Histoire des Sciences médicales

La revue Histoire des sciences médicales est l'organe officiel de la Société française d’histoire de la médecine (SFHM) depuis 1967. Pour consulter les archives de la SFHM avant 1967 : Cf. https://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/archives-de-la-sfhm/

Cette revue, trimestrielle jusqu’en 2018, est devenue annuelle à partir de 2019 (avec le Tome LIII, qui correspond en fait au premier tome des parutions annuelles). Les numéros suivants sont indiqué par Tome II pour 2020, Tome III pour 2021, etc.

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2004, Vol. 38 (2)	(PDF complet : 57 Mo)
[Sommaire] (PDF 367 Ko) Pour citer cet article [Sommaire] In : Histoire des Sciences médicales, 2004, 38 (2), pp. 131-132 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2004x038x002/HSMx2004x038x002x0131.pdf	131-132
[Vie de la Société] . Compte rendu de la séance du samedi 25 octobre 2003. / Compte rendu de la séance du samedi 22 novembre 2003. / Compte rendu de la séance du samedi 13 décembre 2003. (PDF 6137 Ko) Pour citer cet article [Vie de la Société] . Compte rendu de la séance du samedi 25 octobre 2003. / Compte rendu de la séance du samedi 22 novembre 2003. / Compte rendu de la séance du samedi 13 décembre 2003. In : Histoire des Sciences médicales, 2004, 38 (2), pp. 133-146 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2004x038x002/HSMx2004x038x002x0133.pdf	133-146
Chastel, Claude. - Quand les momies égyptiennes nous parlent des infections qui les tourmentaient. [When the Egyptian mummies are speaking about the infections that have made them ill.] (PDF 4834 Ko) L'étude microbiologique des momies a commencé en 1910 lorsque Sir M.A Ruffer a utilisé pour la première fois les techniques histologiques pour l'examen des tissus momifiés et a découvert des oeufs de Schistosoma haematobium dans les reins de momies égyptiennes de la XXème dynastie. Jusque dans les années 1990, ce sont les techniques morphologiques telles que la radiologie, le scanner, l'endoscopie, l'histologie et la microscopie électronique, couplées à la sérologie, qui ont constitué les outils de la Paléopathologie. Elles ont permis d'identifier les bilharzioses, la dracunculose, la trichinose, l'ascaridiose et la tuberculose osseuse comme les maladies infectieuses les plus couramment rencontrées chez les anciens Egyptiens. L'introduction récente des techniques de la biologie moléculaire, avec en particulier la PCR, a permis de confirmer la prévalence élevée des helminthiases et de la tuberculose parmi ces populations. Elle a permis aussi d'autres progrès comme la confirmation du caractère endémique du paludisme à Plasmodium falciparum et la mise en évidence éventuelle de septicémies bactériennes et de la diphtérie. Il existe encore de très nombreuses momies humaines et animales à étudier qui permettront probablement de découvrir d'autres infections virales ou zoonotiques qui ont sévi aux temps des pharaons. The microbiological study of mummies has started in 1910 when Sir M.A. Ruffer first applied the histologic methods to the study of mummified tissues and found Schistosoma haematobium' ovas dated from the XXth dynasty. Up to the 1990 years, morphological methods including radiology, computed tomography, endoscopy, histology, electron microscopy, and serology have been the main tools used in Paleopathology. They led to identify schistosomiasis, dracunculiasis, trichinosis, ascariasis and bone tuberculosis as the most prevalent diseases of the ancient residents of Egypt. The recent introduction of molecular methods (PCR) allowed to confirm the high prevalence of helminth diseases and tuberculosis among these populations, but also added new data exemplified by the widespread distribution of Plasmodium falciparum malaria. In addition, cases of bacterial septicemias and diphteria possibily occurred. Thousands of human and animal mummies remain to be studied with the hope to discover another pathogens responsible for viral or zoonotic infections prevalent during the pharaons' times. Pour citer cet article Chastel, Claude. - Quand les momies égyptiennes nous parlent des infections qui les tourmentaient. [When the Egyptian mummies are speaking about the infections that have made them ill.] In : Histoire des Sciences médicales, 2004, 38 (2), pp. 147-156 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2004x038x002/HSMx2004x038x002x0147.pdf	147-156 Résumé
