dramatisèrent
 [Sans numérotation]  Oiseaux, par Abel Bonnard
Image : “ Qu’ils se posent, qu’ils se penchent, qu’ils inclinent un peu la tête pour nous regarder, ils ont des mouvements si justes et si ravissants que ceux - mêmes des femmes et des enfants ont une grâce moins fine. Ce plan de la gentillesse et du jeu, ou les autres créatures n'accèdent que par moments, les oiseaux n’en tombent jamais. Ils semblent toujours, quoiqu’ils fassent, nous donner des modèles d'adresse, de propreté, d’élégance. "
 27  Oiseaux, par Abel Bonnard
Image : [Oiseaux]
 [Sans numérotation]  Au bord de la Seine, par Francis Carco
Image : «Le dépaysement n’est point toujours chose négligeable, surtout quand le snobisme s’en mêle et préside aux recherches les plus rares. Mais qu'au paysage nuancé sur lequel ouvrent mes fenêtres et dans lequel la Seine s’inscrit entre les arbres, on prétende opposer une sécheresse hostile comme assoiffée d’elle-même... Très peu, merci. » L’on voit ici Francis Carco corriger une dernière fois son «Paname»
 [Sans numérotation]  Au bord de la Seine, par Francis Carco
Image : Ci-dessous, la bibliothèque de Francis Carco, ou deux tons de reliure, vert et parme, habillent les livres des amis. Sur un rayon, l’on aperçoit le bateau toutes voiles dehors, à bord duquel le puissant romancier aime à faire de beaux voyages imaginaires. En double page, le salon, sa table de verre aux pieds de cuivre, ses vastes fauteuils, son harmonie rose et ocre
 [Sans numérotation]  Les jardins. d'où sont venus les arbres et les fleurs ?, par Albert Flament
Image : ... Celui de qui la fête au ciel était voisine et dont les pieds touchaient à l’empire des morts / Mignonne, allons voir si la rose qui ce matin avait déclose…
 [Sans numérotation]  Les jardins. d'où sont venus les arbres et les fleurs ?, par Albert Flament
Image : [d'où sont venus les arbres et les fleurs ?]
 36  Les jardins. d'où sont venus les arbres et les fleurs ?, par Albert Flament
Image : [d'où sont venus les arbres et les fleurs ?]
 37  Lectures. De Mauriac à Carco, par Pierre Dominique
 38  La grande relève, par Jacques Duboin
 39  La grande relève, par Jacques Duboin
 40  Bifur, par René De Laromiguière
 41  Vient de paraître
Image : [Vient de paraître], Photo Kollar
 42  Paul Bruzon, par O. Béliard
Image : Paul Bruzon
 43  Paul Bruzon, par O. Béliard
 44  Comment l'icône byzantine est- elle devenue la vierge de Raphael ?
Image : A droite, voici “la vie de Saint Pierre et de la Madone” retable byzantin dont le St-Pierre, émacié, rigide, amorti, préside aux scènes traditionnelles de la vie de la vierge : annonciation, nativité — très rudes encore mais où perce, déjà, quelque mouvement de piété émue. À gauche, voici de Sano di Pietro la toute brillante "coronation de la vierge” dont la suave ferveur annonce Angelico. L’hiératisme byzantin n'est plus qu’un vague souvenir
 45  Comment l'icône byzantine est- elle devenue la vierge de Raphael ?
Image : [Comment l'icône byzantine est- elle devenue la vierge de Raphael ?]
 46  Discophilie, par Émile Vuillermoz
Image : [Discophilie par Émile Vuillermoz], Photo Kollar
 [Sans numérotation]  Le théâtre à Paris, par Henri Delorière
Image : De haut en bas, Mme V. Tessier, Mme Dorziat, M. L. Jouvet
 [Sans numérotation]  Le chauffe-eau électrique à accumulation
Image : [Le chauffe-eau électrique à accumulation]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Quatrième de couverture]
 [Sans numérotation]  [Première de couverture]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 1  
Image : Une machine à remplir et à souder automatiquement les ampoules de Pancrinol
 2  [Réclame]
 3  [Réclame]
 4  [Réclame]
 5  [Réclame]
 6  [Réclame]
 7  [Réclame]
 [Sans numérotation]  Sommaire / Béarn et béarnais
Image : L’on voit au musée des Augustins de Toulouse cette effigie de Henri IV sculptée dans le granit. C’est une tête puissante, énergique, sensuelle... Elle répond bien à l’idée que l’histoire donne du « roi des braves » qui aima le peuple et fut donc sensible autant que «vert-galant» (les deux vont souvent ensemble). En Béarn — dont il est parlé plus loin — comme en Ariège, l’on dit encore : « Nouste Henric »…
 [Sans numérotation]  Notes, par Maurice Maeterlinck. L'univers tombe- t-il dans l'espace ?
