Exemplaire numérisé : BIU Santé (Paris)

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Ce médecin a non seulement inventé le mot orthophonie mais il avait aussi créé un Institut d’orthophonie à Paris en 1830 destiné à la rééducation des bègues, et publié en 1831 un ouvrage intitulé Orthophonie ou physiologie du bégaiement et de tous les vices de la prononciation. Ce véritable traité de phoniatrie présenté ici aborde la physiologie de la voix et toutes les pathologies pouvant retentir sur la voix avec les conseils thérapeutiques. Deux planches regroupent plusieurs des nombreux instruments inventés par l’auteur.

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À l’occasion du centenaire de l’indépendance des EU, il avait été décidé la création d’un Congrès international de médecine en 1876. Une session Otologie a ainsi vu le jour à New-York, constituant le premier Congrès international d’otologie. Profitant du deuxième Congrès international d’Otologie prévu en septembre 1880 à Milan, les laryngologistes y ont organisé quelques jours avant leur premier congrès international. En effet, à cette époque où la fusion des trois composantes de l’ORL n’était pas réalisée dans certains pays, les congrès internationaux d’otologie et ceux de laryngologie étaient distincts mais se déroulaient de telle façon que les congressistes pouvaient assister facilement aux deux sessions. Cet ouvrage contient les comptes rendus de ces deux congrès programmés à la même époque que le très connu deuxième Congrès international pour l ‘amélioration du sort des sourds-muets de Milan.

Livre et fichiers numériques sont la propriété du Dr. Portmann de Bordeaux.

Cette traduction française du livre de l’inventeur de la laryngoscopie au miroir a été publiée la même année que l’édition originale. Après un bref rappel historique, il décrit la nouvelle méthode d’examen du larynx rapportée pour la première fois en 1858 et l’illustre par des observations.

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Nicolas Deleau est le véritable inventeur de l’insufflation tubaire. Avant lui, le cathétérisme consistait à injecter des liquides, ce que faisait notamment Itard. Le titre de cet ouvrage fondamental était complété par « et de l’emploi de l’air atmosphérique dans les maladies de l’oreille moyenne ». C’est un véritable traité des maladies de l’oreille moyenne qui ne se cantonne pas au cathétérisme. Deleau expose aussi ses conceptions de la prise en charge des sourds-muets. L’ouvrage est illustré par deux très belles planches d’instruments.

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Cet ouvrage est le premier publié par Nicolas Deleau paru un an après l’édition du Traité d’Itard qui condamnait l’intervention. Deleau pensait pouvoir améliorer l’audition de sourds-muets de naissance par l’ouverture de la membrane tympanique. L’auteur complétait ses conceptions sur l’intérêt de la méthode en rapportant une trentaine d’observations. Il n’hésitait pas à afficher clairement ses essais et rapporter ses échecs. Il s’agissait d’un véritable défi lancé à Itard ce qui allait ouvrir une bataille incessante entre les deux auristes.

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Ce bref mémoire est le complément de celui paru l’année précédente sur la perforation de la membrane tympanique. L’auteur y décrit non seulement un perforateur de son invention mais aussi un otoscope avec un ingénieux système pour concentrer les rayons d’une bougie. La description de ces deux inventions est complétée par des dessins des appareils.

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Depuis la fin de son internat, cet élève de Czermak voua toute sa vie professionnelle à la laryngologie, en commençant par sa thèse en 1861 consacrée à la toute nouvelle laryngoscopie. Dans sa clinique, il forma plusieurs générations de futurs ORL dont certains furent des chefs d’école. Son ouvrage de plus de 900 pages traite principalement de la laryngoscopie, des polypes et des cancers du larynx. Sa vaste expérience lui permit une illustration par de nombreux cas personnels et par un atlas.

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L’auteur envisage d’abord l’étude de l’acoustique et l’anatomie du larynx. Puis après avoir détaillé l’historique et la critique des principales théories concernant la production vocale, il expose ses conceptions de la physiologie de la voix et de celle de la parole. Dès cette époque, Édouard Fournié expliquait pourquoi il ne fallait pas vouloir à tout prix oraliser les sourds-muets. Il fut un des rares à maintenir une telle position en 1880, alors qu’il était médecin-adjoint de l’Institution des sourds-muets de Paris, lorsque l’oralisme devint la doctrine officielle après le Congrès de Milan.

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C’est un des premiers ouvrages consacrés à la laryngoscopie depuis son invention par Czermak en 1858. Après avoir décrit les modalités de l’examen, l’auteur expliquait son intérêt pour l’application de traitements topiques.

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