Histoire des Sciences médicales

La revue Histoire des sciences médicales est l'organe officiel de la Société française d’histoire de la médecine (SFHM) depuis 1967. Pour consulter les archives de la SFHM avant 1967 : Cf. https://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/archives-de-la-sfhm/

Cette revue, trimestrielle jusqu’en 2018, est devenue annuelle à partir de 2019 (avec le Tome LIII, qui correspond en fait au premier tome des parutions annuelles). Les numéros suivants sont indiqué par Tome II pour 2020, Tome III pour 2021, etc.

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2002, Vol. 36 (4)	(PDF complet : 59 Mo)
[Sommaire] (PDF 453 Ko) Pour citer cet article [Sommaire] In : Histoire des Sciences médicales, 2002, 36 (4), pp. 371-372 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2002x036x004/HSMx2002x036x004x0371.pdf	371-372
[Vie de la Société] . Compte rendu de la séance du samedi 23 février 2002. / Compte rendu de l'assemblée générale du 23 février 2002. / Compte rendu de la séance du samedi 23 mars 2002. / Compte rendu de la séance du samedi 27 avril 2002. (PDF 7206 Ko) Pour citer cet article [Vie de la Société] . Compte rendu de la séance du samedi 23 février 2002. / Compte rendu de l'assemblée générale du 23 février 2002. / Compte rendu de la séance du samedi 23 mars 2002. / Compte rendu de la séance du samedi 27 avril 2002. In : Histoire des Sciences médicales, 2002, 36 (4), pp. 373-388 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2002x036x004/HSMx2002x036x004x0373.pdf	373-388
Richet, Gabriel. - La contagion de la morve: méthode d'étude de P. Rayer à la Ferme de Lamirault (Papiers inédits 1837-1843). [Rayer's studies on the contagion of glanders (1837-1842).] (PDF 10096 Ko) Un cas de morve aiguë humaine observé en 1837 chez un palefrenier et présenté aussitôt à l'Académie de Médecine a conduit Rayer à donner une description anatomo-clinique de la maladie et d'affirmer qu'elle était contagieuse. Les vétérinaires et quelques médecins ont marqué leur désaccord total. Récemment, l'Académie a pu se procurer des archives manuscrites de Rayer qui contiennent entre autres les résultats jamais publiés d'expériences concluantes sur la contagion de cette maladie, expériences conduites à la ferme de Lamirault en Seine-et-Marne où l'armée avait installé une infirmerie pour ses chevaux. Il a procédé à des inoculations au cheval et à l'âne, des passages en série, observé la contagion directe par contact et indirecte par le matériel d'écurie, établi la spécificité des sécrétions morveuses transmettant la maladie, l'unicité morbide des formes aiguës et chroniques dont il a décrit l'histoire naturelle, la fréquence des formes latentes mais contagieuses ainsi que la possibilité de guérison au moins apparente... etc. Il a aussi exclu l'intervention d'autres facteurs souvent incriminés fatigue, aération et nourriture..., etc. La méthode suivie 30 ans avant Pasteur est toujours d'actualité par exemple dans l'approche du Sida et de l'encéphalite spongiforme des bovins. Par leur logique et leur rigueur expérimentale, les travaux de Rayer constituent un modèle de ce qui pouvait être réalisé avant l'ère pastorienne en matière de maladies contagieuses. Rien de surprenant alors à ce que Rayer ait joué un rôle majeur dans l'épanouissement de la médecine du milieu du 19ème siècle, en particulier par son influence sur son interne Claude Bernard qui lui vouait une affection filiale et en étant le premier Président et Fondateur de la Société de Biologie en 1848. (Recently un-earthed hand written papers) P. Rayer (1795-1867) had never thoroughly published his experimental studies on the contagion of glanders. His recently un-earthed hand written papers allow us to depict his experimental approach and its results. He was not the first who transmitted glanders from a patient to horses or donkeys. But he did it systematically with glander secretions from acute and chronic cases. Whatever was the disease of the donors the transmitted forms were unpredictably either chronic or acute. His conclusion was that the two forms were two symptomatic aspects of an unique disease. Clinically dorment states were shown to be also contagious. He demonstrated it through deliberately altering healthy and sick horses inside the stable and by using sadles, bridles and brushes of sick horses on