Image : Des myriades de mondes, dans un canton modeste du ciel boréal. Spectacle sublime, mais effrayant par tout ce qu'il comporte d’inconnu. Leçon d'humilité à proposer — avec l’autre leçon tirée des menaces de l’infiniment petit — aux maitres terrestres qui n’auraient pas pitié du coeur des hommes
 12  Notes, par Maurice Maeterlinck. L'univers tombe- t-il dans l'espace ?
 13  Notes, par Maurice Maeterlinck. L'univers tombe- t-il dans l'espace ?
 14  Médecine et art, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Portrait du Professeur Robert Debré
 15  Médecine et art, par le Docteur Fernand Vallon
 [Sans numérotation]  Enchantement du Béarn, par Tristan Derème
Image : Page 16, l'église de Gotein, dans la vallée du saison que suit un moment la route pittoresque de Mauléon à Tardets. En double page, une vue du gave de Pau, dans la partie apaisée de son cours qui, plus loin, se fondra dans l'Adour. Ci-dessous, sur la route d’Orthez à Dax, un berger béarnais, doué d'une assez remarquable ressemblance avec Henri IV.
 [Sans numérotation]  Enchantement du Béarn, par Tristan Derème
Image : Un autre aspect d’Oloron, dans le quartier ancien ou se trouvent en nombre des maisons des XVe, XVIe et XVIIe siècles. Au-dessous, vieux béarnais de Sauveterre, l’air bonhomme, avec malice / Une vue d’Oloron-Sainte-Marie, curieuse et vieille ville des basses-Pyrénées divisée en trois quartiers par les gaves d’aspe et d’Ossau qui confluent à ses pieds pour former le gave d’Oloron
 [Sans numérotation]  Enchantement du Béarn, par Tristan Derème
Image : A gauche, la route d’Orthez à Dax, sous le grand ciel souvent pommelé mais toujours lumineux du Béarn. À droite, le vieux pont d’Orthez, des XIIIe et XIVe siècles, fortifié d’une tour, à la façon du pont Valentré de Cahors. Orthez, au bord du gave de Pau, est d’un pittoresque plein de charme. Ci-dessous, Salies-de-Béarn, station justement réputée pour la richesse de ses eaux salines, ville coquette dans sa partie moderne et, par ailleurs, très archaïque
 [Sans numérotation]  La Chalosse, par André Thérive
Image : Vue de Saint-Sever, ville modeste par le nombre de ses habitants, mais superbement située sur un promontoire qui domine la plaine de l’Adour. « quand vous êtes sur la terrasse de cette forteresse qui soutint tant de sièges contre les vandales, contre les anglais, vous assistez à un nouvel assaut contre ses remparts: l’océan des pins, qui bruit jusqu’à la mer avec un tumulte maritime, ondule sous vos pieds. » et... page 23, en Chalosse, l’éternel laboureur français…
 [Sans numérotation]  La Chalosse, par André Thérive
Image : « Saint-Sever est une ville qui n'a qu'une entrée, une poterne, une chicane ; l’Adour ferme la douve indolente de ses fossés. Derrière la citadelle, c'est toute la province fertile qui dort à l’abri... » et dans les rues calmes, le soleil donne des conseils d'optimisme / L'église Saint-Server. La précieuse église de petite ville, ou de village, si souvent d'antique et noble architecture ! Celle-ci est une vielle abbatiale du Xe siècle, démolie, rebatie, remaniée au cours des siècles suivants. Elle a un choeur d'une rare beauté
 [Sans numérotation]  Les jardins. La Perse, la Chine, jardins mauresques, par Albert Flament
Image : En double page, un autre jardin à Téhéran. C’est la sans doute, c’est dans les pays ou de vastes régions désertiques sont accablées de soleil, que les hommes ont le mieux compris ce que pouvait dispenser de bonheurs précieux l'hymen de la terre et des eaux. Ci-contre, « Salon de plein air », un jardin intérieur à Marrakech, et sa fontaine a trois vasques / Un Jardin à Téhéran. Arcades ou l'ombre est lumineuse, cyprès avec lesquels les minarets rivalisent d'élégance, bassins pavés et cernés de bleues céramiques, poudre du soleil suspendue dans les airs… Ainsi nous représentons-nous le décor des contes d'orient. Mais ce jardin-ci est bien réel, pour la joie des voyageurs et des vrais sages de l'Iran
