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Les traités et les œuvres d'Ambroise Paré

"Par la main et par la plume"

Deux livres de chirurgie. I. De la generation de l’homme, et maniere d’extraire les enfans hors du ventre de la mere, ensemble ce qu’il faut faire pour la faire mieux, et plus tost accoucher, avec la cure de plusieurs maladies qui luy peuvent survenir. 2. Des monstres tant terrestres que marins, avec leurs portrais. Plus un petit traité des plaies faites aux parties nerveuses. Par Ambroise Paré, premier Chirurgien du Roy, et juré à Paris, Paris, André Wechel, 1573

In-8° de 619 pages, avec 87 figures, dédié au duc d’Uzès, pair de France. Le privilège est accordé à Paré le 4 juillet 1572, pour dix ans.

Le livre se présente comme une commande du duc, après une conversation où il aurait longuement interrogé le chirurgien sur la conception et nativité des enfants. Ainsi est mis en scène le personnage social qu’est devenu Paré : un chirurgien de cour qui converse de philosophie naturelle avec les grands.

En offrant ici non plus seulement matière de chirurgie mais réflexion sur la grandeur de la nature, qu’elle fabrique "une petite créature de dieu" ou ces monstres et prodiges où se voit encore son mystérieux pouvoir, Paré achève de forger les pièces qui formeront la grande œuvre annoncée dans l’Epître au Lecteur.

[BIUM 35181]
[p. 81. BIUM 35181]
[p. 373. BIUM 35181]

"…nous sommes hommes qui pouvons apprendre tous les jours de notre vie les uns des autres : Si ce bien-là m’advient, et que mes peines soient bien reçues, j’emploierai (s’il plaît à Dieu et si je vis) encore toutes mes forces pour accomplir autre chose promise à mon Roi, ou l’on connaîtra que j’ai employé du temps, de la peine, et grands frais."

[p. 359. BIUM 35181]

À la fin du livre De la generation, se lisent deux chapitres sur la douleur des dents, composés à la demande de Laurent Joubert, qui, dans l’avis au lecteur de son Traité des Arcbusades, rend hommage à Paré pour "ses écrits immortels".

Et, après le livre Des monstres, sont ajoutés sept chapitres sur les plaies des nerfs, tendons et jointures, pour répondre au souhait du médecin du roi, monsieur Belanger .