healthy ones. Moreover he excluded other causative factors tentatively proposed, peculiarly food products. The systematically logical and rigorous experimental approach used by Rayer for this research is a mile stone, 30 years before Pasteur. This methodology is still that nowaday used to study the epidemiology of diseases such as Prion Diseases, Mad Cow for instance. Pour citer cet article Richet, Gabriel. - La contagion de la morve: méthode d'étude de P. Rayer à la Ferme de Lamirault (Papiers inédits 1837-1843). [Rayer's studies on the contagion of glanders (1837-1842).] In : Histoire des Sciences médicales, 2002, 36 (4), pp. 389-408 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2002x036x004/HSMx2002x036x004x0389.pdf	389-408 Résumé
Marc, Bernard. - Les infirmières dans les premiers temps de la guerre de 1914-1918. [Nurses in the first times of World War one.] (PDF 6904 Ko) Le premier conflit mondial a été l'origine de problèmes nouveaux et illimités pour les autorités militaires et pour le service de santé des armées, sortant de la réforme de 1912 et manifestement débordé par la guerre moderne ayant débuté en 1914. Des journalistes et hommes politiques célèbres comme Barrès et Clémenceau s'élèvent contre le sort dramatique réservé aux blessés. La première guerre mondiale vit l'introduction de nouvelles techniques pour causer des pertes à l'ennemi dont l'usage des mitrailleuses et celui de l'artillerie employée massivement. Il en résulta un afflux massif de blessés et de malades qui satura très vite le service de santé et tous les moyens d'évacuation vers l'arrière. Du 2 août 1914 au 31 décembre 1914, 798 833 blessés français et 322 672 malades seront traités par la 7ème direction de l'armée, chargée du service de santé. Dans de telles circonstances, une organisation sanitaire parallèle, bénévole et efficace prend une importance inconnue jusqu'alors. Cette organisation, celle de la Croix-Rouge, regroupait la Société française de secours aux blessés militaires (S.S.B.M.), l'Union des Femmes de France (U.P.F.) et l'Association des Dames françaises (A.D.F.). Ces trois organisations, avec l'appui de nombreuses structures religieuses, ont apporté une réelle structure de soins indispensable dans une période de désorganisation comme l'était le début du premier conflit mondial. Partout vont se créer des structures de soins comme l'hôpital temporaire n° 103 à Paris, hôpital type de l'Union des Femmes de France, associant bénévoles et médecins et chirurgiens civils. Pour améliorer le niveau des personnels, un effort de formation particulièrement notable fut organisé pour former des infirmières en quantité, le mieux et le plus vite possible. Pendant la première année de la première guerre mondiale, les infirmières emporteront l'estime en ayant su, par leur action, compenser le désordre des premiers temps. The First World War originated in new and huge problems for both military authorities and military health service. The modern war which begun in 1914 overflowed this Service reformed in 1912. Famous journalists and political men such as Barrès and Clémenceau took part against dramatic conditions encountered by wounded soldiers. The First World War saw the introduction of many new technologies to the art of killing one's enemy among them the machine gun and the heavy use of artillery. It resulted in massive amount of wounded and ill soldiers which overflowed the military health service and every evacuation mean to the rear front. From August 2nd, 1914 to December 31st, 1914, 798. 833 French wounded soldiers and 322.672 ill soldiers were treated by the French Army 7th direction, in charge of the military health service. In such circumstances, a voluntary, parallel and the efficient sanitary organisation took an importance unknown until yet. This organisation, the Red Cross, associated the Société française de secours aux blessés militaires (French society for help to the wounded soldiers), the Union des Femmes de France (French Women Union) and the Association des Dames françaises (French Ladies Association). These three organisations, associated to many religious ones, brought a real sanitary structure so necessary in the troubled period as the beginning of the First World War. Everywhere in France, health service structures such as the hôpital temporaire n° 103 (Temporary Hospital number 103) in