 [Sans numérotation]  Les jardins. La Perse, la Chine, jardins mauresques, par Albert Flament
Image : A Grenade : l'un des jardins de l’Alhambra (près de l'entrée du palais), tel aujourd’hui qu’il dut être à l'origine. » Les palais et les jardins mauresques ont exercé un tel enchantement sur les esprits que les souverains très catholiques, Ferdinand et Isabelle, firent de grenade leur séjour préféré et chargèrent de l'entretien ou des réparations de l'Alhambra les hommes les plus qualifiés. Plus tard, l'empereur Charles-Quint lui-même continua cette tradition »
 29  Les jardins. La Perse, la Chine, jardins mauresques, par Albert Flament
 30  Les médecins et moi, par André Thérive
 31  Connaissance de Bahia. Vers la ville kilomètre 3, par Luc Durtain
 32  A propos de Bourdelle et de Rodin, par le Docteur F. Vallon
 [Sans numérotation]  A propos de Bourdelle et de Rodin, par le Docteur F. Vallon
Image : Ne reprochons pas à Rodin la présentation fragmentaire de ce torse. Exhumé à Cyrène, il n'aurait pas plus d'amour ni de plus lumineuse harmonie. Voici deux des mains adorables, symboles ou Rodin a enclos le plus tendre de son génie. Comme leur ferveur atteint a celle des bâtisseurs anonymes et que leur prière fait dans l'espace le geste de l'ogive, ces mains, ces simples mains de femme c'est la cathédrale
 [Sans numérotation]  A propos de Bourdelle et de Rodin, par le Docteur F. Vallon
Image : Plénitude, sensibilité et le volume du lourd chignon équilibrant la face posée sur l’épaule. C’est beau, certes près de l'antique mais trop habile, trop médité pour pouvoir y prétendre. Puis, à droite, voici l’une des quatre bornes humaines du monument d’Alvéar. L'intelligence volontaire de Bourdelle les galvanise a la façon d'un courant
 35  A propos de Bourdelle et de Rodin, par le Docteur F. Vallon
Image : [A propos de Bourdelle et de Rodin]
 [Sans numérotation]  A propos de Bourdelle et de Rodin, par le Docteur F. Vallon
Image : Voici la page des douleurs. La petite Ève qui porte, écrasée sous le poids de la malédiction de Jéhovah, la honte d’être une femme. Mieux que ce marbre lisse, le bronze évoque le limon originel, le ventre fécond, la marée musculaire du dos. Et ce bourgeois de calais, otage, qui, la corde au cou, s'achemine vers l'anglais et la mort - fortes oeuvres dont le drame si sobre est tout imprégné d'humanité
 [Sans numérotation]  A propos de Bourdelle et de Rodin, par le Docteur F. Vallon
Image : A gauche, une fresque de E. Tavarnier : « bord de Seine». Le dessin à la fois souple et ferme, les couleurs harmonisées dans une tonalité générale grise mais qui garde la jolie luminosité des ciels de l'ile de France, forment un ensemble décoratif d’un grand charme. ICI, une « rêverie », marbre de J. Brouardel particulièrement remarqué au salon des médecins, pour le « Métier » qu'il atteste, pour la grace qu'il dégage
 40  Marcel Hamon, par O. Béliard
Image : Marcel Hamon
 41  Marcel Hamon, par O. Béliard
 42  Lectures. Georges Duhamel et quelques autres, par Pierre Dominique
 43  La fascination du virtuose, par Carlos Larronde
 44  Discophilie. Le grand prix du disque, par Émile Vuillermoz
 45  Le théâtre à Paris, par Henri Delorière
Image : En haut, Marguerite Jamois dans «crime et châtiment» adapté et mis en scène, au théâtre Montparnasse, par Gaston Baty. Au-dessous, Marfa Dher Villy et Rognoni dans «Antonia»
 46  Vient de paraître, par René de Laromiguière
Image : [Vient de paraître par René de Laromiguière]
 47  Confort et électricité
Image : [Confort et électricité]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Quatrième de couverture]
 [Sans numérotation]  [Première de couverture]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 1  [Réclame]
 2  [Réclame]
 3  [Réclame]
 4  [Réclame]
 5  [Réclame]