Marganne, Marie-Hélène. - Apport de la papyrologie à l'histoire de la médecine. [The role of papyri in the history of medicine.] (PDF 4223 Ko) L'apport de la papyrologie à l'histoire de la médecine ne se limite pas aux papyrus médicaux stricto sensu. Parmi les découvertes récentes de la papyrologie littéraire, deux au moins peuvent être considérées comme exceptionnelles: d'une part, celle d'un papyrus grec abondamment illustré entre le Ier siècle avant notre ère et le Ier siècle de notre ère, et, d'autre part, celle du fameux papyrus de Milan (fin du IIIe siècle avant notre ère) contenant une centaine d'épigrammes attribuées à Posidippe de Pella. En dépit de leur caractère en apparence exclusivement artistique ou littéraire, ces deux pièces présentent cependant un intérêt certain pour l'histoire de la médecine antique: la première, parce qu'elle témoigne de l'activité des illustrateurs de livres (y compris médicaux) dans l'Égypte gréco-romaine, et la seconde, parce qu'elle contient une section consacrée aux épigrammes de guérison (iamatika). Le premier de ces poèmes, en particulier, apporte un témoignage nouveau sur les figurines et représentations antiques d'individus émaciés ou atteints de “consomption”. Two papyri are very interesting for Medicine history of the Antiquity. The first one (a Greek papyrus prolifically illustrated between 100 B.C. and 100 A.D.) reveals the value of the illustrators of works in the Greek and Roman period and the second (the famous papyrus of Milan 300 B.C.) includes a part about the epigrams of curing. Pour citer cet article Marganne, Marie-Hélène. - Apport de la papyrologie à l'histoire de la médecine. [The role of papyri in the history of medicine.] In : Histoire des Sciences médicales, 2004, 38 (2), pp. 157-164 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2004x038x002/HSMx2004x038x002x0157.pdf	157-164 Résumé
Guénel, Jean. - La grippe “espagnole” en France en 1918-1919. [Spanish influenza in France from 1918-1919.] (PDF 6009 Ko) La pandémie grippale de 1918-1919 improprement appelée “espagnole” fit dans le monde de 20 à 40 millions de morts. Elle tua en France environ de 125 000 à 250 000 civils et plus de 30 000 militaires, chiffres approximatifs car les données épidémiologiques ont été incomplètement enregistrées du fait de la guerre. Le virus semble avoir été importé des États-Unis par le contingent américain débarqué en France et d'Extrême-Orient par les troupes indochinoises et les ouvriers chinois engagés dans les usines. L'évolution se fit en phases, étalées d'avril 1918 à février 1919, la deuxième, de septembre à novembre, ayant été la plus meurtrière. Les sujets les plus touchés furent les adultes jeunes, tandis que la mortalité fut faible chez les personnes de plus de soixante ans. Les formes graves se manifestèrent surtout par des complications pulmonaires qui entraînaient souvent la mort en quelques jours. Les mesures prophylactiques, inégalement appliquées, se montrèrent peu efficaces et les traitements ne purent être que symptomatiques. Les réactions de l'opinion publique furent étonnamment discrètes, mais il est vrai que la presse avait l'ordre de ne pas parler de l'épidémie pour ne pas affoler les civils et démoraliser les troupes. Ces dernières années des études sérologiques et de biologie moléculaire ont permis de préciser le sous-type du virus de 1918, sans que pour autant on ait pu expliquer sa particulière virulence. In 1918-19 the so-called spanish influenza pandemic killed about 20 to 40 millions people all over the world. In France the loss of life was reckoned between 125,000 and 250,000 civilians and 30,000 soldiers though the epidemiological data have been incomplete. The virus allegedly came from the United States of