Paris, model hospital from the Union des Femmes de France, associated volunteers civilian doctors and surgeons. To increase the professional value of the paramedical staffs, a very specific effort was done for the formation of nurses in number, as correctly and as quickly as possible. During the first year of the First World War, nurses will be estimated since they had been able by their action to balance the disorder of the very first times of the conflict. Pour citer cet article Marc, Bernard. - Les infirmières dans les premiers temps de la guerre de 1914-1918. [Nurses in the first times of World War one.] In : Histoire des Sciences médicales, 2002, 36 (4), pp. 409-422 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2002x036x004/HSMx2002x036x004x0409.pdf	409-422 Résumé
Gusmao, Sebastiao. - Broca et les débuts de la neurochirurgie moderne. [Broca and the beginning of modern neuro-surgery.] (PDF 2334 Ko) Broca a associé la connaissance de la localisation de la fonction du langage (pour faire le diagnostic topographique de la lésion cérébrale) et celle de la topographie crânio-cérébrale (pour délimiter l'endroit de l'ouverture crânienne) et les a appliquées dans le traitement des lésions intra-crâniennes. De ce fait, il a fait le premier pas de la neurochirurgie moderne et mérite donc le titre de précurseur de cette spécialité. This article deals with Broca's pioneering efforts on cerebral localizations and craniotopography and their implementation for the first craniotomy. Pour citer cet article Gusmao, Sebastiao. - Broca et les débuts de la neurochirurgie moderne. [Broca and the beginning of modern neuro-surgery.] In : Histoire des Sciences médicales, 2002, 36 (4), pp. 423-428 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2002x036x004/HSMx2002x036x004x0423.pdf	423-428 Résumé
Gourevitch, Danielle. - Germain Galérant (8 septembre 1914 - 17 mars 2001). [German Galerant: September 8, 1914-March 17, 2001.] (PDF 797 Ko) Pour citer cet article Gourevitch, Danielle. - Germain Galérant (8 septembre 1914 - 17 mars 2001). [German Galerant: September 8, 1914-March 17, 2001.] In : Histoire des Sciences médicales, 2002, 36 (4), pp. 429-430 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2002x036x004/HSMx2002x036x004x0429.pdf	429-430
Guivarc'h, Marcel. - Lieux de dissections et morgues dans Paris, de 1200 à nos jours. [Dissections places and mortuaries in Paris from 1200 to 1980.] (PDF 11693 Ko) De 1200 à 1789, les dissections étaient interdites aux clercs et aux Docteurs, l'église et l'Université y étaient hostiles. Sans locaux avant 1470, la Faculté de médecine de la rue de la Bûcherie a eu successivement trois amphithéâtres, en 1608 (Jabot), 1617 (Riolan), 1744 (Winslow). L'enseignement, très médiocre, était fait par un professeur discourant en latin et un barbier-chirurgien opérant. Pour apprendre l'anatomie, des dissections étaient faites par les élèves chirurgiens à l'Hôtel-Dieu, au domicile des maîtres et en volant des cadavres. Le lieu réel d'apprentissage était le Collège ou Ecole de chirurgie (1515), au 5 rue des Cordeliers, dans deux amphithéâtres successifs, de Pineau en 1615 et celui de 1691, superbe, avec cinq démonstrateurs royaux. C'est l'ancêtre de l'Académie royale de chirurgie édifiée en 1775 au 12 de la même rue grâce aux libéralités du roi. Le roi, pour favoriser la pratique gratuite et publique de la chirurgie et de l'anatomie, et pour contrecarrer l'opposition de l'Eglise et de la puissante Université, avait créé: en 1529 le Collège de France et en 1673 le Jardin du Roi avec Dionis. Le problème commun à tous ces lieux de dissection était la pénurie de cadavres. Après la révolution de 1789, l'enseignement des dissections, très bien organisé, se faisait à l'Ecole pratique au 15 rue de l'Ecole de Médecine dans les six pavillons construits par Gondoin. De 1876 à 1886, une Ecole Pratique Provisoire est édifiée rue Vauquelin pendant qu'on reconstruit huit pavillons au 15 rue de l'Ecole de Médecine qui fonctionneront jusqu'en 1953 avant leur transfert dans la nouvelle Faculté de la rue des Saints Pères. L'enseignement pratique devient obligatoire et il est totalement réorganisé par Farabeuf pour près de cent ans. En 1883, l'Assistance Publique construit l'Amphithéâtre des hôpitaux dit de Clamart destiné aux élèves externes et internes et aux chirurgiens des hôpitaux