 7  [Réclame]
 8  [Réclame]
 [Sans numérotation]  Sommaire
Image : Maisons fières dans leur rusticité, voici la place à portiques de Monpazier, vieille bastide soleilleuse. Nous sommes en Périgord, pays riche d’histoire dans ses villes, ses bourgs et ses villages— et de préhistoire dans ses grottes
 [Sans numérotation]  Le Périgord, par André Maurois
Image : Une vigne ; une ferme qui a bien plutôt l’air d’une gentilhommière ; une vue de la Dordogne ; trois aspects du bel et lumineux Périgord. La souche est des confins du Bordelais, la ferme est aux environs de Sarliac-sur-l ‘Isle et la rivière Dordogne est ici contemplée du haut de Domme (Environs de sarlat) qui domine de 150 mètres le splendide paysage de la vallée
 [Sans numérotation]  Le Périgord, par André Maurois
Image : Souvent, dans la vallée de la Dordogne, de frissonnantes lignes de peupliers suivent la rivière, ou bien guident une allée vers quelque beau château. Ci-dessous : dans la vallée de la Vézère ou beaucoup d’arbres, encore, ornent des bords charmants, un coin des grottes fameuses des Eyzies. — Page 13 : Balcon fleuri au bourg de Cadouin, dans cette même région désormais aussi recherchée pour son pittoresque que pour les secrets de sa préhistoire
 [Sans numérotation]  Le Périgord, par André Maurois
Image : L’église de Domme. Cette petite ville de Domme n’est pas seulement comme un belvédère d’où l’on découvre de longues boucles de l’admirable Dordogne ; elle s’entoure de vieux remparts ou perdurent des portes du XIIIe siècle ; son hôtel de ville est un bel édifice du XIVe ; elle possède encore d'autres prestigieux souvenirs… C'est un lieu a tous égards fort pittoresque. — Page 15, le curieux village de Bourdeilles, sur la Dronne
 [Sans numérotation]  La nymphe Dordogne, par André Thérive
Image : Périgueux, sur la rive droite de l’Isle. C’est là, autour de la cathédrale Saint-Front, qu’est groupée la vieille ville médiévale séparée des quartiers modernes par d’agréables promenades. Cette cathédrale Saint-Front est en France l’une des plus puissantes oeuvres de l'art roman-byzantin. En forme de croix grecque, elle porte cinq grandes coupoles a lanternons. L'ensemble est de la plus réelle grandeur. L'on pense qu'il fut édifié au début du XIIe siècle
 17  La nymphe Dordogne, par André Thérive
 18  Jardins. Les XVe et XVIe siècles, par Albert Flament
 [Sans numérotation]  Jardins. Les XVe et XVIe siècles, par Albert Flament
Image : Vue du château, du jardin et des écuries de Villandry. De l’ancien château féodal, il ne reste qu'un donjon. L’on admire aujourd’hui un bel édifice qui fut entièrement rebâti en pur style de la renaissance vers le milieu du seizième siècle. Grandiose par ses assises qu'entoure de toutes parts l'eau des douves, gracieux par les bâtiments de sa cour d'honneur, le château de Villandry jouit en outre du prestige de ses jardins
 [Sans numérotation]  Jardins. Les XVe et XVIe siècles, par Albert Flament
Image : Une partie des jardins d’ornement du château de Villandry, reconstitués à force d’énergie, de science et de gout, dans l'esprit qui présida jadis à leur création. Et Villandry offre aujourd'hui le spectacle de ce qui peut être donné dans toute l’Europe, certainement, comme modèle de jardin du XVe ou du XVIe siècle. On y peut évoquer Ronsard et Montaigne / Détail des jardins potagers auxquels le restaurateur de Villandry apporta autant de soins attentifs qu'aux jardins d'ornement. Les fleurs les fruits et les légumes étaient nécessaires, pensait-il, aux habitants du château, les uns ne sauraient être exclus au détriment des autres… Et l'on voit la le thym et l'estragon se méler a la verveine et au romarin
 22  Murs de verre, par René De Laromiguière
Image : [Murs de verre]
 [Sans numérotation]  Murs de verre, par René De Laromiguière