America with the American forces which landed in the western harbours of France and probably with Indochina's troops or Chinese workers hired in the French factories. The disease spread in three waves from April 1918 to February 1919. The second wave was the most severe in September, October and November. Half of the dead occured among the 20-40 old people as the older people were more disease-resistant. Lethal forms were due to respiratory complications which often killed in a few days. The government did to preventive measures that were unequally applied as the treatment could be only symptomatic. The reactions of people were astonishingly cautious probably because the papers were ordered not to deal with the epidemic as long as the war lasted for. Some new serological studies and molecular biology techniques led up to clarify the strain of the 1918 influenza virus without further understanding of its special virulence. Pour citer cet article Guénel, Jean. - La grippe “espagnole” en France en 1918-1919. [Spanish influenza in France from 1918-1919.] In : Histoire des Sciences médicales, 2004, 38 (2), pp. 165-176 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2004x038x002/HSMx2004x038x002x0165.pdf	165-176 Résumé
Régnier, Christian. - Guerre bactériologique (1916-1933): de l'anecdote à la grande peur. [Bacteriological war (1916-1933): from anecdote to terror.] (PDF 7023 Ko) Il semble que les cadavres, les viandes décomposées, différentes mixtures empiriques furent épisodiquement employés comme arme de guerre dès l'Antiquité. De même, la contamination des puits et des sources d'eau constituait une pratique ancienne. C'est en 1915-1916, peu après l'emploi des gaz de combat sur le champ de bataille, que des suspensions bactériennes furent spécialement préparées pour détruire hommes et bétail en Europe, en Russie et aux Etats-Unis; ces tentatives d'emploi scientifique de l'arme bactériologique demeurèrent marginales et peu efficaces. Les témoignages et les preuves sur ces événements sont fragiles; les sources documentaires sur l'usage d'armes bactériologique pendant la Grande Guerre demeurent encore très incomplètes. Après la guerre, tous admirent que cette arme était inhumaine mais qu'il apparaissait impossible de s'en priver si l'adversaire la possédait. Entre 1925 et 1933, les débats de la Société des Nations montrèrent que le risque de guerre bactériologique ne pouvait être écarté malgré la signature d'un compromis entre quelques nations. C'est alors que Wickham Steed, un journaliste anglais, révéla que les Allemands avaient procédé en 1933 à des essais d'armes bactériologiques dans les métros de Paris et de Londres (cet article de presse constitua-t-il une manipulation?). Rotten corpses were occasionally used as weapons in the Antiquity. So wells and springs were usually contaminated. In 1915-1916, just after the use of poison gas on the battlefield, bacteriological suspensions were prepared to destroy men and cattle in Europe, Russia and the United of America but the attempts of using bacteriological weapons remained inefficient. Moreover the evidences of this use during the Great War are very fragile. After the war there was a consensus about inhumanity of this weapon which yet might be used if the enemy did it. Between 1925 and 1933 the debates in the Society of Nations proved that bacteriological war was possible in spite of a compromise solution between some nations. Then English journalist Wickdam Steed disclosed the German tries of bacteriological weapons in the Paris metro and the London tube in 1933 (Was this article a manipulation?). Pour citer cet article Régnier, Christian. - Guerre bactériologique (1916-1933): de l'anecdote à la grande peur. [Bacteriological war (1916-1933): from anecdote to terror.] In : Histoire des Sciences médicales, 2004, 38 (2), pp. 177-190 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2004x038x002/HSMx2004x038x002x0177.pdf	177-190 Résumé