pour l'anatomie et pour la médecine opératoire. Cette création supprime les dissections dans les hôpitaux, à l'Hôtel-Dieu, la Pitié et la Charité. Les morgues de Paris ont été les premiers lieux de dissections médico-chirurgicales. Elles étaient situées au Grand Châtelet de 1200 à 1802; quai du Marché Neuf de 1802 à 1864; quai de l'Archevêché jusqu'en 1912, et enfin place Mazas où la morgue se trouve aujourd'hui. Before French Revolution of 1789, Church and University forbid dissections for clerks and Doctors. The first, old Faculty in Bûcherie street had three amphitheatres in 1608 (Jabot), 1617 (Riolan), 1744 (Winslow). Two men taught anatomy, a latin speaching professor and a operating barber-surgeon. To learn anatomy, surgeons students had to hide for dissections in Hôtel-Dieu, masters' houses, or had to steal corpses. The better learning place was the Surgery's College 1515, at 5 medical school street, where two successive amphitheatres were built in 1615 (Pineau) and 1691, and finally at the Royal Surgical Academy at the 12 of the same street. French kings, in order to avoid the Church and University's bad power, created also in 1529 the French College and King's garden in 1673 with Dionis. The chiefly problem was the lack of corpses. After French Revolution a very good teaching was done in a new, modern Pratical School at 15 medical school street, in six pavilions, which were rebuilted from 1876 to 1886. During this period a Temporary Practical School was sited in Vauquelin Street and Farabeuf created a new, obligatory anatomy's teaching which functioned during almost hundred years, in the same place till 1953, then at New Faculty, Saint Pères sreet. In 1833 a big Hospitals Amphitheatre was created in Clamart by The Public Assistance of Paris, for her own students and surgeons' formation, while dissections were forbidden in the hospitals, as Hôtel-Dieu, Pity or Charity. Mortuaries in Paris were the first places of medical dissections. In Grand Châtelet from 1200 to 1802; at New Market Bank to 1864; at Archbishops' Palace Quay and finally from 1912 at the actual Mazas' Place. Pour citer cet article Guivarc'h, Marcel. - Lieux de dissections et morgues dans Paris, de 1200 à nos jours. [Dissections places and mortuaries in Paris from 1200 to 1980.] In : Histoire des Sciences médicales, 2002, 36 (4), pp. 431-450 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2002x036x004/HSMx2002x036x004x0431.pdf	431-450 Résumé
Neuzil, Eugène. - Jean Guillaume Auguste Lugol (1788-1851): Sa vie et ses travaux, une brève rencontre, 150 ans après son décès. [Jean Guillaume Auguste Lugol (1788-1851): his life and his works. A brief encounter, 150 years after his death.] (PDF 7510 Ko) J.G.A. Lugol, né le 18 août 1788 à Montauban, fait ses études de médecine à Paris. Reçu interne des hôpitaux en 1807, Docteur en médecine en 1812, il est nommé en 1819 médecin suppléant à l'Hôpital Saint-Louis, puis médecin titulaire chef de service dans ce même établissement (1831), poste qu'il occupera jusqu'à sa retraite en 1851. Après sa mort à Neuilly-sur-Seine le 16 septembre 1851, l'aînée de ses deux enfants, sa fille Adèle Augustine, épousera Paul Broca en 1857. Pionnier français de la thérapeutique iodée, il est resté célèbre par sa solution iodo-iodurée (le "lugol"), toujours inscrite au Codex français et dans de nombreuses pharmacopées étrangères, ainsi que par ses quatre monographies sur les maladies scrofuleuses et leur traitement (1829, 1830, 1831, 1844), dont certaines ont été traduites en anglais et en allemand. Ces publications nous apportent les minutieuses observations d'un excellent clinicien qui a constamment montré une grande indépendance d'esprit vis-à-vis des conceptions médicales à la mode, notamment de celles de Broussais. Il était très attaché à ses malades et à ses élèves hospitaliers, qui admiraient la qualité de son enseignement, l'efficacité de ses innovations thérapeutiques, son honnêteté intellectuelle aussi bien que son succès en clientèle privée. J.G.A. Lugol was born on August 18th, 1788 at Montauban. Medical student in Paris, he was admitted as interne des hôpitaux in 1807. Medical Doctor in 1812, he was appointed acting physician at Saint-louis hospital of Paris in 1819 and named head of a department in the same establishment, a post he held till he retired in 1851. After his death