Image : Page 22, un mur de verre : armature de fer et de ciment, alvéoles de verre légèrement teinté de vert. Sous le soleil, la lumière d'une maison ainsi bâtie est à la fois vive et douce, et quand le soleil décline, des projecteurs disposés au dehors le suppléent si exactement que l'on ignore que la nuit vient. ICI, détails d'un boudoir suspendu (Coté jardin) avec ses glaces limpides ou jouent des reflets
 [Sans numérotation]  Murs de verre, par René De Laromiguière
Image : Ces quelques vues de la maison aux murs de verre permettent de juger à quel point elle est traversée de lumière. L’escalier ci-contre conduit du rez-de-chaussée, lieu professionnel, au «hall» qui est un lieu de réunion familiale, de réception, d'agrément… cet escalier peut se clore par le bas, mais c'est au moyen d'une porte de verre doublée d'une fine toile métallique. Page 25, en bas, un bureau secrétariat, dont deux cotés sont amovibles
 [Sans numérotation]  Murs de verre, par René De Laromiguière
Image : Ci-dessous, une partie du « hall » : le plan supérieur est constitué par une galerie sur laquelle donnent les chambres à coucher un petit salon est grand ouvert, au plan inférieur et à droite. — Ci contre, porte d'aluminium, à glissière; tapis de caoutchouoc
 27  Murs de verre, par René De Laromiguière
Image : L’intérieur du « boudoir suspendu» que l’on a vu précédemment (page 23). Cette pièce sobre et jolie, différente des autres par une nuance d'intimité plus close, et qui concilie la simplicité et le confort est réservée à la maitresse de maison
 28  Murs de verre, par René De Laromiguière
Image : Sur une pelouse caressée de soleil, des petites filles liées par les mains se nouent en bouquet ou se dénouent comme une souple écharpe blanche. Il n’est que d'interroger leurs visages heureux pour savoir quelle joie dégage la gymnastique harmonique
 29  Irène Popard et la méthode française de gymnastique harmonique, par le Docteur Bellin du Coteau
Image : [Irène Popard et la méthode française de gymnastique harmonique]
 30  Irène Popard et la méthode française de gymnastique harmonique, par le Docteur Bellin du Coteau
Image : [Irène Popard et la méthode française de gymnastique harmonique]
 [Sans numérotation]  Irène Popard et la méthode française de gymnastique harmonique, par le Docteur Bellin du Coteau
Image : Une infinité de mouvements et d'attitudes assouplissent et fortifient les jeunes corps, muscles sans cesse tendus et détendus. D’autres fois, l'allégresse de ces enfants bondit en apparent désordre, mais elle garde un rythme qui est comme le chant muet de leur accord
 [Sans numérotation]  La collection du Docteur G. Viau, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Certes. Ce nu n'est pas signé. Mais peut-on ne pas l’attribuer à Delacroix ? Il est aux armes du héros. Oeuvre de sa maturité, il réalise sa gloire intégrale. Malgré son poids et sa densité, cette chair est tout imprégnée du plus pur des idéalismes. Sous la masse de la chevelure la tête se détourne, la figure se dérobe et l'exquis incarnat de l'oreille dit la pudeur du modèle et l'émotion du peintre
 [Sans numérotation]  La collection du Docteur G. Viau, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Le Dr Viau accrocha ce Renoir au meilleur de ses cimaises. Le lyrisme charnel du peintre a tant d’amour pour chanter cette ronde et rustique enfant qu’il en atténue l'épaisseur. La lampe merveilleuse que seuls les grands artistes allument dans les plus humbles modèles illumine cette peau juvénile. Et, par la magie rose et bleue du plus enivré des pinceaux, la gardeuse est fille des dieux
 [Sans numérotation]  La collection du Docteur G. Viau, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Au parc Monceau... » C’est un Claude Monet de 1885. Comme le soleil rougit de ses aurores, le peintre de Giverny n’aimait pas ses débuts, il se jugeait très mal représenté par cette toile adorable. Mais Viau n’avait pas l’air de voir le regard noir dont, a chaque visite, il accablait l'oeuvre. C'est un monet inédit avec ses personnages aux attitudes intimes et sa lumière criblée par le tamis foliaire