Tricot, Jean-Pierre. - Le voyage en 1547 à Stamboul du Médecin naturaliste Pierre Belon du Mans. [The voyage in 1547 to Stamboul (Constantinople) by the pharmacist-naturalist Pierre Belon from Mans.] (PDF 4183 Ko) Pierre Belon naquit au Mans en 1517. Après avoir été garçon apothicaire il suivit des cours de botanique chez Valerius Cordis. En 1546 il fut désigné pour participer à l'ambassade que François Ier envoya auprès du Grand Turc. Dès 1553 il consigna ses impressions de voyage dans un livre “Les observations de plusieurs singularitez et choses mémorables...” A Stamboul il s'attarda dans les boutiques de droguistes, observa et consigna les coutumes hygiéniques des Turcs. Ses “Observations” dans les pays du Levant constituent non seulement une mine de renseignements utiles mais peuvent aussi être considérées comme base d'un renouveau dans les relations entre les voyageurs européens et le Moyen-Orient. Pierre Belon was born in Le Mans in 1517. After he had worked as apothecary assistant and he had studied botany, he was chosen to join in the embassy sent by French King François I to the Turkish Sultan in 1546. From 1553 he wrote his impressions upon his tour “Comments upon different peculiarities and memorable things”. In Stamboul he dawdled around the typical Turkish drugstores and he observed and recorded the hygienic habits of the Turks. Not only are his “Comments” about the Eastern Countries a mine of useful information but they can be also considered as the foundation of renewal in the relationship between Europeans travellers and the Middle East. Pour citer cet article Tricot, Jean-Pierre. - Le voyage en 1547 à Stamboul du Médecin naturaliste Pierre Belon du Mans. [The voyage in 1547 to Stamboul (Constantinople) by the pharmacist-naturalist Pierre Belon from Mans.] In : Histoire des Sciences médicales, 2004, 38 (2), pp. 191-198 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2004x038x002/HSMx2004x038x002x0191.pdf	191-198 Résumé
Silberman, Henri C.. - Les données du diagnostic médical et de la prescription pharmaceutique du médecin genevois Théodore Tronchin en 1763. [The diagnostic contributions and pharmaceutic prescriptions of the Geneva physician Théodore Tronchin in 1763.] (PDF 2946 Ko) Le Genevois Théodore Tronchin (1709-1801) était un des médecins les plus célèbres d'Europe en son temps. Dans le cas traité dans cette communication il s'agit de l'infection vénérienne de Marie-Thérèse de Hohenzollern-Hechingen née Waldburg-Zeil-Wurzach (26.1.1732 - 17.1.1802), épouse du prince Joseph Frédéric Guillaume (12.11.1717 - 9.4.1798). La princesse a mis au monde six enfants dont cinq moururent en bas âge. Son dernier enfant était né quand elle avait 28 ans. La princesse a survécu à son mari de quatre ans et elle est morte à l'âge de 70 ans. Tronchin prescrit des pilules à base de calomel, (chlorure mercureux). Il prescrit aussi une décoction de bois sudorifiques. Les médicaments contenaient, à part le Calomel, Roses rouges, Racine de bardane, Racine d'esquine, Racine de salsepareille, Racine de santal rouge, Racine de santal citrin, Racine de sassafras, Semence d'anis étoilé, Fleurs d'oeillets. L'avis de Tronchin, sous forme de lettre à un confrère, est un document historique qui explique pourquoi un couple princier n'avait pas d'héritier à la succession. The Geneva physician Théodore Tronchin (1709-1801) was one of the best known physicians in Europe. Some copies of his letters giving medical advice to his patients all over the world are preserved in the University Library of Geneva. One of them dated 1763 was chosen as an example of Tronchin's dealings with his patients. In it Tronchin gives his opinion about the venereal disease transmitted to princess Marie-Thérèse of Hohenzollern-Hechingen (1732-1802) by her husband. Tronchin prescribed treatment based on mercury and sudorific plants. Pour citer cet article Silberman, Henri C.. - Les données du diagnostic médical et de la prescription pharmaceutique du médecin genevois Théodore Tronchin en 1763. [The diagnostic contributions and pharmaceutic prescriptions of the Geneva physician Théodore Tronchin in 1763.] In : Histoire des Sciences médicales, 2004, 38 (2), pp. 199-206 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2004x038x002/HSMx2004x038x002x0199.pdf	199-206 Résumé