on September 16th, 1851 at Neuilly-sur-Seine, his elder child, his daughter Adèle-Augustine, married Paul Broca in 1857. French pioneer of iodine therapy, Lugol is famous for his iodine-iodurretted solution, still registered in the French Codex and present in most foreign Pharmacopoeia, and also for his four books on scrofulous diseases and their treatment (1829, 1830, 1831, 1834). These publications gather a wealth of the detailed observations of an excellent practitioner who constantly proved a great independence of spirit towards some medical concepts "à la mode", especially those sustained by Broussais. He was very close to his patients and to his medical students, who admired the quality of his lessons, the efficiency of his therapeutic innovations, his intellectual uprightness as well as his success in private practice. Pour citer cet article Neuzil, Eugène. - Jean Guillaume Auguste Lugol (1788-1851): Sa vie et ses travaux, une brève rencontre, 150 ans après son décès. [Jean Guillaume Auguste Lugol (1788-1851): his life and his works. A brief encounter, 150 years after his death.] In : Histoire des Sciences médicales, 2002, 36 (4), pp. 451-464 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2002x036x004/HSMx2002x036x004x0451.pdf	451-464 Résumé
Labrude, Pierre. - Pierre-François Nicolas (1743-1816) apothicaire, médecin, professeur de chimie à la Faculté de médecine de Nancy, à la veille de la Révolution. [Pierre-François Nicolas (1743-1816), apothecary, physician, chemistry teacher on the eve of the French Revolution.] (PDF 4217 Ko) Né à Saint-Mihiel (Meuse), P.F. Nicolas étudie dans sa ville natale puis à Saint-Nicolas-de-Port, près de Nancy. Il est probablement apothicaire militaire pendant la guerre de sept-Ans, puis il vient à Nancy et est reçu à la maîtrise de pharmacie en 1768. Avec le médecin Henri Michel du Tennetar, il crée un cours de chimie destiné aux étudiants et aux amateurs, puis devient professeur de chimie à la Faculté de médecine en 1781. Pendant ces années, il poursuit des recherches en hydrologie, distillerie, biochimie (le phosphore dans les os), toxicologie, teinture,... A la fin 1783, il réussit à faire voler un ballon gonflé d'hydrogène. Après avoir joué un rôle non négligeable à Nancy pendant la Révolution, il devient Professeur à l'Ecole de médecine de Strasbourg, puis à l'Ecole centrale de la Meurthe et à la Société de santé de Nancy. Il quitte la ville en 1798 et séjourne à Paris pendant environ deux années, en travaillant probablement avec Fourcroy et, peut-être, Chaptal et Berthollet. Dans les premières années du XIXème siècle, il est nommé Professeur à l'Ecole centrale du Calvados, puis à la Faculté des sciences de Caen. Son dernier travail notable, avec Gueudeville, est consacré à l'étude de la détection du sucre dans l'urine des diabétiques. Retraité en 1811, il meurt à Caen en 1816. Pierre-François Nicolas, was born in Saint-Mihiel in 1743, studied in this town and in St-Nicolas-de-Port near Nancy. At first he has been a military apothecary during the "Guerre de Sept-Ans". Then he studied pharmacy in Nancy and was received in 1768 at the "Maîtrise de pharmacie". With the physician Henri Michel du Tennatar, he created a teaching of chemistry for medicine students and became the Professor of chemistry of the Faculty of Medicine in 1781. During these years, he published some research results about hydrology, distillery, biochemistry (phosphorus in bone), toxicology, dyeing... At the end of 1783, he succeeded in the realization of a balloon and he played an important part in Nancy during the French Revolution. Professor at the "Ecole de médecine" in Strasbourg for some weeks, then in Nancy at the "Ecole centrale" and at the "Société de santé", he left Nancy towards the mid-1798. Staying in Paris for two or three years he probably worked with Fourcroy and perhaps Chaptal and Berthollet. In the early years of the nineteenth century he was appointed Professor in the "Ecole centrale du Calvados" and some years after at the "Faculté des sciences" in Caen. His latest significant work with Gueudeville was devoted to the detection of sugar in the urine of diabetic patients. Retired in 1811 Pierre-François Nicolas died in Caen in 1816. Pour citer cet article Labrude, Pierre. - Pierre-François Nicolas (1743-1816) apothicaire, médecin, professeur de chimie à la Faculté de médecine de Nancy, à la veille de la Révolution. [Pierre-François Nicolas (1743-1816), apothecary, physician, chemistry teacher on the eve of the French Revolution.] In : Histoire des Sciences médicales, 2002, 36 (4), pp. 465-472 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2002x036x004/HSMx2002x036x004x0465.pdf	465-472 Résumé