 35  La collection du Docteur G. Viau, par le Docteur Fernand Vallon
 36  La collection du Docteur G. Viau, par le Docteur Fernand Vallon
 [Sans numérotation]  La collection du Docteur G. Viau, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Cher Cézanne, quand gesticulant et parlant haut, le nez rouge sous ton vieux melon, tu te hâtais vers cette montagne Sainte-Victoire qui fut tes délices et ton tourment, tu faisais figure de vieux fol. Le boutiquier d’Aix s’esclaffait et tous les polissons te jetaient des pierres. La voila, cette colline dont tu fis un parnasse. Une génération de peintres allait s'essouffler a la gravir. Or toi, japonisant, tu l'as peinte dans le matin calme, comme un petit Fusiyama
 38  Deux oeuvres récentes. Madeleine Luka
Image : [Madeleine Luka]
 39  Deux oeuvres récentes. Othon Friesz
Image : [Othon Friesz]
 40  André Couvreur, par O. Béliard
Image : André Couvreur
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 41  André Couvreur, par O. Béliard
 42  Lectures. De Tristan Bernard à Léon Daudet, par Pierre Dominique
 43  Vient de paraître
 44  Discophilie, par Émile Vuillermoz
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 45  Le théâtre à Paris, par Henri Delorière
Image : De haut en bas, Mme Huguette Duflos dans “le paradis perdu”, M. Signoret dans “trois pour cent”, Mlle Suzet Maïs dans "ma soeur de luxe”
 46  L'aquaplane, par Maurice Courtois - Suffit
Image : [L'aquaplane]
 47  L'aquaplane, par Maurice Courtois - Suffit
Image : [L'aquaplane]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Quatrième de couverture]
 [Sans numérotation]  [Première de couverture]
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 1  [Réclame]
 [Sans numérotation]  
Image :
 3  [Réclame]
 4  [Réclame]
 5  [Réclame]
 6  
Image : Comme permet de le juger cette photographie, c’est dans des locaux abondamment baignés de lumière que s’effectue le conditionnement de nos spécialités, Pancrinol, Hépacrine
 7  [Réclame]
 [Sans numérotation]  Sommaire
 9  
Image : Si une fine gastronomie est à coup sûr un signe de civilisation, celle-ci apparait déjà, comme on le voit aux halles de Paris, dans l'abondance et l’afflux régulier des matières premières qui sont à la base de l’art
 [Sans numérotation]  Gloire de la cuisine, par Abel Bonnard
Image : Il est bon et il est juste qu’un serviteur de la bouche ait un air de desservant et qu’il paraisse officier lorsqu’il découpe une volaille dorée à craquer. Il est meilleur encore que de jeunes cuisiniers montrent des yeux spirituels et gais : ainsi rejoignent-ils les artistes, fils des dieux et semblent-ils proclamer l'innocence du péché de gourmandise. Toutes les choses exquises, au demeurant, ne sont-elles pas des présents du ciel ?
 [Sans numérotation]  Gloire de la cuisine, par Abel Bonnard
Image : Entre les « légumes nourris de rosée», le chou possède des mérites singuliers. D’abord, il prospère dans les campagnes françaises, puis, par de mystérieuses affinités avec un mammifère lui - même fort répandu (sus vulgaris), il se prête à des festins sans faste et cependant ravissants. Enfin, au potager, le vert tendre des choux, sur quoi pleura de bonheur un matin de printemps, enchante l'oeil des peintres
 [Sans numérotation]  Propositions sur la cuisine française, par Georges Duhamel
Image : «Avant de traduire le génie d'un peuple, la cuisine exprime les ressources d’un sol, d'un pays. Un grand repas... requiert orgueilleusement tous les règnes de la nature... Pourtant, malgré les réquisitions exotiques, on peut dire que les éléments les plus frais, les plus évanescents, les plus délicieusement périssables, l'art culinaire les demande au sol natal ».