Arnaud-Lesot, Sylvie. - Pratique médicale et pudeur féminine au XIXème siècle. [Medical practice and the feminine sense of modesty in the 19th century.] (PDF 6991 Ko) La pudeur féminine apparaît comme une des difficultés essentielles auxquelles les médecins du XIXème siècle étaient confrontés pour examiner les organes génitaux des femmes. Pour la vaincre et amener leurs patientes à se laisser examiner, nombreux étaient ceux qui cherchaient à les ménager pendant l'examen, en prenant certaines précautions dont la principale était de ne pas découvrir leur corps. Certaines soulignaient toutefois que ces attentions à leur égard ne devaient pas pour autant les conduire à négliger cet examen. The feminine sense of modesty appeared as one of the main difficulties that the physicians of the 19th century met to examine the sex of a female patient. In order to convince of a perfect examination, numerous physicians strove to respect the sense of modesty during the consultation and would avoid to expose the whole body. Nevertheless some emphasised that taking precautions could not lead to neglect the consultation. Pour citer cet article Arnaud-Lesot, Sylvie. - Pratique médicale et pudeur féminine au XIXème siècle. [Medical practice and the feminine sense of modesty in the 19th century.] In : Histoire des Sciences médicales, 2004, 38 (2), pp. 207-218 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2004x038x002/HSMx2004x038x002x0207.pdf	207-218 Résumé
Renner, Claude. - A propos des palettes à saigner en étain. [The pewter bleeding bowls.] (PDF 2871 Ko) A partir de la fin du XVIIème siècle la saignée codifie sa mesure au travers du nombre de palettes retirées. Les petites palettes du XVIII siècle recevant trois onces de sang sont utilisées par groupe de trois pour définir une saignée selon Dionis. La prescription, d'abord exprimée en nombre de palettes, va ensuite se prescrire en onces pour corriger sa contenance variable. Au XIXème siècle sa mesure fait appel au système métrique et s'exprime en grammes, une habitude qui perdure au début du XXème siècle. Petites ou grandes, leur fabrication appartient aux potiers d'étain et à ceux de Paris en priorité. Au fil du temps leur utilisation passe du barbier au chirurgien qui cède la main au médecin. Si le chirurgien des XVI, XVII et XVIIIème siècles pratique la saignée c'est toujours au médecin que revient le diagnostic. Petites et grandes palettes témoignent de la pratique professionnelle de nos prédécesseurs et de son évolution. In the late seventeenth century, then along the eighteen and nineteenth centuries the amount of the bloodlettings was measured by means of three pewter bleeding bowls that held three ounces of blood, about 300 millilitres. In the middle of the nineteenth century new and large bleeding bowls with metric graduations were manufactured only by the Parisian potters. Pour citer cet article Renner, Claude. - A propos des palettes à saigner en étain. [The pewter bleeding bowls.] In : Histoire des Sciences médicales, 2004, 38 (2), pp. 219-226 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2004x038x002/HSMx2004x038x002x0219.pdf	219-226 Résumé
Zitoun-Florentin, Flavien - Guedel, Olivier. - Le musée Léopold Ollier. (PDF 2226 Ko) Louis Léopold Ollier (1830-1900), pionnier de la chirurgie expérimentale selon les principes émis par Claude Bernard, fut aussi l'un des pères de la chirurgie ostéo-articulaire conservatrice. A sa mort, toutes les pièces qu'il avait rassemblées ont été conservées. A l'heure actuelle la collection rassemble 101 planches expérimentales, 250 pièces anatomo-pathologiques, quelques bocaux, des moulages, des milliers de photographies, une centaine d'aquarelles, environ 1500 dossiers de patients opérés par Ollier (observations cliniques, correspondances avec les malades...), des instruments et un classeur rassemblant les documents médico-légaux relatifs à l'assassinat à Lyon du Président Sadi Carnot le 24 juin 1894 par Caserio. La collection comporte aussi un millier de radiographies