Chauvin, Frédéric - Schiele, Philippe - Chauvin, Edouard - Fischer Cossu-Ferra, Véronique - Fischer, Louis-Paul. - Les Docteurs Moreau de Bar-le-Duc, Victor Moreau (1746-1799), Pierre-Félix Moreau (1778-1846). Les premières résections ostéo-articulaires. [Victor Moreau and his son practised the first joint résections.] (PDF 6071 Ko) Victor Moreau (1746-1799) et Pierre-Félix Moreau (1778-1846) son fils furent deux chirurgiens qui exercèrent à Bar-le-Duc dans la Meuse. Victor Moreau mit au point en 1782 la première technique de résection ostéo-articulaire. Il adressa la même année son observation ainsi que deux autres en 1786 et 1789 à l'Académie royale de Chirurgie. A l'époque où l'amputation était l'unique moyen de sauver la vie des malades et des blessés, cette technique conservatrice représentait une véritable révolution dans la pratique de la chirurgie des os et des articulations. Victor Moreau dès 1792 transmit la technique à Pierre-François Percy dont il était l'ami. Son fils Pierre-Félix perfectionna, généralisa les résections ostéo-articulaires et les fit connaître par sa thèse soutenue en 1803 et par l'essai qu'il publia en 1816. Ces techniques n'eurent pas de succès immédiat, il fallut attendre les travaux sur la régénération des os par le périoste et la résection sous capsulo-périostée de Léopold Ollier (1830-1900). Il reste encore de nos jours des indications pour les résections ostéo-articulaires malgré les progrès des prothèses. Victor Moreau peut néanmoins être considéré comme le pionnier français de la chirurgie fonctionnelle des membres. Victor Moreau (1746-1799) and his son (1778-1846) were surgeons in Bar-le-Duc (French Department of Meuse). Victor Moreau invented the first joint resection technique in 1782 and submitted written comments to the "Académie Royale de Chirurgie" in 1782 then 1786 and 1789. At that time amputation was he only way of saving wounded and patient lives and a conservative technique was an actual revolution in bone and joint sugery. His friend Pierre-François Percy was transmitted the technique in 1792. His son improved the technique and attemped to put it into widespread use through his thesis (1803) and the most famous essay of his in 1816. However the technique did not immediately succeeded till Leopold Ollier's works proved the "bone regeneration by the periosteum" and the role of the "sub-capsular periosteum resection". Nowadays in spite of prothesis progress some joint résections can be still indicated. At last Victor Moreau can be deemed the pioneer of the functional limb surgery. Pour citer cet article Chauvin, Frédéric - Schiele, Philippe - Chauvin, Edouard - Fischer Cossu-Ferra, Véronique - Fischer, Louis-Paul. - Les Docteurs Moreau de Bar-le-Duc, Victor Moreau (1746-1799), Pierre-Félix Moreau (1778-1846). Les premières résections ostéo-articulaires. [Victor Moreau and his son practised the first joint résections.] In : Histoire des Sciences médicales, 2002, 36 (4), pp. 473-483 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2002x036x004/HSMx2002x036x004x0473.pdf	473-483 Résumé
Rousset, J.-J. - Ségal, Alain. - Analyses d'ouvrages. (PDF 1631 Ko) Pour citer cet article Rousset, J.-J. - Ségal, Alain. - Analyses d'ouvrages. In : Histoire des Sciences médicales, 2002, 36 (4), pp. 484-486 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2002x036x004/HSMx2002x036x004x0484.pdf	484-486
Ouvrages et périodiques reçus. (PDF 2965 Ko) Pour citer cet article Ouvrages et périodiques reçus. In : Histoire des Sciences médicales, 2002, 36 (4), pp. 487-492 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2002x036x004/HSMx2002x036x004x0487.pdf	487-492
Tables alphabétiques du tome XXXVI, 2002. (PDF 1520 Ko) Pour citer cet article Tables alphabétiques du tome XXXVI, 2002. In : Histoire des Sciences médicales, 2002, 36 (4), pp. 493-496 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2002x036x004/HSMx2002x036x004x0493.pdf	493-496

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2002, Vol. 36 (4)