 [Sans numérotation]  Propositions sur la cuisine française, par Georges Duhamel
Image : « La France est un heureux pays... qui broie son froment. » Et le pain à pris chez elle une valeur de symbole. Couleur d’or comme le blé, il représente l’aliment par excellence et, sinon la richesse, du moins ce qui est nécessaire et suffisant à la vie. Au temps révolu des cultes, l'on disait aux petits enfants que gaspiller le pain était un grave péché
 17  Propositions sur la cuisine française, par Georges Duhamel
 18  Gastronomie enfantine, par Maurice Maeterlinck
 19  La table dans le nord et la Belgique, par Maurice Des Ombiaux
 20  Gastronomie Gasconne, par Marcel Prévost
 21  Gastronomie Gasconne, par Marcel Prévost
Image : Quelle que soit sa charrue ou sa bête de trait, le paysan de France est partout le même : un patient, aillant, savant accoucheur des fruits de la terre
 22  Gastronomie Gasconne, par Marcel Prévost
Image : [Gastronomie Gasconne]
 [Sans numérotation]  Gastronomie Gasconne, par Marcel Prévost
Image : Il est en quelque sorte classique d’avoir de l’esprit au sujet des concours agricoles. À la vérité, l’éloquence qui s'y déploie et claque au vent comme un drapeau, dans la poussière du foirail, prête quelquefois à la moquerie ; mais non point le long, minutieux et toujours anxieux effort par lequel l'éleveur produit un boeuf magnifique ou des moutons délectables ou telle autre matière vivante destinée a fournir aux combinaisons de la gastronomie un matériau digne de ce grand art
 [Sans numérotation]  Estouffat, cassoulet confit d’oie, par Raymond Escholier
Image : [Estouffat, cassoulet confit d’oie]
 [Sans numérotation]  Éloge de l'ail, par J. J. Brousson
Image : [Éloge de l'ail]
 [Sans numérotation]  Éloge de l'ail, par J. J. Brousson
Image : Dans un marché aux primeurs, à orange en Vaucluse, les caisses de « pommes d'amour» que Paris appelle tomates. «Sacrilège... S’exclame Jean-Jacques Brousson. Ces gens de Pantruche ne savent pas que ce légume cardinal, c’est le dictame qui guérit le pieux Énée, blessé par une flèche. » Et il ajoute, plein d'expérience et de raison : « La pomme d'amour sans ail, pomme d'angoisse. Mais comme dans toutes les accordailles, il y a le tour de main. » Et notre uzétien s'accorde ici complètement avec M. Marcel Prévost
 [Sans numérotation]  Éloge de l'ail, par J. J. Brousson
Image : Les éléments primordiaux de la bouillabaisse se trouvent, comme on sait, dans un panier de poissons petits et gros. Poissons méditerranéens, s’entend, car il n’est de possible bouillabaisse qu'aux rivages provençaux. Pour elle, on prend à la faune de la mer latine le bar et la rascasse, la rascasse surtout, puis quelques moindres animaux aquatiques et l'on demande aux flores potagères le fenouil et le persil, le safran et la tomate. Et l'ail donne a l'ensemble son caractère, sa vigueur, son accent
 [Sans numérotation]  Ornement de la table, par Albert Flament
Image : Une argenterie d’un modernisme raffiné, un surtout plein de riches reflets, des cristaux purs, des nappes immaculées... Voilà des tables qui, bien mieux que luxueuses, sont appétissantes : c’est un fait bien connu des médecins que la façon de sertir un repas peut très heureusement exciter la faim. Or, les tables les plus modestes peuvent au moins réaliser un luxe de fleurs des champs et d'extrême netteté
 [Sans numérotation]  Ornement de la table, par Albert Flament
Image : Est-ce à cause de ce paravent fleuri d’oiseaux et de couples galants ? Ou de ces couverts trop seuls pour n'être point destinés à se rapprocher ?... Il semble que dans la fête intime qui se prépare, la bonne chère ne doive être que préface - ou piège- et que certain gilles ne soit la que pour conseiller aux convives de s'embarquer… A la watteau
 33  Ornement de la table, par Albert Flament
 34  Art et médecine... et cuisine, par le Docteur Édouard De Pomiane
 35  La cuisine Lyonnaise, par Pierre Scize
 36  L’alsace à table, par André Lichtenberger
 [Sans numérotation]  L’alsace à table, par André Lichtenberger