réalisées dès février 1896 par Etienne Destot. A l'occasion du centenaire de sa mort, un musée a été créé au sein d'un complexe culturel, dans sa ville natale des Vans en Ardèche. Inaugurée le 15 juin 2000, le musée Ollier ne se consacre pas uniquement à la vie et aux expérimentations d'un homme, il aborde également une époque marquée par de nombreux progrès comme l'anesthésie, l'antisepsie, l'asepsie ou encore la radiologie... Cette diversité de thèmes, et la richesse de la collection Ollier permettent de faire évoluer ce musée en présentant de nouvelles pièces et des expositions temporaires sur des thèmes variés. For the Centennial of Ollier's death, a museum has been created inside the cultural Centre of his birth town of Les Vans (Ardèche - France). Opened on 15 June 2000, the Museum is not only dedicated to the life and experiments of a man but also evokes a period when numerous progresses took place such as anaesthesia, antisepsis, asepsis, radiology, etc. The various topics and the richness of Ollier's collection allows us to upgrade this museum in showing new pieces and various topical exhibitions. Pour citer cet article Zitoun-Florentin, Flavien - Guedel, Olivier. - Le musée Léopold Ollier. In : Histoire des Sciences médicales, 2004, 38 (2), pp. 227-232 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2004x038x002/HSMx2004x038x002x0227.pdf	227-232 Résumé
Ferrandis, Jean-Jacques. - Les collections anatomiques réalisées durant la guerre de 1914-1918 au musée du Service de santé des armées. (PDF 5592 Ko) L'auteur relate l'histoire des collections anatomo-cliniques du musée du Service de santé des armées, installé au Val-de-Grâce à Paris. La majeure partie d'entre elles a été constituée en plein conflit, durant la guerre de 1914-1918. Ces collections illustrent de manière remarquablement pédagogique l'évolution spectaculaire et l'adaptation de la chirurgie de guerre aux conditions du conflit. Les dix mille objets, six mille cinq cents photographies et cent mille dossiers d'archives, constituent l'exemple unique et complet d'un "musée de commande" à thème unique: les secours aux blessés depuis le champ de bataille jusqu'à l'hôpital. Après avoir rappelé l'histoire des collections anatomiques, déposées au musée avant la guerre, l'auteur évoque l'évolution de la chirurgie entre 1914 et 1918, puis les circonstances de la création des collections anatomo-cliniques, à l'exclusion des collections historiques et des matériels sanitaires. Il précise enfin l'état actuel et les conditions de leur conservation. The author reports the story of the anatomical and clinical collections in the Museum of the Hospital Val-de-Grace in Paris. They illustrate the evolution of war surgery and its adaptation to the different conflicts. Ten thousand objects, six thousand five hundred photographs and one hundred medical records deal with a unique subject: the cares of the wounded from the battle field to the hospital. The author insists upon the evolution of the war surgery between 1914 and 1918. He pointed out the state of the collections and the condition of their preserving. Pour citer cet article Ferrandis, Jean-Jacques. - Les collections anatomiques réalisées durant la guerre de 1914-1918 au musée du Service de santé des armées. In : Histoire des Sciences médicales, 2004, 38 (2), pp. 233-242 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2004x038x002/HSMx2004x038x002x0233.pdf	233-242 Résumé
Ségal, Alain - Plessis, J.-L. - Rousset, J.-J.. - Analyses d'ouvrages. (PDF 3333 Ko) Pour citer cet article Ségal, Alain - Plessis, J.-L. - Rousset, J.-J.. - Analyses d'ouvrages. In : Histoire des Sciences médicales, 2004, 38 (2), pp. 243-248 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2004x038x002/HSMx2004x038x002x0243.pdf	243-248
[Vie de la Société] . Statuts. (PDF 3626 Ko) Pour citer cet article [Vie de la Société] . Statuts. In : Histoire des Sciences médicales, 2004, 38 (2), pp. 249-256 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2004x038x002/HSMx2004x038x002x0249.pdf	249-256

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