Image : Porteuses de foie gras et gibier des quérets d’Alsace. « Des deux côtés du Rhin, les meilleurs observateurs ont célébré de tout temps l'excellence des produits naturels de l’Alsace... Point de pays où il y ait tant de commodités pour la vie de l'homme». L'on comprend louis le germanique, qui revendiqua l'alsace…
 38  Gastronomie Normande, par Jacques Boulenger
Image : [Gastronomie Normande]
 39  Gastronomie Normande, par Jacques Boulenger
Image : «Comment ne mangerait-on pas bien en Normandie ? C’est la terre de la crème et du beurre, des bestiaux et des prés-salés... de l'abondance en tout. La vie y est traditionnellement plantureuse »
 [Sans numérotation]  Gastronomie Normande, par Jacques Boulenger
Image : La terre et la mer, la basse-cour et le port de pêche fournissent à l’envi à la gastronomie normande la matière de ses chefs-d'oeuvre. Le poulet des fermes profondes, trapues et cossues rivalise avec les soles de la manche ou de l'océan pour obtenir — cruelle façon de parler — Les suffrages des gourmets, mais le beurre et la crême exquis font régner l'accord, onctueusement
 42  Gastronomie parisienne, par André Thérive
Image : [Gastronomie parisienne]
 [Sans numérotation]  Gastronomie parisienne, par André Thérive
Image : La blanche, la légère, l’admirable farine, si nécessaire aux parisiens ! Le prélude à la confection des pommes frites qui sont le régal des midinettes ou, plus souvent peut-être, un trompe-fringale gaiment accepté. Et le camarade-litre, plein d’un élixir de fraternité
 [Sans numérotation]  Gastronomie parisienne, par André Thérive
Image : « La friture de Seine ou de Marne n’a pas de raison d'être méprisée : surtout quand le goujon assez desséché pour ne garder aucune odeur de vase est consommé au son des accordéons et des pianos mécaniques, à Alfortville ou à Gagny ». — L’un de ces étalages de comestibles, innombrables a paris, et qui, pourtant, dans certaines rues, sont doublés par les éventaires mobiles et inquiets de Crainquebille
 [Sans numérotation]  Gastronomie parisienne, par André Thérive
Image : Il n’est point de repas digne de ce nom qui ne doive, vers sa conclusion, marier la saveur fine et forte du fromage aux arômes d’un vin vigoureux. Comment oublier, cependant, que l’on voit parfois, à Paris, un quart de brie et un morceau de miche constituer a eux seuls un repas ! A cet égard, le fromage de France, qui est aussi divers que délicieux, a quelque chose de touchant et de providentiel
 [Sans numérotation]  L'accord parfait des vins et des mets, par Curnonsky
Image : [L'accord parfait des vins et des mets]
 [Sans numérotation]  L'accord parfait des vins et des mets, par Curnonsky
Image : Gloire au vin, tel du moins que la France sait en user ! Le vin est toute beauté dès qu'il est conçu, conçu par le baiser de la lumière aux pampres. Un grain de raisin, lustré de rosée, à un orient de perle. Par la plus merveilleuse alchimie, le vin absorbe et garde en lui, très réellement, du soleil. Il est clarté, franchise, joie, vérité. Si la France et l'Algérie pouvaient le donner a l'Europe comme de l'eau, la face du monde en serait changée.
 50  Bucca in Arte, par le Docteur Fernand Vallon
Image : [Bucca in Arte]
 [Sans numérotation]  Bucca in Arte, par le Docteur Fernand Vallon
Image : A droite, l’esprit avec son orgueil et ses disciplines. Manet prêche la réforme au bourgeois Qui ricane. Il n’était guère question de déjeuner, en vérité, et si les provisions sont sur le gazon c’est qu’on a renversé la marmite afin de mieux se battre. À gauche, la chair. Faune et nymphe sont de Rubens. Mais leur splendeur tenta jordaens quilles copia. Deux fois ainsi, au musée, sourit le faune bonasse et la nymphe empanachée fait hommage d'un cep a l'opulence des raisins
 52  Bucca in Arte, par le Docteur Fernand Vallon
 53  Lectures. De Pierre Benoit à Kipling
Image : [Lectures]
 54  Raoul Gaubert Saint Martial, par O. Béliard
Image : Raoul Gaubert Saint Martial
 [Sans numérotation]  Raoul Gaubert Saint Martial, par O. Béliard
 [Sans numérotation]  Vient de paraître
 [Sans numérotation]  [Réclame]
 [Sans numérotation]  [Quatrième de Couverture]